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Just a kiss, goodnight. [PV ♥]

 
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 Just a kiss, goodnight. [PV ♥]

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Annalisa de Bertolis


Annalisa de Bertolis
Élève de 6ème année



Féminin
Nombre de messages : 875
Localisation : Quelque part vers le truc de la chose à machin chouette. Classieux n'est-ce pas?.
Date d'inscription : 26/05/2011

Feuille de personnage
Particularités: J'ai une tête à avoir des particularités sérieux? Toi t'as la particularité de m'en poser d'ces questions à la mort moins le noeud... Bon euh poufsoufflienne et proud to be. Euh, quatrième année, sortant avec un serpentard, euh euh... Demie sœur de la préfète de Serdaigle mais c'est secret donc tu la fermes ou je te fais avaler mon violon. Fais gaffe, ça doit pas être très bon.
Ami(e)s: Oui j'ai plein d'amis, j'vous assure! Du genre Chuck Carlton, Ruby, Anthéa, tu vois métissage des maisons eh ouais!
Âme soeur: Lui et seulement lui, j'le crierai au monde entier.

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MessageSujet: Just a kiss, goodnight. [PV ♥]   Just a kiss, goodnight. [PV ♥] Icon_minitimeLun 17 Déc - 14:24

Spoiler:

Just A Kiss on your lips in the moonlight
Just a touch in the fire burning so bright
No I don’t wanna mess this thing up
I don’t wanna push too far
Just a shot in the dark that you just might
Be the one i’ve been waiting for my whole life
So baby i’m alright,
Just a kiss, goodnight.
Lady Antebellum- Just a kiss.


J'ai guéris. Aussi miraculeusement que cela puisse paraître. Enfin, guéris est peut être un jugement hâtif, je suis comme dirait l'autre sur le superbe chemin de la guérison. J'ai pris cinq kilos, je ne vous cache pas que c'est pas facile, et que je continue à faire du sport comme une dingue, je ne me prive juste pas de manger. Je ne vais pas me faire vomir à chaque bouchée, je ne fume plus comme un pompier, je ne bois plus comme un trou, on pourrait presque dire que j'ai tout de la petite fille modèle. Ma peau livide est redevenue aussi rosée qu'un nouveau né. Ma maigreur morbide à laisser place à une simple maigreur d'adolescente. Mes bras taillés sont devenus décorés de cicatrices d'encre blanche presque invisible mais trop épaisse pour rester inconnues des yeux des autres. Mon regard n'est plus noirci au contraire il est devenu clair, rayonnant de bonheur ou du moins quelque chose qui y ressemble comme deux gouttes d'eau. Moi qui avait l'impression d'avoir tout perdu, absolument tout, j'ai gagné les choses les plus importantes du monde en l'espace de quelques jours. J'ai gagné l'amour de celui que j'aime, l'amour d'une grande soeur, quoi de plus important? Rien.

