[Gab' et Fleur]

Donc =) Je vais te faire une mise en situation et tu devras m'écrire un RP d'environ 3500 caractères espaces compris ( Pour les compter, dans Word tu vas dans statistiques et tu regardes Caractère espaces compris ) Je te laisse libre sur ton thème, mais tu devras décrire un peu ton personnage physiquement et psychologiquement pour qu'on soit capable d'apprendre un peu à connaître Fleur dans tes RPs. Tu devras aussi me décrire ses sentiments et ce qu'elle voit.

Bonne chance =) Si tu as des problèmes, envoie-moi un Mp ^^

Fleur se réveilla. C’était l’heure. Son premier jour au sein de Poudlard ! Elle se rappelait de la merveilleuse soirée d’hier, celle de la répartition : comment elle avait senti venir le stress quand elle avait du s’exposer au regard de tous ces élèves réunis pour finalement mettre… un chapeau, comment celui-ci avait crié « Gryffondor ! », comment tous les rouges et or l’avaient appaudie, comment elle s’était jointe à leur table avec plaisir et l’orgueil qu’elle avait ressenti d’être parmi les lions à ce moment… Ca avait été… magique. Dans tous les sens du terme. Maintenant, elle avait enfin cessé de planer et devait se concentrer sur ce pourquoi elle était ici : les cours. La Gryffondor les appréhendait vraiment. Et si jamais elle n’était pas à la hauteur ? Si jamais… ? Mais tout d’abord, avant de penser à ça, il fallait déjà qu’elle sorte de son someil, puis par la suite à sortir des chaudes couvertures. Fleur n’avait pas du tout, mais pas du tout pas envie de se lever. Elle n’eut pas bien le choix : ses camarades de dortoir, de première année également, ouvraient déjà les rideaux, et la tiraient de son nid douillet.

Aveuglée par tant de lumière, la jeune fille se dirigea à tatons vers la grande armoire en bois massif qui trônait dans la pièce circulaire et enfila les vêtements qu’elle s’était préparé la veille. Sous sa cascade de cheveux blonds, on voyait deux yeux d’un splendide bleu clair, quand ils n’étaient pas mi-clos comme maintenant, encardrés par de fins sourcils. Ses lèvres étaient bien dessinées, et elle donnait toujours l’impression de faire plus âgée qu’elle ne l’était en réalité. Elle enfila donc un gilet blanc par-dessus un tee-shirt tout aussi bleu que ses yeux, ainsi qu’un jean, par-dessous sa robe de sorcier. Elle ajouta sa cravate et son blason pour compléter l’ensemble. Fleur se regarda pendant un bon bout de temps dans le grand miroir collé à l’intérieur de l’armoire, essayant de paraître la plus impeccable possible, histoire de donner déjà une bonne impression d’elle aux professeurs.

Elle descendit dans la grande salle en compagnie de ses nouvelles amies prendre un rapide petit déjeuner. La Gryffondor fut tout aussi émerveillée qu’hier par la beauté de cette salle hors du commun. Le plafond, surtout, s’il y en avait vraiment un, donnait cette impression de profondeur à la salle. C’était incroyable. Et dire que ses parents n’avaient jamais connu Poudlard, étant français, et n’ayant emméngé que récement en Angleterre. Ils ne savaient pas ce qu’ils avaient raté ! La petite blonde remarqua quand même quelque chose, qui attenua sa bonne humeur. C’était la table en face de la sienne, la table des verts. Les Sepren… Enfin un nom comme ça. Ils regardaient tout avec une expression hautaine, mêlée d’orgeuil. Fleur espéra que les élèves de autres maisons n’étaient pas comme ça, merci bien !

Sitôt son petit déjeuner fini, Fleur monta dans son dortoir pour finir de préparer et se résigna à aller en cours. Elle commenca avec une leçon sur les sortilèges. Bizarrement, et contrairement à ce que la rouge et or pensait, l’étude de la magie ne se résumait pas à agiter une baguette et marmoner des paroles insensées. Non, non, il y avait toute la théorie derrière. Sa journée passa relativement vite, bien plus vite que les cours de moldus, plus ennuyeux les uns que les autres. Les professeur, cléments, ne leur avait rien donné à faire pour le lendemain, fort heureusement. Parce que Fleur aurait bien aimé explorer le reste du château, ou tout du moins une bonne partie. Il était si facile de s’y perdre !

[Je ne suis pas très satifaite du point de vue de la description. Je trouve ça un peu trop vague et on arrive pas encore trop à cerner le personnage. Mais bon, après avoir recommencé le texte une bonne douzaine de fois, je m'en remet à tes conseils! ^^]

Je commencerai par te dire que tu écris très bien. Tes termes sont variés et très bien employés et ton texte est vraiment agréable à lire. Tes descriptions physiques ainsi que celles de l'environnement sont bien écrites quoi que peut-être un peu trop en surface, mais tu es sur la bonne voie. Un point moins bien qui m'a marquée, c'est surtout que tu n'as pas vraiment décrit Fleur psychologiquement.

