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Under the Brightness [P.V]

 
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 Under the Brightness [P.V]

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Caleb Matthews


Caleb Matthews
Élève de 4ème année



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Localisation : Tout ce que je peux dire, c'est qu'ici, il fait sombre. D'accord, il y a beaucoup de coins sombres à Poudlard.
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Particularités: "Le prochain qui me félicite pour mon titre risque très gros. Je préfère prévenir." .... Challenge accepted Cobralkowsky !!!
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MessageSujet: Under the Brightness [P.V]   Under the Brightness [P.V] Icon_minitimeDim 13 Oct - 15:50

Depuis l'épisode de la dernière fois, où j'avais sauvé Aria des griffes d'une zinzin de l'espace type, je suis si belle, j'ai les cheveux qui brillent, parce qu'attention, j'utilise uniquement du shampoing avec du sang de licorne (c'était interdit on est d'accord, mais c'est pour appuyer la débilité de la scène, bref!) on était repassé tous les deux (avec Aria, c'est fou il faut toujours tout vous expliquer, vous ne suivez jamais!) en mode ça se passe bien, on rigole tous les deux dans le meilleur des mondes. C'était l'idée. En vrai, ça différait légèrement, parce que moi c'était quand je commençais à réfléchir trop qu'en général je faisais un peu de la merde et c'était pourtant ce qu'Aria m'avait reproché de ne pas assez réfléchir, donc, comme dans l'idée, c'était quand même qu'on reste potes et que je sois un peu plus à l'écoute, et elle dans l'autre sens c'était un peu la même chose, donc forcément, parfois il y avait un petit peu des moments bizarres d'entre deux. C'était pas naturel parce qu'on avait pas encore totalement réussi à briser la glace, y'avait juste des petites fissures pour l'instant, et puis en même temps, qui avait envie de couler dans de l'eau glacé hein ? Mais pas de soucis, Aria pouvait compter sur moi, tout le monde pouvait compter sur moi parce que j'avais de gros projets en prévision, juste, il fallait que Aria préfère nager à faire du patin à glace, mais après tout, pourquoi ne pas varier les plaisirs ?

Au début, je m'étais dit que ça allait pas être bien compliqué, parce qu'il suffisait de se trouver trois ou quatre points communs, et qu'à partir de là, il faudrait se baser dessus et l'exploiter, mais ensuite, j'étais vite passé à deux ou trois, après tout, c'était déjà pas mal, mais en fin de compte, deux, c'était bien aussi, c'était mieux que rien, non, vous savez quoi, on allait se limiter à un, un était le tout, et on allait pas se compliquer la vie pour l'instant. Sauf que, haha. Elle aimait quoi Aria à part Serdaigle (tout le monde aimait sa maison donc c'était aussi son cas pour elle j'en étais sûr) et les chaussures, vu que ça lui avait pas trop plus que je lui massacre les siennes ? J'allais pas lui proposer, tu viens on va dans le parc réviser le prochain cours de Sortilège au bord du lac ! Heuheuheu non merci, et en plus, je me voyais mal l'emmener comme j'emmenais Anna me suivre dans une de mes palpitantes aventures, même si en l'occurrence même elle ne risquait plus de me suivre quelque part, que ce soit de gré ou de force, donc je me retrouvais tout seul à me suivre moi même, ou plutôt c'était mon ombre qui me suivait ; je ne comptais pas Rita, parce que Rita ne comptait pas, c'est tout, elle était hors compèt'. Non j'allais finir par demander à Aria de faire une liste des trucs qu'elle aimait bien, j'allais faire pareil de mon côté, et dans le tas on allait bien finir de quoi nous mettre d'accord.

C'était en cours que j'avais eu la révélation qui allait tout changer, je le sentais, c'était une question d'instinct comme quand je devinais qu'on allait manger du rôti de veau aux olives au déjeuner ou que Kelsey allait annuler son cours de Métamorphose, et pour la peine, j'avais même noté sur un bout de feuille qu'il me restait, la prochaine carte du ciel que le prof d'Astronomie nous demandait d'analyser. En sortant de la salle, j'avais attendu Aria dehors, devant la porte parce qu'elle, elle mettait plus de temps à sortir à chaque fois, sûrement parce qu'elle voulait bien ranger ses affaires dans son sac et tout et tout, et je lui dis de me retrouver en haut de la tour d'Astronomie après le dîner, et sans en rajouter d'avantage et derrière un grand sourire, je l'avais planté pour retrouver mes potes pour qu'on aille vite fait bien fait dans la Grande Salle parce qu'on crevait grave la dalle.

Le rôti de veau aux olives bien au chaud dans mon estomac je repassais dans la salle commune pour aller chercher ce dont j'avais besoin, et je fis bien gaffe de ne rien oublier avant de partir dans la direction totalement opposée, parce que entre les cachots et la tour d'Astronomie il y avait une petite trotte. J'avais prévu d'arriver avant Aria pour préparer un peu le terrain en premier ; cool, déjà, en arrivant un peu essoufflé, parce qu'il fallait les monter toutes ces marches avec un sac un peu lourd de tout ce qui se trouvait dedans, je constatais qu'il n'y avait personne et que comme ça on allait pouvoir faire notre petite vie bien tranquilles. Il ne faisait pas tout à fait noir, mais c'était pas bien grave, parce que la nuit était tombée et il n'y avait plus de lumière. Il faudrait attendre un peu avant qu'il fasse tout à fait sombre pour ce que j'avais prévu, et peut être même allez savoir que l'heure du couvre feu serait passée allez savoir, mais je comptais sur Aria, une fois qu'elle m'aurait rejoins elle aussi qu'elle ne voudrait pas redescendre très vite, et que pour une fois elle serait encline en enfreindre le règlement, surtout que ça valait le coup, et j'étais sûr qu'elle n'allait pas être déçue, donc, il fallait qu'elle reste jusqu'au bout ! J'avais réussi à bourrer tout un tas de trucs dans mon sac, parce que je savais pas très bien exécuter ce sortilège qui permettait de mettre plein d'objets dedans à l'infini si bien que 'javais brûlé le précédent, mais j'allais pas sortir tout tout de suite, parce que je ne voulais pas qu'Aria sache tout de suite ce que j'avais derrière la tête, après tout, on avait toute la soirée devant nous !

Elle arriva à l'instant où je sortis une couverture, toute chaude aux motifs écossais pour la mettre par terre entre les télescopes afin qu'on puisse s'asseoir dessus ; parce que quand j'avais une idée en tête, j'étais prévoyant !

- Il ne faut jamais être en avance
, la prévins-je, en terme de salut, mais en lui souriant quand même, parce que je plaisantais évidemment, imagine si tu avais vu ta surprise parce qu'elle était pas prête ?

Leçon number one, appâter l'ennemi (Aria n'était pas une ennemie, mais pour la petite image il fallait imaginer que oui) avec quelque chose qui serait susceptible de l'intéresser, mais qu'elle ne sait pas que ça l'intéresse, mais en fait oui (bref) histoire de lui mettre l'eau à la bouche et de ne pas le laisser filer trop vite. Mais j'étais confiant, parce que déjà, si Aria était venue jusque là, ça ne pouvait laisser présager que du bon.

- Mais elle est pas pour tout de suite, poursuivis-je, c'était mal me connaître. D'ailleurs, maintenant, j'y pensais, mais j'espérais qu'elle allait pas redevenir méfiante comme avant, parce que c'est vrai que question surprise, on avait pas trop les mêmes goûts, mais bon quand même, sur ce coup là, je me voyais mal m'être planté sur toute la ligne parce que j'avais misé sur ce que tout le monde aimait ; c'était mon cas, et même si sur beaucoup de choses nos opinions divergeaient, il y avait un milieu, restreint certes, qui était notre terrain d'entente, et tant qu'on restait dedans, tout allait bien. Est-ce que tu penses que tu vas pouvoir savoir deviner ce que c'est ?

