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Toute rencontre n'est pas forcement bonne à faire [PV] - CLOS

 
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 Toute rencontre n'est pas forcement bonne à faire [PV] - CLOS

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Archibald Salisbury


Archibald Salisbury
Élève de 4ème année



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Nombre de messages : 485
Localisation : Près d'elle en quasi-permanence.
Date d'inscription : 22/05/2011

Feuille de personnage
Particularités: Pour moi être fabuleusement beau, excessivement riche, noble et intelligent sont des choses tout à fait normales.
Ami(e)s: Je préfère l’appellation suivante : personnes attirées par mon statut. Mais si vous insistez, il y a Skillet, ma tendre cousine.
Âme soeur: Elle.

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MessageSujet: Toute rencontre n'est pas forcement bonne à faire [PV] - CLOS   Toute rencontre n'est pas forcement bonne à faire [PV] - CLOS Icon_minitimeMer 1 Juin - 12:53

Ce matin, je me suis réveillé dans mes draps en satin couleur ivoire. C’était tellement bon de se relaxer dans un vrai lit. Entre le confort de mon lit au manoir et celui du dortoir à Poudlard, il n’y avait pas à tergiverser, pas même cinq secondes. Ah le manoir m’avait manqué. Les grandes pièces lumineuses et décorés avec goût. La cuisine de Miss Catherine, revoir mes parents, mais aussi mes deux grands frères Louis et Harold. Cependant depuis hier soir quelque chose me tracassait, je n’avais pas revu mon elfe de maison de la soirée, d’habitude il est toujours à mes côtés quand j’affronte mon père aux échecs version sorcier après le dîner. En y repensant bien, je n’avais vu aucun de nos elfes de maison. Après m’être préparé je suis descendu dans le petit salon où se trouvait mère. Je me suis assis sur mon grand fauteuil bleu et la fixa avec insistance avant de lui demander où était Macalaure. Bien que Macalaure était censé être mon esclave, je m’étais pris d’affection pour ce petit elfe. Ce qui m’avait fait rire plus d’une fois c’était ses oreilles. Elles sont très longues et partent en arrière un peu comme s’il avait mis du gel avant de retomber derrière son crâne. J’étais déçu de ne pas pouvoir l’emmener avec moi à Poudlard, car même si j’avais Wolfgang et Icare, Macalaure pouvait me parler. Je pouvais lui faire confiance. Mère ne prit même pas la peine de me regarder, elle était concentrée sur son journal.

- Oh nous avons libérés les elfes de maison il y a trois semaines. Le personnel s’occupe parfaitement bien de la maison sans leur aide.

Oui nos elfes faisaient le travail. Oui parfois ils étaient maltraités. Oui, oui, oui, mais Macalaure était mon elfe, elle n’avait pas le droit de le libérer sans mon accord. Ce n’était pas mon ami non plus, mais au moins je pouvais me confier à lui ! Oh mon Dieu, quel vêtement m’a-t-elle prit pour le libérer ? J’espère qu’elle lui a donné le pull que m’avait offert cette mégère qui me sert de grand-mère. C’était un pull bleu électrique avec une guitare cousus sur le devant. Selon ses dires cela se vendaient comme des petits pains. Je suis certain que même des pauvres n’en voudraient pas ! Jamais je ne l’ai porté, il était hors de question que j’essaye cette monstruosité, surtout si cela aurait fait plaisir à la vieille folle qui en avait fait l’acquisition. Cette horreur était à l’intérieur d’un sac plastique au fin fond de la buanderie familiale. J’avais noté sur le sachet : Horreur à brûler d’urgence, mais quand j’allais vérifier le pull était toujours là. Pour en revenir à Macalaure apprendre si brutalement son départ m’avait troublé, attristé même. En obligeant mère à continuer la conversation, j’appris que leur première réaction une fois libre avait été de sauter partout en poussant de petits cris de joie. Tous, sans exception ! Instantanément, le début de tristesse que je ressentais se transforma en indifférence. Si partir du manoir été quelque chose de si bien, alors il ne mérite même plus ma considération. Je remerciais mère pour ces détails et sortit du petit salon. Je suis ensuite passé voir Harold qui s’amusait dans le parc avec son Eclair de Feu et un vif d’or. Je pris mon balai, le même modèle que mon frère. Nous avons commencé à faire la course au vif d’or pendant au moins un bon quart d’heure. Nous avions cessé notre activité lorsque la gouvernante nous cria de descendre nous changer. Apparemment nous avions de la visite.

Après avoir obéi aux ordres, je me suis présenté dans le salon familial. Mon visage resta inexpressif et mon corps immobile à la vue de notre invité. Cette affreuse femme était là posé sur son postérieur le sourire aux lèvres. Qu’allait-elle encore inventé pour faire voler le couple de mes parents en éclat ? Avec mes frères nous avions décidé de manger dans nos chambres respectives ce midi. Aucun de nous ne voulait prendre le déjeuner en sa compagnie. Je commençais à jouer avec Wolfgang et lui donnait sa friandise préférée. Des souris grises déjà cuites que l’on trouvait uniquement au chemin de traverse. Au bout de trois souris, je me suis aperçus que nous étions en rupture de stock. Sacrilèges, je ne pouvais pas laisser mon serpent sans ses friandises. Faire un tour au chemin de traverse ne me ferait pas de mal. Surtout que ma grand-mère était là. Cette pénurie tombait à pic. Je suis descendu en trombe et me plaça dans la cheminée. Père me demanda où je partais si vite. Je lui lançais hâtivement que Wolfgang n’avait plus de souris et que j’avais oublié de fermer sa cage. Le temps de prononcer ma destination je jeter la poudre de cheminette sur le sol.

Enfin, j’y étais. Le chemin de traverse. Toutes ces boutiques, ces commerçants. Tout ce que désirent les sorciers se trouve ici ! En me dirigeant vers la boutique, je regardais autour de moi la vie qui animait cette rue marchande. Je suis rentré et acheta deux bonnes vingtaines de friandises pour Wolfgang. En ressortant le soleil britannique m’aveugla et je sentis que la journée serait superbe. Pourquoi rentrer tout de suite au manoir ? Il faisait si beau ! Je commençais donc à flâner dans les rues à la recherche d’une futilité à acquérir. C’est à ce moment-là que je vis une demoiselle en difficulté avec un garçon qui m’avait l’air bien collant. Quel manque de classe ! Importuner une jeune fille de la sorte ! Je me suis donc approché du duo doucement et une fois à leur hauteur je lançais à l’inconnue d’un ton calme et posé.


