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Surprise.. sur Prise ! /PV\ Fini

 
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 Surprise.. sur Prise ! /PV\ Fini

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Caleb Matthews


Caleb Matthews
Élève de 4ème année



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Nombre de messages : 568
Localisation : Tout ce que je peux dire, c'est qu'ici, il fait sombre. D'accord, il y a beaucoup de coins sombres à Poudlard.
Date d'inscription : 31/12/2011

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Particularités: "Le prochain qui me félicite pour mon titre risque très gros. Je préfère prévenir." .... Challenge accepted Cobralkowsky !!!
Ami(e)s: Cata in the place ! (Et Ana aussi, mais chut elle est pas au courant !)
Âme soeur: Je me demande encore si oui ou non je vais manger du porridge demain matin, alors franchement, parler d'âme soeur...

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MessageSujet: Surprise.. sur Prise ! /PV Fini   Surprise.. sur Prise ! /PV\ Fini Icon_minitimeMar 24 Avr - 21:08

On aurait pas cru comme ça, mais faire venir des marécages portables jusqu'à Poudlard relevait du parcours du combattant. Tout avait commencé lorsque j'avais voulu franchir le grand portail qui menait jusqu'au château et où Rusard m'avait immédiatement stoppé, ce sale rat humain. Il avait planqué dans son manteau un détecteur de je sais pas trop quoi pour détecter des trucs comme des marécages portables, tout simplement, que j'avais moi même planqué dans ma valise. Fin de l'histoire : adieu les marécages portables. L'avantage, c'était que comme il avait découvert le pot aux roses avant que je n'entre dans l'école, il n'avait pas pu me foutre de retenue ; héhéhé l'année n'avait même pas commencé et il n'était pas assez puissant pour faire sauter cette règle de toute façon ! Soit, j'allais devoir trouver une autre solution.

Heureusement que ça avait été du vite vu parce que je n'avais eu qu'à envoyer une lettre à ceux qui s'occupait du service après vente des farces et attrapes pour sorciers facétieux pour qu'il m'en livre un autre, dans un colis qui avait subit un enchantement au préalable. Les profs ne vérifiaient jamais les paquets en général, mais on était jamais trop prudent, après tout, je venais de dépenser tout mon argent de poche puisque le premier était parti bien au chaud séjourner dans l'armoire personnelle de Rusard. Et dire que ça ne faisait que quelques semaines que nous étions à Poudlard et que je ne n'avais presque plus de gallions dans les poches... j'aurais pu demander à mes parents un petit supplément. J'aurais pu. Mais je savais aussi que je pouvais inventer n'importe quoi sur la raison de la disparition de ceux qu'ils m'avaient donné avant que je ne parte, qu'ils ne seraient pas dupes, et qu'une beuglante arriverait un beau matin pour me dire que je n'étais pas raisonnable et que j'avais passé l'âge pour tout ces enfantillages. Mais justement ! J'étais en plein dans cette âge, ils n'avaient vraiment rien compris les pauvres ! Donc j'allais m'éviter tout ces déboires et attendre encore un peu avant de revenir chouiner.

Ah, et puis en plus, j'étais tellement impatient de les tester ! Le seul problème, c'était que je devais faire gaffe à où, et quand, et comment. Parce que si le but c'était que les gens tombent dessus par hasard, se plantent de dedans, se mettent à grogner et tout le bazar qui va avec, de mon côté, il fallait que j'ai le temps de me retrouver, loin très loin, surtout loin de l'équipe enseignante en fait, et qu'on ne puisse pas remonter jusqu'à moi !

Aaah que oui, ça en faisait des choses à gérer, ce n'était pas facile d'être un génie tout les jours ! Bon cependant, là, c'était l'heure parfaite : ils étaient tous dans la Grande Salle en train de se remplir la panse et moi j'étais des étages plus hauts, prêt à commettre mon méfait et me cacher dans un coin pour voir qu'elle serait ma première victime à se faire avoir par mon petit piège très rigolo, on est tous d'accord là dessus... Mais oui, mais vous aviez vu ça ?! Je sautais même un repas, pour venir tout au bout de mon entreprise, et ce n'était pas rien ! Surtout que ce n'était pas tout à fait vrai, j'étais allé manger un peu plus tôt que les autres, et en silence (oui oui, il ne fallait pas que je me grille avant même d'avoir commencé quoi que ce soit!) avant de filer tout aussi sec et d'aller me terrer au pied des escaliers que j'avais pris pour cible...

Bon alors comment est-ce que ça marchait ce truc... D'accord d'accord, ouais ouais tout compris... Ma foi, je lisais les instructions en sautant les lignes mais ça ne devait pas non plus être la mer à boire je pense, le tout étant que j'avais compris l'essentiel et que ce ne soit pas moi qui me retrouve les pieds dedans ! Je regardai de chaque côté du couloir dans lequel je me trouvais, puis le haut des escaliers. Je tendis l'oreille. Pour le moment, il n'y avait définitivement pas âme qui vive ! Je grimpai quelques marches pour me retrouver au milieu de ces dernières puis dépliai le marécage d'un geste expert comme si j'avais fait ça toute ma vie alors que ce n'était que mon premier essai. Et oui et oui, c'était ça d'avoir la classe ! On avait un sens inné pour ces choses là, ça ne s'inventait pas. Bref. Je lançai un sort que je ne vous révélerai pas parce que je n'ai pas trop envie que vous fassiez pareil, à l'aide de ma baguette magique que j'avais déjà sortie. Hop ! Toutefois, je n'eus pas le temps de m'extasier durant des lustres sur mon travail qui me rendait fier, et dévalai les marches dans le sens inverse, en sautant les deux trois dernières.

Il ne restait plus qu'à attendre. Le seul truc que j'avais oublier de prendre en compte dans ma jolie équation que j'avais précautionneusement préparé, c'était que bah comme ils étaient tous en train de bouffer, moi j'allais devoir poireauter pendant je sais pas combien de temps avant qu'une âme vivante daigne bien ramener le bout de son nez ici... parce que oui, évidemment les marécages portables et les fantômes, c'était deux catégories qui n'allaient pas de paire.



