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| | ~ Surprise Nocturne [H. ♥] |  |
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Ruby Standiford-Wayland Apprentie à Sainte Mangouste
 Nombre de messages : 2205 Localisation : Cachée. Date d'inscription : 03/09/2011
Feuille de personnage
Particularités: « and from the rain comes a river running wild that will create an empire for you. »
Ami(e)s: Lizlor; « Maybe home is nothing but two arms holding you tight when you’re at your worst. »
Âme soeur: « Lover, when you don't lay with me I'm a huntress for a husband lost at sea. »
![~ Surprise Nocturne [H. ♥] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) | Sujet: ~ Surprise Nocturne [H. ♥] ![~ Surprise Nocturne [H. ♥] Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/subsilver/icon_minitime.gif) Lun 21 Mai - 13:18 | |
| Je sentis l’air frais contre mon visage, et j’en eus un frisson. Je titubais, avançant lentement dans l’herbe. Les mains d’Hadrian sur mes hanches me guidaient dans mon obscurité, tandis que j’entendais toujours son petit rire signe que lui s’amusait. Moi, j’étais complétement perdue, mais je ne laissais rien paraître. Mais tout de même, comment je m’étais fichue dans une pareille situation ? Et où est-ce qu’il m’amenait ?!
Tout ça avait commencé à la suite du cours de défense contre les forces du mal ce matin. En fait non, reprenons du début comme il se doit, chronologiquement parlant. Les vacances de Pâques, à Hyde Park. Je m’étais pris un ballon, et j’avais rencontré Hadrian. Comment ça je fais des résumés nuls ? Bon d’accord. La vérité, c’est que assise dans l’herbe là-bas en compagnie, j’avais un peu fais ma tête brûlée. Je n’étais pas vraiment le genre de fille à être à l’aise face à un garçon, encore moins un comme celui-là. Je vous entends déjà crier, comment il est avec des voix surexcitées. Il est… Aimable. Drôle. Avenant. Ok ok, je sais vous ne voulez pas entendre ça, vous voulez entendre séducteur. Et oui, c’est le cas. Mais au lieu de me faire peur comme toujours, ça m’avait presque plu. Pire même, j’étais rentrée dans son petit jeu en riant et en répliquant de plus belle. Je ne savais même pas pourquoi, et même aujourd’hui, je n’arrivais à regretter ce que j’avais dit. Je m’étais juste trop amusée pendant cet après-midi pour réfléchir à si ce que j’avais dit était raisonnable. De toute évidence, en compagnie d’Hadrian, je n’avais pas le temps de penser aux choses sérieuses. Et ça, c’était rare chez moi.
Pourquoi mentir, oui j’étais ce genre de fille. Pas la séductrice je vous dis, je parle de celle qui se prend la tête sur tout. J’avais mes raisons bien évidemment, mais même lorsque je ne pensais pas au passé, le présent suffisait à m’angoisser, sans parler du futur. J’aimais quand c’était en ordre autour de moi, j’aimais savoir ce que je faisais. J’avais besoin d’informations sur mon environnement, de le maitriser. Parce que pendant des années, ça n’avait pas été le cas. Je n’avais pas su qui j’étais, et ça m’avait couté. Ignorer la magie avait été douloureux, et si seulement j’avais mieux analysé la situation, peut être aurais-je pu comprendre ! Au fond je savais que c’était illusoire, jamais je n’aurais trouvé. Pas la peine de me faire du mal en prétendant le contraire. Alors maintenant que je savais, autant en profiter. Oui, oui j’étais maniaque. Et ma tête était organisée comme des casiers de policiers, les grands tiroirs en fer. Remplis de dossiers classés, sur tout et n’importe quoi. Chaque personne y avait le droit. Je triais, j’organisais. J’avais besoin de ça, de savoir où j’allais et avec qui. La spontanéité ne faisait pas vraiment partie de mon caractère car elle m’effrayait. Une situation à laquelle je ne m’attendais pas me faisait frissonner d’avance. Je ne saurais pas comment réagir, quoi faire ! Et pourtant, je savais également une chose. Toute ma pseudo organisation tombait au néant à chaque fois que je me retrouvais en compagnie d’Hadrian.
Après, ce fût le cours de Doherty. Attendez quoi ? Vous voulez savoir comment ça s’est terminé Hyde Park ? Non, malgré le fait que j’ai dit qu’il était la moitié de mes fantasmes (sorti de son contexte, ça fait vraiment bizarre vous ne trouvez pas ?) il ne s’est rien passé. On a promené Yankee, son chien qui était venu à ma rescousse. On a parlé, on a rigolé, bref le temps est passé à toute allure. Je n’ai même pas eu le temps de me demander combien de bactérie les poils de Yankee pouvaient contenir alors que je lui caressais la tête en riant. Comme je vous l’ai dit, j’étais trop occupée à contempler discuter avec le Gryffondor. Ah si, je vous avais dit que j’étais rentrée en Jaguar ! Si si je vous jure ! La voiture de sa mère ! Elle est venue chercher son fils, et j’avais d’ailleurs compris d’où les enfants Easter tenaient leurs beautés. Et encore, je n’avais même pas vu le père alors je vous laisse imaginer ce que ça devait donner ! En tout cas, en parfait gentlemen, Hadrian m’avait proposé de me ramener chez moi. Enfin, chez les Arendts. J’espérais simplement qu’aucun de mes parents d’accueils n’allaient sortir de la maison, parce que vu leurs têtes, je n’avais pas envie qu’ils passent pour mes parents. Quoi, je suis sans cœur ?! Excusez-moi mais j’étais dans la jaguar des Easter, normal que je veuille faire bonne figure.
Hadrian m’avait laissé monter à l’avant, et j’avais remercié comme il se devait la maman Easter qui m’adressa un sourire max white qui me donna l’impression de n’être qu’une pauvre larve et elle un papillon royal. La chance me sourit et la maison sembla vide quand nous arrivâmes devant. Le garçon m’ouvrit la portière avant même que j’eus le temps de dire « Merci ». J’étais un peu gênée d’être traitée de la sorte, comme une petite princesse, mais je n’eus pas le temps de réagir que je recevais déjà un délicat baiser sur ma joue accompagné d’un « A très bientôt » qui me donna des frissons. Bon en gros autant de vous dire que j’avais eu droit à la totale Easter, et que ça m’avait bien plu. Enfin, je ne savais pas trop quoi en penser, parce que je n’aimais pas franchement penser à tout ça, parce que… Bref changement de sujet. Ce très bientôt dont Hadrian parla arriva ce matin, durant le cours de défense contre les forces du mal. Bien qu’après une histoire stupide de pomme, il fût déplacé au fond de la classe alors que nous étions initialement à côté, j’eus l’occasion de lui parler un minimum et de lui donner en douce ma barre de céréale spéciale faim incurable. Ce qui m’avait valu un rendez-vous à la fin du cours.
-Rendez-vous ce soir au sixième étage après le couvre-feu.Si je vous dis que j’ai eu le sourire et le clin d’œil en plus, vous êtes jaloux ? Y a de quoi croyez-moi… Ah mais qu’est-ce que je raconte, on se reconcentre ! Après le couvre-feu ? Quoi ?! Les sorties de nuit n’étaient pas trop mon genre DU TOUT ! Mais je ne dis rien. Qui vivra verra comme on dit. Je ne dis pas à Prudence où j’allais, parce que je savais que ça la mettrait dans tous ses états. Je n’avais pas besoin que l’on me stresse, l’idée même de sortir passée l’heure réglementaire m’effrayait déjà assez. Mais je tentais de me convaincre du contraire et de rester calme tandis que je me préparais rapidement. Mon jean préféré, mon haut bleu claire en mousseline légèrement transparente, ma veste en cuir et mes bottines. Je laissais mes cheveux faire n’importe quoi, je n’avais jamais eu la prétention de pouvoir les coiffer de toute manière, alors je les laissais libre sur mes épaules. Dans ma poche, la baguette. Rien de plus. On verra bien, je ne cessais de me répéter. Je prétextais devoir retrouver Kenza qui devait absolument me parlait de quelque chose, et je filais du dortoir, le cœur battant. Et si je croisais un professeur ? Je n’eus pas le temps d’échafauder un scénario incluant retenue et sortilège impardonnable, car j’aperçus Hadrian et son sourire au loin. Et mon cerveau cessa de s’inquiéter, tout simplement.