C'était un peu de la provocation, parce que en plus, je partais du principe que Aria était une vraie petite futée, et que si je lui donnais les bonnes pistes, elle allait trouver de quoi il retournait sans problème.

- On va faire ça comme ça, expliquai-je en me plaçant derrière elle afin de l'emmener vers la couverture, pour qu'elle s'installe dessus. Si t'arrives à répondre à ma devinette et tout, je te montre ce que c'est !

Et il était tout dans son intérêt qu'elle trouve, c'est moi qui vous le dit !!!
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Aria Davenport


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MessageSujet: Re: Under the Brightness [P.V]   Under the Brightness [P.V] Icon_minitimeSam 2 Nov - 17:47

Envisager seulement de passer ne serait-ce qu’une soirée en compagnie de Caleb Matthews m’aurait paru impossible avant, aujourd’hui cela me semblait surtout surprenant – très surprenant- et j’en venais souvent à me demander si c’était bien réel : dans quel monde vivions-nous si lui et moi parvenions à nous entendre et même à nous apprécier ? C’était loin d’être mon ami le plus proche  mais j’avais pris l’habitude de l’attendre à la sortie des cours de temps en temps ou de l’aider lorsque un devoir important approchait : je ne pouvais pas nier, il n’était pas toujours très attentif mais il y mettait de la bonne volonté, j’ignorais alors les caricatures des professeurs dessinées dans la marge et les soupirs à répétition. Caleb lui arrivait à me détendre lorsque ma nervosité dépassait l’entendement, un instant, la pression descendait et je riais parfois de ses blagues – lorsque il le voulait, elles pouvaient être amusantes- en revanche il savait que je refuserai catégoriquement de le suivre dans ses plans, dont l’organisation était décidemment très bancale. Il ne s’y risquait pas et heureusement, ayant sans doute compris que je pouvais avoir le sens de l’humour mais qu’il y avait des limites qui apparaissaient rapidement : il ne fallait pas m’inclure dans ce genre de machination. Comme il respectait ces règles, l’entente n’était pas difficile et avec objectivité, je pouvais dire qu’il faisait des efforts : il manquait de maturité et n’était pas parfait mais il prenait sur lui et je le voyais. Son invitation m’avait surprise autant qu’elle m’avait inquiétée car Caleb était particulièrement imprévisible et ce qui se passait dans ta tête indéchiffrable  mais j’étais curieuse de découvrir ce qu’il avait préparé : après l’épisode du marécage portable, je me doutais que ce n’était pas une farce qui ne ferait rire que lui mais quelque chose qui nous plairait à tous les deux et c’était suffisant pour me convaincre de me rendre à la tour d’Astronomie, même si j’avais prévu autre chose à la base et que l’imprévu et moi n’étions pas particulièrement en bons termes.

Mais avant de rejoindre Caleb, la Grande Salle m’attendait : il était déjà huit heures. Lorsque j’entrais beaucoup étaient déjà attablés, et les places vacantes plutôt rares. Je finis par remarquer un vide…aux côtés de Prudence Hodgkin. Prudence qui n’était pas une ennemie mais je ne me sentais pas vraiment à l’aise avec elle : je ne pouvais pas oublier notre dispute, sans parler du fait qu’elle était une grande amie de Brook – justement en face d’elle – et que nos rapports avaient été tendus, et l’expression était gentille : nous étions plus ou moins réconciliés mais par le passé, Brook m’avait très certainement détestée et il n’avait pas dû mâcher ses mots à mon sujet. Je m’installais timidement à côté de la Serdaigle, en la saluant discrètement, en me faisant la réflexion que cette situation était particulièrement frustrante : je n’avais rien contre elle, et j’aurais aimé que nos rapports soient plus amicaux. Prudence avait certes un caractère fort et elle me l’avait montré lors de cette sortie à Pré-au-Lard mais elle m’était sympathique et avait de bons goûts vestimentaires, ce qui ne gâchait rien. Je mangeais en silence, déçue de cette ambiance un peu morne de mon côté puisque les autres discutaient joyeusement, mais j’avais ma part de responsabilité : si je n’y mettais pas du mien, ça ne pouvait pas s’améliorer. Il me fallut attendre le dessert pour que je me lance – était-ce par timidité ou orgueil que je ne m’étais pas prononcée – et engage la discussion avec ma voisine : cela restait cordial mais au moins on ne s’ignorait pas, ce qui était déjà un bon point.

Ma montre indiquait qu’il était quasiment l’heure, je laissais alors mes camarades afin de me rendre à la Tour d’Astronomie. J’avais toujours trouvé qu’il émanait de ce lieu une atmosphère singulière, mystérieuse, comparable à aucune autre. Je montrais les escaliers, frissonnant légèrement parce que la soirée était déjà bien avancée, la nuit tombée et qu’il faisait plus froid que je ne pensais : l’uniforme était élégant mais pas forcément très chaud. Je plongeais les mains dans mon sac, et finis par mettre la main sur un gilet – un cadeau de ma mère lors de nos vacances en Italie. J’accélérais le pas et retrouvais Caleb comme prévu, qui m’attendait sagement – adverbe qui ne convient pas tout à fait au Poufsouffle, je l’avoue.


- Il ne faut jamais être en avance, imagine si tu avais vu ta surprise parce qu'elle était pas prête ?

En avance, en avance, c’était vite dit et on m’avait toujours appris la ponctualité, je ne voyais pas bien ce qu’il y avait de mal à respecter les horaires des rendez-vous qu’on fixe. Cependant, je voyais bien que Caleb se moquait gentiment de moi, rien d’agressif donc et j’étais incapable de me fâcher : ce n’était pas habituel que l’on me fasse des surprises et venant de lui, ça avait une signification particulière. Il nous avait fallu du temps pour trouver des compromis – ce n’était pas gagné – mais je réalisais que Caleb malgré tout s’était montré gentil dès le début et que je ne lui avais pas forcément rendu la pareille ; sans doute s’était-il considéré comme un ami tandis que de mon côté j’étais restée sur la défensive.

- Mais elle est pas pour tout de suite.  Est-ce que tu penses que tu vas pouvoir savoir deviner ce que c'est ?

Tiens, je ne m’en étais pas doutée...Jouer avec mes nerfs était une occupation comme une autre après tout.  Mon regard se dirigeait vers le vide qui nous entourait et cette immensité avait quelque chose d’effrayant, d’impossible à saisir car sans fin mais de fascinant aussi : la vue était d’autant plus belle pendant la nuit. Je félicitais intérieurement Caleb d’avoir choisi ce lieu de rendez-vous : il avait visé juste.

-On va faire ça comme ça. Si t'arrives à répondre à ma devinette et tout, je te montre ce que c'est !

L’attente, la devinette, le Poufsouffle ne semblait pas prêt à me montrer sa surprise dans l’immédiat, et transformait tout en jeu : j’étais prête à relever le défi. Les énigmes ce n’était pas mon fort, mais je pouvais toujours tenter, et je voulais lui montrer que je m’impliquais.

-Bien sur que je vais y arriver, fis-je avec conviction mais en réalité je doutais de ma réussite. Mais peu importe ce qu’il me réservait, l’intention me touchait déjà.
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Caleb Matthews


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MessageSujet: Re: Under the Brightness [P.V]   Under the Brightness [P.V] Icon_minitimeVen 29 Nov - 19:07

-Bien sur que je vais y arriver.