Qué ?

Je sursautai. Bon sang, j'avais du m'endormir ! Je clignai plusieurs fois des paupières, l'esprit vif et restai bien derrière la rambarde derrière laquelle j'avais dû me cacher et contre laquelle ma tête avait cogné pour me réveiller.

Bon, c'est pas que, mais y'en a qui sont morts comme ça !

Sitôt cette pensée me traversa t-elle l'esprit que j'entendis des bruits de pas un peu plus haut. Frottant mes mains de contentement l'une contre l'autre, je relevai la tête jusqu'à attendre la personne qui allait être ma pauvre petite proie. Que la fête commence !


Dernière édition par Caleb Matthews le Dim 21 Oct - 16:26, édité 1 fois
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Aria Davenport


Aria Davenport
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MessageSujet: Re: Surprise.. sur Prise ! /PV\ Fini   Surprise.. sur Prise ! /PV\ Fini Icon_minitimeLun 23 Juil - 0:45

J’avais le cœur plus léger. Il était d’une certaine façon libéré de la frustration que j’éprouvais depuis bien trop longtemps, vis-à-vis de cette histoire de maisons qui me semblait beaucoup moins importante, et de cette tristesse que j’éprouvais lorsque je songeais à Sebastian en sachant que je devrais me contenter de ça, une pensée. Mais finalement, même si on ne pouvait pas parler de happy end, j’avais eu bien plus et en sa compagnie –même si l’on ne passait pas tout notre temps ensemble- j’étais plus joyeuse, peut-être plus moi. Je m’étais étonnée moi-même de m’être approchée d’une des filles de ma maison et d’avoir entretenu une conversation durant plus de deux minutes avec elle. Certes, j’étais restée réservée et sur la défensive, mais avoir pris l’initiative de communiquer était pour moi signe d’un grand progrès.

Je rejoignais la grande salle le sourire aux lèvres et la démarche fière. Le menton droit, comme on me l’avait toujours appris. Cependant, je sentais quelque chose de dérangeant derrière mon dos ; et lorsque je me retournais, je ne m’étais pas trompée : il y avait ce garçon qui se plaçait constamment à côté de moi en Etudes des Moldus qui me regardait avec insistance et ça me déplaisait franchement. J’avais toujours été minutieuse et tout de même soucieuse de mon apparence, je ne pouvais pas le nier mais…ce n’était certainement pas pour provoquer ce genre de réactions. Ceux qui me connaissaient mal auraient attendu de moi que je lui réponde par une pique très acide qui le ferait regretter d’être né.

Mais non. A cet instant, j’étais plutôt intimidée et laissais son regard me détailler des pieds à la tête. Comme je l’avais espéré, ça ne dura pas bien longtemps avant que quelqu’un d’autre capte son attention. Bref, tout ça pour la même conclusion : même le matin, on n’était pas forcément tranquille.

La matinée se passa donc le plus normalement possible : consciencieuse, je réussissais mes sortilèges sans trop de problèmes et mes potions avaient belle allure, en tout cas plus que la dernière fois, avec Sebastian. Elle avait été sûrement une des plus médiocres, mais honnêtement ? Cela m’était égal. Je l’avais retrouvé, alors ma note me paraissait être le dernier de mes soucis. Cependant, cela ne devait pas devenir pas une habitude. Puis à la fin du repas, je prenais l’escalier pour me rendre à mon dortoir. Je n’eus pas le temps de réfléchir à ce qu’allais y faire, puisque mon pied s’enfonça entièrement dans une sorte de substance boueuse, visqueuse et sale. Je reconnaissais en un coup d’œil l’objet. Un marécage portable. Ce genre d’idioties était commercialisé (hélas) et donc plutôt accessible. C’était sans conteste un élève de Poudlard qui l’avait mis ici. Je constatais avec désolation que mes ballerines et le bas de mes collants étaient en en piteux état.

Je me serais contentée de soupirer si je n’avais pas aperçu qui était l’auteur de ce méfait.

Des yeux marron, les cheveux ébouriffés et un blason doré, ce n’était pas difficile d’identifier Caleb Matthew. Je me fis alors la réflexion immédiate : l’avait-il fait exprès ? Alors c’était comme ça qu’il me remerciait ? En dehors du fait que son geste était d’une puérilité sans pareille, j’étais…blessée. Oui, blessée, parce mon esprit s’était parfois risqué à le définir comme un ami. Qu’il me traite simplement comme la victime de ses tours qui ne me faisaient pas rire, cela me décevait. J’aurais du savoir qu’il n’y avait rien de bon à tirer de lui : stupide, il était, stupide il resterait. Mais j’avais beau me faire cette réflexion, je ne me sentais pas mieux. Je retirais mon pied brusquement et envoyais malencontreusement de la boue sur le pantalon qu’il portait.


-Au moins moi, je ne l’ai pas fait exprès, fis-je sèchement mais…c’était plus que de l’énervement, c’était presque…de la tristesse. Triste à cause de lui ? J’étais tombée bien bas. En plus de ça, il y avait un groupe de filles dans les couloirs, plus loin qui avaient tout vu et se moquaient sans même se cacher. Tiens, regarde, tes groupies, rajoutais-je. Il n’y avait que lui qui était capable de me mettre en colère en si peu de temps. Les gens applaudissent vraiment n’importe qui, je savais que j’étais allée trop loin. Mais la culpabilité était diminuée par le fait que je savais que ça n’allait pas le toucher, même si j’avais insinué qu’en fait…il ne valait rien. Bien sûr que je ne le pensais pas. Si je l’avais pensé, alors pourquoi me serais-je encombrée de sa présence ? Il me semblait que je n’avais jamais été aussi méchante avec quelqu’un. Ce n’était pas mon genre, car en vérité, je détestais rabaisser les autres. Il n’était pas inférieur à moi. Je pouvais avoir mes griefs, mais je n’en venais pas à classer les gens. Je savais que je valais quelque chose et que j’avais des capacités. Mais je n’étais pas vaniteuse ni imbue de pouvoir. Je voulais me venger mais de quoi ? Certainement pas d’un peu de boue sur du tissu. Je me vengeais plutôt de la désillusion. Je n’aurais jamais rien du espérer de lui. A quoi ça servait de me montrer qu’il pouvait avoir une bonne volonté si c’était pour tout gâcher ensuite ?