- Très chère, on nous attend pour la réception au manoir ! Vous ne voulez pas faire attendre votre mère et la mienne, je suppose ? Venez avec moi.

Je pris sa main et l’emmena avec moi. Elle n’émettait aucune résistance, cela me faciliter la tâche. Une fois que nous fûmes hors de vue de l’autre goujat, je la fis entrer dans le Chaudron Baveur. Nous nous sommes installés à une table et je fixais es beaux yeux de la jeune fille blonde.


Dernière édition par Archibald Salisbury le Mer 26 Oct - 12:19, édité 2 fois
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Annalisa de Bertolis


Annalisa de Bertolis
Élève de 6ème année



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Localisation : Quelque part vers le truc de la chose à machin chouette. Classieux n'est-ce pas?.
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Particularités: J'ai une tête à avoir des particularités sérieux? Toi t'as la particularité de m'en poser d'ces questions à la mort moins le noeud... Bon euh poufsoufflienne et proud to be. Euh, quatrième année, sortant avec un serpentard, euh euh... Demie sœur de la préfète de Serdaigle mais c'est secret donc tu la fermes ou je te fais avaler mon violon. Fais gaffe, ça doit pas être très bon.
Ami(e)s: Oui j'ai plein d'amis, j'vous assure! Du genre Chuck Carlton, Ruby, Anthéa, tu vois métissage des maisons eh ouais!
Âme soeur: Lui et seulement lui, j'le crierai au monde entier.

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MessageSujet: Re: Toute rencontre n'est pas forcement bonne à faire [PV] - CLOS   Toute rencontre n'est pas forcement bonne à faire [PV] - CLOS Icon_minitimeMer 1 Juin - 14:55

Italie, oh douce italie de mon enfance. Toute ces belles couleurs, ces parfums enivrant. Rien à faire, je me sentais mieux en Italie que nulle part ailleurs. Je n'avais pas fermé les yeux de la nuit. J'étais assise dans un coin de ma grande chambre de la villa Vénitienne de mes parents, à gribouiller des paroles de chansons pour moi et mes autres amis Italiens. J'étais la plus jeune de la bande, c'est pour ça que je voulais tout le temps me surpasse afin de leurs montrer de quoi j'étais vraiment capable. Pour mes parents; les trois garçons de nôtre bande était une véritable bénédiction. Certes ils étaient sorciers, issu de sang pur comme moi, Mais ils me permettaient de me sentir moi, de ne pas avoir à m'isoler pour me recentrer sur moi même. Non, c'était mes amis de vrais amis. J'avais écris deux chansons cette nuit. Mais je savais que je n'aurais pas le temps de revoir les garçons pour leurs donner mes feuilles noircies avant de retourner à Poudlard.

J'ai toujours été comme ça, solitaire. Je n'ai jamais vraiment aimé me mélanger aux autres. Je ressentais des choses qu'aucunes personnes ne devraient ressentir. A chaque fois je sens que ma tête va exploser. Je restais seule dans la villa familiale que l'on aurait pût comparer à un véritable manoir d'antan Vénitien. Mais M. & Mrs Bertolis aiment le renouveau, le changement. Ils sont comme ça mes parents. Ce sont de puissants sorciers Italiens reconnus par le gouvernement. Mais allez parler des Bertolis à Poudlard vous. Certains professeurs vous diront qu'ils les ont connus quand ils étaient haut comme trois pommes. Des petits serpentards infernaux et turbulents. Unis comme les cinq doigts de la main. Je les ai souvent écouté raconter leurs exploits comme mettre des bombes puantes dans le bureau des professeurs qui les avaient prit en grippe; Martyriser des petits Gryffondors. Mais ils étaient fiers de moi, bien que j'étais à Pouffsoufle. Je tiens presque tout d'eux quand j'y repense. Les cheveux blonds platine de ma mère, les plus beaux yeux bleus de mon père, leurs carrure et certains traits de caractère. Bref passons.

Ma mère vint me sortir de ma chambre au petit matin, avec Moody, nôtre Elfe de maison. Enfin; plutôt le mien. Je lui porte énormément d'affection, je peux tout lui dire. Et je ne ressent pas ce sentiment bizarre quand je suis avec lui. Il m'apporta mon petit déjeuné tandis que je me releva du coin de ma chambre ou je m'étais terré toute la nuit. Je me leva et marcha vers ma mère pour la prendre dans mes bras et lui déposer un baiser sur la joue.

" Ciao la mia bella, tout en m'embrassant à son tour. Je vois que tu as encore passé une nuit à écrire. Quand vas tu songer à t'arrêter? Tu sais si tu ne dors pas tu aura des rides tôt. Je ne veux pas que ton si beau visage se ride. Tu es jeune! Prend soin de toi. Moody? Donne donc son déjeuner à ta maîtresse. Et prépare lui une tenue digne de son nom. Annalisa, tu retourne à Poudlard dans la journée tu le sais. Fais donc un peu parler de toi! Au faite; Tes valises et ton lapin sont de retour à cookie. Passe saluer ton père avant d'aller sur le chemin de traverse Bella. "

Puis elle s'en alla, fermant la porte de ma chambre doucement. Moody s'approcha de moi tout souriant et me fit assoir sur mon lit alors qu'il déposa le plateau repas sur mes draps de satin. Il s'engouffra alors dans le long dressing qui était le mien, et ne revint qu'un long moment plus tard. J'engloutis mon petit déjeuné et me leva d'un bon gracieux pour atterrir à la porte du dressing. Je pénétra dans la pièce alors que Moody cherchait désespérément des vêtements qui serait classe et pas trop extravaguant. Cause perdue. Je m'avança vers lui et posa ma main sur sa petite tête.

" T'en fais pas Mood', je vais m'en occuper. Mère ne dira rien tu le sais. Elle à l'habitude de martyriser ses Elfes et pas le mien. Au faite, je t'ai laissé la tartine beurrée. Tu m'as l'air fatigué, prend donc des forces toi aussi.

- Maîtresse.. Pourquoi n'êtes vous pas comme vos parents? Vous êtes bien trop gentille avec Moody. Moody ne mérite pas tout ça..