En parlant d'Archibald, il s'est passé un long moment où je ne l'ai pas compris. Le premier, le tout premier souvenir de lui est un regard. Un regard, ce n'est presque rien. Sans signification particulière, sans conséquence. Et c'est ce qui continue à me stupéfier, encore aujourd'hui : que l'existence d'un être puisse être bouleversée par quelque chose d'aussi éphémère, d'aussi périssable. Chaque jour, nous croisons des centaines de regards, dans la rue, à pré-au-lard, dans les dortoirs ou la grande salle. C'est une réaction instinctive : vous remarquez quelqu'un en face de vous, vos yeux se rencontrent une seconde et vous continuez votre chemin l'un et l'autre et c'est terminé. Pourquoi ce regard-là aurait-il dû tant compter ? Il n'y avait aucune raison et cependant... Il a tout changé, irrévocablement. Pourquoi vouloir d'une gosse brisée en mille morceaux qui déteste sa vie? Je ne voyais pas le but de la manœuvre. Et j'ai décidé de prendre le risque. J'ai décidé de me laisser aller. De lui faire confiance. J'ai décidé que j'allais vraiment l'aimer aux yeux de tout le monde. Il n'a rien du garçon que j'attendais, il n'a rien du garçon parfait dont je rêvais. Mais quand il me regarde il a des étoiles dans les yeux. Quand il me regarde, j'ai l'impression d'être jolie, quand je parle avec lui j'ai l'impression qu'il m'écoute. Quand je ne suis pas avec lui, je lui manque... Et c'est assez incroyable de penser que je manque à quelqu'un, c'est incroyable de penser que quelqu'un s'endort en pensant à moi et se réveille en pensant à moi le matin. Alors voilà, j'ai décidé de l'aimer vraiment pour de vrai. Parce qu'il doit être quelqu'un de bien pour aimer quelqu'un comme moi, pour s'accrocher à moi alors qu'il voit très bien que je suis toute petite et toute cassée. Il doit voir les choses de manière différente si il est capable de me trouver jolie, même quand je viens de me réveiller le matin et que j'ai la bouche toute pâteuse. Il est tout le temps heureux et enthousiaste, il déborde d'enthousiasme, il chante ses chansons préférées à tue-tête, il est heureux, ça se voit, la tristesse et la nostalgie il ne connait pas ça. Il a un rire communicatif, des grands bras, il parle à tout le monde, il sourit à tout le monde. Et moi, j'ai besoin de quelqu'un comme ça. J'ai besoin de quelqu'un comme ça dans ma vie.

Pour en venir à Ruby, elle m'était tombée dessus avec la violence d'un poing américain sur la figure. Nous avions très mal commencé, cette fin d'après-midi dans le potager à citrouilles où elle était partie en pleurant après avoir craché sur mon coeur qu'elle avait réduit en miettes. Elle avait détruit énormément sur son premier passage, mes espérances, mes croyances, ma famille. En quelques instants de parole, elle avait littéralement détruit le peu de bon restes qui me restait en réserve. Et puis j'avais abandonné, l'infirmerie, toutes ces conneries qui s'en était suivies et elle était venue. J'avais eu une peur bleue en la voyant cachée à moitié honteuse derrière madame Pomfresh. J'ai d'abord cru que si elle était là c'était pour m'achever de nouveau mais non. Elle voulait prendre son rôle de grande-soeur et l'accepter. Elle voulait m'aider à aller mieux, me relever comme une grande soeur relève la cadette après sa première chute de vélo lorsqu'on lui enlève ses petites roues vous comprenez le système? Elle voulait faire partie de ma vie, et je voulais être dans la sienne. Même si nos relations restaient secrètes, et que même Archibald n'était pas au courant, nous étions réunies, pour toujours et à jamais soeurs, dont les sangs sont mêlés.

Après ma sortie de l'infirmerie, le bal de noël approchait à grand pas. Je ne rentrerais pas à Venise cette année contrairement à l'an dernier. J'envisageais peut-être de suivre Archibald, et de rencontrer sa famille. J'avais déjà rencontré Skillet, sa cousine. Une petite poupée de porcelaine, fragile mais pas moins venimeuse. Je dois avouer que la confrontation Salisbury - De bertolis m'effraie quelque peu. Mais nous étions issus du même monde, de l'or et de l'argent, alors ses parents devraient m'apprécier. Toujours est-il, que le bal approchait, et que le thème était le bal masqué. Sachant que ces traditions du Loup viennent de MON Italie et de Venise, je ne serais pas bien dépaysée. J'avais envoyé une lettre par hibou à Moody, mon elfe enfin ami maintenant vu que je l'ai libéré de toutes ses obligations envers moi dès mon rétablissement, pour qu'il puisse m'envoyer mon masque et ma tenue. Chose qu'il s'était empressé de faire et avec génie. La veille du bal, je reçu une magnifique robe de créateur qui était dans ma penderie depuis belle lurette ainsi que mon loup fétiche. J'enfermai directement tout ça dans la malle de ma chambre, au chaud. Il ne manquait plus qu'à attendre le jour J, et rejoindre le bras d'Archibald pour passer la plus belle soirée de ma vie.

