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| Etre fils/fille de... : leçon numéro 1 {PV} | |
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Lilian Easter Assistante à Sainte Mangouste
Nombre de messages : 4765 Localisation : Dans le lit avec Iron Man. Et tu es prié(e) de dégager, on n'aime pas les plans à 3. (A part si tu t'appelles Jack Sparrow, que tu as du rhum et de la pâte à crêpes...) Quoi? C'est quoi cet air choqué, vous êtes toujours puceau ou quoi? Question suivante ! Date d'inscription : 31/10/2007 Feuille de personnage Particularités: Yeux plus beaux, tu meurs ! LA Sirène de Poudlard, je suis belle à mourir. Ami(e)s: Vous voyez mon dressing ? Tous mes amis sont dedans. Je parle de mes fringues et de mes chaussures. Non les vrais amis, c'est une autre histoire. Âme soeur: Iron Man, Thor, Captain America… Je ne donne que dans les super héros parce qu'ils savent m'envoyer au septième ciel. Oui, vous voyez tous ce que je veux dire.
| Sujet: Etre fils/fille de... : leçon numéro 1 {PV} Ven 6 Sep - 12:15 | |
| Ministère de la Magie.
Le Chemin de Traverse, ses boutiques, sa banque Gringotts, ses innombrables passants qui s'entassaient sur les trottoirs et se marchaient presque dessus, surtout pendant la période avant la rentrée. Alors là, c'était infernal. Il fallait faire attention à tout, à tout le monde tout le temps. Où est-ce qu'on marche, où est-ce qu'on va et essayer d'anticiper pour savoir qui va où et qui l'on peut donc éviter. Toujours être aux aguets, prévoir, contrôler et savoir s'adapter très vite en cas d'imprévu. Certains vous diront sans doute que c'était l'une des joies du Chemin de Traverse alors que d'autres, ceux qui n'aiment certainement pas beaucoup la foule vous diront tout le contraire. Mais l'un comme l'autre, c'était une des caractéristiques propres dudit chemin. Avec les pavés ! Oui oui, avec les pavés.
Parfaitement. Les pavés, vestiges des temps anciens, avaient un charme certain pour quelques uns, pour beaucoup sûrement mais si dans quelques cas, ils ajoutaient au charme de la rue, leur utilité se trouvait controversée dès qu'il se mettait à pleuvoir ou quand ces jeunes filles portaient des talons aiguilles. Ou bien les deux en même temps. Certes, en cette matinée d'août, il ne pleuvait pas mais les talons aiguilles étaient de sortie et ils devaient relever de dextérité pour ne pas faillir dans les crevasses sévissant entre les pavés et ne pas trembler sur la face bombée de ces derniers. Un bon moyen de faire les mollets de leur propriétaire et ainsi montrer que peu de personnes pouvaient se vanter de marcher d'un pas aussi assuré sur ces vestiges sans faillir un seul instant.
Evidemment, tout le monde ne s'appelait pas Lilian Easter, tout le monde ne maniait pas aussi bien la marche sur talons vertigineux qu'elle, personne ne lui arrivait à la cheville. Cependant, Lilian n'avait pas fait exprès de sortir les talons. Enfin, faire exprès ou pas, étant donné le nombre d'escarpins qu'elle avait chez elle, il était presque impensable de la voir en ballerine, en bottines ou en basket. Même si elle en avait, pour ceux qui en douterait mais il est vrai qu'elles n'étaient que très rarement de sortie. Toutefois, si elle s'était chaussée de la sorte, ce n'était pas pour faire les boutiques avant sa rentrée mais pour se rendre au Ministère de la Justice. Non pour y travailler, dis donc, fallait pas pousser quand même mais pour aller retrouver son père. Son père, le Ministre des Affaires étrangères en personne. Monsieur Easter-Schoonmaker, un homme plutôt important donc. Il avait dit à sa fille de le rejoindre à son bureau pour l'aider à ranger quelques documents importants et pour ensuite l'emmener déjeuner là où elle le souhaiterait.
La récompense pour quelques heures de classement, Lilian espérait que cela vaudrait le coup. Enfin, ce n'était qu'une matinée dans une vie, pas de quoi s'appitoyer sur son sort. Et puis, travailler au Ministère de la Magie dans le département des affaires étrangères était loin d'être le pire. Mais ce que redoutait le plus la jeune fille c'était de devoir trouver le département et de s'y rendre, ce qui était loin d'être le plus simple. Surtout quand on n'est pas habitué, forcément pour son père tout cela relevait du quotidien mais pas pour sa fille. Surtout qu'il ne lui avait donné que quelques explications un peu hâtives, du genre « Bon quand tu arrives, tu prends à gauche, après tu vas tout droit, tu prends la deuxième à droite puis la première à gauche, tu montes dans l'ascenseur, tu montes vingt étages et c'est bon, tu es au département. Après, tu ne devrais pas avoir trop de mal à me trouver. » Oui bon d'accord, merci papa.
De peur d'errer pendant des heures dans ce dédale infernal, Lilian avait pris le soin de noter sur un bout de papier les indications de son père et c'est ainsi qu'elle se retrouva dans le hall d'entrée du Ministère, toujours aussi admirative devant cette architecture incroyable et imposante. Mais elle n'était pas au bout de ses peines. Elle sortit donc ses notes de son petit sac en cuir noir et commença par le commencement, c'est-à-dire par aller à gauche.
Comme toujours, elle ne passait pas inaperçue et encore moins avec ses talons et son petit mémo tenu entre les mains. Alors que la belle cherchait du regard la prochaine intersection, un sorcier d'une cinquantaine d'années et au temps légèrement grisonnantes sembla comprendre ce qu'elle cherchait et avec un large sourire spontané, lui indiqua la direction des ascenseurs. Lilian le gratifia à son tour d'un sourire et après l'avoir remercier, marcha dans la direction qu'il lui avait indiquée et rangea sa petite feuille dans son sac. Elle venait alors de retrouver toute son assurance et marchait de son pas décidé vers les cages dorées. Il est clair qu'elle ferait la remarque à son père que la prochaine fois, il lui filerait un GPS parce que ses explications étaient vraiment trop nulles. Enfin bref, un ascenseur arriva et elle pénétra dans la cage et annonça à l'espèce de portier – oui elle ne savait pas trop comment on appelait ce métier – qu'elle voulait se rendre au département des affaires étrangères. D'autres sorciers vinrent la rejoindre et tous l'affublèrent d'un regard curieux, étonnés de voir une jeune fille si jeune qui devait encore être à Poudlard parcourir les couloirs du Ministère et si jolie de surcroît. Une fille de personnel forcément. Ou alors une fille qui avait des problèmes et qui devait se rendre au Ministère pour essayer de les résoudre. En plus avec ces grands yeux bleus, sa peau hâlée par le soleil, c'était forcément une sorcière russe ou de l'Europe de l'est cela ne faisait aucun doute.
Passons. Lilian descendit en troisième de l'ascenseur et pendant le trajet, elle avait eu le temps de se rappeler ce pourquoi son père lui avait demandé de venir faire le tri chez lui. Parce que Monsieur Kevin Easter trouvait que ses deux enfants glandaient un peu trop depuis leur retour des Etats-Unis. Ce qui était totalement faux ! Lilian montait sa jument une heure par jour avant de partir faire une promenade dans le bois de leur manoir tout en emmenant leur chien avec elle. C'était de l'exercice ! Puis elle avait rangé sa chambre, « fait le tri » dans son dressing (bon elle avait bazardé trois ou quatre tenues tout au plus) et il faut dire qu'avec la magie c'était beaucoup plus rapide. Puis avec Hadrian ils étaient allés acheter leurs fournitures scolaires et ils avaient (un peu) rangé le manoir comme leur avait demandé leur mère. Mais forcément, quand leur père arrivait vers vingt heures vingt et une heures, ils avaient terminé et donc regardaient la télé ou s'amusaient avec Yankee.
D'un commun accord avec sa femme, le père Easter avait décidé que pendant quatre jours, Hadrian et Lilian iraient aider leurs parents à faire le tri sur le lieu de travail. Pendant deux jours Hadrian était dans le cabinet médical de sa mère avant de remplacer Lilian qui le remplacerait chez Carmen. Enfin, ils auraient pu leur faire faire ramasser les crottes de chien et les détritus sur le trottoir donc les enfants ne se plaignaient pas. Même si devoir quitter son lit à huit heures et demi du matin voire neuf heures grand maximum était un peu difficile quand on avait pris l'habitude de se lever à midi. Et oui, tout le monde sait que les enfants Easter ont des semaines difficiles aux Etats-Unis.
Lilian avait encore fait la fête avec ses amis et sa cousine, voyant de plus en plus souvent Hadrian accompagné de Noah et de Samuel aux mêmes soirées car il est vrai qu'il grandissait et commençait à suivre le même chemin que sa sœur aînée. L'année dernière, du fait qu'il se trouvait avec Ruby, Lilian l'avait un peu moins vu parce qu'il lui avait tout montré de la petite ville riche de bord de mer, ils passaient leurs soirées et leurs journées ensemble mais Lilian fut ravie de le voir aussi souriant et heureux. Et puis, il avait enduré Chuck pendant trois semaines, elle lui devait bien ça. Mais Ruby n'était pas revenue. Hadrian lui avait raconté sa rupture et la sirène avait bien vu qu'il en avait souffert, souffert de ses tocs qui avaient eu raison de leur couple. Pendant plusieurs jours, quelques semaines tout au plus, elle l'avait vu vidé de son habituelle joie de vivre et de son humour ravageur mais cet été, il était redevenu le même, aussi enjoué et drôle ce qui lui avait fait le plus grand bien.