Va! Et ne discute pas. "

Il s'en alla en un claquement de doigt, et disparu de l'étage. Je flannais à travers les lignées de vêtements parfaitement rangés sur Cintre et opta pour un corset noir, une jupe en tulle et une paire de chaussure Italienne style Louis 16. Je détacha les vêtements et me dirigea vers la salle de bain afin de me laver et de tirer cette nuit blanche de mon visage. Trente minutes plus tard j'étais prête. Parfumée, habillée, légerement maquillée. ( Oui je n'ai que douze ans après tout. ) Et descendis dans le grand salon, Ou siégeait mon père et ma mère. Je m'inclina vers mes parents, les embrassa une dernière fois et me dirigea vers la grande cheminée.

" CHEMIN DE TRAVERSE! "

J'arriva à Zonko, et épousseta mes vêtements. Je me dirigeais vers le centre, là ou les plus belles boutiques étaient. Je me dirigeais vers Eeyelops, une très belle animalerie où j'avais acheté mon lapin lorsque j'étais jeune, lorsqu'un garçon bien plus vieux que moi me tira par la manche de mon Cardigan. Je me retourna et il commença à être vraiment lourd. Du genre, Mademoiselle t'es vraiment jolie j't'enmène boire une bierreaubeurre ça te branche? Allez s'il te plait mademoiselle. Pour l'instant je restais polie, je lui répondais que je ne voulais pas être avec lui et que j'avais d'autre hyppogryphes à fouetter. Je m'apprêtais à lui mettre ma main dans la figure lorsqu'un autre garçon arriva.

"- Très chère, on nous attend pour la réception au manoir ! Vous ne voulez pas faire attendre votre mère et la mienne, je suppose ? Venez avec moi. "

Je le dévisagea et je compris que Monsieur voulait jouer le sauveur. Il me tira par la main et m'accompagna jusqu'au Chaudron baveur où nous nous asseyâmes à une table je le dévisageai. Il était beau garçon. Dégageait une certaine assurance, de l'égocentrisme aussi. Il était très classe cependant. Son visage était fin, ses yeux étaient d'un brun profond que l'on voit rarement. On avait envie de s'y noyer juste pour rire. Après avoir fait mon inspection je redressa mes cheveux en chignon et lui dit de mon plus beau soprano:

" Merci pour m'avoir tiré d'affaire. Mais tu sais j'aurais pû m'en sortir seule. "
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Archibald Salisbury


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MessageSujet: Re: Toute rencontre n'est pas forcement bonne à faire [PV] - CLOS   Toute rencontre n'est pas forcement bonne à faire [PV] - CLOS Icon_minitimeSam 11 Juin - 9:41

[Chanson ?]

Venir au secours d'une demoiselle en détresse n'était pas quelque chose que je faisais de bonté de coeur d'habitude. A vrai dire c'est la première fois que je le fais et spontanément en plus de ça. La blondinette devrait s'estimer heureuse. Il faut dire aussi qu'avec cette tenue pour le moins originale venant d'une jeune fille qui devait avoir mon âge, la demoiselle ne laissait pas indifférent les garçons des alentours. Je n'étais certainement pas le premier à vouloir succomber au charme de la jeune fille. Quand il s'agit de la gente féminine je ne suis qu'un faible comme tous les hommes. Nous étions assis l'un en face de l'autre et je l'observais. Sa chevelure blonde comme les blés, ses yeux claires envoutants, ses traits fins. Elle était vraiment jolie. Très jolie même. Elle me tombera dans les bras facilement. Je la voulais, il ne pouvait donc pas en être autrement. Elle n'avait pas vraiment de chance, cette jolie blonde, je la tirais des bras d'un goujat pour l'emmener dans ceux d'un manipulateur beau parleur. Il ne fallait pas se faire d'illusion, je la laisserais tombée une fois qu'elle ne m'amusera plus. Au fond la seule chose qui la différencie des autres, c'est sa beauté juvénile. Nous nous observions mutuellement. Je me perdais un peu dans son si beau regard. Il émanait d'elle un parfum léger et subtil, c'est très agréable, mais je ne saurais pas décrire cette note parfumée dans les détails, j'aurais plus misé sur un parfum fruité. La belle noua délicatement ses cheveux et entrouvrit les lèvres.

- Merci pour m'avoir tiré d'affaire. Mais tu sais j'aurais pu m'en sortir seule.

C'est moi ou le sourire charmeur que je lui avais adressé, avant que le son mélodieux de sa voix parvienne à mes oreilles, l'avait laissé de glace ? Seule ? Etait-ce l'exact traduction de « Je me serais enfuie et serais retournée chez mes parents en hurlant et pleurant» ? Non, elle n'aurait pas pu se débrouiller seule. Elle refusait juste d'admettre que j'étais son sauveur et qu'elle devait par conséquent se laisser séduire par mon charme divin. Qu'elle jeune fille de son âge pouvait résister ? Aucune. Déjà dans la salle commune je les vois qui soupirent à mon passage, je les vois me dévorer des yeux et seules les plus jolies d'entre elles ont eu la chance de prendre mon bras. Même celles qui m'avaient giflé - et il y en a pas mal - reviennent vers moi. Je suis un canon, qu'est-ce que j'y peux dans le fond ? Ce n'est tout de même pas ma faute si je suis fait à l'image d'Apollon. Je me suis redressé sur ma chaise et croisa mes mains sur la table en la fixant. C'est là que je me suis aperçu qu'elle me tutoyait. La blondinette ne devait pas être d'ici. C'est moi qui décide quand ce genre de familiarité est tolérable et ce n'est pas son charme qui le permettrait, malgré tout il octroyait à la demoiselle une chance de se rattraper et je fis donc abstraction.

- Comment vous y seriez-vous prise ma chère ?

Car oui, je voulais voir si ma théorie était juste. Avait-elle vraiment le cran de s'en sortir seule ? J'en doutais sérieusement, après peut-être aurais-je dû attendre cinq minutes pour en avoir la confirmation. Je décidais de lui refaire le même sourire charmeur afin de voir sa réaction une nouvelle fois. Elle ne pouvait rester de marbre une seconde fois. C'était statistiquement impossible. Personne ne me résiste, j'ai horreur de ça en plus. Un peu soucieux de mon gros sac de souris grises cuites, je le fis discrètement glissé sous notre table. Avoir un serpent n'était pas forcément bien vu par les demoiselles et je ne voulais pas qu'elle s'enfuit à cause de mon reptile qui en y repensant doit rendre ma grand-mère hystérique ! Mes frères me raconteront surement ce qui s'est passé. Ils doivent bien s'amuser, je les envie un peu, mais j'ai de la compagnie on ne peut plus charmante. D'ailleurs je ne connaissais toujours pas le prénom de la jeune fille, quel idiot ! Comment puis-je oublier si vite les bonnes manières. Je me suis alors rapproché de la table et lui dit d'une voix mielleuse.