Arrivant à sa hauteur, je lui adressais un sourire franc. Lui aussi, mais le sien était plus malicieux, plus amusé. Visiblement, il avait quelque chose à me faire faire, mais c’était une surprise. J’eus beau tenter la mine boudeuse, la petite supplication, il ne changea pas d’avis. C’est une surprise, continuait-il de répéter en riant tandis que nous descendions les escaliers silencieux et vides sans bruit. Arrivé dans le hall central, Hadrian ne trouva rien de mieux que de me bander les yeux. Pour garder la surprise qu’il disait ! Mon cerveau oscillait entre la peur et l’attente mais aussi l’impatience. Bizarrement, j’avais très envie de voir ce que m’avait réservé le garçon. Rien de trop fou, par pitié. Mais alors que j’entendis le bruit d’une porte massive s’ouvrir et sentis l’air contre mon visage, je sus. Nous étions dehors. -Mais où tu m’amènes ?! Je vais tomber si je ne vois pas ce que je fais ! Me plaignis-je avec un petit rire.
Instantanément, je sentis les mains d’Hadrian se poser sur mes hanches, me guidant dans l’herbe jusqu’à la fameuse surprise. Il aurait pu les mettre sur mes épaules tout de même ! Mais en fait, je n’eus pas trop le temps de me plaindre (et puis qui a dit que cela me gênait ? Oh ta gueule subconscient de merde !), bien trop occupée à ne pas de casser la gueule d’une manière ridicule. J’étais adroite en général, mais les yeux fermés, c’était une autre paire de manche. J’entendis un bruissement de tissus qui battaient au vent, et finalement, le Gryffondor m’arrêta. - Montre-moi ! Le suppliai-je presque.
J’avais ma petite idée cependant, mais je n’osais pas trop la formuler à haute voix. Le bandeau finit par tomber, et je constatais que j’avais vu juste. Le terrain de Quidditch. J’eus un petit « oh » de surprise, puis me tournai vers Hadrian avec une expression entre l’étonnement et l’excitation.- T’es sérieux là ? |
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Hadrian T. Easter Élève de 6ème année
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| | Sujet: Re: ~ Surprise Nocturne [H. ♥] Lun 21 Mai - 15:30 | |
| C’était tellement bizarre. But I like it (I like it, like it yes I do !). Ça ne me dérangeait pas. En fait, le plus bizarre dans tout ça c’est que ça s’était fait naturellement. J’avais lâché ça à la fin du cours de Doherty, sans douter, sans imaginer qu’elle pourrait refuser. J’étais allée la retrouver à la fin du cours, d’abord pour la remercier de m’avoir passé sa barre de céréales et ensuite, je l’avais dit, le plus naturellement du monde.-Rendez-vous ce soir au sixième étage après le couvre-feu.Et avec un sourire charmeur, j’étais parti, laissant Ruby dans le mystère parce qu’elle ne savait absolument pas à quoi s’attendre, contrairement à moi qui avait ma petite idée. Je ne l’avais pas recroiser de la journée et c’était presque better comme ça, ça m’évitais de tout lui révéler par inadvertance because quand elle me fixait avec sa moue suppliante, elle savait que je ne pouvais pas résister tellement elle me faisait craquer. Oui ok je l’avoue : Ruby me faisait craquer ! Parce qu’elle était tellement intéressante et différente de ces bitches in uniform qui voulaient seulement sortir avec un beau gosse comme moi parce que j’étais beau gosse. Ruby n’était pas comme ça et c’est ce qui me plaisait chez elle. Je savais aussi qu’elle n’était pas ce genre de filles de Gryffondor qui bravaient le règlement comme ma sœur ou comme moi – quand bien même je n’étais pas une girl. Demandez-leur, toutes vous diront qu’elles ont désobéi au moins une fois. Dans l’année et ce, d’une manière ou d’une autre. Alors qu’à Serdaigle, les filles étaient beaucoup plus raisonnables. Mais je me doutais qu’un peu de nouveauté dans la vie de Ruby ne lui ferait pas de mal. Je voulais être celui qui lui apporterait cette nouveauté ; je voulais être sa nouveauté.
Quand bien même elle était à Serdaigle, la maison des sages et le fait qu’elle appliquait le règlement à la lettre, je savais qu’elle viendrait. At worst, c’était bien simple : je m’en carrais le ass et je montais dans son dortoir pour la traîner là où je voulais nous amener. Elle allait pas me mettre une carotte tout de même ! Toutefois, pour m’en assurer et surtout pour la rassurer, j’étais exprès venu en avance au rendez-vous. A real gentleman, what else ? Attendez, déjà qu’elle avait eu un aperçu au parc et au retour avec la portière de la voiture, je ne voulais pas qu’elle s’imagine que c’était les seules choses dont j’étais capable. Non ! J’avais été élevé dans les bonnes manières et en suivant l’exemple de mon père et mon grand-père. Trust me : eux c’étaient de vraies machines de guerre du gentleman. Mon père était toujours impeccable, costard cravate, cheveux nickels et toujours prêt à rendre service à ma mère qui semblait retomber sous le charme à chaque fois. Yes, c’était amazing ! Et je voulais que ça soit – à peu près – la même chose avec Ruby.
Après avoir vérifié que tous mes potes de dortoir dormaient, je m’étais habillé d’un jean gris, d’un T-Shirt blanc et d'un pull en V bleu marine et au lisera rouge et blanc, chaussé mes Superga et enfilé ma veste en cuir noir et j’étais parti discrètement like a mouse. J’avais donné rendez-vous à Ruby au sixième étage parce que j’avais peur de me faire griller par les mecs des tableaux près de sa tour qui pourraient venir me taper la discut’ en me voyant, même s’ils étaient censés pioncer. On sait jamais ! Au bout de quelques minutes j’avais entendu des pas descendre doucement les marches et naturellement – c’est-à-dire méchamment irrésistible – je relevais la tête vers elle, avec un sourire en coin. Je vis que son sourire, même immense dissimulait son impatience. - Allez viens ma muppet, je t’emmène pour ta surprise. Sur ce, je lui empoignais la main et l’invitais à me suivre. Enfin l’obligeais parce qu’elle n’avait pas le choix.
Je ne sais pas pourquoi je l’affublais de ce surnom que je lui avais inconsciemment donné à Hyde Park mais j’aimais bien. En tout cas, elle qui devait déjà être en proie à l’excitation et à une sorte de peur fut servie lorsque je lui bandais les yeux devant la porte d’entrée.-Mais où tu m’amènes ?! Je vais tomber si je ne vois pas ce que je fais !Son petit rire me fit le même effet qu’au parc, ce qui me ravit.- Pas si je suis là pour te retenir. Là, je plaçais mes mains sur ses hanches dans la plus grande banalité du monde. Je crus d’ailleurs la sentir frissonner, ce qui m’arracha un sourire.
Malgré mes précautions, Ruby tenait à avancer les mains tendues devant elle, au cas où un troll viendrait à pousser devant nous en un quart de seconde. C’était funny, j’avais l’impression d’être un chien pour aveugle. On va dire qu’on a connu pire comme rôle ; surtout si c’était pour guider Ruby dans sa vie, moi je voulais bien être transformé en golden retriever. C’était surtout marrant de la voir être si prudente pour ne pas tomber alors qu’elle savait pertinemment que j’étais là pour la retenir. Ce qui traduisait bien son inexpérience de l’interdit. Ruby n’en avait pas encore l’habitude : avec moi elle s’y ferait très vite.- Montre-moi !Cette fois-ci, elle me décrocha un petit rire qui me fit lever les yeux au ciel. Le ciel était magnifique, tout comme la fille que je tenais entre mes mains. - Calme-toi ça vient ! C’est pas possible d’être aussi impatiente !Je l’arrêtais enfin et me positionnais derrière elle pour lui retirer son bandeau.- C’est bon tu peux ouvrir les yeux ! M’exclamais-je, ravi de ma surprise et même si ma phrase était horriblement clichée. Fuck.- T’es sérieux là ?Non non c'est pour ça qu'on rentre maintenant. C'était ça ma surprise : te faire croire qu'il y en avait une alors que non ! Bien sûr que oui ! En tout cas, my surprise fit son effet car Ruby semblait être aux anges. - Ça te plaît ? Je me déplaçais devant elle, un air ravi sur mon visage et un sourire sur les lèvres. Allez viens parce que c’est pas fini.