Cett fois, je fais te donner une mise en situation qui t'aidera probablement à parler plus de l'état d'esprit et du caractère de Fleur. Je vais donc te demander un texte d'à peu près la même longueur. Continue à approfondir tes description de l'environnement et de Fleur. Cette fois, Fleur attend une lettre de ses parents depuis quelques jours, mais elle ne vient pas. (elle peut s'inquiéter à savoir s'il leur est arrivé quelque chose, enfin, c'est comme tu veux.)

Bonne chance et si tu as des problèmes, n'hésite pas, je suis là pour ça

[ Voilou, j'ai (enfin) répondu. Cependant, vu l'état où est Fleur, j'ai estimé que ses sentiments étaient bien plus importants que les descriptions, qui sont carrément superficielles. Dis moi si j'ai eu raison !! ]

Cela faisait déjà des jours et des jours. Mais rien. Toujours, et encore le néant. Chaque matin, Fleur regardait les hiboux arriver dans la grande salle avec une lueur d’espoir dans ses yeux bleus. Jamais une chouette ne lui avait balancé dans son assiette (comme à leur habitude) une lettre, pas même le moindre petit mot de la part de ses parents depuis des semaines. Mais bon sang, que fichaient-ils donc ? Ils cherchaient à la plonger dans l’angoisse ? Pari gagné, et haut la main. N’avaient-ils pas reçu leur courrier ? Impossible, sur les quatre lettres que la Gryffondor leur avait envoyées, ils ne pouvaient pas n’en avoir pas eu au moins une entre les mains. Ce n’était pas non plus la faute des hiboux, ils revenaient chaque fois… Leur était-il arrivé quelque chose ? Des mang… Fleur ne préférait pas imaginer la suite. C’aurait été trop difficile à encaisser. Remarque, ils étaient peut-être tout simplement partis en voyage. Inutile de s’en faire. Mais s’il y avait vraiment un problème ? Ce n’était pas dans leurs habitudes, eux qui lui envoyaient environ un mot, aussi infime soit-il, par semaine. Elle ne pouvait pas rester les bras croisés. Non, il ne pouvait rien leur être arrivés, elle aurait été prévenue…

La rouge et or regardait le parc par la fenêtre de son dortoir. Les pierres froides du rebord n’étaient pas très confortables, cependant elle avait d’autres choses à penser pour que les protestations de ses fesses se fassent oublier. Le parc, quand à lui, la faisait presque rêver. Bien plus grand, elle en était sûre, que celui du château de Versailles, on pouvait difficilement s’y promener sans avoir l’irrésistible envie d’y rester à tout jamais. Elle essayait donc, très difficilement, mais elle essayait, de penser à autre chose que ses parents. Si quelque chose s’était passé, elle n’aurait pu le supporter. Ils représentaient plus pour elle de très bons amis que des parents. Après tout ce qu’ils avaient partagé ensemble… Ses rêves, ses chagrins, ses rires…

La Gryffondor avait une fine silhouette, des grands yeux bleus, et, pour le moment, un visage ravagé par la tristesse. D’ailleurs, une petite larme perla sur sa joue encore un peu ronde de l’enfance. Elle, qui d’habitude portait plutôt des couleurs gaies, du bleu, du rouge, du vert… avait opté pour la solution du noir, presque pour un signe de deuil. Sa petite main aux doigts fins vint essuyer la larme, et elle se leva. Il était l’heure d’aller en cours. Elle revêtit sa robe de sorcier toute aussi noire que ses pensées, et dévala les escaliers de son dortoir. Elle allait vraiment être en retard si elle continuer à trainailler comme ça.

La journée était passée bien vite, contrairement à ses attentes.
« Ne t’en fais pas, ce n’est rien. »
« Tu t’inquiètes vraiment pour n’importe quoi… »
« Qu’est-ce qu’il peut bien leur arriver ? Ils sont occupés, tout simplement ! »
C’était les seules phrase qu’elle avait pu entendre. Rien qui la soutenait. A croire que personne ne la prenait au sérieux. Pour la énième fois de sa journée, Fleur rentra dans sa salle commune. Toujours aussi rouge, toujours aussi conviviale, toujours aussi joyeuse… Personne ne pouvait-il pas altérer un peu à tout ce bonheur ? Visiblement non.

Il était tard, et seule quelques personne s’étaient couchées. La Gryffondor rejoignit sa chambre. Celle-ci était tout ce qu’il y avait de plus basique, quatre lits dans la pièce circulaire, une armoire, et deux camardes déjà endormies. La Gryffondor se déshabilla, et se coucha. Elle eut un mal fout à s’endormir, mais au moins, cela lui évitait de broyer du noir…