- J'ai totalement oublié de me présenter, pardonnez-moi. Archibald Salisbury. Enchanté de faire votre connaissance.

On est poli ou on ne l'est pas ! Moi je l'étais et c'était tout à fait normal, le respect est vraiment important pour moi. Je me plongeais une nouvelle fois dans les yeux clairs de mon interlocutrice pleine de charme. Avec un peu de chance la jeune fille était à Poudlard. Cela ne ferait que me donner un avantage. J'étais impatient de connaitre son nom et d'entendre une nouvelle fois le son de sa voix. J'étais également impatient de l'entendre pousser ce petit soupir que font les filles qui me succombent.
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Annalisa de Bertolis


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MessageSujet: Re: Toute rencontre n'est pas forcement bonne à faire [PV] - CLOS   Toute rencontre n'est pas forcement bonne à faire [PV] - CLOS Icon_minitimeLun 20 Juin - 0:26


Ce garçon si il ne m'avait pas tiré des bras d'un autre; Je l'aurais envoyé valser. Il était là, à me faire je ne sais quoi avec ses beaux yeux bruns, et ses petits soupirs qui pourraient faire tourner la tête à toute les minettes du chaudron baveur. Si je n'étais pas habituée aux Italiens et à leurs sens de la drague parfois bien nul; J'aurais pu être comme une de ces idiotes qui le regardaient de loin en sirotant un jus de citrouille tout en gloussant et me dévisageant avec une mine dégoutée du genre " Vous l'avez vu celle-ci avec son look à deux balles? Comment peut-elle intense soit peu l'intéresser. Aaah il est si beau…" Gnagnagna. Tout simplement puérile.

Mais faut avouer que ce garçon était charmant. Il avait un sourire éclatant; Sa voix était douce; il était très bien vêtu pas à la wall again a bistoufly pourrais-je dire. Je le remerciai poliment et il eut l'air pas choqué; Mais étonné que je le tutoie. Ils sont aussi coincés que ça les anglais? En même temps j'aurais dû m'en douter que ce cher monsieur venait de l'aristocratie Anglaise. Je voulu rectifié le tire lorsqu'il me demanda comment je m'y serais prise pour envoyer balader l'autre petit scrout à pétard. Facile; à la manière moldue? Un petit croche pied, manchette et balayette? Nan je n’aurais sûrement pas fait le poids. Un petit sort? Tentant. Ou alors les farces et attrapes à exploser de rire. Ça aurait pu être très drôle en fait. Et en effet j'aurais pu m'en sortir seule.

" Tu sais, Enfin non. Vous savez pardon. J'ai vu que vous êtes très à cheval sur tout ce qui est politesse et autre. Alors autant jouer le jeu. J'aurais vraiment pu me débrouiller. J'ai l'habitude, en Italie les garçons sont tout aussi insistant. Il faut juste savoir être ferme. Vous n'aviez pas besoin d'intervenir pour prouver quoi que ce soit. Mais encore une fois merci. "

Lui dis-je en baissant les yeux vers mes mains. Lorsque je le regarda dans les yeux il me refit ce sourire agaçant. Aguicheur, charmeur. C'était vraiment... Déstabilisant. Je poussai un soupire d'agacement et jeta un œil autour de nous. Le chaudron baveur était étonnamment bondé. Les gens jacassaient de parts et d'autres de la taverne, un brouhaha c'était installé en quelques instants. J’époussetai une nouvelle fois ma tenue, parce que oui malgré tout j'aimais être soignée et plaire. C'est normal après tout non? Je plongea mes yeux bleu dans les siens et essaya d'analyser un petit peu ce qui ce tramait dans sa petite tête de parfait ( Ou presque. ) Gentlemen anglais.

"J'ai totalement oublié de me présenter, pardonnez-moi. Archibald Salisbury. Enchanté de faire votre connaissance.

-Annalisa. Annalisa Drina Sophia de Bertolis. De même.
Poudlard je suppose? Laissez-moi deviner. Serpentard?
"

Je m’avançai de la table et lui tendit ma main en guise de salutation dans les règles. C’était la première personne ici avec qui j’avais engagé la conversation. Autant jouer le jeu de la jeune italienne un peu pommée ; et polie. Rentrer dans son jeu. Après tout, c’était chez lui ici.


[ Désolée Dear, c'est un peu court. Je me ferais pardonner avec une tonne de Cookies Toute rencontre n'est pas forcement bonne à faire [PV] - CLOS 33622 ]
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Archibald Salisbury


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MessageSujet: Re: Toute rencontre n'est pas forcement bonne à faire [PV] - CLOS   Toute rencontre n'est pas forcement bonne à faire [PV] - CLOS Icon_minitimeLun 4 Juil - 15:19



Pourquoi cette demoiselle ne voulait pas me tomber dans les bras ? Sérieusement les filles de mon âge – je tiens à le préciser, les filles plus âgées me trouvent juste très mignon, pareil pour les femmes – ne peuvent tout simplement PAS me résister, jamais cette chose ne m’était arrivé. Cela avait le don de m’énerver, le fait qu’elle me repousse me donnait envie de la séduire. Je ferais tout pour qu’elle succombe et elle succombera, il ne peut pas en être autrement. Plus elle me repoussera et plus je reviendrais à la charge. Ce n’était pas moi qui laisserais tomber. La belle blonde n’en avait pas finis avec moi. Elle venait de démarrer une nouvelle et longue partie. Partie que j’allais gagner par tous les moyens possibles. On ne jouait pas avec moi, c’était l’inverse et elle allait bientôt le comprendre.

- Tu sais, Enfin non. Vous savez pardon. J'ai vu que vous êtes très à cheval sur tout ce qui est politesse et autre. Alors autant jouer le jeu.

C’était un jeu pour elle ? Elle devait être issue des classes moyennes d’un pays étranger. La politesse n’était pas un jeu, c’était un principe de la vie en société. Comment pouvait-on plaisanter avec la politesse ? Elle avait vraiment de la chance d’être jolie et de m’intéresser, sinon je serais parti.