De nouveau je pris sa main dans la mienne et la tirais doucement vers moi. Un peu plus loin sur le sol reposaient deux balais que j’avais pris dans le vestiaire des Shadows. Je me baissais pour un ramasser un que je tendis à Ruby.- En selle Calamity Jane ! Je savais qu'en joueuse de Quidditch, elle ne refuserait pas. Alors avec moi en plus, c'était tout simplement impossible.Cependant, à peine avait-elle saisi son broom, je grimpais sur le mien et poussais du pied sur le sol pour décoller. L’air sur mon visage le fit énormément de bien et je savais pourquoi j’aimais tant le Quidditch : parce que c’était des sensations que je ne retrouvais pas avec le foot ou le basket. A quelques mètres de hauteur, je m’arrêtais pour attendre que Ruby ne me rejoigne. En tout cas, elle, je me jurais de l’envoyer au septième ciel. Au sens propre, pas au figuré bande de gros dégueus ! Balai – voler - ciel – septième ciel. Pas autre chose ! Hey je suis pas Chuck Carlton ! Je vaux beaucoup mieux que lui. - So Ruby, what are you waiting for ? Oups mon accent américain refaisait des siennes ! En fait, c’était pour qu’elle me rejoigne le plus vite possible parce que j’appréciais chaque minute en sa proche compagnie. |
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Ruby Standiford-Wayland Apprentie à Sainte Mangouste
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| | Sujet: Re: ~ Surprise Nocturne [H. ♥] Lun 21 Mai - 21:08 | |
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![~ Surprise Nocturne [H. ♥] Tumblr_leojfxS4QU1qbbne5o1_500](https://2img.net/h/26.media.tumblr.com/tumblr_leojfxS4QU1qbbne5o1_500.gif) - Spoiler:
En prime, Ruby en débat avec son subconscient ![~ Surprise Nocturne [H. ♥] 767333](/users/3413/72/47/12/smiles/767333.gif)
- Pas si je suis là pour te retenir.
Sa phrase était digne d’un film américain, ceux qui faisait rêver mais qui paraissait totalement irréaliste. Et pourtant, dans la situation présente, je n’avais pas l’impression que c’était de trop. Au contraire, ça me paraissait presque naturel. Comme si son amabilité était normale, alors que non mes amis, jamais je n’avais croisé un mec comme ça. Non, les personnes serviables dans la gente masculine était une espèce rare de nos jours, et Hadrian sortait forcément du lot. Pas que pour ça, chantonna une petite voix dans ma tête que je fis taire immédiatement. Je devais me concentrer sur là où je posais mes pieds, bien que si j’avais fait un faux pas, le garçon m’aurait immédiatement secouru. Encore une fois, songeai-je. Il était toujours là, que je me prenne un ballon dans la tête ou les pieds dans des racines. Je ne savais pas si il réservait ce traitement de faveur à toute les filles qui devaient lui courir après, et croyez-moi elles étaient nombreuses. J’avais d’ailleurs essayé discrètement de me renseigner sur lui, écoutant des bruits de couloirs ou les discussions des filles à table ou en cours. Je m’étais même surprise à raconter que j’avais rencontré rapidement (ou pas, mais bon je ne suis pas du genre à raconter ma vie surtout lorsque… Ok on s’égare, on s’égare.) le fameux Easter à Hyde Park.
J’étais restée évasive, mais le peu que j’avais raconté avait suffi à Prudence et ses amies. Ouais j’avais tapé dans les deuxièmes années et alors, visiblement il plaisait même au plus jeune ! La preuve en image, ou plutôt en « Ohhhh » admiratif et surexcité. J’avais eu droit à un descriptif complet de ses yeux par une fille aux cheveux bruns qui avait l’air d’avoir fait beaucoup attention au garçon, plus qu’elle ne voulait l’admettre en tout cas. Sans compter Prudence qui m’avait fait remarqué que c’était un jeune homme très poli avec de beaucoup de classe, venant d’une famille fortunée avec de bonnes manières. D’après la jeune fille, ça avait beaucoup d’importance l’éducation. Mais c’était elle et ses rêves de petites princesses qui parlaient. A vrai dire, quand j’avais rencontré Hadrian, je n’avais pas fait attention à si il était bien élevé ou poli. Parce que oui il l’était, mais ça faisait parti d’un espèce de tout, du package Easter de toute évidence. Ce n’était pas sur joué, ça ne sonnait pas faux, bien au contraire. Une des filles que je ne connaissais même pas se mêla à la conversation à la seconde où elle entendit Hadrian Easter. « Il est trop beauuuuuuuuu ! » avait-elle chanté, les yeux pleins d’étoiles. Et moi j’étais restée un peu gênée d’avoir lancée la conversation, parce que je n’avais pas trop envie qu’on me pose des questions sur lui jusqu’à la fin de mes jours.
-Que ferais-je sans toi ! Répliquai-je avec un rire.
Sûrement moins de bêtise, probablement, me murmura une petite voix au coin de mon cerveau. Mais de nouveau je l’écartais. La soirée venait de commencer et je m’amusais déjà malgré moi. J’étais impatiente, et je me sentais presque trembler comme une feuille dans les mains d’Hadrian. Parce que j’avais un peu peur, parce que je voulais savoir ce qui allait se passer, et parce que ses mains sur mes hanches eh bien c’était… Euh enfin bref je disais quoi moi déjà ?
- Calme-toi ça vient ! C’est pas possible d’être aussi impatiente !
Comment ça, me calmer ? Non mais ça se voyait que c’était pas lui qui était aveuglé par un bandeau dans le parc de Poudlard sans savoir quoi faire ! Mais bon, je ne me plaignais pas le moins du monde. J’étais nulle pour faire des surprises qui sortent de l’ordinaire parce que oui, je devais l’admettre, j’aimais pas trop sortir du commun. C’était le cas bien entendu, mais par mon passé et non ma personne, du moins il me semblait. En tout cas, je faisais tout pour ne pas l’être. Sauf que maintenant, en présence d’Hadrian, je ne réfléchissais même plus à ce que je racontais, ou quelle tête j’avais. Pourvu qu’elle soit jolie parce que… Oh mais merde si mon subconscient pouvait se taire aussi !
- C’est bon tu peux ouvrir les yeux !
Comme si j’avais attendu sa permission voyons ! Je contemplais le stade désert dans la nuit, sous le ciel étoilé dégagé et magnifique. J’avais l’impression d’être un petit point minuscule dans l’univers. Mais je n’étais pas seule, et c’était ça la meilleure partie. Hadrian se mit devant moi, un grand sourire tout fier sur ses lèvres.
- Ça te plaît ?Pendant une seconde, je manquais de me jeter dans ses bras. Et puis je me retins comme je le faisais toujours, et je me contentais du sourire. Même si je crevais d’envie de… Donc je vous disais quoi déjà ? Ah oui ! -C’est magnifique. Lâchai-je d’une voix franche et émerveillée.
Je n’eus pas le temps de décrire plus que je sentis la main d’Hadrian prendre la mienne et m’entraîner plus loin sur le terrain. Elle était toute douce et chaude. Et… Et donc sur le sol gisait deux balais que je reconnus comme ceux de l’équipe. Le Gryffondor m’en tendit un, sourire aux lèvres. - En selle Calamity Jane !Ce mec était bien l’un des seuls à avoir des références moldues que je puisse comprendre. J’éclatais de rire en saisissant le manche, tandis qu’Hadrian s’élevait rapidement dans les airs sans me laisser le temps de faire quoi que ce soit. Je levais les yeux vers lui, désormais à quelques mètres de moi. - So Ruby, what are you waiting for ?J’eus un petit rire et criai à son attention avec mon petit accent british qui sonnait si différent du sien, bien américain.-I’m coming darling! J’enfourchais le balai et décollai rapidement de sol. En quelques secondes, je fus à sa hauteur. Sentir le vent contre ma peau me donna une bouffée d’adrénaline qui fit s’évanouir le peu de peur qui restait en moi. Mes cheveux s’agitaient autour de moi, répandant mon parfum dans l’air et fouettant mon visage. Je les écartais sans vraiment faire attention, un immense sourire sur mon visage. Je m’étais placée à côté d’Hadrian, et malgré l’obscurité, je voyais très bien son sourire. Qui me faisait sourire. C’était un cercle vertueux en fait.-Dray t’aurait-il demandé de m’entraîner en secret ? J’éclatais de rire. Ou alors c’est pour qu’enfin tu puisses me secourir si je tombe, sans que notre capitaine vienne se plaindre que ça perturbe le match ?
Ma voix me paraissait si légère ! J’adressais un regard enjoué à mon camarade et décidais de m’élever un peu plus haut, persuadée qu’il me suivrait de toute manière. Le balai réagissait comme à son habitude au moindre de mes mouvements, et nous nous retrouvâmes bientôt loin du sol, mais toujours aussi proche l’un de l’autre. Pas assez encore, souffla une voix dans ma tête. Je secouais ma tête pour chasser cette pensée que je ne pouvais m’empêcher d’approuver malgré moi. - C’est le moment où t’es censé m’impressionner non ? Lançai-je d’une voix qui le défiait ouvertement. C’était stupide car je n’avais pas besoin qu’il le fasse. Cependant, j’étais curieuse de voir de quoi il était capable.