Le 24 Décembre.


Mon coeur bat à tout rompre, j'apprécie l'image que renvoie le miroir devant lequel je suis assise. J'ai l'impression que mon coeur veut s'extirper de nouveau de ma poitrine, j'ai peur. alors que je ne devrais pas. Et si je ne lui plaisais pas comme ça, et si je me ramassais maladroitement devant toute l'assistance? Je donnerais encore une sacré impression putain. Je souffle lentement, et finis de nouer mon chignon maladroitement. Ma robe est enfilée, la paire de louboutins aux talons impressionnants sont à mes pieds, il ne reste plus que le loup à poser sur mon visage légèrement maquillé. (Les autres sont bien trop habitués à voir mon visage cerné de noir, un léger trait d'eye-liner ne les aidera pas à me reconnaître.) Tremblante, mes mains se dirigent vers le fin masque posé sur la coiffeuse. Je l'admire un bref instant. Il appartient à ma mère, du moins lui appartenait. C'est celui qu'elle portait lorsqu'elle à rencontré mon père, enfin, l'adoptif. Je ne comptais pas le mettre, au départ. Mais au final, je ne lui ferais pas ce plaisir de montrer ne serait-ce qu'une seconde de faiblesse. Je ravale ou du moins, tente de ravaler cette haine et porte le loup vénitien à mon visage et le noue parfaitement sur mes cheveux. Je suis prête, enfin prête.

Je me contemplai un bref instant de le grand miroir à pied qui régnait dans la salle sur demande. (Oui je voulais être au calme, et j'étais dans cette salle depuis le matin comme ça aucun risque d'embouteillage au niveau des douches ni quoi que ce soit dans les dortoirs. Je ressentais ce besoin d'être seule, encore et encore.) Quelque chose me gênait avec ma robe, c'est alors que je saisis un ciseau et la coupa, pour la fendre au niveau de la droite pour laisser apparaître mes jambes élancées et découvrir mes talons. J'étais enfin prête et je pouvais rejoindre le garçon qui m'attendrait au bas de l'escalier, fièrement. Je quittai la salle sur demande sans aucun bruit, pour me diriger vers les escaliers bondés. Une tonne de filles en robes plus belles que les autres descendaient avec hâte pour rejoindre leurs cavalier. Je n'éprouvais pas le besoin de courir et de me ramasser la figure de nouveau, l'autre fois ça c'était rudement mal passé. Le souffle court, je descendais lentement les marches sans regarder mes pieds, le regard fixé vers l'horizon. Je descendais peu à peu les étages pour arriver jusqu'au bas des marches où il m'attendait, beau comme un dieu, beau comme toujours. Sa main tendue vers moi m'attendais, ses magnifiques yeux rencontrèrent les miens dans une explosion de sentiments, mon coeur se mit à vibrer à l'unisson du sien et un sourire se dessinai sur mon visage.
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Archibald Salisbury


Archibald Salisbury
Élève de 4ème année



Masculin
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Localisation : Près d'elle en quasi-permanence.
Date d'inscription : 22/05/2011

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Particularités: Pour moi être fabuleusement beau, excessivement riche, noble et intelligent sont des choses tout à fait normales.
Ami(e)s: Je préfère l’appellation suivante : personnes attirées par mon statut. Mais si vous insistez, il y a Skillet, ma tendre cousine.
Âme soeur: Elle.

