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Dans les règles de l'art... [pv Chuck]

 
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 Dans les règles de l'art... [pv Chuck]

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Lizlor Wayland


Lizlor Wayland
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MessageSujet: Dans les règles de l'art... [pv Chuck]   Dans les règles de l'art... [pv Chuck] Icon_minitimeDim 25 Nov - 16:31

Après une nuit pareille le monde me semblait être un vaste champ de coton dans lequel j'évoluais sans parvenir à tenir debout, je roulais un pas après l'autre, je n'avais mal nulle part mais une langueur me tenaillait tout le corps, comme dans un rêve. Je m'étais réveillée en sursaut dès que Ruby avait bougé, à l'affut de ma protégée. J'avais ravivé le feu en sautant d'un bond hors du lit - il faisait un tout petit peu trop froid - et comme on était dimanche, heureusement, nous pûmes profiter calmement de la matinée. Maman avait fait porter le petit déjeuner dans sa chambre, comme elle le faisait le dimanche parfois, et j'avais mangé avec la délicate sensation d'avoir une enclume dans l'estomac mais de devoir avaler un minimum de choses pour faire bonne impression. J'avais murmuré à Ruby, pour que Maman n'entende pas, ce qu'il s'était passé la veille, ce que j'avais raconté de manière plutôt vague, et qu'elle répète la même chose, qu'elle était fatiguée en ce moment à cause de tout le travail qu'on avait, qu'elle avait peut-être été un petit peu malade, et que ce qui s'était passé la veille au soir avec Hadrian l'avait trop attristée, etc. Je n'étais pas certaine que Maman ne devine pas qu'il y avait plus, étant donné qu'elle connaissait Ruby et la manière dont elle ne se laissait jamais atteindre, mais je savais aussi que Maman était pudique et qu'elle respectait nos secrets d'adolescentes dans la mesure où ils ne nous mettaient pas en danger. Moi-même je ne lui disais pas tout : jamais je n'avais évoqué Stephen ou un quelconque... Une quelconque fréquentation qui pouvait ressembler à un petit copain. Ce n'était pas que je voulais lui cacher mais c'était mes histoires, ma vie ; et d'autant plus rien d'assez concret pour qui je puisse clairement lui expliquer, alors. Nous restâmes quelques heures toutes les trois, profitant du calme et de quelques instants hors de la vie de Poudlard. J'aimais bien ne pas dormir dans le dortoir parfois, je respirais, d'une différente manière.

Et puis, je sentais que Maman aimait bien nous avoir avec elle, ça devait lui rappeler des bons souvenirs elle aussi, ou peut-être juste se sentait-elle bien avec sa famille, ce qui s'y rattachait de près ou de loi, ce qu'il en restait... Je me posais sans cesse la question, quand je passais du temps avec elle, sur ce qui lui fait plaisir à présent, les meilleurs moyens de la rendre heureuse, de la faire sourire. J'avais l'impression qu'elle aimait particulièrement ces après-midi où je prenais le thé avec elle et où nous parlions de tout et de rien, mais Maman avait toujours cette attitude fière et droite qui cachait une partie de ses sentiments, de ses émotions, alors que je n'étais sûre de rien. Et trop gênée pour lui demander clairement - elle m'avait légué une partie de sa pudeur.

Dehors le temps était clair, le ciel était blanc et lumineux, et on voyait nettement l'hiver qui s'approchait à pas de loups, les feuilles des arbres qui tombaient, les couleurs qui se ternissaient. Je devinais la froideur du vent rien qu'à voir les traînées poudrées dans le ciel et l'oiseau qui s'ébrouait, perché sur un des arcs en pierre que l'on apercevait de la fenêtre. J'aimais tout particulièrement observer le froid du dehors et me sentir bien au chaud à l'intérieur, près d'une cheminée, mais ce matin je n'arrivais pas à en délecter comme à l'habitude, parce qu'à l'intérieur il y avait trop de chagrins que même l'odeur du bois qui brûlait en crépitant dans l'âtre n'arrivait pas à dissiper. Il fut temps de retourner vers chez nous, de finir nos devoirs, puisque le dimanche avançait. Je crois que ni Ruby ni moi n'avions envie de sortir de là parce qu'on était comme dans une bulle en suspens dans l'air et qu'en franchissant cette porte elle allait exploser et nous ramener douloureusement à la réalité de l'existence... Mais nous n'avions pas le choix.

Je l'accompagnai jusqu'à la salle des Serdaigles, qui n'était pas trop loin de la notre. Je redoublai de milles petites attentions en me questionnant à chaque instant pour savoir si j'en faisais trop ou pas assez, tandis que ses aveux d'hier tournaient en boucle dans ma tête et que tout se mélangeait. Chuck Carlton prenait tout d'un coup le visage d'Hadrian puis Stephen s'y immisçait et je n'arrivais plus à savoir à qui j'en voulais le plus, pourquoi je leur en voulais, et comment tout cela allait se terminer. Je serrai Ruby dans mes bras une dernière fois en m'assurant qu'elle allait tenir, qu'elle pouvait venir me chercher quand elle voulait, qu'elle devait faire attention à elle, qu'elle ne devait pas s'en vouloir, que ça allait s'arranger, que... Son sourire triste et un peu forcé me coupa net. Elle me rassura, et je la laissais s'en retourner dans sa salle commune, maudissant le Choixpeau de l'avoir séparée de moi, même si pour rien au monde quand je l'avais posé sur ma tête, je n'avais voulu qu'il me répartisse à Serdaigle. D'ailleurs... D'ailleurs qu'en serait-il aujourd'hui? Gryffondor était chez moi mais j'avais également fait en sorte que Poufsouffle et Serdaigle ne soient pas pour moi. Est-ce qu'il en aurait été différemment si je n'avais rien dit?...

En reprenant mon chemin je me sentis un peu seule dans ce monde immense, trop petite et trop ignorante pour tout ce qui se pressait autour de moi. Je marchais sans prêter grande attention au reste, j'avais dans le cœur cette blessure à vif, j'étais rongée d'inquiétude, et surtout je sentais mes nerfs à fleur de peau, car mon impuissance à régler les problèmes de ma meilleure amie me brûlaient la chair et voulaient jaillir de là à tout prix, comme un rugissement que je retenais dans ma gorge.

Le rugissement sortit bien malgré moi, sans me prévenir, et heurta quelqu'un qui ne s'attendait sûrement pas à cela. Le hasard choisit de mettre sur son chemin à lui entre tous les autres, je n'avais rien prémédité, mais toujours était-il que quand je devinais sa silhouette devant moi alors que nous étions dans le couloir qui précédait celui de notre salle commune...


- Carlton!