- J'aurais vraiment pu me débrouiller. J'ai l'habitude, en Italie les garçons sont tout aussi insistants.

Une Italienne ? Ceci explique cela. Mon territoire s’étendait surtout à la noblesse anglaise, française et espagnole. Quelquefois je rencontrais quelques jeunes filles des pays de l’est, mais les italiennes demeuraient un mystère et qui plus est les italiennes autres qu’aristocrates.

- Il faut juste savoir être ferme. Vous n'aviez pas besoin d'intervenir pour prouver quoi que ce soit. Mais encore une fois merci.

Savoir être ferme ? Pas besoin d’intervenir ? Non, mais elle voulait ma mort ou quoi ? Je ne la croyais pas, mais alors pas du tout. Et pourquoi elle me repoussait encore et toujours ? Je comptais bien la provoquer pour la faire céder. Après tout c’était elle qui commençait. Ne venait-elle pas de pousser un soupir agacé ? Cette fille n’est vraiment pas comme les autres, elle était beaucoup plus intéressante. Un défi à elle seule. Je détachais mon regard du sien un instant. Le bar se remplissait et j’apercevais non loin de là, un petit groupe de jeunes filles qui assassinait ma jolie rencontre du regard. Intéressant. De plus en plus intéressant. Si la belle blonde voulait jouer et bien je venais de rejoindre la partie. Mon regard vrilla ses magnifiques yeux bleus.

- Annalisa. Annalisa Drina Sophia de Bertolis. De même. Poudlard je suppose? Laissez-moi deviner. Serpentard?

Oh oui ma chère et tu ne connais pas encore toutes les qualités requises pour porter honorablement les couleurs de cette ô combien tant belle maison. Un nom à particule ? Je me serais donc trompé ? Cette jeune demoiselle ferait partie de l’aristocratie italienne ? De mieux en mieux, nous pourrons-nous recroiser un jour dans des soirées mondaines, je n’avais plus qu’à persuader mes parents de fréquenter les italiens maintenant. Elle me tendit sa main, je la saisie et y déposa avec douceur le bout de mes lèvres. Je me redressais et lâchai sa main si douce. Je souris de nouveau à Annalisa. Cette fois-ci ce n’était pas un sourire charmeur, plus un sourire amusé. La jeune fille devait-être aussi à Poudlard. Elle avait tout d’une Gryffondor selon c’est dire, mais je ne pensais pas. Les Gryffondors n’étaient pas aussi intéressantes qu’elle. Elle n’était pas non plus à Serpentard, je l’aurais déjà remarqué. Il me restait le choix entre Serdaigle et Poufsouffle. Une chance sur deux de me tromper, mais allons-y au petit bonheur la chance.

- C’est exact. Ce n’est pas vraiment difficile à déduire. Poufsouffle ? Tu en as toutes les qualités.

Oui les choses sérieuses commencent. Je regardais de nouveau les groupies de la table voisine et leurs lança un petit sourire en coin. J’entendais d’ici leurs soupirs. Touché ! Voilà comment devait se conduire Annalisa.

- Si je comprends bien, tu fais partie de l’aristocratie de ton pays, mia cara ?

Avoir quelques notions d’italien ne faisait pas de mal, finalement, mon frère avait bien fait de m’enseigner quelques mots utiles.
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Annalisa de Bertolis


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MessageSujet: Re: Toute rencontre n'est pas forcement bonne à faire [PV] - CLOS   Toute rencontre n'est pas forcement bonne à faire [PV] - CLOS Icon_minitimeDim 4 Sep - 20:11

Sorrow



« Mia Cara. Et oui je suis à Pouffsoufle, Sweetieheart. On dit comme cela en anglais n’est-ce pas ? »

Eh bien, mon petit aristocrate anglais avait appris les mots italiens qui servaient. Un peu étonnée, et vu son accent bien british, je le repris en italien. Que cette langue est belle, si chantante à mon goût. Je l’écoutais parler, buvais ses paroles. Sa voix était douce, hypnotisante peut être, mais je n’étais pas du genre à me laisser berner. Je l’écoutais me poser des questions. Il avait deviné ma maison, en même temps pas très difficile. Je n’étais pas aussi arrogante que les gryffondors, j’aurais pu être serpentarde au vues de mes parents mais non, sinon nous nous serions déjà rencontré auparavant. Il ne lui restait que Serdaigle ou Pouffsouffle. L’intelligence même, ou bien la bontée d’âme. Je me demande bien comment le choixpeau a pu trancher, mais passons. J’étais fière de ma maison, bien que les filles qui y étaient de mon âge du moins, étaient niaises et vraiment puériles. Elles roulaient des yeux dès qu’un joli garçon passait à côté d’elles, gloussaient entre elles. Vraiment pas le truc que j’aimais. C’est bien pour ça que la solitude était mon amie, j’avais vraiment l’impression d’être différente d’elle, sortie d’une autre galaxie. Ce n’est pas facile de ne pas être entourée, croyez moi, j’aurais bien aimé moi, être normale.

"Si je comprends bien, tu fais partie de l’aristocratie de ton pays, mia cara ?"

Et bien dis donc, dans le mille ! Ma famille descend des premiers rois Italiens, de puissants sorciers qui gouvernèrent avec une grande habilitée le pays. La famille de Bertolis resta très présente à travers les siècles dans l’Italie. Aussi bien dans la monarchie que dans la démocratie. Beaucoup de gens nous connaissent, ce qui n’arrange pas les choses à mon goût. Mes parents aiment le luxe, les soirées mondaines entre gens puissants, l’économie, la politique. Toute les choses qui ne m’intéressent pas et me rendent indifférente. Ils aiment le « M’as-tu vu ? » ; les vieilles choses et autres bibelots très chers. La villa en est remplie, d’objets qui ne serviront jamais et qui valent un prix à plusieurs zéros. De l’héritage, des joyaux gardés précieusement depuis la monarchie Italienne. Pourtant, personne ne se doute que les Bertolis sont une famille de sorcier à sang pur, d’aussi loin que remonte nôtre arbre généalogique qui s’étend sur un parchemin gigantesque.

