Et ils virent le jaune-abeille briller de milles feu... -PV- TERMINE

Rita Minithya regardait le soleil d'hiver, magnifique, devant lequel passait de petits flocons de neige. Elle aimait l'hiver. Les arbres sans feuillages, sur lesquels des amas de neige se logeaient durant quelques jours ou mourraient en une journée. Ce paysage la rendait heureuse et elle aimait rêver en le regardant. Elle se souvint également que tout Poudlard était en émoi. Le Bal de noël ouvrait ses portes dans quelques minutes. Et Rita Minithya continuait à regarder avec admiration le soleil et le paysage... OH NON! Quelques minutes?!

Mais elle n'était pas du tout prête! Elle se retourna et découvrit le vacarme qui régnait dans le dortoir des filles. Quel bazar! Des paires de talons traînaient au sol, des robes s'étalaient sur les lits, le bruit du sort de séchage ressemblait à une mélodie lancinante. De toute part les filles sortaient des douches, se pressaient devant les miroirs. Rita poussa un soupir. A la guerre comme à la guerre. Elle se mit soudainement à courir vers les salles de bains, à se frayer un chemin jusqu'à trouver une douche de libre - tout ce spectacle fut complètement inutile étant donné que les filles se pressaient désormais devant les lavabos, non plus dans les douches-. Après s'être dévêtus, elle repensa à l'angoisse qui l'avait saisie lorsque qu'on leur avait annoncé qu'un bal avait été organisé, qu'ils devaient prendre des cours de danse et qu'ils devaient se trouver un cavalier(e).

Rita n'avait pas eut le courage d'agir, même si elle s'obstinait à s'entraîner pour les valses. Heureusement, un des ses récent ami de Poufsouffle avait eu le courage qui lui avait manqué à elle. Il l'avait invité à danser, à l'accompagner au bal. Elle avait été très heureuse d'accepter. Et plus elle y repensait plus elle se disait que cette soirée allait être inoubliable, elle le sentait. Rita se décida enfin, débordant soudain d'énergie et excitée par l'adrénaline, à sortir de la douche, se sécher grâce à un sort- un peu de magie et de bruit en plus ne ferai de mal à personne- et enfin à coiffer ses cheveux désormais secs. Récemment, et pour l'occasion, elle s'était coupé les cheveux. Une simple coupe au carré qui lui arrivait jusqu'aux épaules et soulignait l'ovale de son visage. Elle tenta de se frayer un chemin vers les miroirs mais ce fut peine perdu. Inutile de lutter.

Elle se dirigea alors tant bien que mal vers son lit où elle avait posé sa robe bleu nuit. Une belle robe en toge grecque, cernée d'une minuscule ceinture dorée. Rien n'aurait pu lui faire aussi plaisir comme cadeau. C'était ses parents qui la lui avait envoyé. Elle la regarda encore quelques temps, une petite larme lui coula sur la joue. Ses parents n'avaient pas vraiment les moyens. Rita avait trois frères moldus ( son père était un moldu et sa mère une sorcière), et sa famille avait dû économiser pour lui payer ne serait-ce que cette robe et ces chaussures. Mais ce n'était pas le moment de pleurer, elle se ressaisit, se reboosta et laissa échapper un petit rire. Dieu, qu'elle était heureuse aujourd'hui.

Elle enfila sa robe, pas vraiment gênée de se retrouver en sous-vêtements devant ses compagnes de dortoirs, elles n'avaient plus de honte à ce sujet depuis un moment. Elle ajusta sa ceinture et décida de se coiffer. Du moins, ajuster ses cheveux en un brushing parfait, ce que le sort de séchage n'était pas parvenu à réaliser. Car Rita se battait désormais furieusement contre la tignasse qui lui servait de cheveux. D'habitude, ceux-ci étaient dociles -même après un séchage-. Mais ce n'était pas le cas aujourd'hui et cela tombait vraiment très mal. Elle se servit alors de quelques barrettes noirs qui trainaient dans sa boîte. Elle regarda enfin le résultat. Hum. Cela manquait terriblement d'harmonie. Pour ce qui était de coiffer, elle était la dernière à qui il fallait le demander. Rita tapa du pied, agacée. Elle pensa également un petit instant à tout laisser tomber. Mais comment, alors, pourrait-elle affronter le regard du jeune homme qui avait eut le courage de lui demander d'être sa cavalière? Non, elle ne le pourrait pas, c'était certain.

Au bord du désespoir, elle se retourna en quête d'aide. Elle croisa alors le regard l'une de ses camarade de dortoir qui venait de finir de se préparer. Celle-ci lui sourit devinant ce qu'elle allait lui demander. Elle se montra ravie d'aider Rita et décida de lui créer une longue mèche sur le côté gauche. Ensuite, elle la recoiffa de manière à ce que ses cheveux se raidissent parfaitement. Sa camarade lui sourit une nouvelle fois, enthousiaste et tendit une paire de boucles d'oreille ("Ça ira très bien avec ta robe, tu verras"), enfin, elle lui tendit un miroir. Rita ne pu s'empêcher de sourire à son reflet. Elle remercia longtemps son amie qui était elle-même superbe dans sa longue robe jaune canaris en hommage aux Poufsouffle.

