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L'effet calamar (Maddison)

 
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 L'effet calamar (Maddison)

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Isobel Huxley


Isobel Huxley
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MessageSujet: L'effet calamar (Maddison)   L'effet calamar (Maddison) Icon_minitimeJeu 4 Juin - 17:20

Le dimanche soir, ma tante Ellen me faisait préparer le repas avec elle (je détestais ça, surtout que moi, je devais éplucher les légumes de mes mains, quand elle n'avait qu'à agiter sa baguette... Et croyez-moi, les légumes sont bien plus vils qu'il n'y paraît : ils glissent, ils collent, ils sautent des mains, ils tachent, etc) et ce faisant, elle me racontait des histoires et des anecdotes pour « enrichir ma culture », voilà pourquoi elle appelait nos dimanches soirs les « soirées culturelles ». Inutile de dire que parfois j'avais du mal à rester en place, et que faire la cuisine n'était pas vraiment dans mes intérêts premiers... Mais Tata avait le don de raconter les histoires, mêmes les histoires « culturelles », et honnêtement, une fois sur deux, c'était quand même assez captivant. Elle m'avait appris plein de choses (même si j'en avais oublié beaucoup), notamment cette fameuse explication de l'effet papillon, de quelque chose tout petit qui arrive quelque part et qui de fil en aiguille peut donner quelque chose d'immense à l'autre bout de la planète (en résumé).

Aujourd'hui, je renommais officiellement l'effet papillon « effet calamar ».

Pourquoi ? Parce qu'il avait fallu une simple rime pendant un cours de Métamorphose, qui avait arraché des gloussements à l'ensemble des Gryffondor, pour que je me retrouve, deux jours plus tard, à glousser comme une hystérique face à la bonne blague que je venais de faire et à laquelle je n'aurais jamais pu prétendre sans cette toute petite rime de rien du tout. Qu'est-ce que c'était chouette pour ça, Poudlard, tout de même !

Pour commencer, Meryl Kelsey (que j'aimais vraiment de plus en plus, on avait la plus chouette des directrices de maison même si parfois elle était un peu trop sévère) nous avait montré une image effroyable d'un gros calamar visqueux, car elle évoquait les problèmes qui pouvaient arriver dans le cas d'une métamorphose mal faite. Tout le monde avait poussé un « pouaaaah » virulent, tandis que les vieux croûtons de Serpentard, qui avaient cours avec nous, avaient fait semblant qu'ils n'étaient dégoûtés de rien. Kelsey avait ensuite fait passer la gravure dans les rangs pour qu'on puisse la regarder, et June, ma voisine de devant qui était la première à faire des bêtises, avait souligné les mots « gros calamar » en rajoutant dessous « = serpentard » ce qui avait lancé un fou rire parmi les troupes Rouge et Or, évidemment. Depuis ce cours, je ne sais pas qui avait lancé la chansonnette, mais tout le monde s'était mis à fredonner « Serpentard, Serpentard, tu pues le bézoard, espèce de vieux calamaaaar » en boucle, et encore plus fort quand on croisait un ou plusieurs Serpentard. Evidemment, je trouvais ça génial, et je ne manquais pas de le hurler à plein poumons, parce que je détestais les Serpentard, tous plus coincés et méchants les uns que les autres. Et ensuite, cerise sur le gâteau ! J'avais entendu Machin dire à Truc ce que Bidule lui avait répété : que pour le cours de potions des 6ème année, la prof avait reçu des calamars (fou rire général)
VIVANTS et qu'ils étaient dans des seaux, dans la réserve de potions. C'est là que l'idée avait germé d'un coup dans mon esprit, paf : il me fallait quelques calamars, à tout prix. Le soir même, j'étais allée crocheter la serrure de la réserve (eh oui : même chez les sorciers, il fallait parfois avoir le goût des choses simples) et j'avais chipé un seau gris rempli d'une eau trouble où s'entassaient cinq ou six calamars, de taille moyenne et tout visqueux.

Mon larcin en main, j'étais allée me poster à l'un de mes endroits favoris : le couloir de la volière. Si j'aimais cet endroit, c'était que d'une part les vues du haut des tours étaient toujours magnifiques, que les couloirs étaient toujours super lumineux, et que ce couloir là était particulier : large et séparé par des arches, et on pouvait se nicher et se cacher entre les arches à mi-hauteur ! C'était un poste d'observation parfait. Surtout que maintenant je gérais à merveille le Wingardium Leviosa...