Ma voix sonna claire et forte, comme si je le hélai pour lui demander quelque chose, ou bien lui signaler qu'il avait laissé tomber quelque chose.

En quelques pas j'arrivai devant lui et le tout se passa en une fraction de secondes - j'entendis la voix de Conrad et sa main sur la mienne m'expliquer comment on faisait, avec quelle partie il fallait taper, comment sortir son pouce de sous ses doigts pour ne pas risquer de se le déboîter avec l'impact - je sentis mon bras prendre de l'élan vers l'arrière - mes pieds s'arrêtèrent net sur le sol - il se tourna face à moi - et mon poing partit de toute la force dont j'étais capable en direction de son visage, sans que je me sois dit une seconde que j'allais délibérément envoyer une énorme châtaigne à Chuck Carlton.

Il y eut un bruit désagréable, les tableaux autour de nous poussèrent un "Ooooh!" scandalisé en chœur. Mes cheveux avaient volé sur mon épaule et j'en repoussais quelques mèches. Alors seulement je compris, en voyant son air d'incompréhension totale qui devait ressembler au mien, ce que je devais faire, tout comme j'étouffai un juron, et me serrai le poing de mon autre main en me mordant les lèvres. Mon poing avait heurté l'os de sa pommette cela me provoquait une douleur si aigüe que je crus que je m'étais brisé tous les os de la main, mais heureusement, mes doigts bougeaient, bien que ma peau soit rouge et que ma main me paraissait très légèrement enflée.


- Ça, c'était pour Ruby, connard. Mais hélas, j'avais mis dans cette phrase toute ma fierté et mon mépris, mais je devinai bien clairement que j'avais été surprise moi-même de mon acte et que je n'en menais pas si large que ça.
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Chuck Carlton


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MessageSujet: Re: Dans les règles de l'art... [pv Chuck]   Dans les règles de l'art... [pv Chuck] Icon_minitimeJeu 29 Nov - 18:26

Ça m’avait arrangé qu’elle ne soit plus là au réveil, parce que ça évitait le malaise, les complications, les explications. Et puis à quoi ça aurait servi franchement, ce qui était fait était fait, on allait pas revenir en arrière pour autant et moi ça ne m’avait pas déranger de me retrouver seul dans le lit où justes quelques vestiges de la veille rappelaient une soirée bien arrosée, qui avait dérapé ensuite vers des choses bien plus intéressantes, ne m’en déplaise. Amené de cette façon, d’accord, ça faisait un peu bâtard mais même temps, je n’avais jamais fait autrement et personne ne s’en était plaint jusque-là, Ruby allait retourner à sa petite vie et moi à la mienne et roulez jeunesse! Tout était beaucoup plus facile quand ça se passait comme ça, et merci, je savais de quoi je parlais pour avoir testé les deux et j’avais bien vu que dès qu’on se comportait un peu plus sérieusement, ça n’attirait que des emmerdes, ce genre d’emmerdes qui me faisait plus fuir que m’accrocher à la meuf en question donc merde!

En tout cas j’avais encore un peu profité de la salle sur demande en traînant un peu - on était dimanche en même temps, j’avais bien le droit à une grasse matinée bien méritée - puis j’avais fini par me lever quand même, avec encore en tête les souvenirs un peu brumeux de Ruby pleurant son prince disparu et rien que d’y repenser ça me fit sourire, parce que de la part d’un mec comme Hadrian qui me reprochait tous les vices de la terre, maintenant il n’avait plus qu’à fermer sa gueule et ça quand même, ça avait quelque chose de tellement jouissif! J’avais besoin d’un petit remontant pour me réveiller un peu les neurones, je savais pas exactement quelle heure il était, mais en débarquant dans la Grande Salle pour prendre un petit déjeuner digne de ce nom, parce qu’à chaque lendemain de cuite c’était comme ça : c’était comme si mon estomac s’était dit que oh tiens! Ce serait cool s’il décuplait en une nuit! En soi je n’avais rien contre, sauf que dans ces moments-là on a cette impression d’appétit insatiable qu’on ne pourra jamais combler et ça me tenait plus ou moins toute la journée en général, alors à la longue... On ne pouvait pas en dire autant de certain(E)s même si on ne citera pas de nom hein. D’ailleurs j’avais pas envie de penser à elle, et vu tout le bien qu’elle pensait de moi apparemment puis qu’on en parlait, qu’elle se démerde, elle et ses envies de miettes de pain.

Comme mes potes étaient là aussi, on était resté plus longtemps que d’habitude, on avait causé du prochain entraînement de Quidditch et certains parlaient d’aller faire une petite séance dans l’après midi. Super idée! Sauf que... sauf que pour ne pas changer, comme d’habitude parce que je n’en ramais pas une en cours, j’avais un peu mis le détail des devoirs de côté, et même si ça me tenait pas vraiment en soucis (ok, pas du tout) ben il fallait bien quand même faire le minimum syndical pour avoir la paix parce que je n’avais pas spécialement envie d’avoir Kelsey et compagnie au train parce que je n’en faisais pas assez à leur goût. Du coup je me dis que si je m’y prenais assez tôt et rapidement - parce que fallait pas pousser je comptais pas passer mon dimanche midi et aprèm à bosser alors qu’on m’attendait pour des choses tellement plus passionnantes ailleurs - j’aurais le temps de rejoindre les autres avant même que le match commence, peut-être.

Ragaillardi par cette perspective je les abandonnais finalement à regret parce que je quittais une grande conversation sur les pronostics des prochains matchs inter maisons à venir même si tout le monde tombait d’accord sur un point : que Serpentard étaient des loosers et qu’on allait pas leur laisser gagner la coupe. Mais quand je remontais paresseusement en salle co, je laissais mes pensées divaguer un peu, car malgré ce dont je m’étais empiffré tout à l’heure, ça ne m’avait pas totalement remis sur les rails, et puis je repensais à Ruby naturellement parce qu’elle était quand même bien sympa et que bon... mais en même temps, je ne regrettais rien de ce qui s’était passé, je ne voyais pas pourquoi j’aurais dû d’ailleurs, d’accord j’avais peut être un peu insisté et profité du fait qu’elle n’allait pas super bien à ce moment là et quoi? J’aurais dû m’asseoir bien gentiment à côté d’elle, la laisser poser sa tête sur mon épaule en l’écoutant me conter ses malheurs? Désolé, mais non. Il fallait vivre un peu! Et c’était pas en se rappelant de son bonheur passé que ça allait la faire aller de l’avant, et puis elle l’avait compris ensuite puisqu’elle avait fini par se laisser faire, je lui avais forcé la main, mais c’était pour lui faire comprendre que c’était mieux ainsi... et puis même avec ça je lui avais quand même laissé le choix, elle était libre de ses mouvements que je sache donc si vraiment elle n’avait pas voulu elle m’aurait clairement dégagé et voilà. En plus qu’on ne me fasse pas rire, mais à ce compte là, quand on veut faire les prudes on ne met pas des robes de celles qu’elle avait hier, si ça ce n’était pas un signe, je ne savais pas ce que ça voulait dire!