« - L’on peut dire ça comme ça. Ma famille est assez puissante en Italie, très respectée. Nous descendons des premiers monarques Italiens à vrai dire. Mais peu m’importe, je ne m’intéresse pas à tout ça, tu sais la politique, l’économie, le social. Moi ce que j’aime c’est la musique c’est tout ce qui m’importe. »

Je fus coupée par une jeune fille de toute à l’heure. Une jolie rousse auburn se leva et arriva d’un pas franc à nôtre table. Elle s’assit à mes côtés, me poussant presque hors de la table afin d’avoir mon « sauveur » pour elle seule. Elle avait l’air de le connaître de par ses mots. « Archi chou » et autres niaiseries. Je le regardais, lui faire les yeux doux. C’était dégoutant. Je lui donnai un coup de pied sous la table afin qu’il se ressaisisse. Et m’adressa à la rousse qui m’importunait grandement.

« Tu m’excusera Chérie, mais il ne me semble pas être invisible. Tu vas retourner bien gentiment avec ton groupe de pimbêches. Archibald est occupé, et avec moi de plus. Donc, du vent. Sauf si tu tiens à finir en nourriture pour Hyppogriffe. »

Dis donc, là je m’étonnais moi-même. Elle me fit des yeux ronds et poussa un soupir de mécontentement. Et lança en partant que comme elle le dit « je lui paierais ça » . J’ai donc bien hâte de la recroiser, cette rouquine ! Je me levai, et prit Archibald par la main. Celui-ci n’eut surement pas le temps de comprendre quoi que ce soit, que nous nous retrouvâmes dehors parmi les autres sorciers et sorcières.

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Archibald Salisbury


Archibald Salisbury
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MessageSujet: Re: Toute rencontre n'est pas forcement bonne à faire [PV] - CLOS   Toute rencontre n'est pas forcement bonne à faire [PV] - CLOS Icon_minitimeDim 25 Sep - 19:26

Non, l'italien ne faisait absolument pas partie des langues que mon précepteur m'a enseignées. C'est mon frère ainé Harold qui m'enseigna quelques mots utiles pour séduire les Italiennes. En échange je lui ai appris à faire de même en espagnol. Notre éducation linguistique respectait une tradition très simple. Le français était obligatoire pour tous les trois. Harold étant le plus vieux, la deuxième langue qu'il a appris fut l'italien. Louis étant le second, il a appris l'allemand et moi je dûe me contenter de l'espagnol. C'était une sorte de tradition éducative familiale. Et à vrai dire je préférais nettement l'espagnol à l'italien, mon accent britannique arrivait parfois à se faire oublier et je roulais de mieux en mieux les « r », chose bien difficile lorsque vous n'êtes pas d'origine hispanique. Enfin peu m'importait si j'avais un accent fort britannique, c'est sans nul doute possible, le plus bel accent qui puisse exister. Il avait un côté noble, très « smart » si vous voyez ce que je veux dire. Surtout que cet accent en faisait craquer plus d'une, ce qui m'arrangeait dans un sens.

- Mia Cara. Et oui je suis à Poufsouffle, Sweetieheart. On dit comme cela en anglais n’est-ce pas ?

Sweetieheart ? La belle Poufsouffle - car oui j'avais correctement deviné sa maison, autant dire un coup de chance - ne se laissait pas faire. Bizarrement le fait qu'elle joue au même jeu que moi me plaisait énormément. Ce que je veux dire c'est que d'ordinaire, les filles que je souhaite séduire me tombent dans les bras en moins de dix minutes et encore... Cette fois-ci la situation était totalement différente. La jolie Annalisa me soutenait du regard et répliquer intelligemment à mes tentatives d'envoûtements. La séduire relevait à présent de l'ordre du défi et cela me rend complètement fou. Moi qui suis né - et je l'avoue fièrement - avec une cuillère d'argent dans la bouche, je n'avais pas l'habitude de ne pas obtenir ce que je voulais de manière instantanée. Quand j'avais voulu un quelconque objet futile, mais tellement extraordinaire aux yeux d'un enfant, je l'avais dans les jours qui suivaient. Le problème c'est qu'à force d'avoir tout dans l'immédiat, je commençais à me lasser et l'envie de voir des obstacles se dresser sur le chemin de mes envies était grandissante, enfin de temps en temps uniquement, car je pourrais facilement me vexer si ce petit jeu s'avérait trop long. Certes je n'en avais pas l'habitude, mais la satisfaction n'en était que décuplé quand j'obtenais finalement ce que je souhaitais.

- Et bien, dans un anglais correct, très chère, nous employons les termes de « Sweetie » ou de « Sweet Heart », mais si tu souhaites m’appeler de la sorte, il n’y a absolument aucun problème, dis-je en prenant le temps d’accentuer mes trois derniers mots.

Elle m'avait repris en italien, je la reprenais en anglais, quoi de plus normal ? Il n'y avait là absolument aucune moquerie ou autre chose de ce genre. Je ne me le permettrais pas, de toute façon. Jamais l'idée de me moquer d'une jeune fille me traverserait l'esprit. Ce n'est pas digne d'un gentleman. Sans vouloir sembler malpoli, je lui avais demandé si ce si joli visage n'appartenait pas à une noble famille italienne. Son nom complet m'avait mis sur la voie. Peu de familles modestes avait un nom de famille à particule comme Annalisa. Juste avant que la belle blonde me réponde, je jetais un dernier regard mielleux à la table voisine d'où m'observaient le groupe de jolies jeunes demoiselles.

- L’on peut dire ça comme ça. Ma famille est assez puissante en Italie, très respectée. Nous descendons des premiers monarques Italiens à vrai dire. Mais peu m’importe, je ne m’intéresse pas à tout ça, tu sais la politique, l’économie, le social. Moi ce que j’aime c’est la musique c’est tout ce qui m’importe.

Quel personnage atypique. L’origine de sa lignée n’avait pas l’air de l’intéresser plus que ça. Non pas qu’elle devait avoir honte de ses origines, le ton de sa voix ne laissait pas paraître un tel sentiment. Non le fait d’appartenir à la lignée des premiers monarques italiens l’indifférait totalement. La musique… J’aimais beaucoup le classique, cela calme mes nerfs. Je me demandais quel genre de musique écoutait mon interlocutrice, bien que j’aie une petite idée. Je ne pus réfléchir à la question plus longtemps. La jolie rouquine qui me dévorait du regard depuis tout à l’heure s’était invitée à notre table.

- Dis-moi Archi chou, quand me feras-tu le plaisir de m'emmener sur le pont une seconde fois ?