Surprend moi un peu plus, murmura de nouveau la petite voix dans ma tête. Et je ne pus m’empêcher de sourire de nouveau. |
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Hadrian T. Easter Élève de 6ème année
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Âme soeur: C'est moi qui décide.
| | Sujet: Re: ~ Surprise Nocturne [H. ♥] Mar 22 Mai - 0:23 | |
| ![~ Surprise Nocturne [H. ♥] Tumblr_lfiwerUhnp1qbz72ro1_400](https://2img.net/h/25.media.tumblr.com/tumblr_lfiwerUhnp1qbz72ro1_400.gif)
En plus il m’avait appelé « cher beau-frère » et se plaisait à peloter ma sœur pile sous mes yeux comme si ses mains étaient greffées sur ses boobs ! Heureusement qu’il était constamment collé à elle sinon je le massacrais sur place. Mais comme si ça ne suffisait pas, il avait largué ma sœur, ce qui me donnait encore plus envie de le tuer. Même si d’un côté j’étais happy, chez Lilian c’était pas la joie. Elle n’allait pas bien et tout ça à cause de ce motherfucker son of bitch. Et moi, j’étais tout le contraire de Chuck.
J’avais été bien élevé moi ! Et je savais que si je devais rompre avec une fille – ce qui m’arriverait très certainement au cours de ma vie – je le ferais en toute délicatesse parce que je sais très bien que ce n’est jamais facile pour l’un comme pour l’autre. Il fallait être gentil dans une rupture pas comme lui qui avait sorti à Lilian des envies et un goût épris pour freedom ! Bah ouais c’est ça ! My ass est plus libre que le tien. Je me jurais de ne jamais faire souffrir les filles et les femmes alors que lui c’était clear qu’il en avait rien à carrer, qu’il s’en battait joyeusement les steaks et qu’il faisait ce qu’il voulait, quand il voulait. Ce qui n’était pas du goût de tout le monde ; pas du mien en tout cas.
Enfin bref, laissons là pour l’instant ces idées assassines, j’aurais bien le temps plus tard de les mettre à exécution. J’étais avec Ruby et c’est tout ce qui comptait. Je mettais tout en œuvre pour qu’elle se détende, ce qu’elle n’arrivait pas à faire, excitée comme une puce qu’elle était. En même temps, je la comprends : avec un beautiful guy comme moi qui lui donne rendez-vous en pleine nuit, ça avait de quoi vous rendre tout chose.-Que ferais-je sans toi !Son air ironique me fit sourire de nouveau et je laissais échapper un petit rire qui souleva mes épaules.- Pas grand-chose ! Tu te prendrais des ballons dans la tête et tomberais dans l’herbe ! Dis-je, toujours les mains sur ses hanches. A la simple référence au ballon qu’elle s’était méchamment mangé dans la face l’autre jour au parc, mes lèvres s’étirèrent. Surtout parce que je me souviens comment j’avais fait mon entrée avec Yankee qui m’avait traîné comme un vulgaire sac de potatoes. Ensuite, j’avais passé une des meilleures après-midi de ma vie. Je me souviens du soleil de Pâques qui faisait briller ses longs cheveux blonds, ses yeux bleus qui s’illuminaient quand je disais une joke ou une connerie – en général les deux in the same time, son sourire qui étirait ses lèvres et sa fossette au menton qui n’avait pas manqué de me séduire.
Tout en Ruby me plaisait, aussi bien physiquement que moralement. Comme je vous l’ai dit, elle était différente de toutes ces filles qui se prenaient trop la tête. Elle, she doesn’t care about all of this, tout ce qu’elle veut c’est profiter de la vie et les gens qui ne l’aiment pas, ils tracent leur chemin mais même pas ils vont sur le sien. Alors que moi j’avais le droit de marcher sur son chemin et même d’en tracer un bout. Et ouais les gens, la classe on l’a ou on l’a pas.-C’est magnifique.Elle était comme une enfant. Si ingénue, si jolie. Ma surprise était à son image : magnifique. En même temps, je m’étais un peu creusé la tête pour lui faire un truc qui lui plairait et dont elle se souviendrait toute sa vie ! Oui je voulais que Ruby se souvienne de moi et ce, jusque sur son lit de mort et j’espérais être là pour son dernier souffle. Bref ! On est là pour se marrer non ? Allez let’s go !
Même quand je m’envolais, j’entendis son rire monter jusqu’au ciel, ce que je trouvais fantastique.-I’m coming darling!Je tirais malicieusement la langue, amusé par sa réplique. Je sais que pour certains j’apparaissais comme le mec hyper prétentieux quand il mélangeait anglais british et anglais des States mais c’était plus fort que moi – et le pire c’est quand je revenais des vacances, alors là c’est terrible – et quand j’étais content bien souvent je me mettais à parler comme le demi américain que j’étais. Oui je délaissais un peu le charme à l’espagnol mais c’est une chose que j’allais m’empresser de travailler et ce, en me calquant sur le Chat Potté. Qué ? El Gato Potté es un mytho ! No pasa nada, no voy a hablar con vosotros porqué no estais interesantes. Ah ouais ! Alors qu’est-ce qu’on dit ? Et puis regardez ce que je sais faire : Pour toi poupée, yé mé couperais en quatre. Bra.
Cependant, Ruby ne tarda pas à me rejoindre et je dois dire qu’elle maîtrisait parfaitement son balai. En même temps, sinon elle ferait pas partie de l’équipe, logique.-Dray t’aurait-il demandé de m’entraîner en secret ? Ou alors c’est pour qu’enfin tu puisses me secourir si je tombe, sans que notre capitaine vienne se plaindre que ça perturbe le match ?Je riais en même temps qu’elle. J’avais envie de lui dire que tout cela ne pouvait être une idée de Dray, lui qui n’arrivait pas à rester plus d’une heure avec la même nana.- Le match serait déjà perturbé avec une jolie fille comme toi, pas besoin que tu tombes. Là vous voyez : un vrai gentleman ! Classe et séducteur. Prends-en de la graine Carlton !
Mais trêve de blabla. Sur ce, nous continuâmes à monter et de nouveau on s’arrêta. Avec la nuit, on commençait à avoir du mal à distinguer le sol en-dessous, à plusieurs mètres en-dessous de nos pieds. J’adorais avoir cette impression d’être un peu le king of the world et d’avoir le monde à mes pieds ou celle d’être un peu comme un oiseau. Et en plus j’étais avec Ruby. Pour rien au monde je n’échangerais ma place.- C’est le moment où t’es censé m’impressionner non ?Amusé par le défi qu’elle venait de me lancer, je fis claquer ma langue à l’intérieur de ma joue tout en lui assénant un clin d’œil pour lui prouver que je savais ce que je faisais. Je sais always ce que je fais de toute façon. Sur ce, je décidais de monter encore plus haut dans le ciel noir parsemé d’étoiles. Ce ciel et ces étoiles qui faisaient scintiller les yeux de Ruby… Bref ! Je continuais mon ascension sans me soucier de savoir à quelle hauteur je me trouvais. I just don’t care ! Puis, arrivé à un certain point, certainement très loin de Ruby, je m’arrêtais un instant afin de préparer la suite de mon numéro. Let’s go man ! Je redescendis en piqué, droit sur Ruby toujours sage sur son balai qui attendait que son super gentleman revienne. Arrivé à sa hauteur, je ralentis légèrement pour passer juste en-dessous d’elle et attraper son balai par la même occasion. Je l’entraînais avec moi, peu importe les cris de surprise qu’elle poussait ; au contraire cela me faisait bien rire et continuer de plus belle. Mes éclats de rire devaient résonner dans tout le terrain, au même titre que ses cris.
Puis, arrivés à quelques mètres du sol, je décidais d’abréger son calvaire et stoppais net et remontais à sa hauteur.- Alors, impressionnée ? Un haussement de sourcils acheva ma phrase et lui prouva que je ne faisais jamais les choses à moitié quand il s’agissait de défi. J’espère qu’après ça je suis dans l’autre moitié de tes fantasmes.Un regard et un sourire charmeur. Pourtant je savais que je n’en avais plus besoin avec Ruby à la vue des étoiles dans ses yeux profonds.- Sinon tu peux toujours faire mine de t’évanouir, ça ne me dérange pas de te secourir une seconde fois. Allez Ruby je t’en prie, tombe dans mes bras ! Comme Superman et Loïce ! |
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Ruby Standiford-Wayland Apprentie à Sainte Mangouste
Nombre de messages : 2205 Localisation : Cachée. Date d'inscription : 03/09/2011
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| | Sujet: Re: ~ Surprise Nocturne [H. ♥] Mar 22 Mai - 18:48 | |
| ![~ Surprise Nocturne [H. ♥] Tumblr_lftf18wDeo1qzga5ro1_500](https://2img.net/h/24.media.tumblr.com/tumblr_lftf18wDeo1qzga5ro1_500.gif)
Le Quidditch était différent bien évidemment, et jamais je n’aurais prétendu être meilleure qu’Hadrian ou n’importe qui d’ailleurs. Je n’avais joué étant petite dans le jardin avec mes frères et sœurs comme j’entendais souvent des personnes en parlaient. Moi, j’avais appris par moi-même, avec les livres et les cours de vols. Je n’aurais jamais cru que je valais vraiment quelque chose jusqu’à que je finisse par oser auditionner pour le poste de poursuiveuse dans l’équipe d’un certain Dray Collins que je ne connaissais pas. C’était Prudence qui m’y avait poussé, car je n’aurais personnellement jamais osé le faire. Je ne me pensais pas assez bonne ! Je me rappelais encore y avoir été à la rigolade sous les applaudissements de Prudence. Et dès que j’étais montée sur le balai, mon cœur s’était noué et j’avais compris que c’était fini de jouer. Je ne me suis probablement jamais autant démenée sur un terrain ! J’avais un précieux avantage : j’étais observatrice. Je connaissais les défauts des autres et leurs qualités, et j’étudiais rapidement le terrain ce qui me permettait d’anticiper les tirs et d’avancer le plus près des buts sans être dérangé. Devant Dray et Jay, j’avais tout donné, plus rien n’avait compté. Et au final, ça avait payé. J’avais été prise. L’euphorie que j’ai ressentie quand je l’ai appris ! Je ne l’oublierai probablement jamais.