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MessageSujet: Re: Just a kiss, goodnight. [PV ♥]   Just a kiss, goodnight. [PV ♥] Icon_minitimeSam 19 Jan - 10:54

Spoiler:

Spoiler:



Cette fois je n'allais pas détruire notre soirée. Je n'allais pas être ce rustre que j'avais été l'an passé. J'avais tout préparé deux semaines à l'avance, alors que nous étions encore en cours. J'avais même prévenu ma famille que je voulais rentrer au manoir après Noël, le vingt-six donc. Je leur avais demandé de prévenir la directrice au plus vite pour obtenir l'autorisation de passer le reste des vacances chez moi et aussi pour que le chauffeur vienne me chercher à Pré-au-Lard. Je les avais également prévenus du fait que je ne serais surement pas seul. J'avais même mentionné le fait qu'il y ait de grandes chances que je leur présente officiellement Annalisa ce qui suscita beaucoup de questions de la part de Mère, qui, à travers les mots de sa lettre, semblait terriblement impatiente. Il faut dire que je l'étais aussi, j'étais tellement fier de dire qu'Annalisa de Bertolis était ma petite-amie. Je ne voyais plus qu'elle, mes pensées se tournaient vers elle dès que j'étais seul, j'attendais chaque repas avec impatience juste pour la voir. Son état de santé m'inquiétait de moins en moins. Elle retrouvait l'appétit tout doucement et elle avait également une très bonne amie qui veillait sur elle, Ruby Standiford, une préfète de Serdaigle âgée de deux ans de plus que nous. Elle m'avait l'air plutôt fiable et sérieuse, si je ne m'abuse elle était assez proche de la fille de la directrice et d'après une source sûre de ma maison, proche de la directrice elle-même. Je m'autorisais à lui faire confiance quand je voyais l'attention qu'elle portait à Annalisa et même si ces temps-ci le Daily n'était pas tendre avec elle - je n'avais rien à voir dans cette histoire, je n'étais pas responsable des articles des autres journalistes à son égard - je lui renouvelais ma confiance et lui apportait mon soutien quelquefois. Tout le monde avait l'air de s'être ligué contre elle et à la rédaction j'étais le seul à prendre sa défense de temps en temps. Ce n'était tout de même pas de sa faute si Hadrian Easter avait un tempérament de Casanova - oui bon il n'était pas le seul. Ruby n'avait pas réussi à le changer comme Annalisa m'avait changé et j'en étais réellement navré pour la Serdaigle.

Pour en revenir au Bal masqué de Noël, j'avais vraiment tout fait pour que la soirée soit parfaite. J'avais préparé mon costume une semaine à l'avance, il était parfaitement repassé et je l'avais placé dans sa housse pour qu'il soit protégé. Je me suis rendu à Pré-au-Lard afin d'acheter un cadeau pour Annalisa. J'avais également acheté mon masque, c'était un masque noir en cuir, tout ce qu'il y avait de plus sobre. Je n'étais pas habitué à ce genre de bal, c'était Louis, mon frère aîné qui avait appris l'italien, qui y participait dans sa jeunesse. Je n'aimais pas masquer mon magnifique visage et j'éprouvais une certaine gêne, comme une irritation quand je posais la pièce de cuir sur mes yeux. J'avais également envoyé une paire de mes paires chaussures en cuir véritable au manoir afin qu'elles me soient renvoyées dans un état impeccables. J'avais reçu ce paquet lors du courrier de la journée d'hier par Icare le grand-duc de la famille. Il était temps, mais le résultat en valait la peine. Les chaussures étaient comme neuves et elles reluisaient parfaitement captant la lumière qui les mettait encore plus en valeur. Les chaussures étaient accompagnées d'un paquet plus petit qui renfermait un masque. Un autre masque. Un masque noir et brillant aux finitions d'un goût très raffiné. Les attaches étaient en soies et même si le bijou n'était pas un véritable diamant, je trouvais ce masque très élégant. La missive qui était au fond de ce petit paquet avait été écrite par Louis. Il m'offrait son propre masque, ce qui me toucha beaucoup. Je n'en avais pas l'air comme ça, mais j'accordais une très grande importance à ma famille et à nos traditions. Harold et Louis étaient de véritables modèles pour moi et j'espérais réellement mener une vie semblable à la leur.