De plus, Lilian savait qu'il avait revu Ruby un peu avant leur départ aux Etats-Unis et de savoir qu'elle était de nouveau en couple alors que lui semblait, peut-être pas avoir encore et toujours des sentiments mais au moins un attachement réel et certain à l'égard de la jeune fille ne l'avait pas laissé indifférent, loin de là. Cela l'avait même quelque peu miné. Enfin, le petit se remettait bien. D'ailleurs, Lilian espéra qu'il s'en sortirait aussi bien qu'elle ce matin. Il est clair que pour le coup, la jeune fille ne savait pas trop à quoi s'attendre car elle ne savait si son père était aussi maniaque dans son bureau qu'à la maison, auquel cas cela ne devrait pas lui poser trop de problème ou alors si c'était totalement l'inverse parce que maman n'était pas là. Enfin, connaissant sa mère, Hadrian aurait certainement du pain sur la planche et il est clair qu'il n'aurait pas fini lorsque sa sœur pendra le relai.
Après avoir franchi le seuil de l'ascenseur et l'avoir entendu repartir en arrière, Lilian se trouva de nouveau confrontée au même problème qu'à son arrivée : par où aller ? Parce que pour trouver son bureau, papa ne l'avait pas du tout aidée, il ne lui avait rien dit du tout. Ne serait-ce qu'un seul « Va à gauche/droite quand tu arrives. » Non, rien nada que dalle. Encore une fois ; merci papa ! Et comme notre Sirène internationale n'avait pas envie de se faire remonter les bretelles de soutien-gorge, elle ne souhaitait pas se tromper de direction parce que l'excuse du « J'ai erré pendant une heure dans ton fucking département parce que tu ne m'as rien dit » aurait certainement quelque peu de mal à passer. Monsieur Easter connaissait bien sa fille et savait que cette excuse pouvait être valable comme elle pouvait avoir été inventée de toute pièce parce que sa chère petite fille avait loupé son réveil.
Alors que cela faisait près de cinq minutes qu'elle hésitait, plantée sur ses talons de treize centimètres en se déhanchant de temps à autres, un jeune homme brun aux yeux clairs arriva dans sa direction. Il devait sûrement travailler ici donc il devait savoir où se trouvait le bureau de son père. Ou alors, s'il n'en avait aucune idée, il pourrait peut-être lui indiquer une direction et comme cela, s'il se trompait, Lilian se trompait aussi mais avait une bonne excuse à raconter à son père. C'est pas moi papa, c'est le vilain monsieur qui m'a indiqué la mauvaise direction.
- Excusez-moi, est-ce que vous savez où se trouve le bureau de... Mon papa... De Kevin Ea... De monsieur Easter s'il-vous-plaît ?
Si Lilian avait hésité, c'était non pas parce que le jeune homme la déstabilisait (pff jamais de la vie un mec ne la déstabiliserait!) mais parce qu'à cause de la réputation de son père et son importance au sein du ministère, elle voulait éviter de le décrédibiliser ou quelque chose comme ça. Oui parce que si elle faisait une bêtise, cela suivrait son père pendant un moment et elle aussi. Et son père saurait lui faire payer. Donc, pas de bêtise.
Afin de forcer le jeune homme à répondre, elle appuya sa question d'un léger sourire charmant et irrésistible qui le feront répondre à coup sûr. N'est pas Lilian qui veut. |
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| Sujet: Re: Etre fils/fille de... : leçon numéro 1 {PV} Lun 9 Sep - 21:31 | |
| Il y avait une histoire générale dans laquelle regorgeait d’autres histoires qui si elles avaient un début… s’achevaient aussi avec une fin. Castiel le savait, puisque cette grande histoire qu’était la sienne avait été remplie par d’autres aventures qui avaient commencé dès son adolescence, à Poudlard. Des filles accrochés à son bras, des relations plus ou moins sérieuses, plus ou moins changeantes avaient rythmé ses dernières année d’études où jouer les sorciers se conjuguait bien souvent avec les plaisirs des nouvelles découvertes où rentrait en jeu le sexe opposé. Depuis qu’il avait été en âge de comprendre les codes de la séduction, car ils existaient autant chez les filles que les garçons mais de façon différente, mais qui finalement fonctionnaient bien ensemble parce que c’était ce que les lois intemporelles désiraient, il avait su soigner sa popularité, aisément gagnée, sans pour autant être sans arrêt être sous les feux de la rampe. Il n’avait pas toujours aimé le dédain prononcé de certains élèves qui voyaient en sa désinvolture une attitude recherchée qui finalement, ne lui ressemblait pas vraiment, et ses premiers échecs avaient révélés chez lui le caractère qu’on accordait généralement à la maison Gryffondor, et le désir revanchard de prouver à ces mêmes petites gens qu’elles avaient torts. Avec le temps ces émotions s’étaient estompées parce qu’elles avaient laissé la place à d’autres ; il préférait s’en amuser et passer instantanément à autre chose. Il n’ignorait pas que si on pouvait être détesté, on pouvait être aimé également ce qui avait configuré chez lui un atout qu’il avait su mettre en œuvre jusqu’au bout de sa Septième année.
Certains liens l’avaient plus marqué que d’autres sans pour autant porter de grands avenirs où il était question d’amour de futur et de descendance, il ne s’était jamais projeté si loin, car la jeunesse l’avait toujours ramené à l’ordre en lui susurrant à l’oreille « Profite en tout est permis à ces âges où l’on pardonne plus facilement que lors de l’entrée dans le monde des adultes. ». Aujourd’hui il avait compris où cette petite voix avait voulu en venir, mais aussi que revenir en arrière pour voir les choses sous un angle nouveau lui était désormais interdit. Comme ce qui s’était produit, il n’était plus temps de s’apitoyer dessus car cela ne ferait pas revenir ces précieux moments, qui peut être, avec des « mais » et des « Et si » aurait pu changer le cours du temps et de l’avenir. L’avenir était toujours là, certes, mais de façon différente et regarder en arrière ne lui ferait pas oublier, ce qu’elle avait oublié. Une autre petite histoire dans la grande histoire, mais qui avait pris une place un peu plus importante que les autres désormais n’était plus elle aussi. Castiel avait connu comme chacun sait pour peu qu’il lait vécu les différentes phases dont était victime le corps humain, la peine, la colère. La résignation, puis la peine de nouveau à un degré d’échelle beaucoup plus élevé, et cette rage qui planait malgré tout en surface durant les différents stades sans pour autant qu’il puisse s’en débarrasser et qui bien souvent le faisait agir avec impulsivité significatif de la hargne que cela avait engendré. Et puis enfin : l’acceptation. L’acceptation et le temps qui passe qui n’enlève rien à la douleur de l’épisode, mais qui se conçoit, se ressent d’une autre manière. La roue tourne, tournait et avait tourné et Castiel s’était retrouvé à tourner lui aussi par la force des choses et celle de la vie. Il était passé à autre chose, même s’il n’avait pas oublié. Il n’oublierait pas.
On l’avait prévenu que le Ministère de la Magie était aussi labyrinthique et tortueux que les célèbres escaliers qui n’en faisaient qu’à leur tête, telle était la devise, de Poudlard, si ce n’est plus. Il avait vaguement hoché la tête à l’écoute de ces recommandations par politesse parce qu’il gardait à l’esprit qu’il devait beaucoup à sa famille et à l’homme qui l’avait propulsé jusque ici en étant plus un simple visiteur, mais il avait déjà l’esprit ailleurs. Depuis un an qu’il était en poste ici, il ne s’était pas souvenu de toutes ces missions, les plus cocasses peut être, parce que rapidement s’était installée la routine de son travail mais toutefois, ce premier jour s’était ancré en lui comme un tournant dont il fallait se remémorer. Le changement. Ce qu’il y avait d’amusant avec le changement, c’était qu’on ne savait jamais de quelle façon il allait se présenter et le goût de l’imprévisible qu’avait Castiel n’était pas un secret. Il ne s’était juste pas imaginé, qu’en l’espace de quelques mois, le changement prendrait plusieurs tournants à cent quatre vingt degrés et qu’il valait mieux pour lui de suivre la tornade dans laquelle il se trouvait, plutôt que de tenter de lui échapper, parce qu’un jour elle allait s’apaiser et se calmer. La fuir, c’était prendre le risque de garder des égratignures. Et même s’il ne mouchait pas devant l’effort et que son courage avait toujours fait honneur à sa maison, chez lui, il ne prenait pas toujours la forme d’un jeune homme rebelle prêt à se jeter dans la gueule du loup, mais avait parfois tendance à s’insinuer silencieusement dans ses veines dans un sommeil patient, pour se réveiller plus tard. Lorsque viendrait l’heure.
Easter, l’homme qu’il devait rejoindre n’était pas une simple connaissance, et même si on l’affublait du mot Ministre lorsqu’on s’adressait à lui en des termes officiels, cela n’avait jamais intimidé Castiel, bien trop désireux de faire ses preuves, parce qu’il en était certain ; une fois que l’on avait un pied dans le Ministère de la Magie, il fallait le laisser et surtout ne laisser personne l’en sortir. Son père, le Médicomage Grant, ne lui avait jamais raconté comment tous deux s’étaient rencontrés, comment ils étaient devenus amis, et il s’en fichait, puisque à présent, il était là lui aussi. Comme étant le rejeton de Grant, soit qui devait beaucoup à Easter mais qui pour autant n’avait pas l’intention de se mettre à ses pieds. Il lui en était reconnaissant. Mais l’un comme l’autre n’étaient pas des adeptes du lèche bottes. Même Castiel, il lui semblait avait vu un changement d’attitude chez le Ministre dans sa façon d’agir et de s’adresser à lui, comme étant l’un de ses collègues et non pas l’enfant de son ami qu’il n’avait dû rencontrer qu’une fois au deux, tout au plus auparavant, parce que de souvenir, jamais leurs familles n’avaient été réunis. Il savait néanmoins qu’Easter avait des enfants, il lui en avait déjà parlé, mais comme lors des dîners qui étaient parfois organisés ces derniers étaient à Poudlard, la seule chose que le jeune homme savait d’eux, c’était leur visage encadré sur le bureau de leur père.