Mais pour le moment, ma capacité d’observation ne m’était d’aucun secours ! Il faisait nuit, et il n’y avait aucun Souaffle en jeu. Juste le Gryffondor et Moi, dans l’immensité vide du stade. J’avais l’impression que le moindre de mes rires se répercutaient en écho dans le ciel et tombaient en cascade autour de nous. C’était surement le vent qui les portait, et j’avais l’impression que l’atmosphère était bien plus légère qu’à l’ordinaire. L’idée même qu’un professeur puisse débarquer ici ne m’effrayait même pas, elle me frôlait à peine l’esprit. Mon cœur battait la chamade, et je ne cessais de rire à chaque phrase que l’un de nous deux sortait. A vrai dire, ça faisait longtemps que je n’avais pas été aussi détendue. Probablement car la liberté que je ressentais actuellement était plus forte que ma peur habituelle.
- Le match serait déjà perturbé avec une jolie fille comme toi, pas besoin que tu tombes.Et hop, c’était du Hadrian tout craché. Et moi, comme à chaque fois qu’il me faisait un compliment, mon cœur ratait un battement et je me retrouvais toute bredouille. Je n’étais habituée à ça, mais ne pouvais m’empêcher de constater que cela provoqua un petit picotement dans mon estomac. Plus impressionnant qu’à Hyde Park ? Pourquoi ? Au fond de moi, ma petite voix me disait que c’était parce qu’il me plaisait de plus en plus. Et au fur et à mesure de ses paroles, j’avais de plus en plus de mal à écarter cette maudite voix qui prenait un malin plaisir à mettre en avant mes faiblesses. Enfin, était-ce une faiblesse ? Je n’en savais rien moi bordel ! Je n’avais aucune expérience là-dedans, moi !-Merci. Gnagnagna, pourquoi fallait-il que j’ai l’air stupide à chaque fois qu’il me complimentait ! Et la confiance en soi hein, elle était où ? Dommage, moi je voulais bien que tu me rattrapes ! Ajoutais-je avec une moue triste suivit comme à chaque fois d’un petite rire.
Hadrian sembla prendre mon défi très au sérieux. Avec un clin d’œil, il s’éleva au-dessus de moi, et je lui lançai un regard amusé. Qu’allait-il faire ? Alors qu’il était assez éloigné de moi pour n’être plus qu’une vague ombre, je le vis redescendre en piqué vers moi. Je ne bougeais pas, interrogative. Quoi, c’était ça son…
Ma pensée n’eut pas le temps d’atteindre mon cerveau, car celui-ci fût complétement chamboulé. Avant même que je ne comprenne ce qui se passait, Hadrian avait saisi mon propre balai, m’entraînant dans une descente acrobatique et loufoque. Mes cris déchirèrent la nuit, mêlée à son rire auxquels je ne pus m’empêcher de me joindre. Je me cramponnais au balai, l’adrénaline et la surprise provoquant un cocktail explosif dans mon corps. Alors que nous arrivions à quelques mètres du sol, Hadrian freina brutalement, m’arrêtant avec lui. Je ne pus m’empêcher de rire aux éclats sans pouvoir m’arrêter, complétement retournée par cette descente. D’accord, un point pour toi mon cher ! Je m’étais attendue à être étonnée mais là, j’avoue qu’il y avait été fort. J’aurais pas pensé à ça ! Ce mec était décidemment plein de ressources.- Alors, impressionnée ? J’espère qu’après ça je suis dans l’autre moitié de tes fantasmes.Je levais les yeux au ciel, faisant mine de réfléchir. Si tu savais, souffla ma petite voix ! Pendant une seconde, je me laissais imaginer ce que ça pourrait faire si je sortais avec lui. Oh bien sur ce n’était qu’une pure hypothèse hein ! Ne croyez-pas que c’était dans mon esprit, enfin non pas que ça m’aurait dérangé mais en fait j’étais pas persuadé que j’étais bien placée pour faire ce genre de chose, ou plutôt qu’il était intéressé, enfin quoi que nous étions dans un stade en pleine nuit et en plus je… STOP. Pourquoi mon cerveau m’infligeait ça, hein ?!-Tu y étais peut-être déjà ! Rétorquai-je amusé.
Et moi, j’y suis ? Souffla la petite voix que je fis taire immédiatement. - Sinon tu peux toujours faire mine de t’évanouir, ça ne me dérange pas de te secourir une seconde fois. J’éclatais une nouvelle fois de rire. Ah Hadrian, tu étais vraiment digne des films de super héros pensais-je avec un sourire. -Ah oui ?Toujours aussi amusé, j’approchais mon balai du sien, le défiant du regard. Et puis sans prévenir, je me laissais tomber sur ses genoux, faignant un malaise. Enfin, je riais bien trop pour paraitre sérieuse évidement. J’ouvris mes yeux que j’avais fermé durant ma pseudo chute. Au-dessus de moi, le ciel étoilé et le visage d’Hadrian. Vision plutôt agréable, je me devais de l’avouer. Et puis, sans prévenir, je m’accrochai à son cou que j’entourais de mes bras, me relevant et m’asseyant en amazone à l’avant de son balai. Je regardais une demi-seconde Hadrian. Nos visages étaient tout de même vraiment proches. Je balayais cette constatation à la fois douce et effrayante, et murmurais à son oreille.-Tu m’amènes encore en balade ? Me tournant cette fois vers l’horizon, je pointais mon doigt vers le néant et criais en riant. Direction les étoiles !Même si je devais avouer que je connaissais un raccourci pour les atteindre. J’étais juste trop peureuse pour l’emprunter, constatais-je en regardant du coin de l’œil le visage du garçon. |
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Hadrian T. Easter Élève de 6ème année
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| | Sujet: Re: ~ Surprise Nocturne [H. ♥] Mer 23 Mai - 22:32 | |
| Comme dirait mon vieil ami George : What else ? Lui disait ça devant sa cup of coffee, moi devant ma superbe surprise avec Ruby. Le contexte était légèrement différent. Perso, là tout de suite right now je préférais le mien. Mais qu’il come pas here le George parce que moi je le front kickais pour lui montrer que Ruby elle était à MOI ! Ouais moi je suis Kick-Ass ! No powers ? No problems ! I don’t care moi je lui foutais un coup de batte de baseball dans la face et là c’est clair que le George Clooney il plairait tout de suite moins aux filles. Enfin, après elles me colleraient toutes un procès au cul et je me retrouverais en prison parce que j’avais juste abîmé légèrement la tête de ce cher George. Franchement, c’est cher payé ! Enfin, les bad boys plaisent aux filles, si je continuais sur cette hypothèse, j’aurais un succès monstre auprès des filles parce que là, plus bad boy tu die direct.
Enfin bref. Oui, ce n’est plus un secret maintenant mais presque un mythe : la modestie, nous les Easter on connaît pas. Enfin surtout les enfants. Surtout Lilian et moi. Parce que bon Felton, en six ans d’absence, disons qu’il a carrément pu changer de caractère surtout vu ses activités…Enfin mon père, quand il voulait, il était pas mal non plus. Mais il est clear que modestie ne faisait pas partie de notre vocabulaire à Lilian et moi. Hey it’s not our falt ! Je veux dire, on le fait pas exprès et puis, on a très bien survécu jusqu’ici je vois pas pourquoi on changerait notre manière de faire. Et puis si les gens sont pas happy, ils se cassent et basta ! Fuck. Sinon moi je les front kick !
Note à moi-même : penser sérieusement à devenir super-héros pour pouvoir passer mes nerfs sur les méchants.