Aria et cette solennité qui ne semblait jamais la quitter ! En fait moi non plus, pas un seul instant, je m'étais dit qu'elle allait se louper pour trouver une devinette... Surtout que là, il allait s'agir de l'une des miennes donc même si j'étais un grand amateur de blagues (je sais je sais vous savez déjà, on va dire que c'est pour la forme) et que les devinettes c'était rigolo et tout ça, et ben c'était pas forcément évident à mettre en place. En tout cas, je savais mon idée bonne et j'avais hâte de voir quelle allait être la réaction de Aria face à ça ; si ça allait lui plaire surtout. Je pensais que oui parce que parce que qui n'aurait pas aimé... Le but, c'était quand même de faire en sorte que ça se passe bien, et puis, je faisais tout pour aller dans son sens, je sais pas comme ça, j'en avais envie c'est tout, comme je lui avais expliqué depuis le début, et qu'à présent qu'on avait mis les choses au clair, elle allait comprendre ce que j'avais eu tant de mal à lui faire passer comme message.

Ca n'avait rien de très original comme surprise, même si ben quand même, j'estimais que c'était plutôt cool : c'était des feux d'artifices magiques que j'avais du coup l'intention de tirer du haut de la Tour d'Astronomie et c'était le meilleur endroit dans l'école pour ça. Bon évidemment il y avait le facteur prof qu'il fallait prendre en compte et ça je l'avais pas trop fait ; de toute manière, c'était des petits feux et puis ils avaient été spécialement développés pour faire le moins de bruit possible, histoire de pas rameuter tout le voisinage et de se gagner une retenue en prime, parce que sur ce coup c'était sûr et certain qu'Aria elle allait pas trop apprécier, et en même temps je pouvais dire adieu sans trop de problèmes à la nouvelle amitié qu'on essayait tant de bien que de mal de créer en rafistolant au passage les bouts qu'on avait déjà pour essayer d'en faire quelque chose de bien.

Je répondis par un grand sourire et je lui fis le geste de la main pour qu'elle puisse prendre place sur la couverture qui n'attendait plus que nous, mais sans en dire davantage sur ce que j'avais à l'esprit parce que oui, comment dire que héhé...  à vrai dire je n'avais encore aucune idée de comment j'allais tourner ma devinette et maintenant que j'avais dis ça et ben... Il ne restait plus qu'à faire ce qu'il fallait sans doute !

- T'as peur de ce que ça pourrait être ?
Demandai-je en lui jetant un petit regard de coin et en m'asseyant en tailleur à ses côtés. C'est pas quelque chose que tu auras l'occasion de voir tous les jours à Poudlard, c'est moi qui peut te le dire ! Et puis comme ça devenait une habitude parce que je devais souvent me rattraper lorsqu'il s'agissait de discuter avec Aria, parce que je commençais à réfléchir à comment elle analysait mes paroles, bref, c'était un peu compliqué de tout gérer à la fois, je rajoutais sans plus attendre : mais c'est rien de dangereux !

Quand même, c'était pas évident. J'avais de la bonne volonté, de toute façon, j'étais du genre à en avoir toujours, mais, il y avait quelque fois où je m'étais demandé (alors que c'était quand même pas trop trop mon truc de réfléchir au fond de ces choses là parce que pour moi, ça chassait le naturel.) si on allait réussir à trouver un terrain d'entente, même si celui ci en était un, mais autre que celui ci justement. Où on serait pas sans arrêt à avancer tout doucement l'un vers l'autre, mais où il y avait toujours des petits pas hésitants, parce que c'était un peu comme rentrer dans la salle de classe de l'autre mégère de Nakamura et de se dire que putain si on faisait pas gaffe, elle allait nous faire avaler une de ses saloperies de potions et qu'on allait pas ressortir de là vivants !

Il fallait qu'il fasse bien sombre aussi, et ça, ça n'allait plus tarder à venir non plus, mais d'ici là ça me laissait un petit peu de temps pour pour songer à comment est-ce que j'allais bien goupiller mon affaire, sans pour autant garder le mystère trop trop longtemps parce que sinon, il allait plus manquer qu'Aria pense qu'en fait c'était juste encore une farce de plus pour la déloger de sa salle commune et qu'elle perde patience. Justement, je ne savais plus trop où était cette limite et c'était pas dans mon idée comme je l'avais déjà dit de la franchir parce que pour avoir testé et ne pas avoir approuvé, j'avais très vite pu constater ce que ça donnait. Bref, tout ça pour dire qu'en somme il y avait autre chose de bien plus sympatoche en prévision ce soir et que même si c'était toujours mieux d'éviter tout type de scénario catastrophe, on allait éviter de trop y penser également, parce que sinon, ça allait vraiment finir par tout gâcher et j'en avais pas du tout envie.

- Allez, c'est le moment de passer aux choses sérieuses !
M'exclamai-je en tapant dans mes mains tout à coup et les frotter l'une contre l'autre en prévision de la suite. Alors déjà, on peut en trouver de toutes les couleurs de l'arc en ciel. C'est quoi la couleur que tu préfères d'ailleurs ? Parfois je réalisais qu'il y avait tout un tas de choses que j'ignorais sur Aria, du coup ça m'intéressait de combler ce manque. Je pense par contre que c'est pas le genre de bouquet de fleurs auquel tu t'attends, parce que tu peux pas trop les mettre dans des vases, par contre, leur point commun c'est que ça finit malgré tout par faner... Je crois que c'est souvent comme ça que ça se passe avec les jolies choses, c'est éphémère... conclus-je un peu songeur, avant de me reprendre parce que c'était quand même pas dans mes habitudes d'être aussi poète, la poudre des feux d'artifice m'avait déjà monté à la tête ou quoi ???

Pour de l'improvisation, ça c'était de l'improvisation ! Et puis ça restait assez énigmatique, mais quand même j'espérais qu'elle allait jouer le jeu et trouver de quoi est-ce qu'il en retournait, même si de toute façon, qu'elle devine ou pas, je savais très bien que j'allais pas la rembarrer sous prétexte qu'elle avait pas été à la hauteur du jeu, le but c'était de passer un bon moment ensemble, et même si ça venait toujours juste de commencer, je me sentais déjà bien à l'aise, donc ça pouvait que être la preuve que la suite, elle allait être tout aussi cool et dans une bonne ambiance !

- Je te file un dernier indice, parce que quand même, je suis sympa,
avec ça c'était sûr et même certain qu'elle allait savoir de quoi il retournait, même qu'autant c'était déjà fait et qu'elle avait déjà trouvé, ce qui m'aurait pas étonné parce que elle avait une logique qui dépassait la vitesse de la lumière. C'est la nuit que tu les vois le mieux comme les étoiles, et c'est aussi quand on les verra dans le ciel là qu'on pourra passer à la suite !

Là dessus je lui lançais un clin d'oeil, quand même super content d'avoir demandé à Aria de venir avec moi ici ce soir, parce que c'était vraiment pour elle et rien que pour elle que j'avais eu l'idée et c'était pas le genre d'attentions comme ça que j'avais tous les jours même pas avec mes frangines ; ou sinon ça cachait autre chose généralement. Si après j'en avais avec Rita, fallait pas croire, mais avec elle, c'était encore pas pareil parce que je l'a considérais plus comme mon meilleur pote que ma super copine, donc c'était pas tout à fait le même combat. Ca ne voulait pas pour autant dire que je m'investissais pas dans celui là.
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Aria Davenport


Aria Davenport
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MessageSujet: Re: Under the Brightness [P.V]   Under the Brightness [P.V] Icon_minitimeSam 1 Fév - 23:48

Quand je faisais une promesse, je la tenais : principe auquel je ne dérogeais pas. Mais je ne pouvais quand même pas m’empêcher de me faire la réflexion que se rendre à la tour d’astronomie à la tombée de la nuit, à l’insu des professeurs, en ayant un devoir de sortilèges à rendre pour vendredi prochain – ce qui voulait dire que j’allais passer la semaine dessus, Hazel Woodley ne donnait jamais des devoirs faciles, il y avait toujours un piège (au minimum) qui s’y cachait – pour retrouver Caleb Matthews sans savoir ce qu’il préparait était une idée étrange. Et pas forcément la plus intelligente. Bien souvent, pour ne pas dire tout le temps je me laissais dicter par ma raison, aujourd’hui j’avais décidé que ce serait sur un coup de tête que je prendrais mes décisions, chose extrêmement rare : allais-je le regretter ?