C’était ça, du gâchis. Et pas seulement de temps. C’était plus, sans que je sache vraiment expliquer ce que j’avais gâché d’autre. Je retirais mes ballerines et dirigeais ma baguette vers elles. Un simple Recurvite et elles étaient comme neuves. Je lançais un regard de défi à Caleb pour lui montrer que j’avais d’une certaine façon gagné la partie, mais le cœur n’y était pas. Et qu’il arrête avec son petit air fier et effronté.

Je m’en voulais de me poser autant questions, d’être aussi touchée par cette histoire que j’aurais pu oublier dans la seconde. Sans doute lui ne comprenait pas la signification de son geste : comme un enfant lassé, il avait tapé du poing et détruit la minuscule construction qui était en train de se former.


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Caleb Matthews


Caleb Matthews
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MessageSujet: Re: Surprise.. sur Prise ! /PV\ Fini   Surprise.. sur Prise ! /PV\ Fini Icon_minitimeMer 25 Juil - 12:52

Juste, j'espérais que ça ne soit pas un professeur de Poudlard qui aurait eu la brillante idée de se dire qu'au lieu de prendre les escaliers qu'il utilisait chaque jour, au même endroit et à la même heure, que ce serait bien de changer de chemin, même si c'était le pour le même itinéraire, parce que c'était bon pour le cerveau, et que ça le faisait travailler ! J'imaginais bien quelqu'un comme Jones faire ce genre d’exercice parce qu'elle n'était sûrement pas directrice de Serdaigle pour des cacahuètes, mais bon, comme elle était très gentille en cours, au pire j'allais avoir quoi ? Une réprimande comme quoi ce n'était pas bien, deux ou trois points en moins à Poufsouffle pour faire genre que c'était elle qui avait l'autorité, et c'est tout ? Ça va, si ce n'était que ça, je ne m'en sortais pas trop mal, même si l'idée de base, c'était de ne pas se faire choper il pouvait y avoir bien pire. Bien pire comme mon ennemi juré, j'ai nommé Meryl Kelsey, qui ne cessait depuis la précédente retenue que j'avais du me coltiner par SA faute de me lancer ses regards suspects comme si j'allais cracher du feu ou toute autre stupidité tout à coup. Et moi qui ne pouvais rien dire parce que je me méfiais aussi d'elle comme de la peste. Il ne s'agissait pas pour moi d'avoir une punition tout aussi terrible que la précédente sur un simple coup de tête de sa part !

Bon.

Ce n'était pas Kelsey.

Mais je ne pus m'empêcher quand même d'afficher un air victorieux sur le visage pour découvrir qui avait mis les deux pieds dans le plat, ou surtout dans les marécage portables. Davenport ! Alors ça pour une surprise, c'en était une de taille, mais je n'étais pas mécontent de mon coup, même si au départ je n'avais visé personne en particulier.

Elle avait ce petit air pincé accroché sur le visage, sans pour autant être hautain, que je surprenais parfois quand je lui faisais des grands sourire ensemble parce que nous avions cours commun de botanique par exemple. Comme si sous prétexte que nous étions dans une salle de classe, cela ne nous laissait pas le droit d'avoir une posture détendu et de mâcher cette substance moldu qu'un gars de Poufsouffle (toujours le même) qui m'avait montré ce que c'était qu'un chewing-gum, qu'on pouvait faire des bulles avec avec un peu d'entraînement, et j'étais déjà en train de réfléchir à un sortilège pour l’ensorceler et en modifier « légèrement » les propriétés.

- Tu aurais mieux fait de regarder où tu mets les pieds !
Plaisantai-je tout en restant amical toutefois, car j'étais à deux doigts de me lasser parce que personne ne venait lorsque elle-même était tombée dans le panneau. Ce n'est pas pour rien si on dit que les escaliers n'en font qu'à leur tête !

Elle ne répondit pas cependant, et ne me formalisai pas non plus lorsqu'elle essaya de s'extirper des marécages, ne prenant pas la main que je lui tendais pour l'aider parce que je n'étais pas complètement rustre non plus. Je ne fis même pas disparaître mon sourire lorsqu'elle m'éclaboussa au passage, parce que c'était que des vêtements et que ce n'était pas la première fois que je me salissais, alors c'était pas un drame en soi, et puis c'était pas comme si ça se nettoyait pas !


-Au moins moi, je ne l’ai pas fait exprès.


C'était moi, ou j'avais loupé un épisode entre la dernière fois dans la bibliothèque, et aujourd'hui ?

J'avais pourtant eu l'impression l'autre coup que j'avais réussi à débloquer autre chose que ne recevoir que sa rigidité qui était la seule chose qu'on découvrait au premier coup d’œil. Et qu'en dessous de cette première couche se cachait tout le reste, parce que je n'étais pas allé plus loin, et que la psychologie, qui plus est féminine c'était définitivement pas mon truc ! Y'avait beau y'en avoir des sympathiques, il y en avait qui au contraire étaient de vraies langues de vipères, et Ana, qui portait bien ses couleurs pour le coup, en était un exemple flagrant ! Mais bon, si c'était calculé pour que je me rappelle d'elle et de ses manières peu aimables, en tout cas c'était gagné !

- Il paraît que la boue, c'est bon pour le teint, l'informai d'un ton un peu docte mais en réalité, j'en savais rien de la véracité de ces propos, c'était juste que ma mère faisait ses espèces de masques de boue et que quand c'était comme ça, elle ressemblait à un alien et que c'était effrayant autant que c'en était super marrant !