En plus, si je devenais super-héros, j’allais direct faire fondre les filles ! Mais ouais ! Quelle est la différence entre Spider Man et Peter Parker ? Spider Man, il se fait la nana. Superman c’est pareil, Green Lantern aussi, Batman… Non Batman il est trop torturé pour sortir avec une fille. Ok c’est bon, j’ai trouvé l’objectif de ma vie : devenir super-héros. En plus, vous trouvez pas ça hyper romantique (quoique je suis pas sûr que ça soit le bon word mais on do with it) quand Mary-Jane embrasse Spider Man qui a la tête en bas, qu’elle lui relève juste le bas de son masque sous la pluie ? Hahey !
Deuxième note à moi-même : trouver un super pouvoir.
Non, être bilingue ça marche pas. J’étais pas invisible aux yeux des filles ! Ça, ça pète. Ouais fin après imaginez le truc deux secondes : « Oh non c’est Beautiful Guy ! Vite mon laser à super neutrons positifs qui change le cours des particules solides ! Haha ! Tu ne t’en tireras pas comme ça Bad Man ! » Non je préfère m’arrêtez là, juste pour moi. Non je deviendrais comme Kick-Ass parce qu’il a grave la classe. Et moi aussi.
Et si toutes les filles me trouvaient craquant, Ruby aussi et elle serait certainement la première de mes fans. Celle que j’embrasserai devant tout le monde alors que je venais de la sauver d’un immeuble – d’une salle de classe en feu. Sauf que pour l’instant elle continuait de crier de surprise derrière moi alors que je tenais fermement son balai. Héhé, elle qui voulait que je l’impressionne, Mademoiselle était servie ! Ça lui apprendrait à me lancer des défis. Now, elle saurait que je les relevais toujours et qu’en général, je les gagnais. -Tu y étais peut-être déjà !Au moins je pouvais y être après ça ! Sinon je ne savais pas du tout ce qu’il lui fallait pour être dans l’autre moitié. Non parce que je suis pas Hercule moi et aller casser la gueule à un lion géant ou péter la rondelle à une hydre, non merci hein.
Une nouvelle fois son rire résonna dans le silence du terrain d’entraînement et aller se heurter aux tribunes vides pour ensuite monter jusqu’aux étoiles. Je reconnaîtrais ce rire entre mille tellement je l’appréciais. Je souhaitais la faire rire le plus longtemps et souvent possible mais qu’elle ne rit que pour moi. C’était comme de l’or à mes oreilles et je voulais être propriétaire de ce trésor.
Quand je lui demandais de faire mine de s’évanouir, elle me posa une question complètement rhétorique à laquelle je ne pouvais évidemment pas répondre. Et puis, elle fit quelque chose à laquelle je ne m’attendais pas du tout. Elle rapprocha nos two brooms et en mimant un malaise, tomba on my knees. Ah bah moi je dis pas non ! Puis elle se redressa pour s’asseoir devant moi et passa ses mains autour de mon cou pour se maintenir.-Tu m’amènes encore en balade ?J’eus un énième sourire charmeur mais seulement charmeur cette fois, pas d’humour, le temps n’était plus aux plaisanteries.- Je t’emmène où tu veux darling.Sur ce, je nous amenais un peu plus haut dans le ciel, tout doucement pour ne pas la faire tomber même si elle s’agrippais à moi et qu’une de mes mains la soutenait par la taille.- Direction les étoiles !Volontairement je pense elle arborait un air d’enfant ingénue qui me plaisait et me séduisait encore plus, si c’était possible. Là encore j’arrêtais le balai avant de lever les yeux au ciel emplit d’étoiles.- Mieux que ça : je vais t’amener au paradis.Ma main qui était sur sa taille remonta jusqu’à son menton et tourna délicatement son visage vers le mien. Un dernier haussement de sourcil et sourire charmeur à outrance et je posais doucement mes lèvres sur les siennes. Tout en délicatesse parce qu’elle était délicate, douce et fragile. Ruby était enfin mienne et je crois que tous les trésors que renfermaient les étoiles du ciel n’égaleraient jamais celui qui se trouvait sous mes yeux. Alors que je continuais de l’embrasser, j’eus alors une drôle de pensée : plus ou moins romantique que le baiser de Spider Man et Mary-Jane sous la pluie ? Mille fois, dix mille fois plus.
Dernière édition par Hadrian T. Easter le Jeu 11 Juil - 10:30, édité 1 fois |
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Ruby Standiford-Wayland Apprentie à Sainte Mangouste
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| | Sujet: Re: ~ Surprise Nocturne [H. ♥] Mer 23 Mai - 23:46 | |
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- Je t’emmène où tu veux darling.Et bien je devais avouer que caller à moitié dans ses bras étaient déjà plutôt un bon endroit. D’accord, j’étais un peu réductrice. C’était genre, un peu comme le paradis. Il avait glissé sa main autour de ma taille, et ce seul contact me provoquait une série de frisson à répétitions que je ne pouvais contrôler. J’étais sûre de ne pas tomber, j’étais là en sécurité accrochée à lui. Littéralement. Peut-être au figuré aussi, je n’y avais pas encore pensé. Ou peut-être que si, j’y avais pensé. Mais pas officiellement bien sûr. Mon subconscient, toujours. Je souriais également, passant légèrement pour une conne. Mais je ne pouvais pas m’en empêcher. C’était ça qu’on appelait le bonheur ? Ce moment où tout semblait juste parfait et que rien ne pouvait venir gâcher ça ? Où rien ne semblait plus compter parce que l’instant présent était trop agréable pour que l’on pense au reste ? J’en savais rien. Je ne connaissais pas ce sentiment qui soudain m’envahissait, mais une chose était sure : il était délicieux. Cela se répandait en moi, parcourait mes veines et réchauffait mon corps de toute part. J’avais l’impression d’avoir bu un verre de Whisky pur feu. Sauf que l’effet de l’alcool me paraissait étrangement illusoire face à ma situation actuelle. J’aurais bien pu troquer tous les verres d’alcools des Trois Balais contre une minute pendue au cou d’Hadrian. Et je ne l’aurais jamais regretté, croyez-moi.
Je n’arrivais même pas à me dire que j’avais peur. Au fond, blotti sous mon cœur qui battait la chamade, il y avait cependant toujours la petite bête. Celle qui s’inquiétait, celle qui ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Parce qu’il faisait nuit et que j’étais sur un terrain de Quidditch en train de voler vers les étoiles. Parce que je n’avais aucune idée de pourquoi j’étais là, moi qui avait autant de courage qu’un escargot ayant perdu sa coquille. Parce que j’étais dans les bras d’un mec, non attendez mieux, d’Hadrian Easter. Et que visiblement, il aimait bien ça. Et moi aussi. Et qu’est-ce qui m’arrivait ? Je n’en savais rien. La seule chose de certaine, c’était que je ressentais bien plus que je ne réfléchissais. Être spontanée, c’était ça ? Je ne l’avais jamais vécu, et j’avais toujours que ce n’était qu’une lubie trop dangereuse pour moi. Si seulement j’avais su avant ce que ça provoquait ! Si avant de rejoindre le Gryffondor, j’étais encore à calculer les probabilités de chacun de scénarios possibles que j’avais fais et de réfléchir à ce que je devais faire pour le lendemain, dès que j’avais vu sa gueule d’ange et son sourire… Plus rien. Le trou noir intellectuel, juste un putain de sourire visé sur mon visage et une envie terrible de faire n’importe quoi parce que je savais qu’avec lui, rien ne pourrait m’arriver. Et cette sensation-là, on l’appelle comment ?- Mieux que ça : je vais t’amener au paradis.Je m’apprêtais à lui demander à quoi ressemblait le paradis, quand quelque chose se produisit. Et cette chose-là déconnecta définitivement mon cerveau. En fait, ce qui se produisit, c’est qu’Hadrian Easter m’embrassa.
Alors que je regardais l’horizon avec un sourire aux lèvres, je sentis la main d’Hadrian se détacher de ma taille avant d’attraper très délicatement mon menton, me faisant tourner la tête. C’était à la fois si lent et si rapide. Je comprenais ce qui allait se passer, et j’étais à la fois complétement perdue. J’étais excitée, j’étais apeurée, et je crois que je n’avais jamais ressentis autant d’émotion contradictoire en même temps. Le garçon me sourit une dernière fois, avec son air totalement charmeur et sa manière de me regarder dans les yeux qui me faisait toujours l’effet d’un courant électrique dans tout mon corps. Mentalement, je n’eus même pas le temps de compter jusqu’à trois. Il avait déjà posé ses lèvres sur les miennes. Pendant une demi-minute, mon cerveau ne fonctionna même plus. Telle une coupure de courant qui me laissa dans le noir avec un seul repère : les lèvres d’Hadrian. C’était si délicat, si agréable ! J’avais l’impression que mon cœur allait se décrocher de ma poitrine et j’étais si légère. Mon corps entier tremblait malgré moi, parce que j’étais totalement terrifiée. Et totalement heureuse. Ce mot tomba comme une évidence, et il provoqua un feu d’artifice en moi. Cette constatation me fit redoubler d’ardeur et j’avais l’impression que j’allais exploser.