Pour finir, Rita se maquilla légèrement les yeux et appliqua une petite touche de rouge à lèvre rose bonbon qui contrasta avec son teint. Elle se regarda une dernière fois dans le miroir, le dortoir était presque vide. Comme à son habitude, elle était légèrement en retard. Elle enfila ses petits talons et couru, ou plutôt trottina, traversa sa porte du dortoir puis se dirigea vers la porte-tonneau qui la mena vers la salle commune où devait l'attendre son cavalier. Elle sourit alors, rayonnante en le voyant - à l'heure- qui l'attendait, magnifique dans son costume noir. Elle s'approcha de lui et, les joues légèrement rosées elle déclara:

-Je vois que je suis la seule à garder les mauvaises habitudes... puis dans un élan, elle repris, toujours avec le même sourire, le noir te vas tellement bien!

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Spoiler:

Nathanaël se tenait devant l’une des fenêtres du dortoir à regarder les flocons tombés sur ce paysage d’hiver qu’il aimait beaucoup. Par ailleurs l’hiver était sa saison préféré, il adorait cette saison pour les fêtes de fin d’année, pour la neige, pour les sports d’hiver et surtout parce que le mois de décembre aller avec son mot favori anniversaire. Et oui, il était né au mois de Décembre et cette année encore il n’avait pas pu le fêté en famille mais cela n’était pas grave il avait eu ses cadeaux quand même.

Enfin debout devant cette fenêtre, il repensait au jour où on lui avait annoncé qu’un bal allait être donné pour Noël. Pour cela des cours de danse avaient été mis en place et tout le monde devait essayer dans le meilleur du possible trouver une cavalière ou un cavalier. Il savait bien entendu danser vu que sa mère adorait cela, mais il n’était pas contre l’idée d’en reprendre quelques-uns histoire de ne pas se montrer encore plus étrange vis-à-vis des autres élèves. Une semaine avant le bal, il n’avait toujours pas de cavalière. En fait il n’avait pas vraiment cherché. Une chose était sûr, il n’aurait pas demandé à ChaeRin de l’accompagner à ça non. Pas qu’elle ne soit pas élégante ou quoi que ce soit, mais le désastre du champ de citrouille lui était resté en travers de la gorge. De plus il était bien trop timide pour demander à une inconnue de sa maison ou même d’une autre maison pour aller au bal avec lui. Mais un jour, alors qu’il était dans la salle commune, il vit Rita Minithya, une jeune fille qu’il avait rencontrée dans la bibliothèque. Elle lui avait beaucoup plu et il ne le laissait pas indifférent, il ne savait très bien si c’était de l’amour ou de l’amitié mais le courant semblait bien passer alors il se jeta à l’eau et alla lui demander d’aller avec lui au bal, suite à quoi elle avait accepté.

Le jeune homme secoua la tête pour revenir à la réalité. Le bal était dans quelques heures et il n’était toujours pas prêt, il ne voulait pas être en retard pour ce jour si spécial. On pouvait entendre à travers les murs, les jeunes filles qui se préparer durement à être la plus belle possible, et Nathanaël se demandait si sa cavalière fessait de même. Il prit une grande respiration et alla sous la douche, de laquelle il ressortit aussi vite qu’il en était rentré. Il s’avança ensuite vers le lavabo, où il se brossa les dents et s’attela à sécher ses cheveux puis les sculpter avec du gel. Le résultat lui plut fortement alors il sortit de la salle de bain et se dirigea vers son lit. Il éprouvait aucunes gênées à se promener en sous vêtement devant ses camarades de dortoir. Il enfila son smoking noir que ses parents avaient acheté pour lui, il coutait très cher mais ses parents étaient riches donc ils n’hésitaient pas à y mettre le prix. Tradition américaine oblige la mère du jeune garçon avait insisté pour qu’il mette une fleur au poignet de la demoiselle et une à sa veste, ce qu’il fit. Fin prêt, il attrapa la boite avec la fleur bracelet et alla dans le salon commun.

Plusieurs garçons attendaient dans ceux dit salon, tous aussi impatient les uns que les autres. Et Nathanaël n’échappait pas à la règle. Il était nerveux et cela se voyait. Il avait les mains moites, le teint encore plus pâle qu’à son habitude, sa gorge sèche et le prit de tout il se mettait à faire les cents pas dans le salon. Si il n’avait pas l’estomac bien accrocher cela aurait fait bien longtemps qu’il aurait été rendre son déjeuner. Des tas de questions se bousculer dans sa tête, à quoi pouvait-elle ressembler ? Est-ce qu’elle allait le trouver élégant ? Tout à coup des pas se firent entendre, tous les garçons, Nathanaël y comprit, tournaient leurs têtes au même moment. Mais l’ironie du sort fut que ce n’était pas Rita qui arriver, il eut un léger rire avant d’aller s’appuyer sur l’un des murs afin de ne plus bouger et de se calmer. Chose très difficile car il était de plus en plus stresser et impatient de la voir. Mais pourquoi donc était-il dans cet état ? Est-ce qu’il l’aimait ? Il tapa sur sa tête, c’était sans doute normal d’être impatient de voir une fille qu’on invitait à bal, il n’y avait pas de quoi se poser de telle question.