Je crois qu'il est inutile par contre qu'Aria avait tout l'air d'être loin d'avoir le même avis que moi ?


- Tiens, regarde, tes groupies. Les gens applaudissent vraiment n’importe qui.

Non mais qu'est-ce qu'elle avait, un Scroutt à Pétards lui avait explosé à la figure un peu plus tôt ou quoi ? C'était comme si j'avais la copie conforme d'une de mes frangines en face de moi, parce qu'elles avaient un humour limité – ben ouais qu'est-ce que vous voulez, elles étaient tombées dans la mauvaise famille, on y pouvait rien !

Ce n'était pas mon genre de me vexer pour si peu, mais bon, de là à dire que sa remarque me faisait plaisir... Ce n'était pas tant à cause de sa remarque acerbe juste destinée à me dénigrer que je sentis ma bonne humeur m'abandonner peu à peu, mais surtout parce que je n'avais pas convaincu la totalité de mon public et que du coup ça tombait à plat.

…........ Non mais attendez, en plus elle avait le culot de réparer ses godasses juste devant moi et qui se retrouvaient propres comme un sous neuf en un mouvement de baguette magique, pour qu'on en parle plus ?! Et sinon, c'était pas elle qui était en train de me faire une grosse blague ? Je le pris comme un excès de supériorité, comme, à cause de je ne sais qu'elle mouche l'avait piqué, elle avait décrété que notre petit cours particulier de Métamorphose se transformerait en cours de... rien du tout. Pour le coup, j'aurais été mauvaise langue de dire que ça ne m'avait pas dérangé, mais...

Non mais, c'était elle qui était pas drôle, et s'il n'y avait que ça, j'allais le lui apprendre moi, l'auto dérision !

- C'est sûr que si on se place du point de vue de ton sens de l'humour...
la raillai-je un peu, surtout pour lui prouver que c'était elle qui avait un problème, et non pas les autres, comme elle avait l'air de se plaire à penser.

Ben quoi ? Ce n'était pas parce que j'étais sympa que j'allais me laisser faire, les idées reçues comme quoi les Poufsouffle c'était des bouc émissaires dont personne ne voulait, c'était des conneries, et ils avaient des réactions normales, EUX comme le commun des mortels !

- Si tu considères tout tes potes comme des « n'importe qui », repris-je, c'est pas comme ça que tu vas te faire beaucoup d'amis. Ce n'était même pas une remarque méchante ou quoi, mais vraiment un conseil, parce que moi, je l'aimais bien Aria, et même si on était pas scotché l'un à l'autre, j'avais trouvé que le courant était bien passé entre nous deux...

Ou alors, bah c'était qu'on avait vraiment pas le même ordre de priorités.
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Aria Davenport


Aria Davenport
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MessageSujet: Re: Surprise.. sur Prise ! /PV\ Fini   Surprise.. sur Prise ! /PV\ Fini Icon_minitimeMer 29 Aoû - 15:42

C’était typique comme comportement. Typique de ces gens qui se croyaient au dessus des autres parce qu’ils avaient une "belle gueule" (comme on disait) et qui faisaient semblant de tout prendre à la légère. Semblant, oui, parce que c’était impossible de ne pas accorder plus d’attention à sa propre existence. Je n’affirmais pas forcément que tout planifier comme moi était la bonne solution mais…il faut bien savoir dans quel direction on va ? Et Caleb faisait partie de cette catégorie. Il n’avait que faire des conséquences…oh non, s’il pouvait s’amuser, le reste n’importait pas. Mais ce qu’il ne savait pas, c’est que plus tard, justice serait faite. Ceux qu’on adulait adolescents se révélaient bien moins intéressants. Moi, j’avais l’intelligence, la réflexion, la douceur quand la personne le méritait (pas lui), j’avais ces qualités qui allaient me porter au sommet. Qu’il profite de ses années en or où l’on avait d’yeux que pour lui…parce que ça se finirait de toute façon. Et là, là il regretterait ses agissements et se souviendrait d’Aria Davenport qui avait eu raison depuis le début.

J’étais excessive ? Peut-être un peu. Mais quelle réaction cherchait-il ? Une approbation, de l’admiration ? Il ne l’aurait pas. Ce n’était parce que j’avais onze ans, que je faisais attention à mon apparence et que je me maquillais parfois que j’étais une de ces petites dindes qui lui tournaient autour. Mais de toute façon, Caleb Matthews n’y prêtait même pas attention. Elles n’avaient même pas encore compris son fonctionnement. Mais j’avais beau le mépriser de tout mon cœur (son attitude était d’un lamentable), l’accuser de tous les torts, ça n’empêchait pas que…j’étais déçue. Voilà qui m’apprendrait à attendre quelque chose d’individus de son genre.


- Tu aurais mieux fait de regarder où tu mets les pieds. Ce n'est pas pour rien si on dit que les escaliers n'en font qu'à leur tête ! s’expliqua-t-il. La simplicité de sa réponse me donnait envie de pouffer. C’était le genre d’excuses on ne pouvait moins convaincantes. Son conseil était une provocation. Il avait placé son marécage portable ici exprès pour quelqu’un se salisse avec. Qu’il ne fasse pas croire qu’il avait une autre intention ou que c’était involontaire. Je le gratifiais d’un regard méprisant – que je savais hélas pour lui exécuter à merveille- pour qu’il sente combien je trouvais que son attitude était immature.

Son regard croisa la mien. Et il n’était ni agressif, ni hostile mais je baissais les yeux immédiatement. Caleb ne possédait ni des iris bleu perçant ou émeraude envoûtant. Son regard n’était pas non plus déroutant, comme ces yeux qui semblent vous transpercer et tout savoir de vous juste lorsque ils se plongent dans les vôtres. Il avait les yeux chocolat – une des couleurs les plus communes- et même si les nuances n’était pas les mêmes…ils me faisaient penser à ceux de Sebastian. J’avais le pourquoi du comment de ma réaction. Je n’étais jamais comme ça avec lui. Jamais suffisante et hautaine au possible. Apparemment Matthews était très doué pour faire ressortir ces côtés-là de ma personnalité.