J’avais beau avoir quelques réserves, je faisais (un peu) confiance à Caleb : on ne pouvait pas lui retirer cette bonne volonté qu’il mettait dans chacune des actions qu’il entreprenait et j’avais même remarqué ce changement dans sa manière de travailler : il n’abandonnait plus dès la première ligne. Heureusement car s’il y avait bien quelque chose que j’avais du mal à supporter, c’était les gens qui gâchaient leurs capacités : et Caleb en avait. J’en étais persuadée. Il fallait juste le déclic, le vrai, que j’attendais encore mais qu’un jour il aurait. Et je savais que ses notes monteraient en flèche dès qu’il arrêterait de se reposer sur ses acquis. Car il fallait avouer que dans le domaine scolaire Caleb préférait la facilité, et j’avais parfois envie de le secouer et de lui dire de se réveiller : mais je n’osais pas m’attribuer ce droit.

S’il y avait bien un truc qui passionnait Caleb en cours, c’était de trouver toutes sortes de petits tours (d’accord au moins il était créatif) et d’énerver les professeurs en option. Sa camarade de jeu préférée c’était Rita, la fameuse Miss Poufsouffle. Je ne la connaissais pas plus que ça mais je savais qu’ils étaient très amis et puis il était vrai que Rita avait l’air bien sympathique. Son sourire malicieux toujours accroché au visage et ses accès de folie étaient plutôt contagieux. Ce qui m’amusait moins c’était ses moqueries : sa victime favorite se trouvait en la personne de Seth Fitzgerald l’assistant de Miss Woodley. Le pauvre n’avait pas eu de chance car Rita était particulièrement inventive lorsqu’elle voulait jouer avec ses nerfs. Bref, revenons au sujet de base : Caleb, encore lui. Malgré tout, j’avais envie de lui montrer que je lui donnais une autre chance et je ne pouvais pas me permettre d’ignorer les pas qu’il faisait vers moi. Nous étions un peu comme des funambules capables de tomber à tout moment : une erreur et tout s’écroule. Je ne voulais pas de ça. Mais tout de même, il aurait pu y aller plus en douceur pour installer ce début d’amitié : à croire qu’il ne faisait jamais les choses dans la dentelle.

Et voilà qu’il recommençait à me taquiner, à se vanter un peu aussi du merveilleux spectacle qu’il allait m’offrir et ça me donnait passablement l’envie de lui répondre un peu sèchement mais je me contenais. Aria, Aria, tu ne peux pas lui dire ça, me répétais-je en boucle en me souvenant des méchancetés que je lui avais lancé dans ce couloir en lui disant sans détours qu’il ne valait pas grand-chose et qu’il était décevant. J’avais été blessante, très blessante, et aussi étrange que cela puisse paraître, je m’en voulais. Parce que Caleb n’était pas méchant. Juste un peu vexant parfois. Ce qui était gênant avec lui, c’est que je craignais à chaque fois qu’il dépasse les limites ou que moi que ce soit moi qui le fasse. Je n’étais jamais sûre de rien.
Il précisa heureusement que ce qu’il avait prévu n’était pas dangereux : dieu merci il ne manquerait plus que ça !


-Allez, c'est le moment de passer aux choses sérieuses !  Alors déjà, on peut en trouver de toutes les couleurs de l'arc en ciel. C'est quoi la couleur que tu préfères d'ailleurs ? Je pense par contre que c'est pas le genre de bouquet de fleurs auquel tu t'attends, parce que tu peux pas trop les mettre dans des vases, par contre, leur point commun c'est que ça finit malgré tout par faner... Je crois que c'est souvent comme ça que ça se passe avec les jolies choses, c'est éphémère...

Lorsque il me posa cette question, je souris. Parce qu’il s’intéressait à moi et même si la question pouvait paraître banale, cela me faisait plaisir qu’elle me soit destinée. Ma couleur préférée ? En réalité je n’y avais jamais vraiment réfléchi. La première réponse qui me venait en tête, c’était le rose parce que c’était féminin et vraiment seyant, mais le noir je ne pouvais pas m’en passer, le doré c’était joli et puis le bleu s’accordait bien avec mes yeux…Je ne savais pas trop quoi lui répondre.

-Ça dépend des jours. Bleu peut-être répondis-je pas plus convaincue que ça, mais refusant de lui parler de rose : le connaissant il allait trouver ça drôle. De mon côté j’essayais de deviner et ce n’était pas bien compliqué : tout ce qui éclatait et faisait de l’effet devait lui plaire. Mais en attendant je ne savais strictement pas ce qu’il me préparait. Ciel, couleurs, ce n’était pourtant pas bien compliqué…

Quant à son point de vue sur les belles choses, je n’aurais jamais imaginé Caleb Matthews le dire, ça ne lui ressemblait pas. Il n’avait pas tort : malheureusement les choses les plus agréables finissent souvent par s’échapper. Ce n’était pas le cas pour tout, heureusement mais j’étais étrangement d’accord avec lui. J’allais lui répondre lorsque l’équation se fit dans ma tête soudainement : bref, bouquet, ciel, nuit et couleurs : je ne voyais qu’une réponse possible. Feu d’artifice. UN FEU D’ARTIFICE. Sérieusement ? Mais déjà comment c’était techniquement possible de faire ça ? Il ne fallait pas sous-estimer les possibilités de la magie mais je doutais franchement de la réussite d’une telle entreprise. Et puis ce qui m’inquiétait c’était le manque de discrétion criant dont il allait faire preuve : Wayland ou Jones dans le meilleur des cas s’apercevrait des feux d’artifices tirés au-dehors, Naoko Nakamura ou Woodley si on était moins optimiste également. Et j’avais beau être reconnaissante envers Caleb, car m’organiser un feu d’artifice était non incroyable mais aussi une belle surprise et je savais qu’il voulait me faire plaisir mais…je ne pouvais prendre le risque que l’on nous surprenne. Surtout qu’avec la chance que nous avions, nous trouver tous les deux pendant la nuit sur une couverture serait perçu suspect, bien que l’idée de faire quoi que ce soit qui ressemblait à une tentative de séduction avec Caleb me faisait bien rire. Je ne voulais pas de retenue : une seule avec Brook m’avait amplement suffi. Vraiment.


- Je te file un dernier indice, parce que quand même, je suis sympa. C'est la nuit que tu les vois le mieux comme les étoiles, et c'est aussi quand on les verra dans le ciel là qu'on pourra passer à la suite !

Il était bien gentil de me livrer son indice mais j’avais déjà deviné : je ne m’appelais plus Aria Davenport si je ne trouvais pas la réponse à ses énigmes. Il me lança un clin d’œil, tout sourire et je culpabilisais vraiment à l’idée de lui annoncer que ça n’allait pas être possible. Je réfléchissais, cherchant la meilleure manière de lui dire sans qu’il ait l’impression que je me trouvais des excuses sans véritable fondement, mais tout cela était vain : si je m’en allais, je savais qu’il n’allait pas bien le prendre, même s’il prétendrait sans doute le contraire.