Je posai le seau dans le couloir, contre le mur pour qu'on ne le repère pas, et me nichai dans une des corniches. J'étais patiente pour ce genre de choses, et j'attendis une bonne demi-heure ; quelques élèves passèrent mais ils n'étaient pas de Serpentard, ce qui ne m'intéressait pas... Enfin, ma cible arriva. C'était une 1ère année, Maddison Williams, qui était dans ma classe quand on avait cours avec les Serpentard, que j'avais embêté pendant un cours de vol, d'ailleurs. Elle tenait un livre dans ses mains et avançait lentement vers la volière ; quand elle fut au bon endroit et que je fus assurée qu'elle ne m'avait pas vue, je chuchotais un « Wingardium leviosa » pour faire s'envoler le seau dans son dos et je lui renversai le contenu sur la tête dans un SPLOOOOSHHHHH bien gluant - quelques calamars rebondirent sur sa tête et ses épaules et glissèrent par terre mais l'un d'eux s'écrasa parfaitement sur sa tête et y resta comme une perruque, avec les tentacules toutes visqueuses faisant office de cheveux !!


- SERPENTARD, SERPENTARD, ESPÈCE DE VIEUX CALAMAAAAAAAAR !!! me mis-je à hurler, essayant de lutter contre un fou rire incontrolable.
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Maddison Williams


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MessageSujet: Re: L'effet calamar (Maddison)   L'effet calamar (Maddison) Icon_minitimeLun 8 Juin - 12:41

Ah Poudlard! C’est fou tout ce qu’elle avait vécu depuis son arrivée. Le monde la magie lui était complètement inconnu jusqu'à ce qu’elle reçoive sa lettre alors, Maddison avait eu du chemin à faire avant de s’y sentir à sa place. Pour compenser l’éducation sorcière qu’elle n’avait jamais reçue, elle s’était mise à dévorer tous les livres requis pour les premières années, en plus de quelques un supplémentaires, avant la rentrée et dès son arrivée, s’était mise à dévorer ceux de la bibliothèque. Des sortilèges de protection à ceux d’attaque et des sortilèges de lévitation à ceux de nettoyage, elle avait appris la théorie de la plupart d’entre eux. Elle avait même tenté la pratique de  certains. Maddison n’avait encore jamais testé ceux qui se lancent sur des gens car, bien qu’à Serpentard, elle n’avait pas envie de blesser quelqu’un d’innocent. Mais garde à la personne qui allait la pousser à bout.

Outre la lecture des livres de la bibliothèque, car oui il y a autre chose à Poudlard, les cours se révélait un excellent moyen d’apprentissage. Les cours de métamorphose la fascinaient, qui n’avait jamais rêvé de transformer un objet ou une personne en quelque chose d’autre, mais attention aux erreurs. Les cours de Sortilège  et de Défense Contre les Forces du Mal lui permettaient d’apprendre de nouveau sorts intéressant, mais Maddison se demandait bien contre quelles forces du mal ils allaient bien pouvoir se défendre à l’intérieur du château. Quoique lisant l’histoire des dernières années ce n’était pas impossible. Les cours de Botanique et d’Astronomie la laissaient mitigée car, bien que ces sujets ne la passionnent pas tant à la base, ils se révélaient plus intéressant qu’elle pensait. Les cours de Vol l’avait surprise puisque, n’étant pas sportive du tout, Maddison s’était retrouver à les aimer beaucoup et L’Histoire de la Magie lui apprenait beaucoup sur ce monde qu’elle ne commençait qu’a connaitre. Mais le cours préféré de Maddison restaient les Potions. Ce sujet qui demandait beaucoup de précision et de minutie la passionnait au maximum et lui faisait retrouver le plaisir que lui donnait à l’époque la cuisine. De plus, les potions aidaient à travailler sa mémoire, déjà presque parfaite.

C’était d’ailleurs le sujet du livre que Maddison venait de terminé et qu’elle voulait ramener à la bibliothèque. Elle devait également aller envoyer une lettre à sa petite sœur et à son père avant qu’ils ne commencent à s’inquiéter d’être sans nouvelles d’elle. Maddison avait hésité entre quelle tache faire en premier et avait décidé de priorisé la volière afin la foule du deuxième étage. Dans sa lettre, elle parlait du château et des cours et annonçait qu’elle avait été répartie à Serpentard, la maison de sa mère. Maddison aimait beaucoup cette maison remplis de gens intéressants et pleins d’ambition. Bien qu’ils soient loin d’être des enfants de cœur, elle n’avait encore jamais rencontré personne de foncièrement méchant et ne comprenait pas toutes ces rumeurs sur sa propre maison. Elle respectait également beaucoup les Serdaigles car elle comprenait bien leur coté intellectuel, mais regrettait leur manque d’ambition. Elle trouvait les Poufsouffles bien gentil, mais un peu inutile et niais. C’est vrai qui voudrait de la gentilles et de la patience comme première qualité, quand on pouvait avoir l’ambition, l’intellect ou, même le courage.