Malgré moi, je resserrais mes bras autour de son cou. Pour la simple et bonne raison que si je ne m’accrochais pas à quelque chose, j’allais vraiment tomber. Parce que j’étais trop bouleversée pour penser à quoi que ce soit. Mes membres ne me répondaient même plus, trop abasourdis par leur récente aventure. J’avais presque le vertige –à autant de mètre du sol me direz-vous ça parait logique- et j’avais l’impression que dans mon ventre, c’était Ibiza. Ou les papillons. Ou les deux à la fois. Je n’avais jamais ressentie ça auparavant, et ça n’avait rien à voir avec le baiser que j’avais échangé avec Logan. Je n’avais pas vraiment envie de penser à ça maintenant mais je devais l’avouer que mon expérience était bien réduite. Mais je considérais bien évidemment que mon passé était un motif assez important. Il n’y avait eu suite à l’incident et mes années de violence et haine envers la gente masculine qu’un seul épisode que l’on pouvait appeler un baiser. Le lac avec le Serpentard. Seul baiser de ma vie, qui s’était avéré très brutal et désordonné. Alors que là… Là ! C’était si doux ! J’avais l’impression d’être bercée dans ses bras, par ses lèvres, par son odeur. J’aurais pu disparaitre instantanément dans son cou à cet instant précis parce que j’étais sûre que c’était l’endroit le plus confortablement de l’univers. Peut-être que j’allais enfin me sentir en sécurité quelque part?
Rompre le baiser me parut terrible, et à la fois magique : c’était vrai tout ça, je ne rêvais. Je n’arrivais même pas à y croire. C’était bien son visage face au mien, son sourire et le mien. Moi dans ses bras, moi prête à mourir écrasée sous un tsunami de sensations bien trop agréables et nouvelles. Je n’avais aucune idée de ma tête actuelle tant je n’arrivais plus à me repérer. J’étais probablement en train de rougir et de sourire comme une conne avec des grands yeux un peu égarés et un air qui voulait dire « Encore Encore Encore ! » Ou peut-être avais-je l’air d’une folle ? Techniquement, j’avais l’impression de mourir de chaud tout en tremblant de partout, et mon cœur battait jusque dans mes tempes. C’était incroyablement génialissime.- C’est donc à ça que ressemble le paradis ?Je n’avais pas ris, je n’avais pas employé mon ton ironique. Je n’avais pas levé les yeux aux ciels en faisant mine de réfléchir, je n’avais pas fait ma mine boudeuse. Non, je l’avais simplement fixé droit dans ses yeux bleus et brillants. Parce que j’avais l’impression que jamais plu je ne pourrais m’en décrocher.- Je crois que c’est encore mieux.J’eus un petit sourire timide. Et puis, parce que j’en mourais d’envie, je l’embrassai à nouveau. J’entourais mes bras autour de sa taille, resserrant notre étreinte. Parce que son corps contre le mien ajouté à un baiser, c’était la chose la plus incroyable que j’ai vécu de ma vie. |
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Hadrian T. Easter Élève de 6ème année
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| | Sujet: Re: ~ Surprise Nocturne [H. ♥] Mar 5 Juin - 14:13 | |
| Celui-là il est cadeau J’avais l’impression que c’était Bagdad dans ma tête. Tout se bousculait, tout explosait et c’était le bordel le plus complet. Mais j’étais bien. Ce qui était un peu space parce que les filles de mon âge, aux States, je les faisais craquer avec mon cousin et Samuel. Lilian, Alexandra et leurs potes rigolaient devant nous en disant que leur relève, ou du moins celle des mecs était assurée. Ce qui n’était pas totally wrong. Mais là, je m’en carrais royalement le ass de la relève et des american girls. Celle que je voulais était là, dans mes bras, assise sur mes genoux et c’est tout ce qui comptait. J’avais l’impression d’être dans un film. Genre Simba le futur roi lion qui rencontre… Titi ? Oui non but excuse me mais il y a pas de dessin animé avec un oiseau ! Il y a bien Zazou mais c’est un mec, Kevin mais elle est un peu stupide quand même. Bon en super héros il y a bien Hawk Girl, la femme aux ailes de faucon et c’est bien la seule qui pourrait correspondre à Ruby. Hawk Girl et Kick-Ass ? Il y a encore Iron Man ou bien Flash Gordon. Bref on va dire Hawk Girl et Kikc-Ass parce que ça vend juste du pur dream !
Enfin… Bref ! Non mais vous vous rendez compte ? J’en suis pas sûr, moi-même ne l’étais pas vraiment. Certes ma rencontre avec Ruby à Hyde Park m’avait laissé un merveilleux souvenir, j’en étais partis ravi et un sourire niais sur les lèvres quand j’avais déposé Ruby chez elle mais il est vrai que je n’avais pas pensé ensuite à ce qui pourrait se passer entre nous. Je suis un mec qui vis au présent, qui essaye de faire abstraction des mauvais souvenirs du passé et qui prend le futur comme il arrive. Je ne dis pas que je n’avais pas pensé à Ruby, me faites pas dire ce que j’ai pas dit mais simplement en me remémorant notre rencontre et notre balade au parc. C’est quand je la revis au cours de Doherty que tout m’était apparu si évident. En fait, c’est même quand je lui proposais de me retrouver le soir que tout était devenu clear in my mind. Certes je l’avais recroisée dans les couloirs, ok je lui avais lancé mon légendaire sourire charmeur assorti de son clin d’œil mais rien ne me laissait envisager autre chose. Alors que je ne savais pas du tout comment elle avait vécu la chose.
Si ça se trouve elle s’était crue dans le clip Girlfriend où la fille fait tout et n’importe quoi pour évincer la copine du mec pour l’avoir à elle toute seule. Genre elle aurait très bien pu se placer sous des panneaux lumineux avec écrit en gros « Hey you I wanna be your girlfriend ! » du style « Youhou Hadrian, here I am look at me ! » Un peu le spitch du nouveau livre « 5000 façons de lui dire « je t’aime » ». Sauf que j’avais pas de girlfriend avant elle. Mais I don’t know si c’était son genre ou si elle était plus du genre à vouloir me faire comprendre qu’elle m’attendait, like « Hadrian, I’m waiting for you move your fucking ass that I love ! ». Une chose était sûre, c’est qu’elle n’en avait pas RAF de moi (RAF : Rien A Foutre). Et elle comptait bien trop pour moi maintenant.