-C’est un feu d’artifice, c’est ça ? Merci beaucoup Caleb, fis-je d’un air enjoué qui m’étonna moi-même et qui ne fit que me rajouter des remords supplémentaires. J’étais dans une impasse dont je n’arrivais pas à me sortir. Mais dis-moi je ne crois pas que les professeurs vont adorer ton idée, euphémisme, mais il y avait toujours la peur de le décevoir, tout ça était trop compliqué, et j’en avais assez de me poser autant de questions.Tu me jures que tu fais attention, d’accord ? Je n’ai pas envie que ça termine en séjour dans les cachots avec pour seule compagnie les pieuvres d’Hazel Woodley, voilà, un peu d’humour adoucissait le tout, et si je lui disais de jurer, il était forcé de s’engager. Et il y avait une part de vérité là-dedans car Woodley regorgeait d’idées pour punir les élèves récalcitrants : le pire était que la retenue que j’avais imaginée restait gentille par rapport à ses idées habituelles. Et en plus, je ne savais si Caleb allait le comprendre mais j’aimais beaucoup les sortilèges et je refusais de gâcher mes chances…J’espérais qu’il se rendait au moins compte des efforts que je faisais en retour. De cet équilibre que désirais maintenir.
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Caleb Matthews


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MessageSujet: Re: Under the Brightness [P.V]   Under the Brightness [P.V] Icon_minitimeSam 8 Fév - 22:43

-Ça dépend des jours. Bleu peut-être.

Tout le problème était là. Vraisemblablement, Aria indiquait une route, oui, mais laquelle ? Tout n'était qu'une question de dosage dans son timbre de voix et pourtant... et pourtant j'étais en train de pédaler dans la semoule, parce que pour résumer il y avait deux options possibles et avec le temps et l'expérience j'avais fini par capter que j'étais le spécialiste pour prendre la mauvaise, QUOI QU'IL ARRIVE, genre cet espèce de fluide qui vous pousse dans la direction la plus compliqué, celle qui attire le plus de problèmes, bref celle qu'en général ON NE VEUT PAS PRENDRE, mais dans laquelle on se retrouve quand même par je ne sais quel miracle (enfin miracle c'était un terme mal choisi, on devait au lieu de ça plutôt dire que c'était une malédiction). Ouais mais le truc avec les malédictions, c'était aussi que généralement il fallait se lancer dans une espèce de quête, un cheminement périlleux à la limite du possible parfois pour pouvoir la lever et il y a d'horribles dragons qui vous barrent la route généralement parce que s'il y a pas de dragons pour vous barrer la route et ben c'est pas marrant tout simplement !

Sauf que voilà : autre problème. Parce que ne pas répondre ça voulait aussi dire prendre une décision et là pour le coup, je savais que c'était pas la bonne, même si je savais pas vraiment à quoi s'attendait Aria, que j'enchaîne comme si de rien était en posant d'autres questions ou bien s'il fallait que je lui demande de disserter sur la couleur bleue, parce qu'après tout, mais oui c'était une couleur assez sympa, ça, le bleu ! Je l'appréciais, pour de bon, mais s'il y avait un truc que je pouvais lui reprocher c'était peut être ça ce sentiment de se sentir sur la sellette et finalement ce que je pouvais en conclure, c'était que j'étais pas moi même, du moins pas tout à fait et à force de se retenir... Arrive toujours le moment où on ne se retient plus, c'est inévitable, ça déborde parce que c'est la loi impitoyable lorsqu'on est un récipient. Et là le récipient... C'était moi.

- Ouais c'est cool le bleu, acquiesçai-je pour ne pas prendre trop de risques ; du moins j'espérais car on avait du pain sur la planche pour la suite donc valait mieux que ça monte crescendo progressivement. Et puis ça va bien avec tes yeux, conclus-je et si je devais me donner des points pour cette intervention, je me disais que j'avais pas trop dû mal m'en sortir.

Disons... Huit sur Dix ?

Malgré tout ça m'avait ragaillardi pour la suite ; car si Aria me disait qu'elle n'aimait pas les feux d'artifices et bien je lui faisais manger, ni plus ni moins ! Car il y avait quelque chose de... Magique dans les feux d'artifices. Mais pas magique comme la magie traditionnelle qu'on connaissait si bien avec nos baguettes et tout ça, non, il y avait cette différence un peu mystérieuse si bien que moi même j'arrivais pas à mettre un mot dessus pour le définir à part qu'il fallait pas grand chose finalement pour avoir un spectacle inoubliable, du moins ça aussi j'en avais bon espoir. Parce que de mémoire, j'avais jamais entendu parlé de quiconque ayant fait un feux d'artifices à Poudlard, enfin les frères Weasley oui, et c'était resté dans les annales il n'y avait personne ici pour l'ignorer, mais non ce dont je parlais c'était d'une séance privée. Et que Aria soit Aria ou pas, elle devait se douter que c'était assez rare, et que pour une fois, les règles de l'école, elle pouvait bien aller se faire foutre ! Et puis alors, ma super devinette, qu'est-ce qu'elle en disait ???

-C’est un feu d’artifice, c’est ça ? Merci beaucoup Caleb.

Je hochai la tête avec fierté. En effet, je n'avais pas douté d'elle un seul instant et elle avait la suite. J'allais m'affairer et me mettre au travail et me tournai mon matériel, m'éloignant d'elle un instant.

-Mais dis-moi je ne crois pas que les professeurs vont adorer ton idée.

Elle ne le vit pas, mais mon sourire se fana ; et l'espace d'une seconde je failli rétorquer qu'on ne pouvait pas savoir sans avoir essayé ou un truc dans ce goût là. Pourquoi ? Pourquoi pour une fois Aria ne pouvait-elle pas mettre de côté toutes ses bonnes mœurs et se laisser aller  un peu ? J'étais d'accord sur le fait que par là elle soulignait que l'idée d'une retenue si on se faisait prendre ne serait pas super agréable et en plus si on reparlait du bol qui me caractérisait c'était Kelsey qui allait me tomber dessus et alors là, je voulais même pas entendre parler de la suite, merci, mais non merci.

- Je crois qu'eux et moi on a pas les mêmes valeurs,
confirmai-je, mais sans cacher l'amertume que je ressentais ; ils ne comprenaient pas.

Les professeurs. Aria... Aussi ? Ils ne comprenaient pas mes aspirations les jugeaient futiles et inutiles. Ce qu'ils ne comprenaient pas non plus, c'était que ça me poussait plus dans cette optique, pour leur prouver qu'ils avaient tort et qu'ils se fourraient le doigt dans l'oeil jusqu'à le percer, et bien voilà !

- Tu me jures que tu fais attention, d’accord ? Je n’ai pas envie que ça termine en séjour dans les cachots avec pour seule compagnie les pieuvres d’Hazel Woodley.

C'était vraiment une malade mentale cette meuf. Pas Aria, mais Woodley. Bref. Un jour peut être qu'elle allait se faire étrangler par les tentacules de ses pieuvres, puisqu'on en parlait, hein, pourquoi pas, ça pouvait être marrant.

Mais bon, l'humour, l'humour... C'était un concept qui posait un sérieux problème à cette école. J'allais devoir penser à lui faire avaler une boîte à Flemme, mais ça aussi, c'était pas gagné.

Doooonc, ce qu'il fallait retenir c'était que mon projet de ce soir n'était pas avorté ; sous réserve de m'y prendre correctement, mais j'avais tout prévu, ce que je pris le temps d'expliquer à Aria pendant que je préparais mon matos. La nuit était tombée à présent, et le vent s'était levé par la même occasion et s'engouffrait dans mon coup, me déconcentrant un peu.