Ce qui me faisait plus chier par contre, c’était ce qu’elle avait dit à propos de Taylord là - Taylord, encore Taylord, toujours Taylord partout et à la bouche de tout le monde ils avaient quoi tous avec cette fille ?! - comme quoi j’étais un connard où je sais pas trop quoi. Ben voilà, bouhouuu c’était pas gentil ce que j’avais fait à Ruby, ben en même temps je me comportais comme on voulait que je me comporte autrement dit comme le dernier des salop et ça ne me posait aucun problème. Si la merveilleuse Reegan n’était pas contente, j’allais pas m’amuser à la faire changer d’avis juste pour ses beaux yeux, surtout que j’en faisais assez avec elle en ce moment, mais que si elle avait dit ça à sa super pote Ruby, c’était qu’elle en avait rien à foutre finalement. Et d’abord qu’est-ce qu’elle était allé lui dire ça, depuis quand elles étaient si proches qu’elles se racontaient leur vie l’une et l’autre, il faudrait m’expliquer à un moment. Les filles et leur conception des relations à la con de toute façon... non mais quand en plus quand je me disais qu’elle était venue m’emmerder même jusque dans mes pensées alors que j’avais les mains, la bouche à tout autre chose à ce instant, finalement là aussi c’était de sa faute!

Bref, j’avais pensé à elle juste à cause de ce qu’avait dit Ruby juste avant, rien d’étonnant à ça. Bon. Avec tout ça j’arrivais presque à la salle commune, j’avais plus qu’à faire l’angle du couloir pour me retrouver devant le tableau...

- Carlton!

On m’appelait dans mon dos - naturellement, quand on interpelle quelqu’un, on se retourne. Sauf qu’en général on ne prévoit que c’est pour ce faire accueillir par attaques de coups de poings, il y en a qui sont normaux ici... On ne s’attend pas à ce genre de politesse et je reculai d’un pas sous l’impact tout en laissant échapper un gros mot ou deux comme maigre contre-attaque, c’est bon, je voudrais bien vous y voir! Je clignai plusieurs fois des paupières histoires de vérifier qu’elle était encore là en portant ma main à ma joue pour masser ma pommette, j’avais connu pire en matière de coups, mais ça ne fait jamais du bien non plus, précisons-le. Je fis la mise au point prêt à passer aux mains à mon tour, mais...

- Ça, c'était pour Ruby, connard.

Mais quelle sympathique mise en situation! Se tenait devant moi je vous le donne en mille Mademoiselle Lizlor Wayland en personne, et devait s’être sentie poussée des ailes ou quelque chose dans le genre pour se croire affublée d’une mission divine telle que "Je vais sauver ma meilleure amie Ruby, vive l’esprit de solidarité féminine whouhou, Chuck Carlton est un vilain pas beau, on débouche le champagne ensuite!" oui parce qu’on les voyait tout le temps traîner ensemble ses deux là. Qu’est-ce que je disais! Il allait vraiment qu’on me dise ce qu’elles avaient toutes avec ça, c’est bon, y’avait pas mort d’homme non plus qu’on arrête un peu! Et ben. C’était que les nouvelles allaient vite quand même entre cette nuit et maintenant... Mais voilà. C’était une
fille. Et je ne pouvais pas frapper une fille ! Quoi qu’avec un spécimen sauvage comme Wayland qui avait peut être éventuellement envisagé de se reconvertir en singe qui grimpe dans tous les arbres du parc si elle loupait ses exams, il y avait des questions à se poser...

Mais visiblement je n’étais pas le seul à avoir mal dans cette affaire - je n’allais pas la plaindre, c’était moi qu’on venait de cogner, je rappelle!

- Et ouais, c’est le genre de choses qui arrivent quand on apprend à se servir de ses mains, grinçai-je en ne cachant pas un sourire moqueur. A la tête qu’elle tirait elle-même avait l’air d’avoir du mal à réaliser ce qui venait de se passer, je n’allais pas louper pareil occasion d’en profiter un peu! Mais pas la peine de te dire que tu vas vite te rendre compte que c’est très pratique je présume?

Ce que je venais de dire me laissais un peu pensif - si c’était comme ça qu’était la nature de sa relation avec Fray, même si je n’avais rien contre les nouvelles expériences, j’étais content de ne pas être avec une furie dans son genre! Non ne pas penser à ce qu’elle faisait avec ses mains - AVEC Fray, merci mais j’allais m’épargner cette vision d’horreur.

Bon. Au moins, à part les tableaux où j’allais m’arranger pour qu’ils ferment leur gueules ceux-là, de vrais commères je vous jure, il n’y avait personne pour assister ce spectacle et franchement, c’était tant mieux, parce que j’avais déjà connu position plus confortable que de recevoir un bourre-pif de la part de la fille de la directrice, mais passons. Même si je faisais genre que je plaisantais, ce n’était pas trop le genre de douceurs que j’appréciais si vous voyez ce que je voulais dire déjà que je me sentais les nerfs bien à vif tout à coup et que je n’avais pas besoin d’elle pour me souvenir de ce qui s’était passé cette nuit et que justement je préférais ne pas trop y penser, alors c’est bon, qu’elle me lâche un peu à monter sur ses grands chevaux, cette excitée!

- T’es gentille, mais du reste je crois que Ruby est assez grande pour régler ses affaires toute seule puisqu’elle a réalisé qu’il y avait plus intéressant qu’échanger des cartes de Chocogrenouilles avec son amoureux, qu’elle n’avait plus mais ça m’était égal de remuer le couteau dans la plaie, sa folle dingue de copine m’avait trop énervé là. Je pensais pas que ce soit elle qui l’ai envoyé jusque ici, si c’était le cas, c’était vraiment lâche de sa part. Ou alors à ce compte-là, fallait pas se barrer en me laissant tout seul dans la salle sur demande. Après tout, elle ne fait que suivre l’exemple... je jaugeai Wayland de haut en bas et elle allait sans doute comprendre de quoi je parlais. J’étais au courant de ses petites histoires avec Fray, qu’elle ne vienne pas me faire des leçons de morales !
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Lizlor Wayland


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MessageSujet: Re: Dans les règles de l'art... [pv Chuck]   Dans les règles de l'art... [pv Chuck] Icon_minitimeVen 30 Nov - 16:18

Si j'avais prémédité mon geste, j'aurais bien sûr espéré que Carlton s'étale à terre comme une crêpe que je ne me serais pas retenue de piétiner. Hélas, l'ordre de la nature me faisait bien moins forte que je ne l'aurais voulu et lui bien plus imposant que moi, aussi je notais non sans déception qu'il chancela simplement avant de porter, l'air ahuri, sa main à sa joue, et rien de plus. Ce qui ne fit qu'augmenter ma fureur, en plus de la douleur lancinante de ma main toute entière qui, elle, regrettait bien mon geste. Je me sentais ridicule, impuissante, comme toujours, je me sentais hors de moi pour ce qu'il avait fait à Ruby, pour ce que ma meilleure amie avait supporté, pour les horreurs de son passé, les méchancetés d'Hadrian et l'injustice de la vie qui s'acharnait sur les mêmes. Cartlon n'était peut-être qu'une case dans l'échiquier, cela m'était égal : il était là, ici, maintenant, et il allait payer pour le reste.