Plusieurs étages séparaient leurs deux départements. Celui de Castiel se trouvait au niveau trois et géraient les accidents et catastrophes magique. C’était un membre de la Brigade de réparation des accidents de sorcellerie, et en d’autres termes, on faisait appel aux Oubliators pour gérer les moldus qui étaient les témoins inopportuns de phénomènes devant lesquelles ils n’auraient pas dû se retrouver confrontés et dans ces cas là, ils étaient chargés de leur jeter des Sortilèges d’Amnésie. Castiel avait passé toute une étendue de test avant d’être accepté, car avoir un bon piston, même dans le monde magique, ne suffisait pas pour obtenir tout ce qu’on voulait. Ses résultats avaient été plus que convainquant et il avait même été brillant lors de ses premières opérations, menés avec dextérité et professionnalisme. Il n’en était pas peu fier, même si l’ombre était là. Elle le serait toujours, à chaque fois qu’il prononcerait la fameuse formule. Il était excellent à chaque fois qu’il exécutait l’Oubliette.
Il la reconnu aussitôt lorsque l’ascenseur le mena à l’étage qu’il avait demandé, laissant derrière lui les notes de service qui s’entassaient au dessus de sa tête ; deux d’entres elles le suivirent malgré tout en dehors de l’habitacle pour rejoindre leur destinataire. C’était Lilian Easter, la fille qui était dans le cadre photo, aux dents éclatantes et au cheveux qui bougeaient légèrement sous l’emprise de la légère brise qui avait dû y avoir ce jour là, lorsque la photo avait été prise. Il n’eut pas le temps de s’attarder sur la raison de sa présence ici, même si elle n’était pas difficile à deviner, mais il se fit tout de même la réflexion que c’était étrange, de la voir dans ce couloir, alors qu’en l’espace d’un an, il ne l’avait jamais vu au Ministère. Lorsqu’il arriva à sa hauteur, il se demanda s’il devait l’ignorer et faire comme s’il ne savait rien d’elle et de qui elle était, mais comme c’était son père qu’il allait retrouver, est-ce que ce n’était pas un peu déplacé ? Castiel se fichait bien de ces codes de bonnes conduites, mais il n’aimait pas trop s’attirer des réflexions désagréables, parce qu’il n’était pas du genre à les laisser passer. Finalement, ce fut elle qui lui donna la réponse, parce qu’elle engagea le dialogue d’une voix claire : - Excusez-moi, est-ce que vous savez où se trouve le bureau de... De monsieur Easter s'il-vous-plaît ? Voilà qui allait simplifier les choses. Castiel mit son bras en avant, en même temps qu’il reprenait sa route pour lui indiquer de le suivre. Ils allaient faire un bout de chemin ensemble.
- C’est par là, lui donna t-il pour toute indication, en se raclant à moitié la gorge. Ca arrivait souvent lorsque cela faisait un moment qu’il n’avait pas parlé, il avait toujours la voix un peu enrouée. J’y vais aussi.
Avec l’amoncellement de portes qu’il y avait ici, il n’était pas facile de savoir quelle était la bonne et faire des bêtises en ouvrant n’importe laquelle n’était pas conseillé au Ministère. Il y eut pendant quelques secondes un petit silence, uniquement ponctué par le bruit des talons de la fille Easter sur le sol, qui eut rapidement fait d’agacer Castiel. Il ne pouvait décemment pas lui demander d’enlever ses chaussures, même si l’envie se faisait sentir. La seule solution qu’il pouvait envisager, là, immédiatement, c’était de parler pour masquer ce clac clac clac incessant.
- Tu n’étais jamais venue avant ? Lui demanda Castiel. La tutoyer lui était venue instantanément, après tout, ils avaient plusieurs années de différence et elle était encore étudiante, donc la formule semblait naturelle. Je sais qui tu es, expliqua t-il par la suite, rapidement, parce qu’il n’avait pas envie qu’elle monte sur ses grands chevaux à cause d’autant de familiarité. Ca arrivait parfois quand il était confronté à certaines personnes lors d’interventions. Il avait l’habitude. Mais tu ne ressembles pas trop à la même personne que sur la photo, constata t-il dans un léger haussement de sourcils en l’observant de côté.
Les traits les plus marqués étaient là, tout comme la grandeur de ses yeux qui l’avait aidé à ne faire aucune erreur ; mais la fille du clichée était beaucoup plus jeune que celle qui était à présent à ses côtés plus simple aussi et Castiel se fit la réflexion que s’il l’avait croisé sur le Chemin de Traverse sans savoir qui elle était, il aurait été incapable de lui donner un âge : une adolescente qui souhaite en paraître plus, ou alors une femme qui veut retrouver ce qu’elle a perdu. Peut être était il trop critique. Quand il la voyait dans sa tête ce n’était décidément pas à cette Lilian là, dans ses escarpins vertigineux qu’il l’imaginait.
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Lilian Easter Assistante à Sainte Mangouste
Nombre de messages : 4765 Localisation : Dans le lit avec Iron Man. Et tu es prié(e) de dégager, on n'aime pas les plans à 3. (A part si tu t'appelles Jack Sparrow, que tu as du rhum et de la pâte à crêpes...) Quoi? C'est quoi cet air choqué, vous êtes toujours puceau ou quoi? Question suivante ! Date d'inscription : 31/10/2007 Feuille de personnage Particularités: Yeux plus beaux, tu meurs ! LA Sirène de Poudlard, je suis belle à mourir. Ami(e)s: Vous voyez mon dressing ? Tous mes amis sont dedans. Je parle de mes fringues et de mes chaussures. Non les vrais amis, c'est une autre histoire. Âme soeur: Iron Man, Thor, Captain America… Je ne donne que dans les super héros parce qu'ils savent m'envoyer au septième ciel. Oui, vous voyez tous ce que je veux dire.
| Sujet: Re: Etre fils/fille de... : leçon numéro 1 {PV} Dim 15 Sep - 15:15 | |
| Heureusement que son père avait une gentille fille comme elle qui venait l'aider à faire du tri et du rangement dans ses dossiers parce que sinon, il était clair que Lilian aurait prétexté un rendez-vous mille fois plus important ou une excuse bidon mais qui tienne la route pour ne pas venir et rester au fond de son grand lit douillet. Enfin non, ce n'était même pas envisageable parce que son père aurait envoyé la sécurité du Ministère la réveiller et l'amener de force à son bureau, qu'elle soit en pyjama ou non. Non non, quand papa Easter demandait à sa fille de venir l'aider au bureau, elle n'avait clairement pas le choix ; cela ne lui plaisait pas c'était pareil. Enfin, Lilian voyait le bon côté des choses : cela l'empêchait de glander inutilement et cela lui faisait découvrir le Ministère. Peut-être que demain elle ne se perdrait pas pour y aller, ce qui serait déjà une très bonne chose. Et puis peut-être qu'elle reverrait également ce charmant jeune homme. Voilà une autre bonne motivation pour se lever le matin.
Par contre, Lilian ne savait pas du tout qui ce garçon pouvait être. Son père ne parlait pas trop des gens qui l'entouraient, à part ceux avec qui ils travaillaient très souvent pour ne pas dire tous les jours mais jamais Lilian n'avait entendu parler d'un jeune homme d'une vingtaine d'années qui travaillait avec lui. Alors soit il était tout nouveau, tout frais et venait d'entrer au Ministère dans le département des Affaires étrangères ou alors tout simplement, il ne travaillait pas dans ce département et faisait tout simplement un détour. Ou une promenade pour éliminer le stress, bien que la jeune fille ne voyait pas en quoi se promener dans les couloirs du ministère avait quelque chose de relaxant mais bon, chacun ses trucs. Ou bien encore, c'était un simple sorcier qui venait demander des renseignements ou elle ne savait quoi d'autre.
Non parce que Lilian ne savait pas s'il existait une « tête de l'emploi » et si, avec un peu d'entraînement, on arrivait à identifier rien qu'au visage quelqu'un qui travaillait au Ministère ou si alors ce n'était qu'un sorcier convoqué par ce dernier. Est-ce que ce type alors avait la tête de l'emploi ? Lilian ne savait pas très bien. Il était habillé sobrement, comme un gars qui avait trouvé son premier emploi il y a peu et qui soignait un peu sa tenue. En plus, on se trouve au Ministère de la Magie, un peu de tenue quand même. Enfin, la sirène avait beau le scruter discrètement, rien n'indiquait sur son visage s'il était oui ou non un homme typiquement issu du Ministère. Et son père alors ?
Bref, trop de questions dans sa tête pour le moment, ça devenait chiant.
- C’est par là. J’y vais aussi.
Sa voix enrouée des premiers mots trahissait son silence. Donc c'était sensiblement quelqu'un qui ne parlait pas beaucoup. Enfin, peu importe puisqu'il allait conduire Lilian tout droit au bureau de son père et qui plus est, en charmante compagnie. Par-fait ! Lilian renvoya un sourire sincère de remerciement, qui ne serait pas sans le laisser de marbre. Attendez, tout le monde ne peut pas dire qu'un jour, il avait séduit un employé du Ministère. Bon, sauf ceux qui avait un mari ou une épouse qui y travaillait, cela coule de source forcément mais quand on est encore à Poudlard, c'est loin d'être le cas. Peut-être chez certains hurluberlus que Lilian ne connaissait pas et encore, ils n'étaient pas comme elle et pour cela, il n'y avait qu'elle pour le faire.
- D'accord donc je vous suis dans ce cas.
Elle prit la direction que le jeune homme lui indiquait de son bras et leur chemin fut rythmé par le bruit sec de ses talons sur le sol. Le couloir semblait ne pas en finir, toujours ils passaient devant de grosses portes qui se ressemblaient, en bois clair et au poignées dorées et parfois ornées d'une plaque mentionnant le nom de la personne qui travaillait dans ce bureau. La belle savait qu'elle avait eu de la chance de tomber sur ce jeune homme qui, coïncidence, allait justement dans le bureau de son père. Ce qui confirma une de ses hypothèses : il bossait ici, ce n'était pas un simple sorcier convoqué ou venant demander des renseignements. Bien bien bien. Mais il ne devait pas être ici depuis très longtemps, son jeune âge le trahissait et il n'était certainement pas ministre ou directeur de département, mais allez savoir quoi.