- J'ai pris le temps de les améliorer avant
, lui dis-je d'un ton, mais enfin je suis un pro, pour qui tu me prends ? Je leur ai jeté un sort pour qu'ils ne montent pas trop haut dans le ciel, même si pour ça, j'ai dû réduire leur puissance pour pas que ce soit dangereux, parce que faut pas que ça nous retombe dessus, ça pourrait nous blesser. Pour le bruit, j'ai réussi à du coup à réduire la sonorité de l'explosion, bon j'ai pas pu les faire silencieux comme je voulais au départ, il manque un truc, j'ai fait des tests, mais je sais pas d'où ça vient. Mais justement comme on est en hauteur ça devrait le faire, je pense pas qu'on entende grand chose ou au pire, si c'est le cas Kelsey pensera que c'est son estomac. Toc d'abord. Après cette longue tirade d'explications je tournais mon visage vers le sien afin de jauger sa réaction, comme pour chercher l'assurance qu'elle n'était plus inquiète quant aux conséquences, parce que je savais ce que je faisais.

Parce que d'accord, je voulais bien admettre que c'était pas toujours le cas, mais lorsque ça l'était, j'aimais pas qu'on puisse en douter car je me connaissais quand même ! Et mes capacités aussi encore plus lorsque je les mettais à profit, comme c'était le cas ici.

Je mis les derniers préparatifs en place, fis les dernières vérifications... On était bon, non ?

- Bon bah voilà. T'es prête pour le spectacle ?
Je lui souris pour montrer mon assurance, mais en même temps... Est-ce qu'elle allait savoir l'apprécier ou trouver encore autre chose à redire ? Par contre cligne pas des yeux, sinon tu risques de tout louper, plaisantai-je, attendant son ultime accord pour balancer la sauce, preuve une nouvelle fois de ma bonne volonté sous jacente derrière mes airs qui se voulaient décontractés.
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MessageSujet: Re: Under the Brightness [P.V]   Under the Brightness [P.V] Icon_minitimeSam 15 Fév - 20:16

Lui et moi avions tous les deux, je crois, conscience des différences qui nous séparaient, d’ailleurs il fallait être aveugle pour ne pas le remarquer– et j’avais l’impression que l’un comme l’autre, nous en tenions compte. J’étais lucide et je savais qu’il pouvait rapidement me vexer, et lui avait sans doute réalisé que jamais je ne m’enthousiasmerai vraiment pour ses blagues, mais nous le mettions de côté, c’était sans doute ça le secret de notre entente. Caleb n’avait jamais été mon ennemi de toute façon. J’avais bien trop de fierté pour lui avouer que son aide m’avait été précieuse lors de ce jour à la Salle d’Etudes, et que je lui étais reconnaissante. Je n’en avais d’ailleurs jamais reparlé, j’avais plusieurs raisons pour ne pas le faire, mais surtout parce que je ne voulais pas me rappeler de à quoi j’avais ressemblé à ce moment-là : une petite fille craintive qui refusait d’appeler au secours. Elle n’existait pas. Mais une petite voix insidieuse me soufflait que je me trompais. Elle était bien là. Mais je refusais de l’écouter. J’interdisais à ce souvenir de pénétrer dans mon esprit. Je savais bien que ce n’était pas très courageux mais je préférais considérer que c’était oublié : c’était bien plus simple, trop simple, au fond. Et s’il y avait bien une chose que Caleb ne faisait pas, c’était d’évoquer ce qu’il avait eu derrière nous et même si il ne s’en rendait pas compte, j’étais tout de même contente qu’il ait la gentillesse de faire comme s’il ne s’était rien passé. Il était parfois envahissant, mais pas sur ces sujets là et respectait mon silence.

Ouais c'est cool le bleu, répondit-il. Caleb utilisait toujours ce genre d’expressions, ce ton à la fois désinvolte et enjoué qui illustrait bien sa personnalité. Une fois de plus, nous étions diamétralement opposés : ma voix était toujours très posée et mon articulation claire. Il faut dire que mes parents avaient beaucoup insisté sur ce point-là, et fréquenter certaines personnes aux soirées du ministère m’avait fait rapidement progresser. C’était typiquement le genre de choses que je ne pouvais pas confier à Caleb. Il avait des réactions plutôt imprévisibles et je refusais qu’il me rie au nez (dans le pire des cas) ou qu’il me regarde sans trop savoir quoi dire. Je craignais qu’il me prenne pour une de ces héritières capricieuses qui ne vivait que pour ses escarpins et ses robes de soirées : j’aimais les belles choses et je l’assumais mais je n’étais pas comme ça. Je connaissais bien Caleb désormais et il n’était pas normal que je continue à m’inquiéter de ses jugements, et j’avais réellement envie que cette peur disparaisse mais je ne pouvais pas me retenir de me dire à chaque fois : et si il ne comprenait pas ? Caleb n’était pas idiot et savait voir plus loin que le bout de son nez, je le savais mais pourtant…J’avais beau me le dire, l’inquiétude était toujours là. Je sentais bien que même s’il se posait sans doute mille fois moins de questions que moi, lui aussi était parfois mal à l’aise. C’était ainsi et nous devions l’accepter : nous n’étions pas nécessairement faits pour nous entendre et j’avais quand même décidé de tenter une amitié. Tout en sachant qu’il y aurait de nombreux obstacles sur notre passage : et moi je les contournais plutôt que de les affronter.

Et puis ça va bien avec tes yeux ajouta-il. J’acceptais le compliment avec un grand sourire. Je trouvais aussi que la couleur seyait bien aux blondes. Cette remarque ne m’avait pas semblée forcée mais sincère et c’était ça qui me faisait plaisir : une chose que l’on ne pouvait lui ôter c’était son honnêteté, qui poussée à son extrême pouvait blesser certes mais Caleb, avec moi tout du moins faisait attention. Il avait bien retenu la leçon : je n’étais vraiment pas la cible idéale.

- Je crois qu'eux et moi on a pas les mêmes valeurs, ce qui m’étonnait ce fut bien ce ton, soudainement très sérieux. Il ne l’avait pas dit sur le ton de la plaisanterie. Je m’étonnais toujours de ces rapides changements : on ne pouvait résolument rien prévoir avec lui. J’étais désolée, et je voulais bien comprendre que ce n’était pas facile de se sentir incompris et d’une certaine manière jugé, mais il fallait qu’ils se mettent aussi à leur place : lorsque un élève ne montrait pas de motivation et écrivait les cours à la va-vite, ils tiraient forcément des conclusions. Pourtant Caleb était doué, vraiment et n’avait pas un mauvais niveau : il n’y avait qu’à voir de quoi il était capable avec sa baguette, mais ce qu’il lui fallait c’était un objectif dont il manquait cruellement.

- J’avais remarqué, fis-je d’un ton un peu gêné. Je comprends que tu les trouves exaspérants, et sévères, et tout ce que tu veux mais le tout ce n’est pas de se faire bien voir ou de les flatter, c’est de leur montrer que tu as de la volonté. Il faut juste que tu la cherches bien, finis-je en lui souriant. Je ne prétendais pas détenir la vérité et il n’était pas obligé de m’écouter mais un conseil ne faisait jamais de mal.  


-J'ai pris le temps de les améliorer avant. Je leur ai jeté un sort pour qu'ils ne montent pas trop haut dans le ciel, même si pour ça, j'ai dû réduire leur puissance pour pas que ce soit dangereux, parce que faut pas que ça nous retombe dessus, ça pourrait nous blesser. Pour le bruit, j'ai réussi à du coup à réduire la sonorité de l'explosion, bon j'ai pas pu les faire silencieux comme je voulais au départ, il manque un truc, j'ai fait des tests, mais je sais pas d'où ça vient. Mais justement comme on est en hauteur ça devrait le faire, je pense pas qu'on entende grand chose ou au pire, si c'est le cas Kelsey pensera que c'est son estomac.