Je l’embrassais de plus belle quand elle serra ses bras autour de mon cou et j’en fis de même pour ma main autour de sa taille. J’avais tellement peur qu’elle tombe que je la serrais encore plus contre moi. Quand elle rompit notre baiser, je ne pus pas lui en vouloir parce qu’il me laissait l’énorme privilège de plonger dans ses magnifiques yeux et d’admirer chaque trait de son si beau visage.- C’est donc à ça que ressemble le paradis ?Même si elle n’avait eu aucun sourire ou ombre de sourire, je ne pus m’empêcher de sourire face à la beauté que Ruby m’offrait et en profitais pour saisir entre mes doigts une de ses mèches blondes ondulées, sans jamais la quitter des yeux. Je ne voulais perdre aucune de ses précieuses secondes qui m’étaient offertes et il est clair que si ses secondes étaient des gallions, je serais déjà millionnaire.- It could be… dis-je, amusé par mon accent américain - comme si c'était possible ! - et en replaçant la mèche derrière son oreille. Je hochais légèrement la tête en les yeux vers le ciel aussi profond que les siens et pourtant, même si ça n’avait duré qu’une demi-seconde, j’eus l’impression que c’était déjà too much.I can’t say I’m in love parce que je ne sais pas ce que ça veut dire et je doute que la moitié des people peuplant cette terre en serait capable mais il est clair que Ruby tenait désormais une place toute particulière dans mon histoire et, j’osais le dire, dans ma vie et jamais je ne pourrais l’oublier. Rien que pour ses beaux yeux et son ravissant sourire.- Je crois que c’est encore mieux.A son tour elle m’embrassa et je ne pus lui résister, comme jamais en fait. Jamais j’avais pu résister à son sourire ou son rire, comment pourrais-je résister à ses lèvres ; ses lèvres qui étaient si douces et si délicates ? Mes deux mains remontèrent le long de son dos tandis qu’elle plaçait les siennes sur ma taille et je l’approchais encore plus de moi. Quand je me détachais de ses lèvres, sa tête sous mon menton, je fixais les étoiles des yeux ; c’était ouf comment la nuit et ses étoiles me rappelaient les yeux de Ruby !- Au moins, si tu t’évanouis pendant un match, je saurais comment te faire du bouche-à-bouche maintenant ! J’eus un nouveau rire avant de déposer un baiser sur sa chevelure dorée et de poser mon menton sur ses boucles. Elle était tout contre moi et pour rien au monde je ne l’aurais lâchée. Rien au monde pourvu que je restais avec elle. |
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Ruby Standiford-Wayland Apprentie à Sainte Mangouste
Nombre de messages : 2205 Localisation : Cachée. Date d'inscription : 03/09/2011
Feuille de personnage
Particularités: « and from the rain comes a river running wild that will create an empire for you. »
Ami(e)s: Lizlor; « Maybe home is nothing but two arms holding you tight when you’re at your worst. »
Âme soeur: « Lover, when you don't lay with me I'm a huntress for a husband lost at sea. »
| | Sujet: Re: ~ Surprise Nocturne [H. ♥] Mar 5 Juin - 17:27 | |
| - Spoiler:
Oh mais ne serait-ce pas la baignoire?! ![~ Surprise Nocturne [H. ♥] 804888](/users/3413/72/47/12/smiles/804888.gif) ![~ Surprise Nocturne [H. ♥] 424618](/users/3413/72/47/12/smiles/424618.gif)
Je me rappelais encore avoir demandé à ma meilleure amie au CP, Sophie, comment on embrassait. Cela nous amusait comme des petites folles, nous arrachant toujours un éclat de rire lorsque nous songions au fait de joindre nos lèvres avec un garçon. Bah, ils sont tous trop bêtes en plus ! Commetait souvent ma copine favorite comme je l’appelais. Oui, quand j’avais cinq ans l’idée me paraissait ridicule. Et puis l’incident était arrivé, et je m’étais jurée de ne plus jamais approcher aucun mec dans un périmètre d’au moins deux mètres. Et si l’un deux tentait de me toucher, je pouvais vous assurez qu’il risquait son bras. Voir pire. Et puis les années étaient passées, et j’étais arrivée à Poudlard en me disant que je ne serais jamais douée avec ce genre de chose. Déjà, ça ne m’intéressait pas vraiment. Et puis au fond, je savais que j’associais toujours tout avec l’incident, persuadée que j’allais me comporter comme une petite monstre avec les garçons. Par vengeance, par peur, par réflexe. Je n’avais jamais osé songer une seule seconde qu’en embrasser un aurait pu me paraitre naturel. Même mon baiser avec Logan ne l’avait pas été. Parce que ça avait été désordonné, violent et effrayant. Au point que j’en perde connaissance. Mais j’en avais tout de même tiré une certaine expérience : je ne brûlais pas au contact d’un mec. Ou partiellement du moins. Je n’étais pas sure de vouloir retenter tout de suite la chose qui m’avait tant retourné.
Mais avec Hadrian, c’était complétement différent. Cela ne ressemblait à rien de ce que j’avais pu vivre dans toute ma vie, ni même à ce que j’avais pu espérer. Jamais, jamais je n’aurais pu rêver d’un truc pareil, c’était trop hallucinant pour être vrai. Le plus incroyable ? C’est que c’était tellement naturel que je n’en revenais pas, comme si je ne pouvais pas être programmée pour me sentir aussi bien au creux de ses lèvres. Ses mains autour de ma taille qui effleuraient mon dos me laissaient complétement électrisée. Si n’importe qui d’autre avait fait la même chose, j’aurais probablement pris peur d’un tel contact. J’aurais eu mal au cœur, la nausée. Et là, là ! C’était tout l’effet contraire. J’aurais voulu qu’il ne me lâche jamais. C’était comme si j’étais une minuscule créature dans ses bras, une petite brindille qu’on aurait pu briser en un souffle. Mais tant que j’étais là, entourée de son étreinte protectrice, rien n’aurait pu me faire du mal. J’étais nichée au paradis, et celui-ci me réchauffait chaque parcelle de mon corps. Presque de l’euphorie. Du bonheur ? C’était ça ? J’avais l’impression d’être dans ce genre de film trop beau pour être vrai. Mon corps tout entier réagissait d’une manière si inhabituelle que je me demandais si Hadrian n’avait pas tout chamboulé. En fait, je connaissais déjà la réponse. Il l’avait fait.
- It could be… Il me regarda avec un sourire amusé et à la fois si sérieux. Son accent m’arracha un sourire tandis qu’Hadrian replaça un de mes mèches folles derrière mon oreille. Ses doigts qui effleurèrent ma joue me provoquèrent une décharge dans tout le corps. C’était comme si il dégageait mon visage pour mieux le voir –l’admirer ?- et cela me retourna le cœur qui se mit à battre légèrement plus vite. A quoi il pensait maintenant quand il me regardait ? Est-ce que seulement il savait ? Moi, j’étais complétement perdue. Dans ma tête, c’était le déluge. Mais elle était si agréable, cette tempête ! Et elle recommença à la seconde même que nous nous embrassâmes de nouveau. C’était une tonne de sensation jetée en vrac dans mon estomac, l’envie de faire un million de chose à la fois. De le serrer dans mes bras, de regarder ses yeux, d’entendre son rire, de l’embrasser. J’avais envie de tellement de chose et j’avais l’impression que même l’éternité ne serait pas assez longue pour les réaliser. Mais je n’arrivais cependant pas à penser au futur. Parce que j’étais trop bien là maintenant, au présent. Plus de passé, qu’importe le futur. J’avais l’impression de vivre comme jamais. Chaque seconde était à savourer.
Je finis par me nicher sous son menton, la tête au creux de son cou. Être dans ses bras était une sensation différente que celle que me procuraient ses lèvres, mais cela n’était qu’un bonheur de plus. Je me sentais sereine, protégée. J’avais presque envie d’éclater de rire tellement je me sentais bien, j’avais envie de le crier partout et à la fois de le garder emprisonné en moi pour mieux le savourer. J’étais en sécurité là. Son odeur se répandait partout autour de moi, me berçant littéralement. Je me collais un peu plus près de lui, de peur de ne pas en avoir assez. Ses bras m’enserraient de toute part, comme des remparts dressés contre le malheur de l’extérieur. Comme une armure, un cocon. Un lieu où je me sentais bien. J’avais presque peur de l’étouffer, peur de le serrer trop fort. Mais j’avais l’impression que ça ne suffisait pas, je voulais me laisser engloutir par son étreinte. J’eus un sourire en y pensant, probablement l’un des plus sincères depuis des années. - Au moins, si tu t’évanouis pendant un match, je saurais comment te faire du bouche-à-bouche maintenant ! Mon rire se mêla au sien. Je sentis ses lèvres se poser sur le sommet de mon crâne, comme un geste protecteur et délicat. Tandis qu’il callait son menton sur mes cheveux, je profitais de ce moment encore quelques instants. C’était parfait. Et puis, sans pour autant me dégager de son cou, je murmurais.- Je risque de m’évanouir souvent alors. J’eus un rire et fourrai mon visage dans le creux de son cou où je déposai un baiser. Redescendons, je crois que ça sera plus simple sur la terre ferme.De toute manière, tu m’emmènes déjà dans les étoiles, ajoutai-je pour moi-même. Je fermais les yeux, sentant le balai perdre de l’altitude. Le vent balayait mes boucles et je finis par ouvrir les yeux lorsque nous touchions le sol. Du moins physiquement car dans ma tête, j’étais à des millénaires du sol. Je descendis du balai doucement, Hadrian derrière moi. Sans faire attention, je saisis sa main. Elle était douce et j’aurais juré qu’on pouvait entre mon cœur battre jusque dans ma paume. Je me tournais vers lui, avec sourire enfantin et je posais un nouveau baiser sur ses lèvres. J’en eus un rire et l’attirais vers le centre du stade où nous nous allongions dans l’herbe, le regard rivé vers les étoiles. Je m’étais nichée contre lui, la tête posée sur son bras droit dont la main caressait mes cheveux. Alors que nous commentions le ciel, je ne cessai de m’interrompre pour rire ou pour l’embrasser. Je ne savais pas depuis combien de temps nous étions là mais il semblait défiler à toute allure, au fil des discussions et des étreintes. Je n’étais même fatiguée et j’aurais pu rester là toute la nuit. J’avais finis par presque m’allongée entièrement sur lui, ses bras m’enserrant la taille. La tête sur sa poitrine, je regardais ses yeux qui contemplaient tantôt le ciel, tantôt mon visage. Alors que nous nous rompions un nouveau baiser, je le regardais dans les yeux un court instant. Il eut un froncement de sourcil devant mon visage. J’eus alors un sourire presque désolé et murmurai à son oreille.-Personne ne m’a jamais regardé comme tu viens de le faire.*Et je me posais ma tête dans le creux de son cou, fermant les yeux. Son souffle régulier me berçait et j’eus un sourire en écoutant les battements de son cœur. J’aurais juré qu’ils étaient en rythme avec les miens.THE END |
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