- Et ouais, c’est le genre de choses qui arrivent quand on apprend à se servir de ses mains. Mais pas la peine de te dire que tu vas vite te rendre compte que c’est très pratique je présume?

Au fond de moi la bête rugit encore une fois et je fis un pas en avant. D'accord, il était comme ça. Il se drapait dans ses airs de mec qui n'en avait strictement rien à faire, il riait, probablement qu'il se souciait peu de ce qui se passait, de moi, de Ruby. Mais pourquoi? Comment était-ce possible? Comment pouvait-on décemment à ce point si peu se soucier des autres, des conséquences de nos actes? J'étais profondément fâchée avec la race humaine pour cette raison : son incapacité à prendre soin d'elle-même, et je crois que certains personnes m'étaient insupportables sans même que j'ai besoin de les connaître, pour cette raison. Et le pire dans tout cela... Le pire c'est que cela me forçait à devenir comme eux, à sortir de mes gonds parce que je ne pouvais pas le supporter, à laisser jaillir mes griffes et s'exprimer mes vieux démons. Si j'avais pu, si je n'avais pas eu de conscience et un intérêt bien plus prononcé pour d'autres personnes que lui donc pas de temps à lui consacrer, je me serais jetée sur lui comme une lionne et je lui aurais arraché la peau à mains nues. Il y avait au fond de moi trop de larmes et d'inquiétudes pour Ruby, pour la suite, pour cet engrenage qui s'était grippé, que je pouvais supporter aucune moquerie, aucune remarque. Mon poing me faisait atrocement mal et j'en avais presque les larmes aux yeux mais la colère, la rage et l'orgeuil m'empêchaient heureusement d'en verser une seule.


- Très. Tu veux que je recommence?!

Il ne semblait pas avoir bien compris. Il ne semblait pas avoir compris tout le dégoût qu'il m'inspirait et l'ampleur de ce que je lui reprochais, et que je n'étais pas comme toutes ces minettes qui papillonnaient des yeux quand il paradait dans les couloirs. Et puis, qu'est-ce qu'elles lui trouvaient d'ailleurs?! Sans doute qu'il n'était pas laid, et qu'il était bien foutu, mais il était tellement plein d'outrecuidance et tellement trop... populaire pour que ça ne cache rien, et je me méfiais bien de lui et de qui il était réellement. La preuve. Il n'était même pas gentil, alors qu'il se voulait le digne représentant de Gryffondor : il avait profité du désarroi de quelqu'un pour prendre du bon temps. J'eus une grimace de dégoût - quelle horreur! Les imaginer me donnait la nausée. Il y avait tout de même une chose que je ne comprenais pas : qu'est ce que Ruby pouvait bien lui trouver, elle aussi?! Je savais pertinemment qu'elle n'était pas amoureuse de lui en secret comme beaucoup de filles trop naïves du château, et qu'en plus de cela elle se disait comme moi, qu'il était insupportable, alors pourquoi lui, entre tous?

Je chassai ces pensées en secouant légèrement la tête , je ne voulais pas à penser à tout cela plus en détails que cela s'imposait à moi.

En vérité, je ne savais pas trop à quoi m'attendre, vers quoi je me dirigeais. Je me sentais un félin prêt à bondir pour se battre pour sa vie et celle de sa famille, j'avais des milliards de choses à lui reprocher, mais je ne savais pas par où commencer, et vers quoi ça allait me mener. Lui non plus j'imagine : il restait planté en face de moi avec un sourire goguenard et l'air de celui qui a la situation bien en main. Pardon?! Est-ce qu'il avait oublié ce que je venais de lui faire? Est-ce qu'il croyait un instant que j'allais tourner les talons en m'excusant et tomber sous son charme comme les autres après m'être laissée égarer un instant? Je redressai un peu plus fièrement la tête et le fusillai du regard, bien décidée à ne pas bouger d'un pouce, d'autant plus que j'avais fait un pas offensif vers lui. J'avais les poings serrés - celui de droite moins que celui de gauche parce qu'il m'était douloureux, mais je m'en fichais royalement - et mon instinct protecteur qui me faisait vibrer tout entière, comme s'il me rendait invincible. L'effondrement de Ruby entre mes bras résonnait douloureusement dans ma chair et rien ne pouvait me le faire oublier. Je mesurai Carlton du regard, il me dominait de sa taille, mais je n'avais pas peur. Pour la première fois je crois je n'avais pas peur : je tremblais trop de rage et de désespoir pour m'inquiéter une seule seconde. Et puis, je pensais à Conrad et la façon dont il aurait été fier que je défende ceux qui m'étaient chers, parce qu'il m'avait toujours répété que c'était la chose la plus important du monde. J'aurais aimé qu'il soit là, à mes côtés, pour me souffler la meilleure technique à adopter, où taper, quoi dire, comment me protéger, mais sa seule pensée me redonnait de la force, je me sentais moins seule. Qui plus est, j'étais certaine d'une chose : Carlton était ce genre de type qui y réfléchissait à deux fois avant de lever la main sur une fille parce qu'il savait que les hommes d'honneur ne le faisaient pas, et je n'avais pas peur de ces coups. D'autant plus que sa langue bien pendue était déjà un adversaire de taille, je partageais sa salle commune depuis trop longtemps pour ne pas reconnaître qu'il savait y faire dans les batailles, qu'elles soient physiques ou verbales.


- T’es gentille, mais du reste je crois que Ruby est assez grande pour régler ses affaires toute seule puisqu’elle a réalisé qu’il y avait plus intéressant qu’échanger des cartes de Chocogrenouilles avec son amoureux. Le rouge me monta aux joues tandis qu'en moi la bête se déchaînait toute entière. Après tout, elle ne fait que suivre l’exemple...