À vingt-cinq ans, Harold était marié à une sorcière anglaise issue de la haute société, il avait un bon poste au ministère de la magie et sa femme était enceinte de trois ou quatre mois de leur premier enfant. Louis était plus jeune d'un an et lui aussi avait un bon poste au ministère, il s'était récemment fiancée à une sorcière française avec laquelle je m'entendais plutôt bien. Ils menaient des vies parfaites et j'avais hâte qu'Annalisa les rencontre. Sauf peut-être ma grand-mère, mais j'avais tout le temps de lui expliquer la situation de la famille vis-à-vis d'elle. Les heures défilaient et le bal tant attendu approchait à grands pas. J'avais envie de plaire à Annalisa plus qu'à l'accoutumée. Je voulais que tout se déroule comme elle en avait toujours rêvé. Le fait que cela soit un bal masqué me facilitait la tâche parce qu'Annalisa était Vénitienne et qu'elle devait adorer les masques et toutes ces coutumes qui venaient tout droit de sa région. J'avais hâte de la voir dans sa robe dont elle m'avait parlé. Je ne l'avais pas vu de la journée. J'avais envie de la voir, de la prendre dans mes bras. Je m'étais rendu dans mon dortoir avec mes trois camarades de chambre après le déjeuner que j'avais passé en leur compagnie. Deux d'entre eux avaient une cavalière contrairement au troisième qui préférait en trouver une le soir même. Il était très sûr de lui et ne doutait pas de son charme ce qui me fit sourire, car il allait forcément se retrouver à inviter ce genre de filles qui soignaient leur déception de n'avoir aucun cavalier à coup de petits fours. J'entrais dans la salle de bain le dernier, j'étais toujours celui qui faisait le plus attention à sa personne. Il était hors de question que mes cheveux se rebellent ou qu'un pan de ma chemise dépasse de mon costume. Je voulais être parfait comme toujours. Quand j'eus finis de m'habiller, je réajustais le noeud de ma cravate avant de ranger mon cadeau pour elle dans ma poche et de sortir. Je voyais tout ce défilé de costume noir ou bleu nuit à la chemise blanche immaculée, je m'accablais d'avoir été si peu original lors du précédent bal. Cette année j'avais opté pour une magnifique chemise rose pâle et une cravate bordeaux aux motifs élégants sans oublier ma pochette en soie noire brodée de fils de la même couleur que ma cravate. Fier de ma tenue, ce fut tout sourire que je sortis de ma salle commune pour venir me poster devant les portes de la salle de bal.

Bons nombres d'élèves entraient dans la salle et j'attendais adossé à un mur, mon regard balayant chaque recoin du grand hall en attendant de la voir arriver. C'est alors que j'aperçu une horde de filles descendre des escaliers. Elles étaient quasiment en train de courir, je trouvais cela ridicule et dénué de classe. Quelques minutes plus tard des bruits de talons résonnèrent en provenance des escaliers. Des pas lents et assurés. Je tournais ma tête vers les marches de pierres et je la vis descendre les marches, le regard lointain. Sa robe longue était fendue, laissant apparaître sa fine jambe à chaque marche qu'elle descendait en faisant claquer ses talons hauts. Elle avait la démarche d'une princesse, ma princesse. Son masque avait des similitudes avec le mien, ce qui me fit sourire. J'avançais vers elle et lui tendit une main qu'elle saisit peu de temps après. Le contact de sa peau et de la mienne fit s'accélérer mon rythme cardiaque. Je la fis tourner sur elle-même avant de l'encercler de mes bras et de poser mes lèvres sur les siennes. Elle était magnifique. Je ne pouvais avoir d'yeux que pour elle. Je rompis notre baiser, posant ma main sur sa joue.