Il devait bien être content d’avoir trouvé quelqu’un qui était la victime toute choisie de ses tours idiots. Oh, il croyait que j’étais son cobaye ? Il était en train d’halluciner. Je n’étais la propriété de personne. Et par ailleurs… je ne me laissais pas manipuler de la sorte. Jamais.


- Il paraît que la boue, c'est bon pour le teint, j’étais bien décidée à rester silencieuse. L’ignorer était la meilleure attaque. Je savais d’avance qu’argumenter avec lui ne donnerait rien. Il prenait tout sur l’angle de l’ironie, comme si c’était drôle et tant pis si moi j’étais blessée, ce n’était pas grave et on allait oublier ça dans la seconde parce que j’avais bien tort de ne pas savoir m’amuser. Et bien qu’il fasse ce qu’il veule, qu’il enterre ses minces chances d’avenir prometteur, qu’il les jette au feu si ça lui faisait plaisir. De toute façon, j’avais dépassé les limites le jour où j’avais décidé que je le prendrais en main – c’était un bien grand mot et il ne se laissait pas faire- et ferais attention à qu’il ne gâche pas tout. Je ne sais pas ce qui m’avait pris.

Contrairement à ce que tout le monde pensait – encore une fois j’excluais Sebastian et mes parents – je tenais un peu aux autres.


- C'est sûr que si on se place du point de vue de ton sens de l'humour..

Là, ça devenait intéressant. De le pousser à bout. Parce que c’était un extrême, et j’en avais assez d’être dans l’intermédiaire avec lui. J’avais abîmé son ego. Et lui qui jouait à l’intouchable sans jamais s’arrêter…c’était une véritable satisfaction. Le plus jouissif, c’était de savoir que si le ton montait, la partie se finirait en ma faveur. Il ne pouvait pas gagner contre moi. Cela faisait une impression étrange de soudain devenir aussi calculatrice et mauvaise, mais ce n’était pas désagréable. Je sentais cette soudaine méchanceté naître dans mon sang, dans mes veines, et j’avais envie d’en user, d’en user parce que ça me rendait si forte… Je ne me sentais plus vexée, mais revigorée par cette envie de lui faire payer son affront.

Mais au fond, je savais que tout ça, ce n’était pas moi.

J’aurais pour sûr tourné les talons sans même un mot s’il n’avait pas lâchée cette petite phrase, d’un ton léger, comme si c’était normal d’affirmer ça avec une telle conviction.


Si tu considères tout tes potes comme des « n'importe qui », c'est pas comme ça que tu vas te faire beaucoup d'amis.

Oh, tu ne sais vraiment pas sur quel terrain tu t’es engagé.

C’est comme ça qu’il me remerciait ? Je ne lui demandais pas de m’être redevable à vie…mais au moins de me considérer correctement. Je pensais immédiatement, évidemment à Sebastian. Même si une fois de plus j’avais du mal à le définir comme mon ami…il était ce qui s’en approchait. Il se souciait de moi, de ce que je pouvais ressentir. Il était simplement là sans rien demander en retour. Alors oui, peut-être, que mes amis se comptaient sur les doigts d’une main…mais je préférais ça que des gens qui restaient avec moi comme si c’était une obligation. Choisir ce genre de philosophie était un risque à prendre, mais je savais que je ne le regretterais pas. Et l’avais-je vraiment choisi ? Non, c’était en moi, une conviction inébranlable.

Il parlait sans savoir. Il n’avait pas observé. Il pouvait croire que je le jugeais, eh bien, il se trompait : j’étais une des rares à avoir cherché une autre de ses facettes. Hélas, dans son cas, elles étaient relativement limitées.
Mais il avait réussi ; réussi à m’atteindre.


-J’en ai déjà des amis, regarde autre chose que ta propre personne pour une fois ! fis-je, révoltée alors que j’aurais voulu me contrôler. Un échec, visiblement. Je le relevais pas son sous-entendu, celui qui laissait entendre que nous avions été un jour amis, et passais à l’attaque. Il voulait la guerre ? J’enclenchais déjà le processus. Au moins les miens se souviendront encore de moi l’année prochaine. Qu’il s’énerve. Que je sente que je n’étais pas la seule à être déçue de l’issue vers laquelle on se dirigeait.

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Caleb Matthews


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MessageSujet: Re: Surprise.. sur Prise ! /PV\ Fini   Surprise.. sur Prise ! /PV\ Fini Icon_minitimeSam 1 Sep - 16:05

Non… Pour de bon, elle le prenait mal ? J’étais d’accord, qu’un peu de boue, à nettoyer, ça allait pas être une partie de plaisir… en plus, c’était même pas une excuse, parce qu’elle avait juste eu à faire un petit mouvement élégant du poignet, et pouf ! elle aurait pu remettre ses chaussures en rayon dans un magasin, que tout le monde n’y aurait vu que du feu, tellement elles étaient comme neuves ses ballerines !

Mais bon, les filles, hein…

Si elles avaient une mèche de travers ou que leur verni n’était pas étalé uniformément et laissait voir des traces ongles en dessous (quand ce n’était pas parce qu’elles avaient dépassé en l’appliquant) tout de suite, c’était comme si le monde s’écroulait tout autour d’elles ; on respire la perfection, ou on ne la respire pas. En même temps, c’était pas trop compliqué pour moi d’avoir eu tout à loisir d’observer ce phénomène, c’était de drôles de bestioles mine de rien, et ce n’était pas parce que j’y portais un grand intérêt, détrompez-vous sur le champ, merci, j’avais bien assez à faire avec mes parents pour les convaincre de m’acheter la dernière poudre à canon magique, spéciale sorcier ! Mais quand on est le seul garçon d’une fratrie et qu’il y a que des nanas tout autour de vous qui en plus se ligue contre vous chaque fois que vous aviez le malheur de faire exploser sa dernière poupée à l’effigie de la chanteuse de Bizarr’ Sisters, forcément, y’a de quoi être un minimum renseigné.