De nouveaux pas se firent entendre, et la même scène se reproduisit, les garçons tournaient tous leur tête. Mais cette fois c’était bien Rita qui descendait les escaliers. Il resta bouche baie devant sa beauté. Elle portait une robe bleu nuit qui lui allait magnifiquement bien.

*Waouh !!! Elle est éblouissante*

Le garçon avança timidement vers elle.

Citation :: Je vois que je suis la seule à garder les mauvaises habitudes, le noir te vas tellement bien!

Il sourit et dit un léger mensonge pour qu’elle ne se sente pas mal à l’aise :

« Non, non, je viens juste d’arriver. Merci, quant à toi tu es vraiment magnifique comme à ton habitude »

Nathanaël fut lui-même surprit, il n’aurait jamais pensé dire ça un jour à quelqu’un. Il sorti la boite et enfila son contenu au poignet de la jeune fille. Il attrapa délicatement son bras

« C’est une tradition américaine, tu peux le voir dans plein de film au il y a un bal de promo. Ma mère a tenu à ce que je le fasse comme mon frère et ma sœur avant moi, j’espère que la fleur de plait ? Sur ce allons-y, le bal nous attend »

Ils prirent la direction de la salle de bal. En chemin plusieurs personnes le regardaient du coin de l’œil. Simple jalousie ou surprise de voir Nathanaël au bras d’une fille pour aller au bal ? Cela n’avait pas d’importance, il voulait juste passer une soirée inoubliable avec Rita. Une fois dans la salle, plusieurs couples étaient déjà sur la piste. Nathanaël se mit devant Rita et lui dit :

« M’accordes-tu cette danse ? »

Phrase très solennelle mais que le professeur de danse leur avait forcé de dire durant tous ces cours t’en et si bien qu’elle était devenu un automatisme.

L'hiver

« Non, non, je viens juste d’arriver. Merci, quant à toi tu es vraiment magnifique comme à ton habitude »

Rita ne pu s’empêcher de rougir. Jamais on ne lui avait fais un tel compliment. D'ailleurs, elle vit dans les yeux de Nathanael une petite lueur de surprise. Peut-être que ses mots avaient dépassés ses pensées. Il la regarda une seconde puis sortit une petite boite de son gilet. Un petit bracelet avec une fleur. Comme aux États-Unis! Elle connaissait les origines de Nathanael mais ne pensait pas qu'il était aussi impliqué. Cela ne lui déplaisait pas, elle aimait beaucoup l'idée. C'était... romantique...pensa Rita. Car en effet, ce n'était que dans les séries qu'il y avait des scène pareilles. Puis, Nathanael lui prit délicatement le bras et lui mit le bracelet. Coïncidence ou pas, le bracelet allait parfaitement bien avec sa robe. Elle se montra ravie.

« C’est une tradition américaine, tu peux le voir dans plein de film au il y a un bal de promo. Ma mère a tenu à ce que je le fasse comme mon frère et ma sœur avant moi, j’espère que la fleur te plait ? Sur ce allons-y, le bal nous attend »

La tradition était intéressante, et aussi galante. Inutile de répondre, son visage affichait sa joie. Puis, Nathanael lui présenta son bras. Elle le prit et ils partirent vers la salle de bal. Sur le chemin, des regards surpris. Il fallait savoir que la solitude de Nathanael Oryon était quelque peu... célèbre. Il ne parlait pas beaucoup avec les autres, mais il s'était ouvert à elle, petit à petit. Et elle était honoré d'avoir se privilège. Ainsi, Nathanael le solitaire ne l'était plus vraiment, et cela surprenait.

Elle le regarda discrètement. Il avait remarqué les regards, mais semblait ne pas s'en soucier véritablement. Leur regards se croisèrent, et Rita cru y voir non pas de la peine mais plutôt de la joie, comme si seul ce moment comptait. Pour elle, c'était le cas. Ce moment, cette soirée... elle voulait ne jamais l'oublier. Elle ne le savait pas encore mais, au moins, c'était sur, Nathanael commençait à devenir important pour elle. Un très bon ami. Même si leur relation n'était pas très très clair. Du moins, c'était ce qu'elle pensait.
Enfin, ils arrivèrent à la salle de bal. C'était majestueux. Des milliers de lustres, Une piste comme faite de glace -sans le froid qui va avec-. Le ciel/plafond représentait un magnifique paysage de nuit plein d'étoiles. Enfin, Nathanael et Rita arrivèrent sur la piste de danse. Il la regarda:

« M’accordes-tu cette danse ? »