- Tu es resplendissante ! Mais tu seras encore plus belle avec ça... lui soufflais-je à l'oreille avant de sortir l'écrin beige de ma poche dans lequel reposait son cadeau.
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Annalisa de Bertolis


Annalisa de Bertolis
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MessageSujet: Re: Just a kiss, goodnight. [PV ♥]   Just a kiss, goodnight. [PV ♥] Icon_minitimeSam 19 Jan - 15:25

Boum boum. Mon coeur bat à une vitesse incroyable lorsque mes yeux trouvent l'homme pour qui ils existent. Je ressens ces abeilles tueuses avec qui j'avais fais connaissance l'an dernier dans d'autre circonstances bien malheureuses. Il est d'une beauté incroyable qui fait manquer à mon coeur un battement. J'ai l'impression que mes jambes vont se dérober sous moi et pourtant je reste debout et je finis lentement de descendre les marches des escaliers bien sages en cette soirée de réveillon. Le brouhaha autour de nous pourtant imposant semble de se dissiper au fur et à mesure que je me rapproche de mon bien aimé, mien depuis peu. Sa main trouve la mienne, comme si ça en était logique. Le contact de ces deux peaux m'électrise agréablement et je pourrai en pleurer tellement le tableau est beau. Je souris, comme si l'avenir du monde en dépendait. Ses lèvres capturent les miennes pendant que ses bras m'étreignent avec une douceur palpitante après qu'il m'ai fait tournoyer un bref instant sur moi même pour qu'il découvre ma tenue spécialement préparée pour lui. Le monde autour de nous n'existe plus, c'est comme si ce soir nous n'étions plus que deux humains sur cette terre, comme si c'était nous, et le monde. Sa main effleure ma joue, mes yeux se ferment pour apprécier cette magnifique caresse. Boum boum. Sa voix murmure à mon oreille c'est magique je ne vois pas d'autre mots. Il a pensé à moi, il m'a offert un cadeau. Je me détourne un peu de lui me reculant ne serait-ce qu'un demi pas. Mes joues se mettent à devenir rose, je sais à quel point il aime lorsque mon visage prend des couleurs et il sait comme je suis gênée lorsque ça arrive. Il sort un magnifique écrin beige de sa poche de sa veste noire, qui doit coûter une véritable fortune. Je suis subjuguée par sa beauté imposante, il est à moi. A moi et rien qu'à moi. Ses mains expertes me tendent l'écrin que j'ouvre lentement. Boum boum. Le couvercle se soulève pour me laissée complètement retournée par la beauté du collier que mon petit-ami m'offre. Mes joues virent au rouge. Le collier d'argent scintille de mille feux dans son petit coffret, il est si beau. La pierre bleue ornée de celles limpides semblent m'éblouir. Je commence à bégayer, c'est bien trop beau pour moi. Ses mains enlèvent le collier de l'écrin dans lequel il reposait pour venir me le mettre autour de mon cou nu. Le bout de ses doigts effleurant ma peau me provoque un frisson incontrôlable. Une fois le collier scellé autour de mon cou, je me retourne vers lui en une fraction de seconde lui sautant au cou.

- Je t'aime.