- Tu n’étais jamais venue avant ?
Cette question eut comme pour effet de faire taire les talons de Lilian. S'il est vrai que la belle sirène adorait ce bruit, car il avait pour but de l'annoncer quand elle se trouvait à Poudlard notamment, elle comprenait que cela puisse en agacer certains et peut-être que ce jeune homme faisait partie de ces certains. Enfin, elle n'allait pas se déchausser juste pour ses beaux yeux ! Qui étaient franchement trop beaux...
Lilian avait rarement eu d'occasion de regarder des yeux aussi bleus, plus foncés que les siens par contre. Ils lui rappelaient les abysses profondes des océans, celles inaccessibles au commun des mortels et réservées aux monstres marins. Ces eaux profondes mais qui, de temps en temps, laissaient filtrer la lumière et les rayons clairs et chauds du soleil, faisant ainsi naître des dizaines d'étoiles qui brillaient dans...
Une question ! On lui avait posé une question et elle était en train de foutre un vent phénoménal au jeune homme. Revenue sur terre, la sirène remit vite fait de l'ordre dans ses pensées et répondit du tac au tac :
- J'ai dû venir deux ou trois fois quand j'étais petite donc je ne me souviens pas vraiment. Et le chemin pour venir c'est le trou noir, je ne me souviens de rien, ajouta-t-elle avec un sourire charmant. Oui elle était venue avec Felton et Hadrian quand son père n'avait pas un poste aussi important et les trois enfants s'amusaient dans son bureau ou diverses autres pièces mais ces souvenirs étaient lointains. Et elle avait beau fouiller dans les recoins de sa mémoire, il n'y avait rien concernant ce dédale insupportable pour parvenir au département et encore moins à ce fucking bureau !
En même temps, en dix ans au moins, il y avait eu un tas d'autres souvenirs beaucoup plus intéressants, beaucoup plus marquant que celui du chemin pour aller au bureau de papa adoré.
- Je sais qui tu es.
Ah bien ! Bonjour, je ne te connais pas mais je te connais mais moi, tu ne me connais pas. Alright. Ces mots eurent pour effet, contre toute attente, de déstabiliser la jeune fille. Elle aurait été à Poudlard, cela ne lui aurait fait ni chaud ni froid parce que tout le monde savait qui elle était mais au Ministère, peu de personnes à part celles membres du département des affaires étrangères devaient savoir que le Ministre avait trois enfants, dont une fille mais ils ne connaissaient rien d'elle, ils savaient peut-être tout juste qu'elle s'appelait Lilian, qu'elle étudiait à Poudlard mais rien de plus. Bon bon, cela voulait donc dire que ce jeune homme travaillait donc régulièrement avec son père, elle ne voyait pas comment il aurait pu savoir qui elle était s'il ne connaissait pas un minimum monsieur Easter.
- Je suis désolée mais je ne peux pas en dire autant pour vous. Soucieuse de masquer son trouble, Lilian avait répondu en regardant droit devant elle, fidèle à elle-même et à son assurance légendaire. Elle allait sûrement en apprendre plus tôt que prévu sur ce jeune homme qui devait, lui aussi, avoir un certain cran d'assurance bien propre. Peut-être mêlé d'une pointe d'insolence un tantinet intéressée, si vous voyez ce que je veux dire.
- Mais tu ne ressembles pas trop à la même personne que sur la photo.
Une nouvelle fois, Lilian fut surprise par ce qu'il venait de dire. Ça veut dire quoi ça ? Qu'elle était mille fois plus moche que sur la photo ? Non non, son insolence n'avait plus rien d'intéressée, c'était de la vraie et pure insolence que l'on retrouvait parfois chez certains Gryffondor. Peut-être fut-il l'un d'entre eux. Vexée, elle se fit violence pour ne pas lui répondre « Et toi, tu étais plus beau quand tu fermais ta gueule. » mais bon, il était plus âgé qu'elle, travaillait au Ministère et connaissait son père de surcroît, elle n'allait pas tenter le diable. Non, elle n'allait pas entrer dans son jeu mais plutôt lui montrer qui était Lilian Easter, non mais.
- Vraiment ? Et que voulez-vous dire par là ?
Attendez, elle n'était pas la fille de Kevin Easter-Schoonmaker pour rien, elle le tenait bien de quelqu'un son sacré caractère, il ne fallait pas croire qu'il était venu tout seul avec ses petites pattes jusqu'à son berceau.
- Parce que si c'est la photo à laquelle je pense, je devais avoir une dizaine d'années donc c'est un peu normal. Ne venez pas me dire que vous, entre vos dix et trente cinq ans, vous n'avez pas changé. Elle appuya ses dires d'un regard taquin avant de regarder à nouveau les portes défiler au fur et à mesure devant eux.
Confiante à crever les yeux, la belle Sirène l'avait volontairement vieilli d'au moins dix ans, rien que pour le faire gentiment chier – autant dire les choses clairement – parce qu'elle savait que c'était quelque chose dont elle ne raffolait pas. Une pointe d'insolence avait tonné dans sa voix cristalline et le jeune homme avait beau avoir sept ans de plus qu'elle, on ne laissait pas sous-entendre que Lilian Easter était devenue moins belle. Non mais oh. Au pire des cas, elle pourrait toujours faire croire à son père que ce type avait été plus que désagréable avec elle et elle savait que son père n'appréciait guère que l'on s'en prenne à ses enfants. Et oui, parfois il fallait jouer de ses filiations et même si Lilian n'avait jamais eu d'occasion de le faire, il y avait un début à tout. |
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| Sujet: Re: Etre fils/fille de... : leçon numéro 1 {PV} Jeu 19 Sep - 17:32 | |
| Il lui arrivait de penser encore à elle, après tout le premier véritable et grand amour n'était pas quelque chose qu'on pouvait ignorer aisément. Il l'avait aimé même si aujourd'hui, il regrettait de ne pas le lui avoir avoué plus tôt. A quoi cela aurait-il servit à présent ? Elle ne savait plus, ne saurait plus jamais et il y avait ce dramatisme dans cet état d'esprit auquel Castiel n'avait aucune envie de se soumettre et préférait balayer avant de se laisser complètement envahir par ses sentiments, qu'il voulait garder, mais qu'il préférait taire. Pourtant cela lui était déjà arrivé, et cela lui arrivait encore par ailleurs, de se demander ce que tout aurait pu changer, avec de simples petits mots. Au moins, elle aurait su. Oh, elle l'avait su d'une certaine manière, mais entre savoir et entendre la marge était trop importante mais il était trop tard maintenant pour prendre réellement conscience pour se rendre compte de ce que le pouvoir des paroles pouvaient inclure dans une relation. Il ne saurait pas, et pouvait simplement se contenter de se dire que cette histoire avait été une parenthèse dans sa vie, dont il se rappellerait comme un rêve doux au réveil, mais brutal, parce qu'il n'y avait personne pour confirmer que tout cela s'était véritablement produit ; pas elle en tout cas. A quoi bon narrer ce qui avait disparu, et ce qui ne reviendrait pas ?
Il ne voulait plus se remémorer le drame, comme s'il y avait un énorme black out entre l'avant et l'après et que ce qu'il y avait eu entre les deux et qui avait tout changé n'était qu'un immense trou noir dans lequel on tombait mais qui n'apportait aucune réponse. Il y en avait évidemment mais trop y songer ne la ramènerait pas, voilà ce qu'il se disait. Recommencer ? A quoi cela bon aurait-il servit ? Il ne se sentait pas capable, il n'avait plus la force nécessaire pour tenter de la reconquérir, elle qui semblait être une personne différente. C'était la même pourtant, mais différente.
A la place, il commençait. Il ne cessait de commencer plein de choses, mais des choses qui lui semblaient être inachevées, alors que depuis toujours, son esprit de compétition qui le sollicitait pour sortir vainqueur des épreuves de la vie, anodines ou non, l'avaient toujours aidé à franchir la ligne d'arrivée haut la main et sous les applaudissements du public, parfois, parce qu'il avait réussi à les déclencher, et dans ces cas là, elles étaient encore plus savoureuses. Il commençait, comme il commençait avec la fille Easter. - J'ai dû venir deux ou trois fois quand j'étais petite donc je ne me souviens pas vraiment. Et le chemin pour venir c'est le trou noir, je ne me souviens de rien. Il eut un vague hochement de tête mais rien de plus pour affirmer les propos de la jeune fille, et il se fit mentalement la réflexion que c'était même étonnant de ne pas entendre parler plus que ça des accidents qui devaient être nombreux au sein du Ministère. Cela dit, la découverte d'un cadavre dans le Département des Mystères n'aurait pas été du meilleur effet pour la popularité du Ministre en personne.