Mon sang ne fit qu'un tour. Il ne pouvait pas parler d'elle comme ça. A travers le voile des émotions dévastatrices qui me faisaient trembler, je peinai pendant quelques secondes à réaliser ce qu'il avait bien pu sous-entendre. Je restai sans mot dire quelques instants, perturbée, mais le cœur palpitant d'une haine encore plus grande. Se pouvait-il que... Comment était-ce possible?! Nous n'étions quand même pas si peu discrets et... Et si la relation de Stephen et de Carlton m'était obscure - amis ou ennemis? - je mettais ma main à couper que Stephen ne lui avait jamais rien confié.

Il me semblait qu'un monde entier de vérités m'échappait.


- Tu parles de qui là? lançai-je sèchement, la voix cinglante, l'allure déterminée. Mon poing me démangeait à nouveau. Je fis un nouveau pas vers lui, j'étais toute proche. Je devais lever le regard vers lui et cela asseyait sa supériorité physique, mais qu'importe. Et puis quoi, t'étais jaloux qu'elle ait un copain? Parce que toi t'es pas foutu de trouver une fille qui t'aime pour ce que tu es, du coup t'es obligé de te taper tout le monde parce que ta vie est nulle? Mais tu crois que ça fait de toi quelqu'un de cool? Mais dans quel monde c'est cool de faire ça?

Je lui jetai un regard de haut en bas, avant de poursuivre avec encore plus de hargne :

- Tu retouches encore une fois à Ruby ou à n'importe qui que j'aime et je te jure que tes admiratrices préfèreront une bouse de dragon à toi après ce que je t'aurais fait à la gueule, feulai-je, sentant que le contrôle m'échappait. La preuve : je m'étais encore approchée et son sourire suffisant me tordait les tripes à tel point que encore une fois, sans que je le prévois, je lui envoyais un coup de pied dans la jambe - n'importe où, la première partie de son corps qui s'offrait à moi - avant de lever mes deux poings, cette fois, et de me jeter sur lui pour m'assurer qu'il avait bien compris la leçon.
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MessageSujet: Re: Dans les règles de l'art... [pv Chuck]   Dans les règles de l'art... [pv Chuck] Icon_minitimeVen 7 Déc - 15:06

Bon sang, qu’est-ce qu’elle venait me faire chier elle aussi avec cette histoire?! Elle ne pouvait pas faire comme tout le monde et se mêler de son cul, mais en même temps, il y avait de quoi la comprendre, qu’est-ce qu’elle faisait avec l’autre grande asperge pendant leurs petites soirées? Franchement, je me demandais bien ce que Fray lui trouvait ou bien ce que Wayland trouvait à Fray, au choix, l’un dans l’autre, vu le niveau de bizarrerie des deux ce n’était même pas si étonnant que ça finalement. C’est vrai quoi! Lizlor lui apprenait à sauter d’arbre en arbre tel Tarzan enseignant les rudiments de la vie dans la jungle à sa Jane, pendant que lui, lui expliquait qu’il avait la potion miracle pour la rendre, oh, je ne sais pas moi... un peu plus normale?! C’est vrai, on allait pas se mentir, elle avait son charme, et son petit air pincé qu’elle avait quand elle nous observait de loin parce qu’elle était trop bien pour se mêler au reste de la population que voulez-vous, la compagnie des feuilles mortes de la Forêt Interdite devait être plus palpitante, ça lui donnait du chien. Mais alors qu’elle s’arrête tout de suite et qu’elle retourne montrer ses talents à son Serdaigle accomplit puisqu’il avait l’air de kiffer apparemment, moi les tarées qui savaient pas se tenir en société et qui s’exprimaient en bouga bouga, ce n’était pas ma tasse de thé.

- Très. Tu veux que je recommence?!


Je haussai les sourcils comme si elle venait de me dire une blague tordante - non mais elle croyait que j’allais me faire avoir une deuxième fois, elle me prenait pour un con ou quoi ?! Visiblement oui. Vu comme elle me dévisageait comme si elle allait se transformer en lion et me bouffer, ça ne faisait aucun doute. Mais non, c’est bon, je crois que ça allait aller, hein. Il y avait les battements de mon cœur qui battaient de douleur dans ma pommette, et putain qu’est-ce que je la retenais! En plus d’être une marginale une peu toquée, elle était carrément hystérique cette meuf, c’était dans une cage qu’il fallait l’enfermer, qu’est-ce qu’il lui avait pris à la mère Wayland de nous ramener un animal sauvage à Poudlard?!

Et puis ça me faisait grandement chier quand même parce que c’est bon, j’avais pas besoin qu’elle m’envoie son mignon petit soldat sur le front - avec des allures de machine de guerre, est-ce que je l’avais précisé ? - pour en arriver à la conclusion tout seul que ce n’était pas très cool ce que j’avais fait un Ruby, qu’elle était triste à ce moment-là et que c’était un peu trop profiter de sa faiblesse, mais en même temps, elle n’avait pas dit non, bon sang! Bref. En tout cas, si l’autre espérait que j’allais me mettre à genoux devant elle et demander grâce, elle pouvait toujours revenir dans deux ou trois siècle pour voir si quelque chose avait changé, parce c’est bon, Ruby n’était ni la première et ce ne serait pas la dernière, et ce n’était pas parce que je regrettais que j’allais changer de façon de faire pour autant. Souvent dans des situations un peu délicates comme celle-ci, il y avait la voix de Coop - toujours là quand il fallait pas lui - qui venait me faire la morale lui aussi dans ma tête et ce sale petit gamin aux lunettes de binoclard qui lui faisaient des oreilles de Dumbo aurait sûrement été du côté de Wayland l’excitée, que ce n’était "pas bien ce que j’avais fait" blablabla. Mais qu’est-ce qu’il en savait lui aussi, il ne connaissait rien de la vie, voilà tout! En tout cas, ça ne l’aurait pas dérangé le moins du monde d’y mettre son petit grain de sel comme il savait si bien le faire et de me dire à quel point j’avais été un imbécile de me taper Ruby alors qu’elle pensait à quelqu’un d’autre, et que moi... Bref. Mais LUI au moins, ce se serait pas amusé à me coller des coups de poings gratuits, comme CERTAINES, suivez mon regard...

- Tu parles de qui là? Bien sûr, elle avait compris mon petit sous-entendu, ça ne fit aucun doute. Son mouvement vers l’avant qu’elle fit juste ensuite le confirma.

Je la dominai de toute ma hauteur, et elle était aussi grande qu’un Scroutt à pétards, elle croyait qu’elle me faisait peur ou quoi ? J’avais juste envie qu’elle ferme sa gueule, qu’elle se casse de là et moi aussi ce n’était pas en réglant les comptes des autres à leur place que ça allait pour autant arranger les choses, c’était trop tard de toute façon, qu’est-ce qu’elle voulait que je lui dise de plus?! Mais pas question de partir le premier. Ça aurait été lui donner raison et elle pouvait aller crever en enfer pour que je lui fasse ce plaisir.