Je pris le temps de détailler un peu plus Aria ; c’était vrai qu’elle était pomponnée, j’avais jamais vraiment trop fait gaffe, surtout que là, comme elle me faisait sa tête de frustrée de la vie pas contente, ben ça se voyait tout de suite un peu moins, mais je sais pas, même avec ça, je m’étais imaginé pour tout un tas de raisons diverses et variées qu’elle appartenait pas trop à cette catégorie de gens qui savait pas rire un bon coup pour dédramatiser la situation. Si y’avait que ça pour lui faire plaisir, ok alors, moi aussi je pouvais foutre les deux pieds dans le plat du marécage portable, et elle allait même me passer à coup de Récurvite ensuite, puisqu’elle avait l’air de s’y bien s’y connaître en la matière !


-J’en ai déjà des amis, regarde autre chose que ta propre personne pour une fois !


C’était moi où… elle était légèrement
extrême dans ses manières ?

Puisqu’elle voulait un peu de sérieux, je voulais bien moi, et
sérieusement, je ne voyais pas pourquoi elle se montait autant la tête tout à coup. C’était un peu dommage, parce que le but à la base, c’était ma non plus de vouloir me disputer avec elle, si elle voulait tout savoir, c’était sur elle Mademoiselle Aria que c’était tombée, parce qu’elle avait eu la malchance d’emprunter ces escaliers à ce moment ; ça aurait très bien pu être n’importe qui d’autre ! Donc si ça la branchait de jouer avec les mots… je pouvais dire à mon tour que c’était elle qui était quand même pas mal obnubilée par elle-même, mais ce n’était pas dans mes habitudes de contre attaquer de façon aussi basse ; quoi que j’en étais parfois contraint, quand il y avait une des filles à la maison qui faisait tout pour que ça arrive, que voulez-vous, les pièces avaient beau être grandes, on se montait quand même dessus les uns les autres, alors on savait exactement sur quel bouton appuyer quand il s’agissait de déclencher des catastrophes.

Mais tout à fait ! Jusque-là, la maison à toujours parfaitement tenu le choc !

- Mais je n’ai d’yeux que pour toi ! M’exclamai-je. Grand sourire pour faire passer la pilule, et youplà là, on en parle plus jusqu’à l’année prochaine.

… Certes, faire l’idiot n’était pas brillant et ce n’était pas la façon la plus indiquée lorsqu’on parlait de ne pas « contre attaquer » mais je restais persuadé que le rire permettait de résoudre beaucoup de choses, et puis elle avait sûrement compris que je n’essayais pas de la draguer (hahaha), mais simplement détendre l’atmosphère, donc il n’y avait plus aucune raison que cette stupide barrière invisible qui m’embêtait bien se dresse férocement entre nous !


- Au moins les miens se souviendront encore de moi l’année prochaine.


Sauf si de son côté, Aria ne faisait pas d’efforts pour faire un pas vers l’avant, et c’était sûr que moi, j’allais pas en faire indéfiniment si elle passait son temps à reculer pour mettre encore plus d’espace entre nous, comme si brusquement, je m’étais transformé en Lord Voldemort en personne, oui oui, tout à fait, et que j’étais à présent prêt à la bouffer toute crue !

Et puis, qu’est-ce qu’elle voulait dire part, « les miens » ?

- Ben ouais, tant mieux… vous en avez de bien bonnes, qu’est-ce que je devais répondre à ça ?! Enfin si c’est tes potes, y’a pas de raison, pourquoi tu dis ça ?

Parce que dans le genre je me prends la tête et celle des autres en bonus, elle était pas mal ! Et puis il y avait une expression fort désagréable qui se lisait dans ses yeux au fur et à mesure que les mots s’écoulaient de ma bouche, et si pour moi c’était quelque chose de très naturel de parler au fil de ma pensée et sans réfléchir, tout laissait à parier que tout était calculé chez la Serdaigle, comme moi je calculais le nombre de mètres nécessaire de fil pour… enfin, on parlera de ce nouveau plan by Matthews plus tard, ce n’était apparemment ni le lieu ni le moment !

Bon sang de bois, ça me démangeait trop ! Il fallait que je sache ! Et puis vu comment elle m’adressait la parole, c’était pas une question si insensée que ça, j’avais même envie de dire qu’elle était parfaitement légitime ! Tourner autour du pot, rester là sans savoir, et au final rester aussi con qu’au départ parce que je savais pas d’où venait le fruit pourri, c’était pas ma méthode d’approche, alors si elle pouvait aussi arrêter avec ses sous-entendus mal placés, j’avais dans l’idée que ça pouvait être sympa !

- Mais nous aussi on est copains, hein ?


Pour l’instant, tout laissait présager le contraire…

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Aria Davenport


Aria Davenport
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MessageSujet: Re: Surprise.. sur Prise ! /PV\ Fini   Surprise.. sur Prise ! /PV\ Fini Icon_minitimeMar 16 Oct - 22:34

(infiniment désolée pour le retard mon chou Surprise.. sur Prise ! /PV\ Fini 1243141566 )

C’est à ce moment que j’aurais du partir. Ma dernière phrase était tout juste assez théâtrale, mon regard hautain et dédaigneux ; histoire de lui signifier qu’il avait perdu la partie parce que j’avais toujours une avance sur lui. J’avais des cartes dont il ignorait l’existence. J’imaginais déjà mon sourire satisfait lorsque je tournerais les talons. Et pourtant rien. Et pourtant je restée figée dans ce couloir, et surtout je restais figée face à lui, et j’avais perdu. J’avais perdu parce qu’il m’avait déstabilisée et que c’était la plus belle victoire qu’il ait pu remporter. Il n’en avait pas conscience mais il venait de réussir un coup de maître, et je n’avais que d’autre choix de m’incliner.