Formule assez classique et traditionnel. Rita entendit la musique s'élever. Le merveilleux chant la transporta, et elle accepta la main de Nathanael. Ils avaient prit des cours de danse, et Rita se montrait un peu maladroite tandis que Nathanael semblait être parfaitement à l'aise. Presque étrangement, Rita se sentait à la fois bien et... mal à l'aise. Non... c'était plutôt de la timidité. Car ils étaient très proche l'un de l'autre. La fin de la musique s’annonçait, et puisqu'elle voulait que cette soirée soit éternelle, Rita, sans vraiment savoir pourquoi ni comment, se leva sur la pointe de ses pieds et déposa un petit baiser sur la joue du garçon. Et elle regarda le ciel. Les étoiles. Et elle vit le jaune-abeille briller de milles feux. Puis elle entendit la dernière note de musique s'éteindre et elle baissa la tête, quelques peu honteuse, tout de même, d'avoir prit une telle initiative. Elle ne savait pas bien pourquoi elle avait fait ça. Mais elle l'avait fait.

"Merci pour tout ce que tu as fais pour moi. Je n'oublierai jamais cette soirée"

Nathanaël avait vu que Rita le regardait discrètement. D’ailleurs leurs regards se sont croisés plusieurs fois, cela le fit rougir la première fois puis les fois suivantes il fut amusé. La salle de bal était magnifique avec son faux ciel étoilé, cela était propice à cette soirée romantique comme l’était un bal de noël.
Quand il lui proposa de danser, la demoiselle accepta. En même temps venir à un bal et pas danser cela ne servait pas à grand-chose se dit-il. Rita un peu maladroite dans ses pas, mais Nathanaël passait outre, il savait pertinemment que la plupart des personnes présentes avaient pris les cours de danse pour ne pas être ridicule, les avait-elle prit pour cela, elle aussi ?
Le jeune garçon s’en fichait pas mal en fait, il voulait juste profiter de l’instant présent. Il sentait une certaine gêne dans les pas de sa partenaire, il ne savait pas trop pourquoi, peut-être avait-elle honte de quelque chose, mais il ne voyait pas quoi. Ils dansaient très proches l’un de l’autre, tellement proche qu’il pouvait sentir le parfum de Rita, et il rougit doucement un peu intimidé par tant de proximité. Il faut dire qu’il n’aimait pas trop la proximité avec les gens, et la situation le perturbé quelque peu.

Avant la fin de la musique, il sentit le corps de Rita se détachait de lui. Puis à sa grande surprise, Nathanaël la vit se mettre sur la pointe des pieds et lui déposait un baiser sur la joue. Il s’arrêta net et ses joues viraient au rosé. Il avait l’impression que le temps venait de se fichait quelque instant. Sa réaction première aurait été de repousser la jeune fille mais il ne fit rien. Il se reprit vite et posa son regard sur elle qui avait les yeux rivaient sur le ciel. A la dernière note il la vit baisser la tête, elle n’admirait pas ses chaussures quand même ? Bien sûr que non elle devait sans doute être un peu gênée de ce qu’elle venait de faire.

Citation :: "Merci pour tout ce que tu as fait pour moi. Je n'oublierai jamais cette soirée"

Nathanaël ne comprenait pas très bien. C’était plutôt à lui de la remercier, si elle n’aurait pas accepté son invitation il aurait surement passé la soirée, seul assis sur une chaise à attendre que le temps passe et regarder les autres le dévisagé en se demandant pourquoi il était venu, à savoir à quel couple il tenait la chandelle. Il soupira doucement puis dit :

« C’est plutôt à moi de te remercier. »

Sur ces mots, il releva doucement la tête de Rita et déposa un baisé sur les lèvres de cette dernière. Il voulait que cette soirée reste gravé dans la mémoire de Rita et dans la sienne également et cela était réussi, comment allaient-ils pouvoir oubliés cela? Quelques personnes les regardaient interloquer par cette scène. Mais qu’est ce qui lui arrivait pour qu’il agisse de la sorte ?

« C’est plutôt à moi de te remercier. »

Alors, Nathanael releva la tête de Rita et y déposa un délicat baiser sur les lèvres. Lorsqu'il recula, Rita resta bouche bée, comme figée. Puis doucement, elle revint à ses esprits, rougit (si bien que même si elle n'avait pas vraiment la peau blanche, on voyait trèèès bien qu'elle rougissait), et sentit son cœur battre à tout rompre. Jamais elle n'avait ressentit pareil sensation. C'était agréable, très agréable, et puis ça la troublait. Rita n'était pas du genre eau de rose, les princes charmant n'existent pas, et elle était du genre pessimiste sur le fait d'aimer. Mais Nathanael lui faisait ressentir quelque chose qu'elle ne connaissait pas. Quelque chose d'inconnu, et surtout quelque chose qu'elle fuyait... l'amour.

Mais voilà, avec l'amour voici venu les tracas. Car si elle avait du mal à se dire qu'elle pouvait aimer quelqu'un d'amour - et c'était désormais le cas aujourd'hui- cela ne signifiait pas que Nathanael savait en lui même qu'il l'aimait. Car, certes, il l'avait embrassé. Mais elle aussi. Il avait agit sous l'impulsion. Que de questions. Mais Rita avait tout simplement peur de souffrir. Peur de trop aimer, ou de ne pas être aimée.