La fixant de mon regard enjôleur je n’eus pas le temps de répondre. Annalisa visiblement de mauvaise humeur, planta sa chaussure avec violence dans mon tibia. Je réprimais mon envie de crier. Le tibia était extrêmement sensible pour n’importe quel être humain. Un coup dans cet os nous procurait un mal dont j’aurais bien aimé me passer aujourd’hui.

- Tu m’excuseras Chérie, mais il ne me semble pas être invisible. Tu vas retourner bien gentiment avec ton groupe de pimbêches. Archibald est occupé, et avec moi de plus. Donc, du vent. Sauf si tu tiens à finir en nourriture pour Hippogriffe.

J'adorais comment la colère présente en elle se déversait sur l'inopportune. Se sentir désirer était une chose très jouissive. L'autre jeune fille de ma maison partit rejoindre ses amies en marmonnant quelque chose d'incompréhensible au sujet d'Annalisa. La main de cette dernière s'empara de la mienne et m'emmena vers l'extérieur. Oh non, mon sac de souris grises était resté dans le bar. Pauvre Wolfgang, il n'allait pas me pardonner cette faute quand je serais de retour au manoir. Je demanderais à un des membres du personnel d'aller en chercher. La jalousie soudaine d'Annalisa me plaisait tellement que je ne peux pas tout gâcher en retournant dans le Chaudron Baveur pour un simple sac remplit de souris cuites. Je ne voulais pas lâcher sa main. Lui souriant, je l'emmenais avec moi, nous avons marché ensemble une petite minute dans un silence religieux. Je m'arrêtais ensuite contre une vitrine d'un quelconque magasin qui avait l'air moins fréquenté que les autres. Regardant de nouveau Annalisa, je m'appuyais contre la vitre, les bras croisés et le sourire aux lèvres.

- Alors ? Tu succombes enfin à mon charme ?
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Particularités: J'ai une tête à avoir des particularités sérieux? Toi t'as la particularité de m'en poser d'ces questions à la mort moins le noeud... Bon euh poufsoufflienne et proud to be. Euh, quatrième année, sortant avec un serpentard, euh euh... Demie sœur de la préfète de Serdaigle mais c'est secret donc tu la fermes ou je te fais avaler mon violon. Fais gaffe, ça doit pas être très bon.
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MessageSujet: Re: Toute rencontre n'est pas forcement bonne à faire [PV] - CLOS   Toute rencontre n'est pas forcement bonne à faire [PV] - CLOS Icon_minitimeDim 25 Sep - 23:21




Il grimaçait à mon coup dans son tibia. C'était plutôt drôle à voir, son petit sourire de coin s'effacer comme ça pour faire apparaître une moue de gamin qui venait de chuter contre le sol. Lui avais-je fais mal? Bien fait. Ce n'est pas très poli de courir les jupons tullés de deux jeunes femmes en même temps. C'était de bonne guerre dirons nous. La rousse n'avait pas l'air d'avoir apprécier que je la remette en place, je ne m'étais pas laissée marcher sur les pieds. Certes elle avait un air plus vieux que moi, mais ce n'était pas une raison. Je détestais me sentir inférieure et invisible. Une fois qu'elle eut regagné sa table, et pris la main d'Archibald. Elle était étonnement douce, il devait avoir le chic pour prendre soin de lui, se chouchouter et autres. Ma main était plus froide que lui et bien plus pâle, sans doute dû à mon anémie. Le contact de sa main dans la mienne m'électrisa et un frisson parcouru tout mon corps en une fraction de seconde. Je secouais la tête, pris mon sac et le tira hors du chaudron baveur plein à craquer, bien que dès que nous quittâmes la table, un petit groupe vinrent s'installer à notre place.

Je n'avais pas apprécié la façon dont il avait réagi quand je lui ai dit que j'étais plus proche de la musique que de mon statut social. Il s'était raidit, comme ça, en une seconde quand je le lui ai dit. J'écoutais de tout, beaucoup de classique, de la variété Italienne et toute sorte de rock. Comme disait mon père, j'avais une certaine maturité musicale. J'avais l'oreille absolue, chantonnez quelque chose et je serais capable de vous le jouer. Une corde à mon arc qui s'avérait fort intéressant. Nous marchâmes peu de temps, mais cela suffit à me calmer. Ma rage contre la rouquine s'apaisa, Sweetie s'adossa contre une vitrine, un sourire enjôleur sur les lèvres. Ses yeux bruns me transpercèrent comme s'il tentait de lire en moi et qu'il n'y arrivait pas. Oui j'étais plutôt mystérieuse comme fille. Je parlais rarement de moi, j'aimais être seule à jouer du violon ou de la guitare. A chanter les textes que j'écrivais pendant des heures. C'était une réelle passion pour moi, bien plus que de savoir le taux des bourses, les soirées mondaines et autres.

" - Alors ? Tu succombes enfin à mon charme ? "

Je fus prise alors d'une crise de fous rires, et lui demanda de m'excuser. L'avais-je vexé? J'aimais son caractère, Donjuan ayant toujours eu ce qu'il voulait. Moi aussi je suis née avec une cuiller en argent dans la bouche. J'ai toujours eu d'excellents soins, d'excellents instruments, une éducation parfaite, je parlais l'italien, le français, l'allemand, l'espagnol, l'anglais et le polonais. Après la musique, les langues sont mon deuxième point fort. Peut-être grâce à mon oreille qui me permet d'assimiler rapidement les sons? Je n'en sais rien, mais peu importe. Un banc était à proximité de moi, je m'assis et pris mon petit sac sur mes genoux. L'ouvrit et en sorti mon violon. Ma mère avait ensorcelé mon sac, il ressemblait un peu à celui de Mary Poppins vous voyez?

Je plongeai mon regard dans celui d'Archi. Entre nous s'était installé un petit jeu. Un jeu de séduction. Qui flancherait le premier? Pas moi. Je reposai mon sac, pris mon violon et commença à jouer. Il avait des dons de séductions? Moi j'étais douée en musique, la langue universelle. Je commençai par le concerto pour Violon de Beethoven, passa par un peu de Mozart et enfin de la musique un peu plus actuelle. Le violon et la guitare sont mes instruments préférés et à vrai dire je passe mon temps à jouer. Je jouais en regardant mes cordes et en fredonnant en même temps. Quelques sorciers et sorcières s'étaient arrêté(e)s pour me regarder jouer apparemment, car cela m'étonnerait qu'ils se stoppèrent de marcher pour admirer le si beau sourire du jeune anglais bien qu'il soit magnifique quand il n'était pas de coin, ni faux, et autres. Les crincrinnements cessèrent, mon archet ne frottait plus mes cordes et les rangea dans mon sac soigneusement.