- Et puis quoi, t'étais jaloux qu'elle ait un copain? Parce que toi t'es pas foutu de trouver une fille qui t'aime pour ce que tu es, du coup t'es obligé de te taper tout le monde parce que ta vie est nulle? Mais tu crois que ça fait de toi quelqu'un de cool? Mais dans quel monde c'est cool de faire ça?


Elle disait n’importe quoi en plus et délirait complètement, passer trop de temps avec son Serdaigle, ça ne lui avait pas fait que du bien apparemment ! Elle n’avait pas compris que c’était parce que c’était moi le maître du jeu, parce que j’avais justement décidé que ma vie ne serait pas de la merde et que je le menais comme je l’entendais? Ses belles paroles, elle pouvait se les garder, avec moi, ça ne marchait pas.

- Tu sais, si ça se passe pas bien avec Stephen
, je fis exprès de bien appuyer son prénom, avec un petit sourire en coin - sérieux, rien que de les imaginer ensemble... Ok non, même pas en rêve - Tu devrais plutôt aller lui en parler, le dialogue, c’est ce qu’il y a de plus important dans un couple, soulignai-je et je me foutais clairement de sa gueule, en disant ça. Qui pouvait croire que s’asseoir bien gentiment et parler était la solution? Je préférais mille fois mieux agir sans penser au reste, c’était bien la preuve, avec ce qu’il se passait que ça n’apportait que des emmerdes.

Miss princesse de la Forêt - ceci n’est pas un compliment - n’était pas de mon avis une fois encore et ça avait l’air de bouillir à l’intérieur de sa petite tête et ça me faisait marrer. D’ailleurs je ne me gênais pas.

- Tu retouches encore une fois à Ruby ou à n'importe qui que j'aime et je te jure que tes admiratrices préfèreront une bouse de dragon à toi après ce que je t'aurais fait à la gueule.

C’est bon, elle allait m’emmerder encore longtemps avec ça?! J’avais saisi qu’elle avait le revêtu le costume de la justicière masquée -peut être l’un des fantasme de Fray, allez savoir - et qu’elle se sentait l’âme d’une super héroïne, mais là, ça commençait très franchement à me courir sur la haricot et je voulais qu’elle ferme sa gueule une bonne fois pour toutes. J’avais d’ailleurs dans l’idée de lui rabattre le caquet bien comme il faut, même si pour ça je ne pouvais m’en prendre à elle physiquement et c’était bien dommage, mais bon, vu comme ça n’avait pas l’air de la déranger... J’eus à peine le temps d’avoir cette dernière réflexion qu’elle se jeta de nouveau sur moi comme la furie qu’elle était, et elle eut le temps de me foutre un coup de pied dans les tibias cette connasse, mais hého, elle croyait que j’allais gentiment la laisser faire aussi?! Je m’emparai d’un de ses poignets avant qu’elle ne me frappe avec et lui tordis pour l’inciter à arrêter tout de suite ce qu’elle avait en tête et lui chopai son autre coude au passage pour le lui bloquer dans le dos. Ah ouais, elle faisait moins la maline maintenant!

- C’est très touchant, mais de nous j’suis pas très sûr que ce soit une bonne idée, tu crois pas? Grinçai-je entre mes dents serrées. J’avais arrêté de sourire et la dévisageai sans doute avec le même air mauvais qui était affiché sur son visage.

Pour appuyer mes propos, j’augmentai un peu plus la pression dans son dos pour lui faire comprendre que c’était même pas la peine, et qu’elle n’avait plus qu’à se calmer et aller déverser sa colère sur quelqu’un d’autre parce que si elle n’était pas satisfaite avec son Serdaigle ce n’était pas mon problème au lieu de nous faire son petit remix de King Kong qui était le seul à la faire kiffer! Je la repoussai en arrière sans ménagement en espérant qu’elle trébuche, se casse la gueule et se fasse mal, franchement, je n’en avais plus rien à foutre.

- Si t’es jalouse de ta pote, ce que je pouvais comprendre vous allez me dire, il suffisait de demander, mais franchement, les déséquilibrées, c’est pas trop mon délire tu vois. Alors fiche moi la paix et retourne te faire soigner, ça vaut mieux pour tout le monde, surtout pour moi, pour un peu j’avais cru qu’elle allait m’envoyer une seconde châtaigne!

Je faisais mine que je rigolais pour ne pas perdre la face, mais entre nous, je n’en menais pas trop large. Je lui demandais juste de partir et qu’on en finisse, c’était quand même pas compliqué, non?!
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MessageSujet: Re: Dans les règles de l'art... [pv Chuck]   Dans les règles de l'art... [pv Chuck] Icon_minitimeLun 17 Déc - 10:18

Je compris en une fraction de seconde, comme un éclair frappe sa cible, que c'était plus que de la haine que je ressentais pour lui, c'était bien au-delà, et c'était bien pire. C'était une pitié sans borne, un mépris des plus total, un dégoût aussi. Il n'avait rien compris et ne voulait rien comprendre, et ces êtres-là, je les vomissais. Il était tout ce que je détestais. Oh il pouvait être fier de sa petite personne, mais qu'avait-il pour lui exactement, mis à part un physique qui l’avantageait auprès de la gente féminine? Il n'avait rien, et je me disais que sa vie devait être bien pathétique, pour qu'il se conduise ainsi, qu'il ait si peu de considérations. Sans doute qu'à nos âges - mais je ne m'étais jamais vraiment sentie visée - on aimait parader, on aimait croire qu'on pouvait avoir tout et tout le monde, et il avait réussi. Mais ensuite? On grandissait, on mesurait les valeurs de la vie - sans doute parfois plus tôt qu'on ne l'aurait voulu - et on arrêtait d'être stupide, de se croire au-dessus de tout et surtout de se croire indispensable. Ce que Chuck Calrton n'avait visiblement pas compris. Le comprendrait-il un jour? Et puis, il avait l'air de se complaire dans le fait d'avoir tant de connaissances mais au fond, je me plaisais à l'imaginer, si peu d'amis. C'est dire : je l'avais vu - non pas que je les espionne, mais cela m'avait interpellée - avec Haley Collins. Il fallait vraiment être désespéré.