Enfin, Rita se rendit compte des regards interloqués des personnes autour d'eux qui les regardaient. Certains riaient, d'autres chuchotaient des commérages ("C'est lui, t'es sûr, il est jamais avec personne?!" "Deux poufsouffles, ça c'est original tiens" "Que c'est chou! Pourquoi tu ne me fais pas ça à moi, Briss!?"), d'autres semblaient véritablement surpris, envieux ou totalement jemenfoutistes.

Enfin, Rita regarda Nathanael. Il semblait surpris de lui-même et regardait également les autres personnes. Cela devenait terriblement gênant. Alors, dans un élan, Rita prit la main de Nathanael et ils partirent de la piste de danse. Ils se dirigèrent en vitesse vers le buffet. Rita reprit sa respiration, son cœur tambourinait dans sa poitrine, et pas seulement à cause de la petite foulée, puis se rendit compte qu'elle tenait toujours la main de Nathanael. Elle la retira instinctivement, gênée de prendre autant d'initiative dans la même soirée. "Parfois, se dit-elle, j'aimerais arrêter de diriger, j'aimerais suivre la barque."

-Je... tu veux boire quelque chose?

Éviter le sujet qui la préoccupait le plus était vraiment... lâche. Mais comment pouvait-elle affronter ses propres sentiments? Non, vraiment, elle était minable. Demander ce qu'il voulait boire. Et ensuite, quelle idiotie sortirait-elle? En espérant que cela ne l'afficherait pas trop...

Nathanaël recula lentement pour voir le visage de Rita. Elle avait l’air surprise, en même qui ne l’aurait pas été vu ce qu’il venait de faire, lui-même était surpris d’avoir agi avec autant d’impulsion. Le jeune garçon sentit son cœur battre la chamade dans sa poitrine. Cette sensation lui était inconnue et c’était plutôt comment dire agréable. Il avait déjà donné un seul et unique baisé à une fille par accident mais il n’avait pas ressenti cela. C’était peut-être cela l’amour, il n’en était pas très sûr mais qui pouvait l’être. Il allait devoir en parler avec sa mère, il ne pouvait surement pas le raconter à son père ou encore moins à son frère, ils se seraient moquer de lui. Pourquoi il n’avait pas grandi dans une famille normale ?
Rita et lui échangèrent un regard. Tout le monde sur la piste de danse commérait sur ce qui venait de se passer. Cela ne lui plaisait pas du tout, il avait horreur que l’on parle de lui. Tous ses gens ne pouvaient pas s’occuper d’eux même pour une fois. Il avait une mine agacé, il aurait peut-être du réfléchir avant de faire ou du moins le faire à l’abri des regards. Rita lui prit la main pour l’entrainait hors de la piste.

*C’est si voyant que je suis en colère ou quoi ?*

Nathanaël n’osa rien dire à Rita de peur de la vexé mais cela aurait dû être lui qui l’entraine vers le buffet plutôt qu’elle. C’était lui qui devait la protège de commérage plutôt que l’inverse. Enfin non cela aurait fait trop prince charmant, chose niaise qu’il détestait par-dessus tout, les femmes étaient pas des choses sans défense pour que quelqu’un les protège constamment. Rita devait penser exactement la même chose pour agir de la sorte. Une fois devant le buffet, il senti que Rita retirait sa main de la sienne. Pourquoi ? C’était désagréable de lui tenir la main ? Il valait vraiment qu’il arrête d’être méfiant, elle devait surement être gênée vu qu’elle rougissait. A moins que ce soit la petite course qui lui avait donné les joues roses. Il secoua légèrement la tête pour chasser toutes ses questions de sa tête.

Citation :: « Je…Tu veux boire quelque chose ? »

Nathanaël sourit, c’était le genre de phrase que sortait le garçon pour faire dévier la conversation. Il la regarda et dit :

« C’est plutôt moi qui dois dire ça non ? »

Le sourire toujours aux lèvres, il prit deux verres et y mit du jus de citrouille à l’intérieur. Il espérait qu’elle aimait cela, au pire elle lui dirait enfin il espérait. Il lui tendit un verre et commença à boire le sien, il grimaça. Il avait oublié qu’il n’était pas adepte de cette boisson, enfin ce n’est pas grave il allait se forcer à boire.

« Je suis désolé pour le baisé je n’imaginais pas que cela choquera autant de monde. Je n’aurais peut-être pas dû le faire au milieu de la piste. C’était vraiment énervant tous ses regards sur nous, tu ne trouves pas ? Pour ma part, j’ai bien aimé cette soirée. »

Franchement, Nathanaël ne pouvait pas trouver des phrases plus intéressantes, il allait finir par faire fuir la seule fille à qui il s’intéresser. En même temps, il avait peur qu’elle le rejette, et c’est ce qu’il allait finir par arriver s’il n’arrêtait pas de remuer le couteau dans la plaie. Mais quand allait-il avouer ses sentiments à Rita ? Peut-être plus tard ou peut-être jamais. Il resta devant elle à regarder ses yeux, qu’il trouvait très jolie. Ses joues commençait à devenir rosés de gêne.