Son coeur bat contre le mien, à rythme égal. Je n'aurais jamais pu imaginer avant qu'un simple geste puisse faire autant de bien. Peut être parce que je me l'étais toujours refusée auparavant. Peut être parce que la simple perspective d'aimer quelqu'un m’effrayait au plus haut point. Mais plus maintenant, je n'ai plus peur de rien. Je n'ai plus peur de ses mots qui sortent de sa bouche pour venir se poser sur mon coeur. Je n'ai plus peur de ses gestes tendres, j'ai oublié ma rancoeur par rapport au passé commun que nous avions crée, enterré le jeu d'enfant, enterré la douleur, les soucis et la jalousie. Mes lèvres embrassent le cou du serpentard pour remonter jusqu'à ses lèvres. Sa main m'entraîne vers la salle de bal. Le bruit de mes talons résonnant dans le hall principal et de nos gloussements me mettent du baume au coeur. Dans la salle de bal, la musique résonne à plein régime. La fête à commencé, le compte à rebours à commencé. Nous pénétrons dans la grande salle et je suis agréablement surprise de la décoration qui me rappelle ma tendre Italie. Les drapés, tout ces masques, les décorations de tables... Tout me rappelle les bals que mes parents organisaient dans nôtre grande villa quand j'étais petite. Tout me ramène à ce passé plutôt heureux dans mon cocon et ma prison dorée. Je resserre légèrement mon étreinte avec Archibald le serrant un peu plus fort. Je ne laisserais rien ni personne détruire ma soirée de rêve dans ses bras, je sais pas si vous vous rendez compte que je pourrais de transformer en une vraie furie si jamais quoi que ce soit vient détruire mon petit confort. L'emprise d'Archibald se fait plus forte sur ma hanche et nous commençons presque instantanément à danser. Les couples se sont formés, et très peu de personnes restent en célibataire. Je balaye la salle des yeux tout en dansant pour admirer les décorations, et surtout pour chercher Ruby. Je sais à quel point les rumeurs vont bon train sur elle, puisque j'en ai fais aussi les frais il y a peu, et je veux m'assurer qu'elles sont fausses. Ma grande soeur ne peut être devenue une alcoolique du jour au lendemain. Je me souviens parfaitement de sa soirée dans la salle sur demande pour son anniversaire. C'est Lizlor, sa meilleure amie qui m'avait invitée. Sacré petit bout de femme, d'après ce que j'ai pu entendre, elle avait giflé Chuck pour une raison inconnue, et elle s'était amourachée du meilleur ennemi de celui-ci c'est à dire Fray. M'enfin, ceci ne me regardait pas après tout, et puis Archibald m'avait accompagné également à cette soirée et c'était plutôt cool. De la musique, un peu d'alcool par ci par là, enfin bref. Comment avait elle pu tomber aussi facilement? Pourquoi? Je cherchais toujours à en comprendre les raisons.

Le slow se termine et j'emmène mon serpentard à une table en le tirant par la main. Je commence deux coupes au bar, et nous nous dirigeons vers une table bien au calme. Je me blottis contre lui, les yeux fermés, en savourant l'instant présent plus que tout. Je me découvre une tonne de qualités dont j'ignorais l'existence, je me découvre câline, douce, tendre, et même romantique. Je me surprends à apprécier une petite balade main dans la main au couché du soleil dehors où l'on discute pendant de longues heures. J'apprécie de prendre mon repas avec lui, loin du monde de la grande salle aux heures de pointe. J'aime passer du temps avec lui dans la salle sur demande à être dans ses bras pour y dormir lorsque je quitte mon dortoir sur la pointe des pieds en essayant de faire le moins de bruit possible. Je garde toutes ces lettres où il me dit qu'il aime, et à ses signatures changeantes à chaque hiboux. Il s'amuse à me faire pousser des petits gémissements niais lorsqu'il m'attaque à coups de papouilles au niveau de mes hanches osseuses. Ses bras se resserrent autour de moi lorsque Chuck passe près de nôtre table. Je lui souris et lui adresse un petit signe de tête. Bien que nous ayons eu une aventure ensemble il y a de ça quelques mois, dont le vert et argent est au courant, il est resté mon amis. La nuit dans la cabane aux canaux est restée secrète pour tout les deux. Plusieurs couples que je connais ou que mon cavalier connaît passent devant nous tout sourires. Apparemment, cela fait plaisir que de nous voir ensemble. Je ronronne sous les baisers de celui qui m'accompagne, nôtre couple est enfin une réalité, enfin nous.


I have died everyday waiting for you
Darling don't be affraid, I had loved you for a thousand years
And I love you for a thousand more.
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MessageSujet: Re: Just a kiss, goodnight. [PV ♥]   Just a kiss, goodnight. [PV ♥] Icon_minitime

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