This is halloween, everybody scream

Ici tout est noir et rien n'existe, il n'y a que moi. Je ne sais pas où je suis, ni comment j'y suis arrivée. Peu importe d'ailleurs, le temps n'a plus de prise sur moi. Alors, pour la centième fois, je vais raconter ce qui m'est arrivé.

Cette histoire c'est passée, il y a fort longtemps aux alentours d'un vieux château en Ecosse. Je n'avais alors que 16 ans et j'étais une sorcière.

Ce soir-là, je ne me sentais pas très bien, un sentiment d'angoisse me prenait la gorge et je ressentais le besoin de m'aérer. J'avais donc décidé de sortir me balader le long de la forêt. Dehors, il faisait froid, la lune était ronde et le ciel parsemé d'étoile. C'était une belle nuit. J'eu envie de m'enfoncer dans les bois. Je marchais entre les arbres. Le craquement des feuilles sous mes pieds étaient rassurant.
J'arrivai dans une clairière. Des nuages passèrent à ce moment devant la lune et je ne remarquai pas tout de suite à quel point elle était étrange. En effet, au centre de cette petite clairière étaient disposés des miroirs.

Intrigué, je m'avançais vers le miroir le plus proche. Une inscription y était gravée en latin : finis est centris. Je ne comprenais pas le latin et je ne fis pas plus attention. Je me plaçai au centre du cercle formé par les miroirs. Un sentiment diffus commença alors à s'insinuer en moi. L'atmosphère était sombre et je commençai à avoir peur. Peur, mais quoi ? Il n'y avait strictement rien ici, pas âme qui vive.

Un souffle glacé passa soudainement sur ma peau, j'en eu la chair de poule. Des pas retentirent derrière moi, je me retournai. Rien. De nouveau des pas, mais sur ma gauche cette fois et puis sur ma droite. Je me retournais sans cesse essayant d'apercevoir qui jouait avec moi. Mais je ne voyais que mon reflet que renvoyaient les miroirs. Soudain, un rire retentit, mais pas n'importe quel rire, un rire sadique qui me glaça le sang. Des frissons parcoururent mon corps. Je sentis alors un souffle dans mon coup.

- Qui est là ? Dis-je en sortant ma baguette.

Le silence me répondit.

Une main m'effleura. Je hurlai.

Ici, tout est noir et rien n'existe. Où suis-je ?