ClacClacClac. Il se demanda soudainement la raison de cet accoutrement. Elle était habillée avec goût, il savait reconnaître une jolie fille lorsqu'il en voyait une, et Lilian Easter faisait partie de l'une d'entre elles. Mais après ? Cela n'apportait rien de plus au lieu où ils se trouvaient et à vrai dire, il était persuadé ici, que tout le monde s'en fichait de l'allure qu'elle devait bien avoir et qu'en vérité, c'était même ridicule d'avoir mis tant d'efforts, surtout pour lui à qui on demandait d'agir avec discrétion au sein de son travail. Peut être avait-elle prévu autre chose ensuite. Il n'aimait pas trop cette façon qu'elle avait de se faire remarquer, sûrement là encore à cause de la déception de ne pas avoir rencontré la vraie fille de la photo. Il s'était déjà figuré la voir en chair et en os, lorsque ses yeux tombait sur le cliché quand il rejoignait parfois Kevin Easter dans son bureau, il la vieillissait, mais elle gardait toujours ce même sourire un peu enfantin. Ici, il n'en était plus rien. La curiosité s'enlevait peu à peu. Depuis longtemps, la réalité ne correspondait plus à ses attentes... Dans tout les cas, comment aurait-il pu remarquer une autre fille alors qu'il était encore amoureux d'elle ? Depuis longtemps, il s'était persuadé que non, elle avait certes la même apparence mais il n'y avait plus rien dans les gestes et les paroles pour qu'il puisse l'associer à l'être aimé. Il se plaisait à croire qu'il pensait à elle en s'inquiétant de ce que le Sortilège de l'Oubliette avait pu causer comme dommage à son cerveau, cardes cas plus graves avaient été connus et répertoriés à Sainte Mangouste. Il ne l'aimait plus, c'était évident. - Je suis désolée mais je ne peux pas en dire autant pour vous. La politesse aurait exigé de plus amples présentations, mais il n'avait pas envie de se lancer dans l'habituel discours qu'il servait normalement aux personnes qui lui posaient la question. Et il y en avait plus d'une, rien de très étonnant puisque la jeunesse de son âge pouvait soulever des questionnements quant à sa présence ici. Il n'était jamais gêné lorsqu'il expliquait avec aplomb que son son père était le Médicomage Grant, et qu'Easter lui avait proposé un poste ici. Il n'avait rien à faire des messes basses, car il se doutait qu'il y en aurait, car d'accord il était entré ici au piston et serait jugé d'opportuniste, mais d'un autre côté, il aurait été stupide d'ignorer la proposition, en or, et qui ne se reproduirait pas deux fois, cela ne faisait pas lui quelqu'un de détestable. Là où en revanche ses ambitions devenaient plus grandes, se serait lorsque l'on parlerait de Grant, non pas comme le célèbre Médicomage, mais comme l'Oubliator, et si la tâche n'était pas aisée, il relevait le défi, avec la volonté typique qu'on attribuait aux Gryffondor et il ne doutait pas quant à se forger sa propre image, sans l'aide de personne, mais grâce à sa propre force.
- Castiel, dit-il à Lilian, car elle n'avait pas besoin de savoir tout ça et cela suffirait bien. Il ajouta néanmoins, en guise d'explications, je bosse ici. Dans quel département, ça non plus, elle n'avait pas besoin d'être au courant. Lorsqu'il tourna rapidement les yeux vers elle, il vit que son expression avait changé. Ce qu'elle confirma sans plus attendre : - Vraiment ? Et que voulez-vous dire par là ? Parce que si c'est la photo à laquelle je pense, je devais avoir une dizaine d'années donc c'est un peu normal. Ne venez pas me dire que vous, entre vos dix et trente cinq ans, vous n'avez pas changé. Comme précédemment, cela donna à Castiel envie de sourire, pas parce qu'il avait trouvé un adversaire vers qui se frotter ; en vérité, il ne voyait même pas carrément dans la même cours, Lilian Easter était à Poudlard, encore, et lui bien ailleurs, alors ces gamineries ne l'intéressait pas, ni ne le vexait. Les paroles de cette fille n'avait pas de poids, même si elles se voulaient méchantes, car c'était le principe même de la défense, Castiel l'avait expérimenté avant elle, et il avait aussi su les analyser comme telle lorsqu'il était entré dans le monde des adultes. Dans lequel il n'était pas mécontent d'être par ailleurs. Il avait dit cette remarque parce qu'il l'avait pensé, et non pas dans le but de vexer Lilian, parce qu'il avait cette franchise, et parce qu'il avait dit ça, c'est tout. Il n'y avait pas de sens caché, si c'était ce qu'elle sous entendait, si ce n'est que non, elle ne ressemblait pas à la même personne. Ensuite, libre à lui de penser ce qu'il voulait, aussi il eut un imperceptible mouvement des yeux vers le ciel ne sachant déjà plus comment il était parvenu à déclencher une tirade aussi longue d'explications dont il n'avait que faire.
Il allait lui rétorquer quelque chose dans cet esprit, mais le fil des événements fut soudain interrompu, mais à tout cela, Castiel n'eut pas le temps d'y réfléchir, car une porte venait de s'ouvrir à la volée, laissant passer un homme qui les bouscula, suivit d'une armée d'oiseaux, qu'il y avait tout ce qu'il y a de plus hargneux. La situation devint vite incontrôlable, c'aurait été trop beau que les volatiles ne s'intéressent qu'à leur première victime alors qu'ils en avaient trouvé de nouvelles et la réactivité de Castiel, augmentée grâce à son travail fut mise à l'épreuve, car il dégaina sa baguette magique, en même temps que de rattraper Lilian par la taille, parce que cette arrivée soudaine les avait fait basculer tout les deux, afin de l'aider à retrouver son équilibre, perchée comme elle l'était, et après s'en être rapidement assuré, il repoussa les animaux grâce à un sort qui en neutralisa quelqu'uns au passage. D'autres personnes sortirent en trombe de la salle pour s'occuper du reste, et tous disparurent aussi vite qu'ils étaient apparus. La scène n'avait duré que quelques secondes en tout et pour tout, et Castiel se permit enfin de lâcher Lilian.
- Ce n'était pas le bon moment pour une petite psychanalyse, désolé, railla t-il légèrement, il faut savoir être apte à tous types de situation au Ministère, on dirait bien que tu as raté l'examen! Il se moquait d'elle, mais pas de le but de la rabaisser, même si la tournure que tout ça avait pris était amusante. Reviens sans chaussures à talons la prochaine fois ! Il convenait tout à fait qu'elle avait été prise par surprise et ne remettait pas en cause son déhanché qui lui donnait un peu le tournis au passage ; c'était pour ça qu'il l'avait remarqué d'ailleurs. Pourtant, il y eu une petite voix dans sa tête qui insuffla de revenir sur le sujet sur lequel ils étaient initialement, avant d'être interrompus.
- Ce que je disais, c'était que je préférais sur la photo. C'était la vérité, il n'allait pas lui mentir, même si pour ça, il devait froisser sa dignité. Bon gré mal gré, il avait appris à ne plus avoir peur des représailles.
Il l'attrapa par le bras cette fois ci car deux femmes passèrent à côté d'eux à pas pressés alors que le couloir était en train de se rétrécir pour qu'ils puissent se décaler pour ne pas se faire pousser. L'habitude là encore, si bien qu'il n'y faisait même plus attention.
- Pour le reste je ne te révèlerais pas les sources, mais certaines potions peuvent s'avérer... pratiques, dans certains cas. Trente cinq ans, t'es encore loin du compte. Et là il s'autorisa à sourire pour de bon. Annuler une première moquerie par une autre moquerie portée sur l'auto dérision. Il n'y avait pas plus simple en terme de déstabilisation. Comme cela avait été dit, il était passé par là avant elle. |
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Lilian Easter Assistante à Sainte Mangouste
Nombre de messages : 4765 Localisation : Dans le lit avec Iron Man. Et tu es prié(e) de dégager, on n'aime pas les plans à 3. (A part si tu t'appelles Jack Sparrow, que tu as du rhum et de la pâte à crêpes...) Quoi? C'est quoi cet air choqué, vous êtes toujours puceau ou quoi? Question suivante ! Date d'inscription : 31/10/2007 Feuille de personnage Particularités: Yeux plus beaux, tu meurs ! LA Sirène de Poudlard, je suis belle à mourir. Ami(e)s: Vous voyez mon dressing ? Tous mes amis sont dedans. Je parle de mes fringues et de mes chaussures. Non les vrais amis, c'est une autre histoire. Âme soeur: Iron Man, Thor, Captain America… Je ne donne que dans les super héros parce qu'ils savent m'envoyer au septième ciel. Oui, vous voyez tous ce que je veux dire.
| Sujet: Re: Etre fils/fille de... : leçon numéro 1 {PV} Ven 25 Oct - 15:24 | |
| Si elle avait su que des spécimens tels que le jeune homme bossaient au Ministère, encore plus dans le département de son père, Lilian serait venue bosser tous les étés ! Voire même toutes les vacances. Enfin non, elle avait déjà bien trop à faire à Poudlard, elle n'allait pas se donner du travail supplémentaire. Bon, elle avait quand même trois jours et Dieu sait ce qu'il pouvait se passer en trois jours. La jeune fille aurait bien voulu savoir ce qu'il pensait d'elle, mais s'il s'agissait là d'un sorcier pure souche, il était peut être en train de se demander pourquoi elle était habillée de la sorte. Mais parce que c'était pour elle une tenue normale voyons ! A quoi cela servait de venir sapée comme une clocharde au travail ? Passer pour une vieille fille blasée de la vie qui mélangeait aisément le vert pistache et le violet. Grand Dieu, par la barbe de Merlin jamais elle ne serait comme ça ! Non, Lilian se devait d'être impeccable en toute circonstance, peu importe ce que le jeune en pensait et même si le bruit de ses talons l'agaçait. Et puis quoi ? Elle n'allait tout de même pas se plier à son bon désir ! Elle était Lilian Easter, pas n'importe quelle fille ! Au pire, cela ne plaisait pas au gars c'était pareil.
Il ne répondit même pas à ses paroles mais bon cela, c'était sans importance. Que vouliez-vous répondre à ça en même temps ? « Oh oui moi aussi c'était le cas ! » Nul. Mais ce qui tracassait quelque peu Lilian c'est qu'il ne la regardait pas comme les autres garçons la regardaient, limite elle avait l'impression qu'il n'en avait rien à foutre d'elle. Le comble ! Elle aurait été frustrée, ce qui n'était pas le cas, ce n'était pas une chienne allons, mais elle aurait été une de ces pétasses qui passent tant de fois en-dessous de mecs que d'hérissons sous les pneus des voitures, elle lui aurait sûrement sorti une énorme pancarte lumineuse sur laquelle serait écrit « Je suis bonne ! » mais bon, passons. Enfin, il ne tarderait pas à tomber sous son charme, elle avait plus d'un tour dans son sac à main. C'était tout ce qui comptait, qu'il la dévore du regard au moins une fois.
Leur marche continuait dans les couloirs et plus ils avançaient, plus Lilian avait l'impression que les couloirs se rétrécissaient, mais cela n'était peut-être qu'une simple illusion.