« C’est plutôt moi qui dois dire ça non ? »

Nathanael lui souriait et pourtant, Rita se sentait mal. Oui, elle n'aimait pas diriger, elle aimait se sentier protégée, mais elle avait vu le regard de colère de Nathanael, exposé à tous alors qu'il était si... solitaire, cela avait dû lui faire un choc. Alors, elle avait pensé qu'elle pouvait le sauver. Il avait besoin d'elle et elle ne voulait pas qu'il s'énerve. Les regards l'avaient gênée, mais, pensa t elle, beaucoup moins que Nathanael. Elle se fichait bien de l'opinion des autres.

Enfin, Nathanael lui donna un verre plein de jus de citrouille. Ooups, ce n'était pas trop son truc. Mais cela passait, ça la rafraichirait. Rita remarqua que Nathanael avait pris les verre un peu en vitesse, sans se rendre compte de ce qu'il pouvait y avoir dedans, ni même s'ils pouvaient aimer cela. Alors, pour ne pas le gêner encore plus, elle ne dit rien et sourit intérieurement.

Cette soirée était presque drôle. Mouvementée. Et c'était génial. Mais elle espérait qu'elle ne se finisse pas comme ça. Sur une petite déception et sur sa prise d'initiative trop agressive. En réalité, si Rita voyait que les chose n'allaient pas à son rythme, elle prenait les rennes, même si elle n'aimait pas cela. Et puis elle pensa qu'elle devait les autres prendre leur temps, et leur laisser une chance d'agir avant elle. C'était décidé! Elle laisserait faire Nathanael, et attendrait qu'il fasse un pas. Elle l'espérait.

" Je suis désolé pour le baiser je n’imaginais pas que cela choquerait autant de monde. Je n’aurais peut-être pas dû le faire au milieu de la piste. C’était vraiment énervant tous ses regards sur nous, tu ne trouves pas ? Pour ma part, j’ai bien aimé cette soirée. »

Il était tout pardonné bien entendu.

"Tu sais, ça ne me dérange pas tant que cela, finalement, que les autres nous regardent. Mais je sais que tu n'aimes pas ça. J'apprends à te connaitre."

Rita espérait terriblement que cette soirée ne sois pas finie et que Nathanael prenne l'initiative de l'amener ailleurs. La salle l'étouffait, et elle lui rendit un regard envieux.

Nathanaël vit que ces paroles avaient brusqué Rita, et il n’aimait pas cela. Il ne voulait pas faire les choses mal, surtout pas ce soir. Cette soirée devait être un instant magique pour tous les deux et tout aller être gâché à cause de son mauvais caractère. Il fallait qu’il se reprenne. Quand il tendit le verre à la jeune poufsouffle, il vit que la boisson ne lui plaisait, tout comme à lui d’ailleurs.

« Tu n’aimes pas le jus citrouille ? Ça tombe bien moi non plus, j’aurais dû faire attention. »

Il fit un sourire. Le poufsouffle se dit qu’à force de sourire il allait avoir mal à son visage toute la nuit… La soirée était mouvementée. Depuis qu’il était arrivé dans ce château chaque chose qu’il avait entreprit devenait ainsi, cela en amuser certains et d’autre trouver cela très ridicule. Enfin pour une fois, Nathanaël s’amusait vraiment, à croire qu’il aimait mettre la zizanie partout. Attendez un peu, ah oui il adorait faire ça, rendre les gens fou. Enfin il espérait quand même que Rita ne trouve pas cela étrange.

Citation :: "Tu sais, ça ne me dérange pas tant que cela, finalement, que les autres nous regardent. Mais je sais que tu n'aimes pas ça. J'apprends à te connaitre."

Elle savait que Nathanaël n’aime pas ça ? Enfin ce n’était pas vraiment qu’il n’aimait pas le faite qu’on le regarde bien au contraire il adorait ça, c’était plutôt les remarques qui allait avec qui l’ennuyer. Il soupira légèrement car il avait inspiré un peu trop d’oxygène. D’ailleurs, il commençait à étouffé dans cette salle. Il ne savait pas si c’était parce qu’il y avait trop de monde ou si c’était parce qu’il était nerveux, mais il voulait quitter la salle au plus vite. Et vu les regards envieux que lui lançait Rite, il se dit qu’elle aussi voulait peut être sortir. Enfin qui ne tente rien, n’a rien… Et qui tente tout, prêt tout aussi…

« C’est plutôt leur remarque que j’apprécie le moins. Pour tout t’avouer leurs regards me font me sentir admirer et envier. Moi aussi j’apprends à mieux te connaitre c’est bien. Dis-moi, tu ne voudrais pas que l’on aille ailleurs, on étouffe un peu ici, non ? »

Sur ses mots, il posa son verre sur le buffet et prit la main de Rita. Nathanaël espérait vraiment qu’il sorte d’ici pour fuir tous ses regards et apprécier un peu plus cette soirée.