Hélas, il me faisait en plus devenir celle que je n'étais pas, une pauvre fille portée sur les ragots et les jugements, alors que je ne voulais rien de tout ça. Je voulais qu'on me laisse tranquille ; je ne voulais que le bonheur de ceux que j'aimais, et Carlton avait eu la malchance d'interférer là-dedans et de faire du mal à Ruby, ma Ruby qui m'était maintenant aussi chère que Conrad ou Maman : il n'en fallait pas plus pour que je redevienne celle que longtemps j'avais laissé prendre possession de moi, celle qui était toujours tapie aux creux de mes peurs, de mes envies, de mes doutes et de mes pulsions. Qui s'y frottait ne s'en sortait pas forcément indemne, et si pour l'instant j'essayais de me maîtriser, il y avait de fortes chances pour que Carlton y goûte lui aussi. Je n'avais sans doute pas assez de force dans mes poings pour rivaliser avec lui mais j'avais des ongles et je savais m'en servir, et des dents aussi, et du moment qu'on avait touché à ce qui m'appartenait ou m'était cher, il n'y avait aucune raison pour que je ne sorte pas mes griffes et mes dents et ne devienne cette bête qui rugissait au fond de moi.


- Tu sais, si ça se passe pas bien avec Stephen,
- en moi gronda un feu gigantesque, amplifié par cet appel d'air qu'avait provoqué ce prénom que même moi, même moi, je ne prononçais pas ou si peu, Tu devrais plutôt aller lui en parler, le dialogue, c’est ce qu’il y a de plus important dans un couple.

Quel idiot. Quel sombre idiot. Quel misérable pauvre garçon sans cervelle et guidé uniquement par le flot d'hormones qui lui irradiait son peu d'esprit tout entier. Je le détestais. J'avais l'impression que si je renfermais mes mains sur lui, mes ongles sur sa peau, dans sa chair, j'allais arracher par lambeaux sa peau, et avec, tout ce qu'il avait pris à Ruby en profitant d'elle hier soir.

Je ne voyais plus rien : j'étais ivre de cette rage que je connaissais bien, ou plutôt, que j'avais bien connue. Pendant toutes ces années où, comme si j'avais eu le choix, j'avais préféré ma condition d'animal à ma condition d'humaine, et que je m'étais tapie dans les bois, que je m'étais coupée des autres et sans doute un peu de moi aussi, n'écoutant que mes instincts les plus sauvages, les plus farouches. Et je n'avais pas de mal, alors, à tomber le voile rouge de ma colère et m'y vautrer entièrement, sortir mes griffes, feuler comme une lionne et attaquer ceux qui me menacaient. J'étais prête, à nouveau - Liz ne me quittait jamais, même si elle avait été fragilisée, écartée, par les aléas de l'existence. Mais elle restait en moi et c'était une consolation comme une malédiction - elle pouvait me faire peur, à présent, mais parfois je me sentais rassurée de savoir qu'elle serait toujours là pour sauter à la gorge de mes ennemis et m'empêcher de me faire prisonnière de leurs démons.


- Ne prononce pas son nom, sifflai-je entre mes dents qui me semblaient imbibées d'un venin mortel.

Mais hélas, il m'avait coupée en plein élan et coincé les bras en deux temps trois mouvement, et j'y reconnus là les prises de Conrad quand il voulait me maîtriser - je savais que je ne pouvais pas rivaliser. Je tentai de griffer sa peau mais ms ongles étaient hors de portée, et je me tordis le coup dans le but de le mordre quelque part, mais je n'avais accès à rien. Je m'entendis grogner, et stoppai net mes mouvements, tout d'un coup paralysée par cette proximité qui m'horrifiait, me dégoûtait, par son corps contre le mien et son visage tout près du mien, par son sourire moqueur qui me révulsait toute entière. Je n'étais plus qu'un animal pris au piège et effarouché, et je cherchais le meilleur moyen de me sortir de là.


- C’est très touchant, mais de nous j’suis pas très sûr que ce soit une bonne idée, tu crois pas? susurra-t-il à mon oreille, l'air beaucoup plus sérieux tout d'un coup.

- Lâche-moi, le menaçai-je d'une voix mauvaise et d'un regard assassin, tandis que je serrai les dents, car il avait accentué sa prise et me faisait mal au bras, d'ailleurs mon poing me lançait encore, mais je ne laissais rien transparaître, si ce n'était tout le dégoût qu'il m'inspirait.


- Si t’es jalouse de ta pote, il suffisait de demander, mais franchement, les déséquilibrées, c’est pas trop mon délire tu vois. Alors fiche moi la paix et retourne te faire soigner, ça vaut mieux pour tout le monde.

J'éclatai alors d'un rire moqueur et plein de tout ce que je ressentais à son égard, comme si je lui avais craché des couleuvres aux visages ; dans un même temps je sentis son étreinte se desserrer légèrement et d'un coup je me dégageai, sautant plus que m'écartant d'au moins deux bons mètres de lui. Mon cœur palpitait encore de ce contact, de cette horrible sensation, et je le regardai de haute en bas, les lèvres déformées par une moue de dégoût.

- Plutôt crever, lâchai-je, avec un nouvel éclat de rire qui avait tout l'air d'un rugissement. Je ne me rabaisserais jamais à toi. Je comprends que tu n'aies que le prénom de Stephen à la bouche : il en vaut mille comme toi.

Partir, maintenant? Il me semblait que l'honneur de Ruby valait tous les écarts du monde et que je me devais de continuer à tacler Carlton jusqu'à ce qu'il cède et tombe à terre. Mais hélas, ma conscience me soufflait à l'oreille que je me heurtais à un mur, aussi bien physiquement que moralement : il avait le dessus par la force et il refusait aussi d'ouvrir les yeux, et à cela je n'y pouvais rien, sinon le laisser baigner dans ses illusions. Tôt ou tard, la réalité espérait, c'était tout ce que je lui souhaitais, et j'espérais qu'elle soit encore plus brutale qu'elle ne l'avait été pour moi, pour rattraper tout le mal qu'il avait fait aux autres. Après un dernier regard en sa direction où brulèrent toutes les flammes de ma colère, la tête haute, je passai à côté de lui comme si il était invisible à présent et marchai comme une flèche vers la salle commune, sans courir pour autant, je dis le mot de passe et entrai. Le portrait de la Grosse Dame se referma juste derrière moi, et je montais dans mon dortoir, ne sachant pas trop à quoi devoir le léger tournis qui m'avait envahie.
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MessageSujet: Re: Dans les règles de l'art... [pv Chuck]   Dans les règles de l'art... [pv Chuck] Icon_minitimeSam 22 Déc - 15:04

Ok. Bon. Je crois qu’on pouvait en conclure que cette fille avait un gros problème et même plusieurs gros problèmes. C’était ça de vivre au milieu des centaures, ça lui avait détraqué le cerveau, pourtant ils étaient réputé pour être pacifistes, non?! En tout cas elle était aussi aimable qu’eux, à ce qu’on disait c’était vrais teignes, mais bon, perso, prendre le thé avec des demi poneys, c’était pas trop mon truc. J’en avais ras-le-bol de cette meuf qui se prenait pour l’un d’entre eux et qui visiblement, avait décidé de tester ce que ses congénères lui avaient appris dans les bois sur moi! Merci, mais elle avait un amoureux pour ça, autant qu’il serve à quelque chose, avec un peu de chance il allait lui fabriquer un petit philtre pour la ramener à la réalité, qu’elle était élève à Poudlard et non pas un animal sauvage et complètement dérangé de la Forêt Interdite - même s’il ne pourrait sans doute rien faire au fait qu’elle soit conne et chiante.