- Castiel, je bosse ici.
Prénom inconnu à Lilian. Tant mieux, cela changeait un prénom qui sortait un peu de l'ordinaire des Peter, Pete ou Bryan. Même si elle n'en connaissait aucun. Ses amis proches avaient tous des prénoms délicieux et originaux, et en général, quand on lui parlait d'une Taylord ou d'un Lorenzo, elle pouvait être sûre dès les premières secondes s'il s'agissait des siens ou non. Enfin, si Lorenzo se trouvait à Londres, vous pouviez être sûrs que Lilian le saurait mieux que personne. Non, vous ne voyez pas ce que je veux dire.
En tant que fille bien élevée de bonne famille, la Sirène était tentée de répondre par une réponse classique, mais aujourd'hui elle n'en avait pas envie, surtout pour continuer son « jeu » avec Castiel, même s'il bossait ici. Au pire, irait-il s'en plaindre à son père ? « Monsieur Easter, votre fille n'est pas polie avec moi ! » Oh la vilaine ! N'importe quoi.
- Enchantée. Je ne me présente donc pas alors, vu que vous savez déjà qui je suis.
En effet, s'il savait qui elle était, elle n'allait pas lui dire qu'elle s'appelait Lilian Easter et donc, la fille du patron de ce département. La fille du boss quoi. Elle n'avait aucune raison de se vanter devant Castiel, qui la prendrait sûrement pour une petite conne.
Toutefois, malgré la taquinerie qu'elle lui avait envoyée au visage, la jeune fille se demandait quel âge avait réellement le jeune homme. Vingt-cinq ans ? A peine plus elle dirait. Hum hum, très intéressant même si elle avait déjà tapé dans plus âgé. Mais cela ne voulait pas dire que cela n'était pas intéressant, au contraire. Mais Castiel ne releva pas sa mesquinerie, ce qui l'interpella quelque peu, elle ne l'avait même pas vexé. Fuck. En même temps, elle n'avait jamais réellement joué à ce jeu avec quelqu'un qui lui résistait réellement plus de dix secondes trente. Chuck ? Facile. Doherty ? Un peu plus difficile mais elle avait réussi haut la main car elle avait eu ce qu'elle voulait. Daniel ? Un jeu d'enfant, avec un chou à la crème il était à ses pieds.
Ce dernier lui manquait quelque peu. Même si cela avait toujours été très ambigu entre eux deux, enfin surtout du côté de Daniel, elle avait toujours apprécié sa compagnie. Mais il s'était fait virer avant les vacances d'été si elle se souvenait bien. Avant cet événement, elle le voyait de moins en moins dans la salle commune, ou alors seulement lorsque des soirées s'y déroulaient. Et il était toujours celui qui fumait le plus, qui buvait sûrement trop et qui touchait à bien d'autres choses illicites. Elle l'avait vu de loin descendre dans les abîmes sombres mais elle n'avait pas vraiment voulu l'aider parce qu'elle ne pensait pas qu'il allait aussi mal. Et Dieu sait ce qu'il devenait maintenant. Elle le recherchait lors de sa prochaine sortie à Londres, pourquoi pas après le travail ? Daniel avait toujours vu en elle un idéal inatteignable, la sirène qui le hanterait jusqu'au dernier jour de sa vie, qu'il ne pourrait jamais s'enlever de la tête et la drogue ne devait certainement pas l'aider à oublier la belle.
Et elle voulait que cela soit la même chose pour Castiel ; que toujours il ait en tête la beauté superbe de Lilian, sans la démesure de l'admiration qu'avait Daniel. Mais pour l'instant, il ne semblait pas faillir, ce qui frustrait quelque peu Lilian. Alors qu'elle sentit qu'il allait répondre quelque chose – enfin ! - il fut interrompu par plusieurs éléments qui leur sautèrent au visage. Lilian ne comprit pas grand chose à la situation, juste une porte qui s'ouvrait, un essaim d'oiseaux et méchants de surcroît. Sans s'en rendre compte, elle bascula avant de se retrouver retenue par Castiel au niveau de la taille qui, d'un coup de baguette, fit disparaître les oiseaux fous. Tous disparurent et alors que des personnes arrivaient, Castiel lâcha la belle qui ne comprenait toujours pas ce qu'il venait de se passer.
- Ce n'était pas le bon moment pour une petite psychanalyse, désolé, il faut savoir être apte à tous types de situation au Ministère, on dirait bien que tu as raté l'examen!
Surprise par ses propos, Lilian releva son magnifique visage vers lui, un superbe air étonné et presque innocent peignant ses traits délicats. Il se foutait d'elle, c'était clair et net mais elle ne parvenait à savoir s'il le faisait pour l'enfoncer ou simplement pour s'amuser. Elle avait du mal à cerner ce jeune homme et cela l'intriguait de plus en plus.
- Reviens sans chaussures à talons la prochaine fois !
Elle savait qu'il n'avait pas aimé le bruit de ses talons ! Cela s'était lu tellement facilement dans son regard ! Soucieuse de montrer qu'elle n'était pas altérée par ses propos, elle reprit sa marche en direction du bureau de son père.
- Je ne savais pas qu'il fallait venir en rangers au Ministère mais je n'en ai pas chez moi, donc je suis désolée, mais la prochaine fois j'aurai encore des chaussures à talons. Lui dit-elle en l'aguichant du regard, un air limite hautain sur le visage. Vous seriez étonné de voir ce que je sais faire avec des chaussures à talons.
Là encore elle le provoquait, un peu moins gentiment peut-être que la dernière fois mais peu lui importait. Elle lui disait ce qu'elle pensait, tant pis encore une fois si cela ne lui plaisait pas. Elle arriverait à ses fins, croyez-la.
- Ce que je disais, c'était que je préférais sur la photo.
Encore ! Cela devenait presque un jeu incessant alors qu'ils ne « connaissaient » depuis quelques minutes à peine ! Lilian savait ce que cela voulait dire : ils seraient certainement amenés à se reparler, car on ne parle pas ainsi à une fille qu'on ne connaît pas, qui de plus, est la fille de votre patron sans réelle intention. Enfin, pour le commun des mortels mais Castiel était quelque peu différent.
- Pardonnez-moi, mais je ne vous en donnerai pas le double, j'aurais trop peur de ce que vous pourriez faire avec... Mauvaise habitude des vacances, ce sous-entendu bien trop suggestif. Ah c'était ça de traîner avec cinq garçons pendant deux mois ! Mais étrangement, la belle ne regrettait pas, si cela pouvait le mettre un peu mal à l'aise, tant mieux ! C'était encore plus drôle. Elle agrémenta ses dires en le fixant des yeux, un air faussement dégoûté sur son magnifique visage. Comme cela, il voyait vraiment là où elle voulait en venir.
Et oui, comme tous les étés, Lilian avait traîné avec ses cinq amis garçons, qui, en pleine effervescence, s'adonnaient souvent à ce genre de suggestions. Cela les faisait tous bien rire et l'habitude était un peu dure à perdre lorsqu'elle les quittait et se retrouvait en face de personnes que l'on pourrait presque qualifier de normales. Tant pis, au moins Castiel savait de quoi elle était capable désormais et également à quoi il devait s'en tenir. Il était face à Lilian Easter, LA Sirène de Poudlard, celle à qui personne ne résiste, pas à n'importe quelle fille qui riait à la deuxième de vos blagues pourries.
- Pour le reste je ne te révèlerais pas les sources, mais certaines potions peuvent s'avérer... pratiques, dans certains cas. Trente cinq ans, t'es encore loin du compte.
De loin, Lilian semblait apercevoir une porte plus massive que les autres et elle en déduit donc que c'était celle du bureau de son père et donc que leur marche s'achèverait bien. Pour le coup, il fallait bien qu'elle en profite et continue à l'enchaîner gentiment, puisqu'il avait l'air d'aimer cela. Un gène masochiste ?
- Tant mieux ! Parce que, franchement, cela ne vous réussi pas. Vous avez un teint abominable et la tête de quelqu'un qui ne boit pas que du jus de citrouille au petit-déjeuner ! Vous saisissez ?
La belle sirène termina avec un sourire faussement compatissant. Peut-être que le « Vous saisissez ? » était de trop, sûrement un peu trop osé pour parler à quelqu'un de six ans de plus que vous, mais comme on le sait déjà, Lilian n'était pas n'importe qui et ce Castiel avait beau travailler sous l'aile de son père, il n'en restait pas moins un homme à ses yeux et un homme qui devrait tomber sous son charme, et ce, peu importe les moyens qu'elle devrait employer. |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Etre fils/fille de... : leçon numéro 1 {PV} Sam 2 Nov - 18:55 | |
| Si aucune des attaques de Lilian Easter n'atteignait Castiel, pourquoi s'échinait-il à poursuivre dans cette direction ? Cette volonté si caractérisante des Gryffondor à souhaiter avoir le dernier mot l'habitait également, surtout lorsqu'il savait qu'il avait raison et qu'il ne pouvait pas laisser passer une injustice encore plus lorsque cette dernière pouvait facilement être réparable. Ici toutefois, ce n'était pas tout à fait pareil et le jeune homme sentait déjà le jeu le lasser ; ce qui était amusant dans la cours de l'école de Poudlard avait une saveur moins piquante dans les couloirs du Ministère de la Magie et si elles avaient pour but de faire passer le temps sans avoir à supporter le silence pesant de deux inconnus qui marchent côte à côte, en l'occurrence, Castiel préférait écouter le babillage de Lilian qui couvrait le bruit régulier de ses pas sur le sol comme un requiem annonçant des jours mauvais.