Quand avais-je décidé qu’il s’agissait d’un jeu ?

Et bien, je ne l’avais pas décidé. Cela s’était imposé : on avançait, on reculait dans les cases. Et c’était toujours ça. Un perpétuel retour au point de départ. La comparaison était particulièrement bien choisie, puisqu’apparemment aux yeux de Caleb Matthews, j’étais un petit pion qu’il maniait au gré de ses envies. Et c’est bien connu, un pion n’a de choix que de suivre. Mais moi j’étais différente : d’accord il m’avait manipulée, mais une fois mais pas deux. J’apprenais de mes erreurs.

Et apparemment, ma réplique ne l’avait pas une seconde impressionnée. C’était étrange. Cela paraissait extrêmement prétentieux mais… j’étais habituée dans la sphère que j’avais constituée à Londres à susciter des réactions, et le plus souvent des éloges. Comme Aria est mature, comme Aria sait manier les mots avec justesse, comme Aria est jolie… L’indifférence me faisait peur. Chose assez folle lorsque on connaissait le nombre de personnes qui aspiraient à la discrétion et l’anonymat. Je respectais mais ce n’était pas moi. En société – cela faisait bien pompeux- je voulais qu’on me remarque, qu’on m’admire sans doute aussi. Passer inaperçue… je ne pouvais pas, je ne voulais pas. Et pourtant cette peur s’évaporait lorsque j’étais avec ceux à qui je tenais vraiment. Je n’avais toujours pas trouvé de réponse à cette énigme.


- Mais je n’ai d’yeux que pour toi !

Pourquoi là j’avais l’impression qu’il se moquait ouvertement de moi ?

Une fois de plus ça m’aurait pas du me toucher. Mais il y avait une chose étrange ; avec lui je n’arrivais jamais à rester de marbre. Oh, j’essayais bien souvent, mais ça ne marchait pas. C’était comme une balance qui ne se stabilise jamais, c’était les montagnes russes : il remontait dans mon estime et redescendais. Autrement dire, j’allais de déceptions en déceptions et pourtant je renonçais. J’avais donné à Caleb Matthews des tas de chances qu’il ne cessait de gaspiller. Mais là, j’y avais vraiment cru.

Alors je restais figée comme la première imbécile venue, sans même répliquer par un petit sarcasme dont j’avais le secret. Et dont il ne comprendrait sûrement pas le sens.

Je le croyais pas bête, il avait pour sûr des capacités et un potentiel…qu’il n’utilisait pas à bon escient. Oui, peut-être que ça ne me regardait pas mais…je ne supportais pas cette façon qu’il avait de gâcher tout. Absolument tout. Il ne comprenait pas… Il ne comprendrait jamais. Et une fois de plus, mon esprit se dirigea directement vers Sebastian. Lui n’était pas comme ça. Il comprenait mes réticences, mes sourires en coin mais visiblement…il était l’exception. Je pouvais déjà m’estimer heureuse de l’avoir. Mais est-ce que ça me suffisait ? Ce que je ressentais pour Sebastian était déjà tellement mais…j’aurais aimé les autres me voient comme il me voyait.

Aurais-je aimé que Caleb me voie pareil ?

Erreur système.


-Très drôle,fis-je, mais ma voix n’avait pas cette fois cette petit intonation méprisante dont j’avais l’habitude. J’avais plutôt les yeux baissés, comme…vaincue. Résignée. Et il n’avait pas intérêt à profiter de mon petit instant de faiblesse (enfin, quand on les comptait, ça commençait à en faire beaucoup)


- Ben ouais, tant mieux… Enfin si c’est tes potes, y’a pas de raison, pourquoi tu dis ça ? Mais nous aussi on est copains, hein ?

Je ne réfléchis pas. Je savais combien les mots pouvaient faire mal surtout quand on les pensait vraiment- ce qui n’était au fond pas à le cas- mais je n’avais pas d’autre solution et surtout j’en avais assez.

-Tu es vraiment un cas désespéré, et c’était vraiment mesquin et ça le rabaissait. Mais il était trop tard. Regrettais-je ? Sans doute un peu. Cela ne me plaisait pas d’être méchante…et j’avais un peu honte. Je m’étais toujours promis à moi-même que je ne deviendrais pas comme ça. Mais il s’en remettrait. Comme toujours. Quant à si nous étions amis…à supposer que nous l’ayons été un jour. J’étais son amie quand ça l’arrangeait ; alors pas de scrupules. Et on n’est pas « copains » comme tu dis. Certainement pas, je n’ajoutais pas un peut-être, pour lui signifier qu’il était hors de question qu’il y ait amitié… l’expérience je l’avais fait une fois, et je ne m’y ferais pas reprendre. J’étais plus intelligente que ça. Bien plus intelligente que lui et son attitude de gamin ; complètement immature.

Et je partis.

Une fois j’aurais pu dire quelque chose. Mais au lieu de ça, j’eus l’impression de m’enfuir comme une voleuse. Mes boucles blondes sursautaient à chaque nouveau pas que j’esquissais ; et j’avançais sans même regarder derrière moi. Je m’empêchais de le faire. Mon cœur était un peu serré, pour une raison que j’aurais aimé inconnue, mais je savais : la déception.

J’avais fait l’erreur de donner à Caleb Matthews sa chance. Je pensais qu’il y avait une quelconque sincérité dans les sourires qu’il esquissait, dans sa manière qu’il avait de ne pas me rejeter même si nous étions diamétralement opposées. J’avais été idiote et complètement imprudente. Je ne sais pas ce qui m’avait pris.

Sebastian était probablement en cours. Mais à ce moment-là, c’était lui que je voulais près de moi. J’avais besoin de sa présence. Je me sentirais écoutée. Et je voulais qu’il me console. Mais qu’il me console de quoi, bon sang ?! Je n’avais rien perdu. Rien. Rien.

Mais j’avais beau me le répéter, ça ne changeait rien.