Et son discours confirmait exactement ce que je pensais. Caleb était un bon sorcier et il savait utiliser parfaitement ses pouvoirs lorsqu’il le désirait. Je hochais la tête, désormais un peu rassurée : il avait visiblement pensé à tout.

-Bon bah voilà. T'es prête pour le spectacle ? Par contre cligne pas des yeux, sinon tu risques de tout louper !

Une habitude qu’il n’avait pas perdue c’était celle de me taquiner. Je lui tirais alors la langue, regrettant un instant mon geste : ce n’était pas tellement mon genre. Néanmoins la compagnie de Caleb me permettait de me détendre, ce qui arrivait rarement et j’étais contente de l’avoir à mes côtés : assister à un feu d’artifice spécialement préparé pour moi (et lui d’accord, je me doutais bien qu’il allait en profiter aussi) ça n’arrivait pas tous les jours ! Caleb avait toujours de ces drôles d’idées et je ne savais pas bien d’où elles lui venaient, mais pour une rare fois celle-ci me plaisait. Je me mis à frissonner : le gilet que j’avais amené avec moi me réchauffait un peu, mais mes jambes étaient glacées, car la jupe- uniforme oblige- ne les couvrait pas bien : je repliais alors un coin de la couverture sur moi,  mais mes dents continuaient de claquer : mais qu’est-ce que je faisais là ? Je chassais vite cette réflexion de mon esprit. Caleb était gentil. Caleb faisait des efforts. Je n’avais pas le droit de tout gâcher. Je me mordis les lèvres, avant de recentrer mon regard sur l’horizon, et en attendant le spectacle, je lui répondis.

-Très drôle, fis-je en mimant un rire, et je commençais à m’impatienter. Alors que j’étais sur le point de faire remarquer à Caleb que ce n’était pas très poli de me faire attendre, j’entendis un son à peine perceptible, mais qui petit à petit montait en intensité. Avant que j’ai même le temps de me rendre compte de quoi que ce soit, des étincelles ornaient déjà le ciel et il me semblait que la pluie de couleurs nous effleurait presque… J’avais déjà vu des feux d’artifice mais celui-ci était particulier. Comme s’il avait un sens, qui nous dépassait : je restais figée, sans rien pouvoir dire, absorbée par le spectacle en face de moi et rien ne semblait pouvoir m’y arracher.
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MessageSujet: Re: Under the Brightness [P.V]   Under the Brightness [P.V] Icon_minitimeVen 28 Fév - 14:25

C'était un truc que ma mère répétait souvent : j'avais beaucoup de connaissances, seulement, je ne savais pas les ordonner, les définir par ordre de priorités et surtout les utiliser à bon escient. N'importe quoi ! Justement, à son avis pourquoi est-ce que mes inventions étaient de plus en plus perfectionnées à chaque fois, parce que je réfléchissais pas peut être ??? Et puis si je les testais sur mes sœurs... C'était de bonne guerre, ça faisait partie du jeu aussi, on se chamaillait inlassablement et puis voilà, c'était un juste retour des choses et en fait c'était paradoxal mais on passait tellement de temps à se battre que c'était un peu comme si on était jamais disputés, ce que je voulais dire, c'est que c'était comme ça qu'on fonctionnait, et que si ça les dérangeait vraiment à mes frangines, y'aurait eu bien longtemps qu'on en serait venus aux bons vieux extrêmes, et on était bien loin d'en être encore là donc il y avait pas trop d'inquiétudes à avoir.

- J’avais remarqué. Je comprends que tu les trouves exaspérants, et sévères, et tout ce que tu veux mais le tout ce n’est pas de se faire bien voir ou de les flatter, c’est de leur montrer que tu as de la volonté. Il faut juste que tu la cherches bien.

C'était pas méchant ce que m'expliquait Aria, je le voyais bien pourtant, je me contentais de hausser les épaules comme je le faisais avec ma mère, parce que franchement à part la différence d'âge et de voix, c'était le même discours, je jure ! En plus d'accord, il y avait des cours qui étaient utiles, je ne le niais pas comme le soin aux créatures magiques, j'aimais bien ça, et puis les sortilèges aussi, et même la métamorphose, d'accord je voulais bien consentir à faire plaisir à Kelsey, mais alors il y avait des trucs ! Genre les runes ou la divination, j'allais pas perdre mon temps à imaginer ce qui pouvait bien se passer dans ma vie dans le futur, alors que celle du présent m'allait tout à fait voyons ! Ca n'avait aucun sens !

Ma volonté, puisqu'on en parlait, pour le moment, elle était tout à mon feu d'artifices, et comme ils étaient magiques, leurs formes différentes et variées ne se réduisaient pas à des explosions lumineuses mais s'animaient vraiment et j'avais déjà fait quelques tests dans ma chambre lors des vacances dernières et ça avait plutôt bien marché, jusqu'à ce que mes parents ne débarquent parce qu'il y avait trop de bruits suspects derrière la porte (il y en avait toujours d'après eux, et en général ils faisaient les sourdes oreilles, à part dans des moments rares où les grésillements ne faisaient plus leurs habituels sons de... grésillements.) et que mon père ne se fasse attaquer par un requin aux dents étincelantes. Je n'avais pas prévu de requins dans ceux que j'avais concoctés pour Aria, d'ailleurs j'avais même réussi à définir... oh ! Et puis vous alliez le voir rapidement vous aussi !

J'étais parvenu à monopoliser l'attention de mon public composé d'une seule personne, ce qui était déjà assez révolutionnaire en soi : Aria était quelqu'un de concentré et impliqué dans ce qu'elle faisait mais comme ses centres d'intérêt divergeaient totalement des miens, forcément par moments on avait un peu de mal à trouver un terrain neutre d'entente. Je souris un peu plus lorsque je vis qu'elle se prenait elle même largement plus au jeu qu'au début, et mon enthousiasme grandit encore plus lorsque le bout de ma baguette magique effleura les mèches afin de lancer les premières détentes.

Mon idée c'était que les feux d'artifices se forment sous plusieurs tableaux : d'abord les animaux marins (et oui ! Mais sans les requins donc) avec pingouins, dauphins et compagnie, ensuite venaient ceux de la savane avec les lions, les antilopes et tout le bazar, et comme j'avais deux sans trois... Le dernier c'était ni plus ni moins que les animaux qui figuraient sur les blasons des quatre maison donc encore un lion, puis un blaireau, un serpent et enfin le meilleur pour la fin (comme je suis sympa ! En fait ce sont les blaireaux les meilleurs, mais alors chut ! Il faut pas le dire !) l'aigle. Ce qu'il y avait de génial, là où j'avais le plus travaillé, c'était pas qu'ils se contentaient d'apparaître de manière figée dans le ciel et de s'éteindre ensuite, non, ils s'animaient vraiment pendant quelques secondes avant de laisser la place aux autres, et j'avais dû faire énormément d'essais avant d'enfin réussir à avoir des résultats qui me convenaient, ce qui était pas forcément facile pour des sorciers de notre âge et j'espérais que déjà, Aria allait apprécier le spectacle (de temps à autre j'avais tourné ma tête vers la sienne, de profil pour guetter un peu comment elle se comportait, mais sans oser lui demander non plus si ça lui plaisait car elle avait les yeux rivés vers le ciel et pour une fois je me dis que ça aurait été con de briser un moment où seule la beauté du lieu comptait.) et aussi déceler que ce n'était pas n'importe quelle magie mais que j'avais quand même voulu la pousser un peu plus loin que mes fameuses connaissances puisque encore une fois, c'était à elle qu'on revenait, inévitablement.