Pourtant, cela faisait quelques temps à présent qu'il avait l'impression de se sentir en dehors de tout, comme si toutes les tempêtes, et le soleil qui finissait indéniablement par se lever de nouveau à la fin n'avaient aucun effet sur lui ; qu'il s'agisse aussi bien de la pluie battante qu'ensuite par l'éclat des rayons du soleil. Certes, il participait à chacun de ces aléas du temps, mais en rien ce dernier ne se sentait concerné des ces histoires. Ses émotions n'avaient pas disparu cependant, mais il n'y avait rien jusque ici et depuis bien longtemps qui avait eu le pouvoir de les faire se déclencher de nouveau. Et en quelque sorte, c'était tout à fait ce qui était en train de se passer ici, non pas que le charme de Lilian n'était pas en train d'opérer, parce qu'il humait en effet les vapeurs ainsi que les effluves qui s'échappaient de la jeune fille, un brin sucré, mais avec un ton plus fort en arrière lorsqu'on s'y attardait et qui nul doute, devait s'agir du parfum qu'elle portait, comme une robe légère, d'une chaude fin de journée d'été, aux abords d'une plage et qui lui tombait à la perfection sur les formes de son corps et autres hanches. Mais rien qui ne change son comportement, rien que ne le pousse à agir comme les hormones le faisaient lorsqu'elles décidaient, de plein gré ou non (souvent non) à tenter toute forme d'approches qui incluait un rapprochement verbal... puis très vite physique.
Castiel n'était pas un étranger des sensations et peut être même se rappelait-il trop bien du fluide vaporeux de ses cheveux lorsque en même temps que ses doigts, le vent s'engouffrait dans sa crinière sa peau, que ses paumes identifiaient comme la texture la plus douce qu'il ait jamais connu, la force qu'elle dégageait alors que tout son corps semblait être si fragile. Tous ces éléments que d'un simple souvenir il aurait pu dessiner avec exactitude même en son absence ainsi que son odeur, qui sans prévenir, parfois encore, venait lui chatouiller les narines.
Mais non, tout ça n'était et ne demeurerait que nostalgie. Ce qui appartenait au passé pouvait émerger vers le présent, mais toujours, ce n'était que temporaire, comme une brume d'abord épaisse mais qui finissait par se dissiper parce qu'il n'y avait rien de concret, rien qui ne soit palpable. Ce qu'on pouvait voir grâce à la mémoire, mais qui plus jamais, ne serait.
Décidément, le parcours jusqu'au bureau de Kevin Easter n'avait jamais paru être aussi périlleux ! - Je ne savais pas qu'il fallait venir en rangers au Ministère mais je n'en ai pas chez moi, donc je suis désolée, mais la prochaine fois j'aurai encore des chaussures à talons. Vous seriez étonné de voir ce que je sais faire avec des chaussures à talons. Voilà qui lui faisait une belle jambe. Le second degré n'était décidément pas de rigueur chez la fille Easter, et un instant, Castiel se demanda pourquoi Lilian s'accrochait à la moindre de ses paroles qu'elle cherchait à analyser comme potentiellement blessante afin d'ensuite avoir de meilleurs atouts en plus de ceux que la nature lui avait donné pour pouvoir combattre, sauf qu'en ce qui concernait le garçon, son travail lui avait très tôt donné l'habitude de désamorcer ce type de conflits.
- Il faudra organiser ça, décréta t-il, mais la voix plate, signe qu'il ne pensait pas sérieusement à cette suggestion, mais parce qu'il ne voyait aucun intérêt à donner de nouveau matière pour des sombres histoires de... chaussures à talons. Ce qu'il pouvait déduire en revanche, c'était que Lilian devait avoir beaucoup de choses à prouver, à elle comme aux autres pour trouver dans chacune de ses phrases, une justification. C'était idiot. Tous deux ne s'était jamais vu jusque ici. Et il se passerait encore énormément de temps avant que cela ne se reproduise.
Si bien qu'il fit abstraction de la remarque suivante. Non, en effet, il n'avait pas besoin de double. Il jeta un coup d'oeil autour de lui, il connaissait les lieux, mais les couloirs, dans le secteur, se ressemblaient tous. A force pourtant on commençait à savoir reconnaître quelques signes distinctifs. La porte qu'ils cherchaient n'était plus très loin. - Tant mieux ! Parce que, franchement, cela ne vous réussi pas. Vous avez un teint abominable et la tête de quelqu'un qui ne boit pas que du jus de citrouille au petit-déjeuner ! Vous saisissez ? Castiel eu un sourire de travers vieux tic de Poudlard là encore où il avait décidé un jour qu'il sourirait en coin parce que cela lui donnait de l'allure et depuis le réflexe était resté, en réponse à celui que lui donnait Lilian, quoique, vu son ton sec qu'elle avait utilisé précédemment il n'y avait pas de doutes que celui ci ne signifiait pas la même chose. Sans s'offusquer, il hocha la tête ; il n'avait jamais été contre les combats de lion lorsqu'il jugeait cela nécessaire, mais il ne se battait pas avec des lionceaux tout de même, il avait son honneur :
- Mais tout à fait, acquiesça t-il et ces belles paroles les menèrent à bon port. Sans plus attendre, Castiel donna deux coups rapides à l'aide de l'os de son index replié sur la façade de la porte mais n'attendit pas de réponse avant d'entrer dans la pièce car même s'il éprouvait du respect à l'égard du Ministre, jamais il n'avait été du genre à s'écraser devant quiconque pour faire bonne figure et s'attirer les faveurs des anciens. De plus, jusqu'à maintenant être lui même n'avait jamais été une entrave et il ne voyait aucune autre raison à ce que cela ne change. Il serra la main du Ministre pour lui dire bonjour avant de glisser ses deux mains dans ses poches et d'annoncer Lilian :
- Votre invitée, pince sans rire comme toujours il avait très rapidement laissé la place à la brune qui n'allait pas tarder à faire comme chez elle de toute manière. Quant à lui, après avoir échangé deux trois paroles encore, il n'allait pas tarder à s'effacer parce qu'il n'était pas non plus employé pour conduire les demoiselles en détresse jusqu'aux appartements de leur papa, bien que la raison initiale de sa présence ici n'était pas celle ci, mais tout autre, toutefois, avec la présence de Lilian dans la parages, il préférait écourter la visite et changer ses plans les ondes qu'elle dégageait, comme... Comme le chant d'une sirène en colère dont la légende disait toujours qu'il était détestable, comme lorsque les Vélanes montraient leur véritable visage le dérangeait et même s'il n'était nullement intimidé, Castiel préférait s'affranchir de ce genre d'obligations. Il exposa rapidement la situation à Easter qui s'entêtait à insister à ce qu'ils restent ensemble pour le repas, court de toute façon, car il devait ensuite expliquer à Lilian toutes les tâches qu'elle avait visiblement à faire.
- Voyons alors plutôt lorsque vous aurez plus de temps ! Vous les Oubliators toujours à courir à droite et à gauche et à agir dans l'ombre. Faites attention à ne pas tomber dans les déformations professionnelles, Grant ! S'exclama d'un tout bourru et sur la plaisanterie le père de Lilian qui enchaîna aussitôt en faisant remarquer l'occasion était idéale parce ce qu'il n'avait pas vu également le Médicomage Grant depuis fort longtemps si bien qu'il fallait organiser un dîner ! Il ne pouvait pas refuser Castiel avait en plus sans doute tant d'anecdotes à raconter à propos de ses missions ! Il en avait, c'était certain, mais pas dans le sens où l'entendait Mr Easter...
Castiel ne déclina pourtant pas l'offre mais ne l'accepta pas pour autant se contentant de commenter qu'effectivement, l'idée n'était pas mauvaise. A présent, il avait la tête ailleurs, et tout cela lui était bien égal. Et puis son regard se posa à point nommé sur la fameuse photo encadrée dont ils avaient parlé...
- Vous pourrez montrer d'autres photos au repas, proposa t-il en désignant le cliché avec détachement. Je suis sûr que vous en avez beaucoup d'autres chez vous. Il eut un sourire légèrement pincé avant de se tourner vers Lilian. Autant que les chaussures de Lilian, de ce que j'ai pu entendre. Même si j'ai cru comprendre qu'elle comptait investir dans des souliers plus... à sa taille. C'est à dire à plat, à même le sol. Tout cela avait été dit avec le plus grand sérieux et la plus grande des politesses et Castiel pensait ne pas trop se tromper en songeant que ça n'allait pas être du goût de la jeune fille. Il tira sa révérence en leur souhaitant un bon déjeuner et de les abandonner dans le bureau. Sûrement qu'à leur prochaine rencontre Lilian Easter en terme de contre attaque, allait riposter en étant chaussée de façon encore plus imposante encore. |
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Lilian Easter Assistante à Sainte Mangouste
Nombre de messages : 4765 Localisation : Dans le lit avec Iron Man. Et tu es prié(e) de dégager, on n'aime pas les plans à 3. (A part si tu t'appelles Jack Sparrow, que tu as du rhum et de la pâte à crêpes...) Quoi? C'est quoi cet air choqué, vous êtes toujours puceau ou quoi? Question suivante ! Date d'inscription : 31/10/2007 Feuille de personnage Particularités: Yeux plus beaux, tu meurs ! LA Sirène de Poudlard, je suis belle à mourir. Ami(e)s: Vous voyez mon dressing ? Tous mes amis sont dedans. Je parle de mes fringues et de mes chaussures. Non les vrais amis, c'est une autre histoire. Âme soeur: Iron Man, Thor, Captain America… Je ne donne que dans les super héros parce qu'ils savent m'envoyer au septième ciel. Oui, vous voyez tous ce que je veux dire.
| Sujet: Re: Etre fils/fille de... : leçon numéro 1 {PV} Lun 2 Déc - 19:04 | |
| Pourquoi avait-elle l'impression qu'il se foutait littéralement d'elle ? Pourquoi ses yeux n'étaient-ils pas en train de briller d'admiration devant elle ? Pourquoi ne laissait-il pas son regard errer sur son corps, notamment sur sa poitrine qu'elle avait de généreuse ? Ce comportement laissait Lilian perplexe car elle ne décelait aucun signe de faiblesse, de faille dans les yeux bleus foncés de Castiel alors que d'habitude, c'était le genre de choses qui trahissait tous les garçons et qui lui donnaient alors le signe pour donner le coup de grâce ou alors les laisser sur leur faim car elle savait qu'elle serait amenée à les revoir très vite. Ce qu'elle avait notamment fait pour Daniel. Et sans vouloir se jeter des fleurs – la modestie des Easter est légendaire – Lilian savait qu'il n'y avait rien chez elle qui puisse être repoussant. Elle plaisait énormément et elle le savait depuis qu'elle avait été en âge de le comprendre. Bien sûr, parfois la jeune fille en jouait quand elle voyait un mâle qui lui plaisait beaucoup mais même naturellement, sans artifices et sans rôle à jouer elle parvenait à ravir le cœur des jeunes hommes de Poudlard. Il s'agissait surtout d'une sorte de défi, elle tenait à jouer incessamment, toujours vouloir séduire comme depuis toujours et c'est ce qui avait fait sa réputation de Sirène de Poudlard, d'abord lancée amicalement par son ancienne meilleure amie Manel Moon. Puis le surnom avait pris de l'ampleur et était resté, vu que la belle Lilian ne s'était aucunement arrêtée.