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Caleb Matthews


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MessageSujet: Re: Surprise.. sur Prise ! /PV\ Fini   Surprise.. sur Prise ! /PV\ Fini Icon_minitimeDim 21 Oct - 16:25

Bon. Comme ça, on avait pas l’air d’être les meilleurs amis du monde, ça c’est clair, mais dans le genre amie fille, je trouvais que Aria répondait plutôt bien aux critères, parce que justement, c’était une fille mais qui ne laissait pas montre au premier abord qu’elle en était une. Je m’explique : évidemment qu’on voyait que c’en était une, à moins d’être neuneu et même un neuneu savait faire la différence entre les deux, mais à part son apparence, elle était pas en train de coincer tous les sans cesse et de glousser comme une tordue dès qu’un garçon passait devant elle et c’était un peu énervant ça justement cette manie qu’elles avaient toutes à rigoler alors qu’il y avait rien de drôle le mec avait tout ce qu’il y a de plus normal et n’avait pas du papier cul collé à ses godasses où là j’aurais compris l’hilarité générale. Non, la gente féminine c’était une un mystère à elle toute seule et elle l’entretenait bien en plus de ça ! Alors qu’avec Aria, il n’y avait rien de tout ça et c’était donc, beaucoup plus sympathique.

Même si là, elle n’avait rien des traits de la sympathie, c’est le moins qu’on puisse dire, comme si elle avait bouffé la substance boueuse des marécages portables et que ça ne passait pas. Mais en même temps, qu’est-ce que je devais faire de plus ? M’excuser ? Ça aurait équivalut à dire que j’avais des regrets d’avoir fait une blague et ça allait un peu à l’encontre de mes principes, donc oui mais non. Fallait vraiment qu’elle rigole un peu, ça allait lui détendre les zygomatiques et c’était bon pour les rides il paraît d’après ma mère, mais à chaque fois que je lui refaisais la remarque quand elle me courait après parce que j’avais encore remplacé son chapeau de sorcière par un factice qui se mettaient à hurler des gros mots dès qu’on le posait sur sa tête elle prenait tout de suite les choses avec beaucoup moins de philosophie. Je voulais à peu près dire la même chose à Aria, mais il y avait tout dans son regard qui indiquait qu’elle me réservait le même sort, même que ses yeux me transperceraient avec d’épaisses dagues en argent si je disais quoi que ce soit !

-Tu es vraiment un cas désespéré.

Ce fut à mon tour de me fermer un peu plus, j’avais l’habitude de toujours prendre tout du bon côté et de ne pas trop m’attacher aux remarques, ça commençait à bien faire, surtout qu’elle crachait tout son venin et pourtant elle n’était pas à Serpentard alors on allait dire qu’elle plantait ses serres puissantes partout où elle avait bon appui, mais sans jamais le justifier. Et moi à quoi ça aurait servi que je le fasse, que je me défende parce que tout indiquait dans son comportement que ça ne changerait rien à ce qu’elle en pensait, qu’elle avait émis son jugement et qu’il était irréversible.

- Et on n’est pas « copains » comme tu dis. Certainement pas.

Euuuuuuuuh……….. Ok ?

Poufsouffle blablabla, amusants, pas rancuniers, blablabla bref pour résumer vite fait tout ce que les gens considéraient comme des tares, c’était nous qui les avions écoper, sauf qu’ils avaient pas compris qu’on avait su les transformer en qualité, ce qui faisait notre grande différence d’une mais aussi notre force. Quand même, j’allais pas me laisser faire surtout que c’était pas la première fois, et qu’à la bibliothèque c’était plus ou moins parti en bisbille je m’en rappelai avant qu’elle change subitement son fusil d’épaule. Mais du coup, je savais plus trop comment me comporter quand c’était comme ça, si je devais rester naturel ou au contraire réfléchir à ce que je disais parce que quand je réfléchissais à ce que je disais ça avait pour conséquences de faire et dire encore plus de bêtises qu’en temps normal, et puis franchement qui avait besoin de relations pré-fabriquées où il n’y avait aucune chaleur et qu’on en devenait à moitié robotisé. Moi j’appelais pas ça une amitié, alors si Aria le voyait sous cet angle là, ben d’accord, mais du coup, elle avait pas tort, on risquait pas d’aller sur le développement durable mais plutôt directement à l’explosion nucléaire sans laisser aux choses le temps de se dégrader progressivement.

Limite si elle me considérait pas en plus comme une grosse tâche pleine d’encre sur sa chemise d’uniforme ! Conclusion : j’étais une grosse tâche ? Très bien bah tant pis pour elle, il y avait pourtant des tâches dont j’étais d’avis qu’elles étaient pas si salissantes que ça, mais puisqu’elle me voyait comme l’une de celles qu’il fallait absolument éradiquer…

- T’as raison ; si les cas désespérés comme tu dis, sont dans la catégorie « au moins on sait s’amuser un peu et pratiquer l’auto dérision » en effet, ça va pas le faire.

Je devenais un peu cassant par le même fait, et ça me plaisait pas trop parce que c’était pas moi ça, et je lui en voulais un peu de m’y contraindre, mais en même temps vu le peu d’importance qu’elle avait tout juste l’air de vouloir m’accorder par acte de charité ça n’allait pas la blesser pour deux mornilles et pour preuve, elle fit volte face sans même un au revoir, me laissant en plan, en train de parler dans le vide.

J’avais aucune raison d’être énervé, parce que je n’avais strictement rien fait de mal, j’en restais persuadé, et pourtant j’avais cette désagréable impression d’avoir loupé un épisode, mais quoi ? en tout cas, c’était plus le moment de rester plus longtemps ici ; si cette fois je tombais sur un prof ça risquait d’être nettement moins drôle et la perspective d’une nouvelle retenue était loin de m’enchanter, surtout parce que je n’avais aucune idée de comment faire disparaisse ma farce. Ni une ni deux, je pris mes cliques et mes claques, laissant derrière moi le marécage, mais aussi et surtout la déception de ne pas être assez bien pour certaines personnes.
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