« Tu n’aimes pas le jus citrouille ? Ça tombe bien moi non plus, j’aurais dû faire attention. »

Ouf, elle n'avait pas besoin de se forcer.

« C’est plutôt leurs remarques que j’apprécie le moins. Pour tout t’avouer leurs regards me font me sentir admirer et envier. Moi aussi j’apprends à mieux te connaitre c’est bien. Dis-moi, tu ne voudrais pas que l’on aille ailleurs, on étouffe un peu ici, non ? »

Et en plus, il ressentait la même chose qu'elle. on étouffait ici. Néanmoins, depuis un bon moment, elle avait quelque chose en tête. Quelque chose qui la tracassait vraiment. Elle avait rencontré Kim Chaerin dans la salle commune, et avait eu l'occasion de discuter avec elle, rapidement. Et puis, elle voyait souvent Nathanael et elle ensemble. Ce qu'ils étaient beau tous les deux. A contrecœur, elle s'avoua qu'ils formaient un très beau couple.

Car, on pouvait le voir, ils étaient amis. Mais Rita pensait qu'ils étaient plus que cela et elle pourrait le parier, les deux ne s'en rendaient même pas compte. Elle affectionnait beaucoup Chaerin, encore plus Nathanael depuis leur rencontre à la bibliothèque. Elle aimait sa personnalité un peu décalée à elle et son coté plus solitaire à lui. Bien que pas tant que cela. Rita pensait que Nathanael était naturellement galant, un poils play boy. Mais cela lui allait très bien et Rita ne pouvait pas s'empêcher de le trouver beau.

Pour autant, était-ce de l'amour? C'était la question qui la taraudait. C'était trop... parfait. Beaucoup trop parfait. Tout cela n'était pas naturel, elle ne montrait pas à Nathanael qui elle était vraiment -carrément débordante d'énergie, déterminée, alors qu'avec lui, elle se tenait à carreau, surement pour lui donner une belle image d'elle-. Cela la préoccupait et influait sur la soirée qu'ils passaient. Certes, le baiser était agréable. Oui, il l'était c'était sur. Mais après? Pouvait-elle rester avec un garçon avec lequel elle était l'opposé d'elle même? Et puis au fond, elle le savait, son sixième sens le lui disais. Nathanael et Chaerin s'aimaient. Certes, en ami, c'était indéniable. Mais cela était plus profond, et puis, ils étaient proches, se chamaillaient. C'était ça l'amour.

Puis Nathanael lui prit la main et l'amena loin, dans le couloir. Doucement, Rita lâcha une petite larme quand elle découvrit la vérité. C'était juste un coup de foudre. Un garçon beau, galant, et gentil qui l'avait embrassé. C'était beau. Mais cela semblait faux. Ce retournement de situation la mit extrêmement mal à l'aise. Alors, arrivé au milieu du couloir elle s'arrêta. Et malgré la larme elle dit simplement:

"C'était magnifique. J'étais dans un rêve, mais comme dans tous les rêves, il y a une fin. Tu es très gentil, Nathanael, avec moi. Mais ...je crois que je me cherche encore. C'est étrange, je parle et pense beaucoup trop mais... je ne suis pas moi-même. L'amour nait, il ne surgit pas."

Que c'était triste, vraiment, tout ce cinéma pour juste revenir à la réalité. Rita ne voulait pas que ça se finisse comme ça. Alors elle regarda Nathanael et lui sourit, comme pour le remercier de lui avoir ouvert les yeux. Elle se sentait bien, vraiment. Le vent soufflait sur son visage. Elle resta ainsi quelques instants puis ajouta:

"Merci de m'avoir ouvert les yeux. J'espère que tu pourras trouver quelqu'un de meilleur que moi, je ne mérite pas d'être ton ami après ça. Je suis vraiment désolée."

Puis elle lâcha la main de Nathanael, se retourna et partit. Elle ne voulait pas que son premier cavalier voit les petites larmes qui coulaient sur ses joues. Bon Dieu, qu'elle n'aimait pas les larmes, ce n'était pas une chochotte. Et pourtant, en cette soirée, malgré les larmes, elle souriait. Elle s'était enfin trouvé.
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Nathanaël amena Rita dans le couloir, il voulait l’amené vers le lac pour lui montrer combien il était beau. Mais au beau milieu du couloir Rita s’arrêta. Lui surprit se retourna, se demandant ce qui se passer. Tout aller si bien alors pourquoi s’arrêter ici, elle avait peut juste envie de rester dans le couloir.

Citation :: "C'était magnifique. J'étais dans un rêve, mais comme dans tous les rêves, il y a une fin. Tu es très gentil, Nathanaël, avec moi. Mais ...je crois que je me cherche encore. C'est étrange, je parle et pense beaucoup trop mais... je ne suis pas moi-même. L'amour nait, il ne surgit pas."

Pourquoi disait-elle cela ? Il ne comprenait vraiment pas. Qu’est-ce qu’il avait bien pu faire encore une fois pour que les choses tournent aussi mal. Il allait vraiment finir par croire qu’il avait étouffé Rita en essayant d’être le plus parfais. Il ne sut quoi dire et resta bouche bée. Le jeune garçon avait déjà vu Rita avec ses amies, et il avait bien vu qu’elle était différente mais il n’y avait pas prêté attention.