Je n’avais qu’une envie, celle de la foutre à terre et de la laisser là jusqu’à ce que quelqu’un passe par là et la récupère sur son brancard, mais non, c’était
une fillle, et je ne pouvais pas trop me permettre ça - question d’honneur - même si comme je venais de l’expliquer, il y avait de quoi avoir des doutes, parce qu’elle avait trop abusé des champis dans la forêt c’était certain, et que ça avait achevé de lui cramer les neurones. Ajouté à cela que son cher et tendre n’était autre que Fray et que ça n’avait pas dû arranger ses petites affaires.

- Ne prononce pas son nom.

J’allais me gêner! Je venais de remarquer l’ombre qui était passée devant ses yeux, et l’avantage que j’avais sur elle, en plus de la force, c’était qu’elle ne parvenait pas à garder possession de ses moyens et je voyais bien que parler de Fray ne la laissait pas indifférente. Voilà pourquoi j’étais bien mieux à changer de meufs quand bon me semblait - ça m’évitait tout ce genre d’emmerdes.

- C’est parce qu’il te manque trop, c’est ça? Mais vas-y, va le rejoindre, je te retiens pas, je haussai les sourcils en la regardant puis lâchai un petit éclat de rire pour lui montrer qu’au contraire, tout ça ne me faisait absolument rien.

Mais en fait, j’avais surtout envie que ça cesse, ça rimait à rien et je n’avais plus envie de lui parler - même si on s’accorde tous à dire qu’elle préférait le contact physique, n’est-ce pas - et je finis par la relâcher assez fort pour espérer qu’elle se cogne dans le mur d’en face et qu’elle se fasse mal. C’était bien beau, mais je n’allais pas passer mon après-midi à deviser avec elle, si elle se faisait chier à ce point, elle avait qu’à aller retrouver sa grande pote Ruby et elles pourraient toutes les deux médirent sur moi, peut-être même que Fray les rejoindrait pour préparer tous les trois une potion qu’ils verseraient demain matin dans mon jus de citrouille. Ah, mais qu’est-ce que j’avais peur! Désolé, mais en tout cas, j’avais un peu autre chose à foutre, comme me casser d’ici, et faire en sorte d’oublier ce qu’il venait de se passer le plus vite possible...

- Plutôt crever. Je ne me rabaisserais jamais à toi. Je comprends que tu n'aies que le prénom de Stephen à la bouche : il en vaut mille comme toi.


Oh oh et attention, elle sortait le grand jeu maintenant! C’en était
presque touchant - c’est bien pour ça que je dis presque - mais c’était mignon, elle défendait son amoureux, tout ça tout ça, Stephen allait devoir faire gaffe à présent parce que ça virilité venait d’en prendre un coup - oups, c’est vrai, Stephen et virilité fonctionnaient en termes d’opposition dans le monde dans lequel nous vivions, alors ça ne changeait pas beaucoup de d’habitude. Je n’allais pas lui laisser le dernier mot en tout cas, pour bien lui montrer que c’était elle qui montait sur ses grands chevaux et qu’elle était ridicule dans sa panoplie trop grande de Zorro.

- C’est ça, et ben t’iras demander son avis à Ruby hein. Mais qu’est-ce que j’en avais à foutre de ce qu’elle pensait cette Wayland et ses manières d’hommes des cavernes.

Elle avait d’ailleurs déjà tourné les talons, empruntant le chemin de la salle co’ - c’est ça, va t’en. Je lui lançai une dernière fois, d’une voix assez forte pour être sûr qu’elle m’entende.

- Et tu me tiendras au courant bien sûr!


Et ensuite? J’attendis quelques instants, le temps de lui laisser prendre un peu d’avance, parce que je ne tenais pas spécialement à faire une partie du chemin avec elle - et puis ça pourrait lui donner des idées, comme par exemple, au hasard, m’envoyer une autre beigne. J’en profitais pour vérifier que personne n’ait pu assister à ça, parce que bon. Je ne tenais pas spécialement à ce qu’on apprenne que Wayland la sauvage m’avait passé un savon, je crois qu’on m’avait déjà vu dans des situations plus glorieuses. Je ne voulais pas non plus qu’
elle le sache, enfin, je faisais ce que je voulais, j’avais pas de comptes à lui rendre et encore moins maintenant, mais bon, voilà quoi. Au moins, je pouvais être sûr que ce serait pas le genre de Wayland d’aller se vanter de ça - il lui faudrait expliquer les raisons qui l’avaient poussé à faire ça et elle allait pas vendre sa super BFF. Je finis par emprunter le même chemin qu’elle pour rejoindre la salle commune, et quand j’entrai, je ne la vis pas. Elle avait dû aller chialer dans son dortoir parce qu’elle s’était faite mal à sa main tiens. Bien fait. Du coup, j’avais plus tellement envie de terminer ces putains de devoirs, qu’est-ce qu’ils pouvaient nous faire chier aussi avec ça, en plus je repérai des potes auprès du feu qui étaient en train de jouer aux cartes et en profitais pour me joindre à eux - je pouvais toujours bâcler le reste ce soir ou demain matin juste avant les cours. Il y avait même Taylord dans un coin de la pièce et je fis exprès de me mettre dans un fauteuil dos à elle, histoire qu’elle n’ait pas mon cocard qui devait être en train de se former en pleine ligne de mire quoi! J’expliquai vaguement que je m’étais pris la tête avec un Serpentard, sans entrer trop dans les détails parce qu’on était déjà en train de m’interroger et lançai le reste du groupe que ce serait peut-être bien de faire une petite soirée ce soir parce qu’on avait encore un joli petit stock de Bièraubeurres et que ça aurait été bête de pas en profiter, et ils me suivirent tous dans le truc. Et même qu’avec un peu de chance, j’allais pouvoir convaincre l’autre moineau qui boudait dans son coin, parce que c’était devenu non plus un état d’esprit mais aussi un mode de vie, de traîner un peu avec nous.




FIN
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