C'était frustrant ! En plus, Castiel était tout à fait le type de Lilian – enfin, tous les beaux jeunes hommes étaient du type de Lilian me direz-vous, mais il n'aura pas fait long feu s'il avait eu le même âge que la Sirène et qu'il se trouvait à Poudlard. Ou alors s'il avait été l'un de ses professeurs ou surveillant. Elle en aurait bien fait son quatre heures. Enfin, il finirait bien par craquer ! Ils n'étaient pas encore arrivés au bureau de son père, Lilian avait encore bien assez le temps de régler ce léger détail.
Mais le pire dans cette situation, c'est qu'il devait la prendre pour une fille hautaine qui ne parlait qu'à ceux qu'elle estimait dignes de son attention. Tout ce qu'elle n'était pas ! Sauf pour les filles, surtout ces pauvres connes qui cherchaient à l'imiter ou à la rivaliser alors qu'elles savaient pertinemment que la Sirène ne ferait qu'une bouchée d'elles si elles s'approchaient trop près des frontières de son territoire. De toute façon, les garçons savaient pertinemment qu'ils toujours plus intérêt à aller voir Lilian car elle avait tout. Tout ce que les autres filles n'ont pas. Et la Sirène espérait que Castiel le comprendrait bien assez vite.
Mais aujourd'hui, la technique de chasse de la lionne rouge et or se trouvait quelque peu bouleversée en raison des circonstances différentes dans lesquelles elle se trouvait. Elle n'avait pas beaucoup de temps et devait donc faire très vite. Se tapir dans l'ombre, préparer ses muscles à se détendre en un temps record, sortir doucement les griffes et bondir au bon moment. Et c'est pour cela qu'elle se raccrochait à chacune des phrases du jeune homme, pour essayer de le titiller, de l'agacer afin qu'il tombe enfin sous les coups. Mais il ne vacillait pas, toujours trouvant la parade et rendant le coup à Lilian qui se trouvait déstabilisée. Le prédateur avait affaire à une proie coriace et voilà qui la changeait de d'habitude. Lilian n'y était guère habituée et cela se ressentait. - Il faudra organiser ça,Lilian ne répondit pas ; cela ne servait à rien. Haha c'est très malin de dire ça ! Elle ne voulait pas lui donner ce plaisir et encore moins lui prouver qu'elle était ce genre de filles qui cherchait la petite bête n'importe où. La superbe se contenta de hausser le menton fièrement afin de prouver à Castiel qu'elle n'était pas n'importe qui. Jouer l'intouchable, voilà ce qu'elle allait faire dorénavant.
Après tout, n'était-elle pas celle que l'on surnommait parfois « l'Aphrodite de Poudlard » ou bien sa fille ? La Sirène occupait une place de maître dans l'Olympe des dieux de Poudlard et personne ne chercherait jamais à l'en déloger. Quand elle désirait s'amuser, elle descendait parmi le commun des mortels dans le but de trouver un jeune homme qui satisferait ses désirs mais aujourd'hui, elle avait affaire à un être moins naïf peut-être que les autres. Ce qui rendait la tâche tout aussi amusante. Elle l'épuiserait jusque dans ses rêves et là, il lui tomberait dans les bras. Cela prendrait le temps qu'il faut mais Lilian l'aurait et la tête de Castiel ornerait bientôt son tableau de chasse légendaire.
La belle ne répondit pas non plus à sa deuxième phrase, surtout qu'ils semblaient arriver devant le bureau de son père et leur discussion s'achèverait là. Cependant, Lilian ne voyait pas ici un échec car, bizarrement, elle sentait qu'elle serait amenée à revoir le jeune homme, au moins dans les couloirs du Ministère donc elle aurait tout le loisir pour finir ce qu'elle avait commencer. De plus, qui dit que ce n'est pas lui qui reviendrait vers elle après les rêves qu'il avait fait, dans lesquels la splendide image de Lilian le hantait ? Rien n'était moins sûr. Ce fut lui d'ailleurs qui se chargea de toquer à la porte et d'entrer dans le bureau du père de Lilian. Il lui serra la main avant d'annoncer la belle :- Votre invitéeLa jeune fille lui accorda à peine un regard et se plaça aux côtés de son père, après lui avoir adressé un « Bonjour papa » quelque peu emprunt de majesté. Son père d'ailleurs semblait ravi de voir Castiel, ce que Lilian trouva étrange car tous deux devaient être amenés à se voir régulièrement. Toutefois, la fille Easter-Schoonmaker sentait que le jeune homme ne tenait pas à s'attarder dans le bureau du ministre, pour une raison inconnue. Il ne daignait même plus la regarder, comme s'il était habité par un malaise. Mais Lilian comprit que son père aussi l'avait remarqué et c'est pour cela qu'il insistait pour inviter Castiel et son père à dîner ce soir, parce que « cela faisait une éternité que je n'ai pas vu ton père Castiel ! ». Allons donc ! Parce que leurs pères étaient amis ? Par Merlin si Lilian avait su. - Voyons alors plutôt lorsque vous aurez plus de temps ! Vous les Oubliators toujours à courir à droite et à gauche et à agir dans l'ombre. Faites attention à ne pas tomber dans les déformations professionnelles, Grant ! Les paroles de son père retinrent l'attention de Lilian. Oubliator ? Castiel était donc un Oubliator ? Alors il ne travaillait pas pour son père, ou du moins très indirectement certainement. Ils n'étaient pas dans le même département mais comment se connaissaient-ils ? Il y avait quelque chose et Lilian devait savoir ce que c'était ; par simple curiosité.
- Je vous en prie Castiel, acceptez ce dîner, cela ferait tellement plaisir à mon père de revoir le vôtre. Et puis, on ne décline pas une offre du Ministre des affaires étrangères. Lilian avait décider d'appuyer les dires de son père et pour ce faire, elle allait mettre tout son savoir-faire et sa superbe en œuvre. Elle pencha la tête sur le côté gauche, laissant couler sa mer cuivrée et soyeuse sur ses épaules, tout en arborant un ravissant sourire tendre sur ses lèvres roses, un sourire tellement charmant qu'il était extrêmement difficile de lui résister. L'une des plus belles armes qu'il eut été donné de créer et de voir à l'oeuvre, même si son but était de ravir le cœur de n'importe quel jeune homme.- Lilian a raison ! Je vous attends donc ce soir avec ton père au Lincoln Palace.Ha-ha ! Castiel ne pourrait y déroger, il était obligé de venir ! Parfait. Cela serait une nouvelle occasion pour Lilian de lui prouver qui elle était. La belle sirène était ravie car dans un restaurant étoilé, vêtue d'une robe de cocktail lui allant à merveille, apprêtée comme elle aimait l'être, elle serait dans son élément favori pour chasser le Castiel. Coincé entre deux monstres auxquels il ne pouvait refuser, le jeune homme accepta en demi teinte mais ne déclina pas l'offre pour autant. Il viendrait. La Sirène en était persuadée. Dès qu'il en parlerait à son père, apparemment un grand ami du sien, Mister Grant serait ravi d'apprendre cette nouvelle et accepterait immédiatement l'offre de Kevin. Et Castiel serait obligé de venir puisque Kevin l'avait invité également et serait forcé par son père. Mission accomplie. Merci papa ! Tout était parfait. - Vous pourrez montrer d'autres photos au repas. Je suis sûr que vous en avez beaucoup d'autres chez vous.Evidemment, il s'étai senti obligé de ramener cela sur le tapis. Kevin regarda quelque peu bizarrement sa fille, se demandant pourquoi diable il parlait de photos de Lilian, sa fille qui lui adressa un signe de tête qu'elle secoua légèrement en fermant les yeux, afin de lui traduire « Laisse tomber, il raconte n'importe quoi ». - Autant que les chaussures de Lilian, de ce que j'ai pu entendre. Même si j'ai cru comprendre qu'elle comptait investir dans des souliers plus... à sa taille.Alors là, si elle s'y était attendue ! Encore une fois, le Ministre était perdu et ne s'était guère imaginé qu'il balancerait cette anecdote devant son père. C'est donc pour cela qu'il ne disait rien tout à l'heure dans le couloir ; parce qu'il tenait à tout retenir pour sortir pile ce qu'il fallait devant le boss. Fuck. Encore une fois, Lilian rattrapa les choses tant bien que mal et refit la même mimique à son père, en jouant peut-être davantage la carte de l'incompréhension, comme si elle découvrait comme son père. Cela passerait peut-être.
Cependant, Castiel finit par quitter le bureau de Kevin Easter, le laissant seul avec sa fille. - Lilian, je t'explique ce qu'il faut que tu fasses et après on va déjeuner ?- Alright papa, allez vas-y, explique-moi tout, répondit la belle avec un ravissant sourire, qu'elle tenait de son père mais qui toutefois, la faisait encore davantage ressembler à sa magnifique mère.
En effet, la belle lionne était ravie car quoiqu'il adviendrait de sa journée, elle savait qu'elle avait du Castiel Grant pour le dîner. FIN |
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