Citation :: "Merci de m'avoir ouvert les yeux. J'espère que tu pourras trouver quelqu'un de meilleur que moi, je ne mérite pas d'être ton ami après ça. Je suis vraiment désolée."

Mais elle se moquait de lui ou quoi ? La jeune fille méritait amplement d’être son amie et Nathanaël comptait bien lui faire savoir. Mais elle lâcha sa main. Il était vraiment désemparer, tout voler en éclat. Rita s’éloignait de plus en plus. Il courut après elle et lui attrapa la main

« Je suis désolé c’est j’ai fait quelque chose qui ne t’a pas plu, mais sache que tu mérites d’être mon amie. J’ai passé un merveilleux moment avec toi et je sais comment tu es réellement je t’ai déjà vu avec tes amies, je serais heureux que tu sois comme ça avec moi à l’avenir en temps qu’amis vu que nous n’avons pas l’air d’avoir les mêmes sentiments. »

Sur ses mots, Nathanaël lui mit un mouchoir dans les mains, tourna les talons et parti dans l’autre direction. D’une voix étranglée par les sanglots, il dit :

« J’espère de revoir bientôt. »

Les larmes coulaient sur son visage, il venait de se faire jeter par la fille qu’il aimait. Il savait qu’il l’avait mérité. Cette soirée fut magnifique malgré tout. Il continua à avancer dans ce couloir froid d’hiver.

Rita avançait sans se retourner lorsqu’elle sentit son bras retenu par Nathanael.

« Je suis désolé si j’ai fait quelque chose qui ne t’as pas plu, mais sache que tu mérites d’être mon amie. J’ai passé un merveilleux moment avec toi et je sais comment tu es réellement je t’ai déjà vu avec tes amies, je serais heureux que tu sois comme ça avec moi à l’avenir en temps qu’amis vu que nous n’avons pas l’air d’avoir les mêmes sentiments. »

Oh mon Dieu, elle l'avait blessé. Elle avait été égoïste en lui disant tout cela. Elle n'avait pensé qu'à elle. et cela n'allait pas du tout. Car elle aimait vraiment Nathanael, comme ami, c'était sur. Lorsqu'elle l'avait embrassé sur la joue, elle poussait l'affection. C'était comme tendre du fromage à une sourie, puis la piéger. C'était cruel. Et Rita s'en voulait terriblement au point qu'elle en oublia ses propres larmes, ses propres problèmes pour ne voir que le regard de détresse de Nathanael. Oui, elle l'avait blessé. Et en même temps, elle s'était blessée elle-même.

Il n'avait rien fait, bien sur, c'était de sa faute à elle. Elle qui n'avait pas vu qu'elle jouait un autre jeu avec lui, qui n'avait pas vu que lui, au moins, était sincère. Que, même si elle pensait que Chaerin et lui formaient un beau couple- elle en était sincèrement sure-, elle espérait tenir la même complicité avec Nathanael. Et puis, qui sait, avec le temps... Il était indéniable que Rita trouvait Nathanael beau... il lui plaisait, vraiment. Mais ça avait été trop rapide. C'était de l'attirance physique, et ils n'avaient pas réfléchie. Probablement qu'avec le temps, ils tomberaient vraiment amoureux l'un de l'autre. mais avant, ils devaient être amis.

Nathanael lui prit la main et y déposa un mouchoir. Il faisait sombre, et Rita ne voyait désormais plus ses yeux. mais elle devinait qu'il n'était pas très bien. Et comme pour confirmer ses pensées, il tourna les talons et partit à l'opposé de sa direction. Comment pouvait-il être si gentils avec elle alors qu'elle avait été si horrible. Elle regretterait toute sa vie de ne pas agir, là tout de suite...

« J’espère de revoir bientôt. »

Sa voix tremblotait. C'était pire que ce que Rita pensait et elle culpabilisait. Vite, agir... agir, vite... Oh, mon Dieu mais que faire!!?? La silhouette de Nathanael disparaissait petit à petit. Dans un éla , Rita sortit sa baguette et prononça doucement une formule et quelques mots. Un filet de vapeur bleu clair en sortit et forma un guépard. Il flotta rapidement jusqu'à Nathanael et se posa devant lui. Soudain, quelques mots pénétrèrent le silence du couloir, et sa tristesse. Un patronus, évocateur de son bonheur à elle:

"Je n'aurais pu passer une meilleure soirée ni un meilleur moment avec qui que ce soit d'autre. Merci pour tout Nathanael. Apprenons à nous connaître, je promet d'être moi même. Soyons de très bons amis"

Et Le patronus s'évapora. C'était le sort que Rita préférait et réussissait le mieux. Nathanael resta figé pendant un petit moment, puis, se retourna. Mais elle était déjà partie, le laissant apprécier ce bon moment seul. C'était le commencement d'une nouvelle histoire. Et Rita se promettait d'être sincère. Que l'on en soit témoin.