J'époussetai ma jupe en tulle noire et me leva d'un bond gracieux. Je virevoltais jusqu'à lui. L'avais-je étonné de par l'amour que je portais à la musique? J'espérais lui en avoir bouché un coin. Je ne suis pas une fille facile, je n'aime pas que les choses me soient acquises si facilement. Je lui souriais en plongeant mes yeux bleus dans les siens et en lui prenant la main, et d'une autre la passa sur son menton (Oui, même avec des talons il restait plus grand que moi, c'était assez déstabilisant d'ailleurs. Comment voulez vous que je reste crédible comme dominante?)

" Le seul charme auquel je succombe est celui de la musique. Mais tu peux toujours essayer Sweetieheart, cela pourrait être très drôle... Si tu aimes la défaite. "
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Archibald Salisbury


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MessageSujet: Re: Toute rencontre n'est pas forcement bonne à faire [PV] - CLOS   Toute rencontre n'est pas forcement bonne à faire [PV] - CLOS Icon_minitimeLun 10 Oct - 19:39


Avoir vu la jolie Annalisa s’énerver contre une de mes dernières conquêtes était une expérience que je pourrais renouveler sans m’en lasser. La colère animant sa voix me faisait comprendre que j’allais gagner encore une fois gagné aujourd’hui. Elle m’avait donné du fil à retordre, mais je n’ai pas céder et comme d’habitude je gagne. C’est comme ça, c’est dans ma nature d’avoir ce que je voulais et ce n’était tout de même pas de ma faute si mon destin était écrit sur des feuilles d’or ! Bon je n’avais pas du tout prévu ce coup de pied qui sur le coup me provoqua un grand mal au niveau de la jambe. J’allais finir de l’achever peu après et j’obtiendrais d’elle un soupir et peut-être même un baiser si je me surpassais. Cette perspective m’enchanta et c’est ainsi que je souhaitais recueillir son impression. Bien joué Archibald, elle va te tomber dans les bras, j’étais prêt à l’entendre me dire comme d’autres avant elle « Il est difficile de te résister Archibald ! ». Allez Annalisa ce n’est pas si compliqué, tu peux le… Attendez deux minutes… Elle était en train de rire à gorge déployée, là ? Si c’est une blague, alors elle n’a absolument rien de drôle ! Et elle avait le culot de me demander de l’excuser. A jouer le romantique voilà ce que je récoltais ! Un fou rire ?! Ce n’était pas acceptable. Elle ne pouvait pas me résister aussi longtemps. C’était mathématiquement impossible ! Seules les filles plus âgées résistaient à mon charme et je m’en étais parfaitement accommodé.

Comment pouvait-elle me faire un affront pareil ? Après cette crise de jalousie, j’étais pourtant certain de parvenir à mes fins. Qu’avais-je fait de mal ? L’air dubitatif je l’observais en train de s’asseoir avant de rechercher frénétiquement quelque chose dont j’ignorais la nature à l’intérieur de son sac très certainement ensorcelés. Elle finit par en sortir un violon. Un très beau violon, on voyait que l’instrument était de qualité. Elle plongea ses beaux yeux bleus dans les miens. Elle me défiait du regard tandis que je cherchais à comprendre où elle voulait en venir. Qu’allait-elle faire avec ce violon ? Allait-elle me jouer une petite ballade rock ? Je partais du principe qu’Annalisa avait un côté un peu rebelle, ce qui du coup opposait pour moi nos goûts musicaux. J’aimais le classique et elle ne devait pas en écouter. Enfin je n’écoutais pas non plus QUE du classique, je savais rester très actuel dans les chansons du moment qui passait souvent dans nos petites soirées entre fils et filles de bonne famille. Si nos parents savaient l’évolution de ces fêtes… Mieux valait ne pas y penser, je pourrais être déshérité si mes parents étaient au courant du comportement de mes frères et moi.

L’archet que tenait Annalisa dans sa petite main blanche commença à frotter les cordes du violon, laissant le son mélodieux de Beethoven atteindre mes tympans. La musique arrivait par vague me transperçant de toute part. Je frissonnais tant son interprétation était douce et juste. Je commençais à comprendre d’où venait mon erreur. Quand elle m’annonça qu’elle aimait la musique, je m’étais un peu crispé. Ce n’était pas vraiment le centre d’intérêt des filles d’aristocrates. C’était un souhait bien atypique. Je ne pus m’empêcher de sourire, un sourire vrai que seule la musique classique arrivait à m’arracher. Ce fut ensuite au tour de Mozart d’être joué, mon compositeur favoris. Si mon serpent se prénommait Wolfgang ce n’était pas une coïncidence. Un petit groupe de sorciers commença à se former autour de la belle Poufsouffle. Personne ne pouvait résister à l’appel de la musique classique surtout quand elle était aussi bien jouée. Je reconnu ensuite quelques morceaux plus actuels et les cordes cessèrent bientôt de vrombir à mon grand regret. Mon sourire s’effaça et le groupe de sorcier se dispersa. Annalisa se releva après avoir rangé l’instrument. Elle s’approcha de moi et passa sa main dans la mienne avant de m’attraper le menton, me forçant à me baisser à sa hauteur.


- Le seul charme auquel je succombe est celui de la musique. Mais tu peux toujours essayer Sweetieheart, cela pourrait être très drôle... Si tu aimes la défaite.

Décidément le jeu repartait de plus belle. J’aimais vraiment son attitude et je dois bien avouer que j’ai été tenté de l’embrasser alors que nos deux visages étaient si proches. Je me dégageais doucement de son emprise. Elle ne savait pas qu’il s’agissait de la seule et unique fois où elle gagnerait. Ce n’était que la première manche et je n’allais pas me laisser déstabiliser par cette jolie petite blonde. Je laissais ma main parcourir sa joue douce et étonnement froide.

- Sache que je ne perds jamais ! Tchao bella. On se reverra, je te le promets.

Je me retournais et partis dans la rue en lui lançant un dernier sourire enjôleur. Le jeu étais lancé et j’étais bien décidé à gagner la partie.

FIN
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