Je nous laissais quelques secondes de répit silencieux lorsque l'aigle eut terminé de battre des ailes pour disparaître dans l'immensité de la nuit, car c'était toujours un moment un peu bizarre où après le bouquet final, on espérait malgré tout que d'autres lumières fassent leur apparition, mais étant donné que c'était moi qui avait fait le programme, je savais bel et bien que ce n'était pas le cas.

- Alors t'avais déjà assisté à une petite démo perso, comme ça ?
Demandai-je, parce que j'étais quand même assez fier de moi pour en faire le commentaire, mais encore fallait-il pour ça qu'Aria soit un minimum impressionnée, sinon, ça tombait un peu à l'eau et bonjour le pétard mouillé.



=> jeu de motard ici !!!!!

Finalement, je me sentais soulagé ; jusque ici tout s'était passé comme sur des roulettes et c'était presque inespéré. On avait pas rejoint nos salle communes encore, mais normalement je connaissais assez certains passages secrets de l'école pour me faire prendre comme un bleu par une Woodley en furie. Et puis quand il s'agissait d'Aria, il y avait toujours ce moment un peu stressant où je savais pas comment est-ce que je devais me comporter parce que c'était quitte ou double, mais une fois le danger passé, généralement, il ne revenait plus avant le prochaine fois, donc j'avais tout le loisir de pouvoir me détendre maintenant.

- Juste, faudra pas trop rêver de pingouins ce soir !
Plaisantai-je, parce qu'ils nous en avaient quand même mis plein la vue cela. Sur ces bonnes paroles, j'eus un mouvement de la baguette afin de rassembler nos affaires et les ranger un peu, parce qu'il fallait pas non plus que demain matin on retrouve des résidus de feux d'artifices parce que je voulais pas me faire griller et avoir une retenue, ça faisait un moment que j'en avais pas eu et je voulais bien continuer tranquillement sur cette lancée.
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MessageSujet: Re: Under the Brightness [P.V]   Under the Brightness [P.V] Icon_minitimeDim 23 Mar - 16:07

Caleb pouvait être fier du travail qu’il avait fourni. Le résultait dépassait mes attentes (si on pouvait parler d’attentes car j’ignorais initialement tout de ce qu’il avait prévu) et le spectacle était maîtrisé à la perfection et je réalisais que Caleb y avait mis tout son cœur et son énergie : il m’avait fait un cadeau exceptionnel. J’en étais l’unique bénéficiaire et égoïstement, j’en étais plutôt heureuse : ce feu d’artifice m’était destiné. Mais ce n’était pas tant mon orgueil flatté qui me réjouissait, mais davantage les efforts, concrets du Poufsouffle qui m’apparaissaient clairement : j’en étais étonnée mais Caleb semblait faire véritablement en sorte que les choses marchent. Je n’étais pas aussi douée que lui – il était bien plus sociable et décontracté et je ne savais comment lui rendre un aussi beau cadeau ; je ne savais pas non plus ce qui le toucherait et lui prouverait que moi aussi j’essayais.

Je savais pourquoi. Je n’avais pas cherché à en savoir plus ; alors que je l’avais accusé de ne s’arrêter qu’aux apparences, j’agissais de même. Si lui avait privilégié l’image de la première de la classe incapable de quitter un instant son sérieux, je l’avais considéré un temps  comme un garçon aux intérêts diamétralement opposés aux miens (ce qui n’était pas faux) là où je m’étais trompée c’était sur notre capacité à en trouver certains en commun – et à réaliser qu’il en valait peut-être la peine. Je devais prendre sur moi, irrémédiablement et c’était une chose que j’avais du mal à faire parce que ma fierté avait longtemps été une de mes priorités : j’avais vu où celle-ci m’avait menée, preuve on ne peut plus claire : j’avais fait une erreur. Je détestais m’en rendre compte parce que je n’étais pas comme ça : je n’aimais pas me remettre en question. Du moins avant ; car j’avais changé et j’espérais que Caleb le voyait, j’avais envie qu’il le voit et qu’il se dise aussi que j’en valais la peine.

Cela me revint. La première fois que nous avions discuté – si on pouvait appeler cela une discussion- je m’étais moquée de lui. Pas méchamment mais pas avec beaucoup de recul non plus, et si ce jour-là j’aurais refusé d’admettre que je l’avais fait, aujourd’hui je le voyais et je regrettais de m’être montré aussi froide : ce que j’avais mis en valeur n’était pas glorieux. Je jetais un regard vers lui, et il me fit un grand sourire- visiblement ravi de ce que donnait en vrai le projet sur lequel il avait travaillé des semaines : sur son visage se lisait cette même satisfaction que j’avais après avoir réussi un sort sur lequel je m’acharnais. Je m’impliquais scolairement, lui ailleurs – néanmoins je pensais toujours qu’il pouvait faire mieux en cours, seulement il préférait se concentrer sur les tours que lui et Rita mijotaient dès qu’ils le pouvaient- mais je ne pouvais pas nier qu’il excellait dans le domaine où il s’investissait.
Dans le ciel des formes se dessinaient distinctement, il s’agissait de figures d’animaux, et je restais émerveillée par la précision et les couleurs. Le spectacle finit en beauté avec un aigle particulièrement majestueux. Sans grande objectivité, je trouvais que notre écusson était le plus beau (je défendais ma maison, tout simplement)


- Alors t'avais déjà assisté à une petite démo perso, comme ça ? fit-il, s’auto-congratulant par la même occasion (je lui pardonnais) En effet il y avait peu de chances que quelqu’un l’ait précédé et j’étais sûre qu’il le savait ; mais que cela lui faisait plaisir de m’entendre dire que c’était une première. Je pouvais bien lui céder cette petite satisfaction.

- Et bien non, vois-tu, répondis-je en le défiant du regard. Parce qu’il était tout de même hors de question que j’enchaîne compliments sur compliments : lui-même le savait, ça ne me ressemblait pas.


- Juste, faudra pas trop rêver de pingouins ce soir ! reprit-il tout en regroupant la couverture et en reprenant ses affaires. J’ignorais volontairement sa remarque ; et jetais un dernier regard à la tour au paysage qui nous entourait : une aura particulière entourait Poudlard cette nuit, et les dernières traces du feu d’artifice s’évanouirent dans le ciel ; non sans provoquer un soupçon de nostalgie en moi : il était temps de rentrer. Il se faisait tard ; et une longue journée m’attendait.

Aux côtés de Caleb, je revins vers au château ; nos salles communes étaient quant à elle plutôt éloignées : je lui souhaitais une bonne nuit avant de le remercier ; et lui confiais que je ne regrettais pas d’être venue. Je marchais dans les couloirs- plus ou moins déserts- et parvenais à mon dortoir ; des chuchotements s’échappaient des chambres, des rires aussi et je croisais Ruby, occupée par la ronde des préfètes : je la saluais et déposais deux bises sur ses joues : même avec ses faiblesses, la Serdaigle m’inspirait toujours, si ce n’était plus. Je rejoignis mon propre dortoir et me glissais dans mes draps, et après quelques secrets partagés, Leah et Ariel décidèrent d’éteingre. Une minuscule lumière filtrait à travers les fenêtres et je distinguais l’ombre de la lune au loin : mais ce soir-là lorsque je regardais le ciel, je le voyais d’une façon différente, je m’endormis vite et au petit matin ; je me réveillais avant tout le monde : l’esprit encore peuplé par les souvenirs du feu d’artifice de la veille.

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