Cela l’amena à parler de la dernière maison, les Gryffondors. Maddison était très mitigée par rapport à cette maison. Elle était présentement en train de faire un travail d’équipe avec une Gryffondor et cette dernière semblait très sympathique. Malheureusement, les autres expériences de Maddison ne se révélaient pas très positive. Elle trouvait que les élèves de la famille des lions se comportaient comme des têtes enflées pour qui la vie n’était qu’un jeu. Toujours en train de faire des coups, des batailles de nourriture ou de scander des comptines idiotes. Eh oui depuis le dernier cours de métamorphose, la nouvel mode pour les Gryffondor était de scander à haute voix des phrases faisait rimer le mot Serpentard avec d’autre mot en AR, principalement calamar. Non mais c’était d’une immaturité. Clairement, Maddison préférait rester loin de ses individus, qui n’étaient clairement pas à son niveau.

Alors qu’elle approchait de la volière, avec son livre dans les mains et sa lettre dans sa poche, Maddison passa en dessous d’une des arches qui décorait le couloir. Elle entendit soudain un bruit et sentit des choses gluantes et visqueuses lui tomber violemment dessus. Certaines des choses lui tombèrent sur les bras et les épaules avant de rebondirent à terre, mais une d’entre elles lui tomba directement sur la tête, entourant son visage de long membres dégoutant. Tout son linge était gluant et collant, ses cheveux étaient devenus visqueux et une odeur horrible semblait l’entourer. Pendant un instant, il sembla à Maddison qu’elle revenait en arrière, deux ans avant, devant la cafétéria, couverte de nourriture. Sa respiration s’accéléra et elle sentit son cœur s’emballer comme au début d’une crise de panique.

Maddison se secoua vigoureusement et fit tomber la chose de sur sa tête, avant d’entreprendre de se calmer. Elle se força à calmer sa respiration et à reprendre sa posture de froideur. Maddison se remémorait ses résolutions. Sois froide et sans émotion. Ne laisse rien t’atteindre. Tu ne peux pas souffrir si tu ne te laisse rien ressentir. Maddison réussis à revenir à un état relativement normal et entreprit d’examiner les choses qui trainait sur le sol. Des calamars?? Alors qu’elle allait relever la tête avant d’essayer de comprendre ce qui s’était passé, elle entendit quelqu’un s’exclamer bruyamment :


- SERPENTARD, SERPENTARD, ESPÈCE DE VIEUX CALAMAAAAAAAAR!!!

Maddison n’en croyait pas ses oreilles. Alors tout ça, c’était une blague? Un coup pendable prenant pour base une comptine stupide? Une humiliation à cause de son appartenance à la maison des serpents? Surement l’un de ces foutus Gryffondor. Et dire qu’ils se prenaient pour les gentils et les courageux, mais qu’ils n’hésitaient pas à vous humilier parce qu’il n’aimait pas votre maison. Et on appelait ça des héros… Furieuse, Maddison releva les eux afin d’identifier l’auteur de cette humiliation. Elle aperçut une élève de Gryffondor nichée dans une corniche un peu plus haut, qui se marrait comme pas possible. Maddison ne tarda pas à l’identifier, Isobel Huxley, la même fille qui n’avait cessé de l’embêter lors de leur dernier cours de Vol. En s’attardant sur le visage mort de rire la Gryffondor, Maddison crut distinguer le même éclat que celui qu’elle avait vu dans le regard de Cassie, deux ans auparavant. Cet air supérieur qui se fichait du malheur des autres tant que leur bonheur était satisfait.

Au fond de Maddison, une barrière se brisa et une rage immense se déversa dans ses veines. Toute la colère et la frustration retenue depuis ces dernières années se manifestait maintenant et cette fille allait écoper pour tous les évènements douloureux de la vie de Maddison. Au diable la bonne éducation, les manières et les résolutions. Toutes les confrontations qu’elle n’avait jamais pu avoir se vivait maintenant. Ne se laissant guider que par sa colère, Maddison se rapprocha jusqu’au pied de la corniche et s’écria après la Gryffondor :


-NON MAIS JE PEUX SAVOIR C’EST QUOI TON FOUTUS PROBLÈME!!!!!!

Pour la première fois de sa vie Maddison voyait rouge et la suite des évènements ne s’annonçait pas très bien.
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Isobel Huxley


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MessageSujet: Re: L'effet calamar (Maddison)   L'effet calamar (Maddison) Icon_minitimeMer 10 Juin - 18:25

Honnêtement, j'étais consciente que ça ne devait pas être super cool pour la personne en face, enfin celle qui se prenait les calamars sur la tête, mais alors assister à ça, qu'est-ce que c'était drôle, mais drôle !!! J'en avais des crampes au ventre, emportée dans mon fou rire, tandis que des larmes d'hilarité roulaient sur mes joues et me brouillaient un peu la vie. Non mais, ce n'était pas la meilleure blague du monde ?? J'avais arrosée une Serpentard avec des calamars, j'avais fait de la chanson une réalité, et je me trouvais absolument g-é-n-i-a-l-e.

La réaction de Maddison Williams fut encore plus géniale : d'abord choquée et figée, comme une statue, elle eut ensuite une tête de dégoût intense qui me fit pouffer de rire dans ma main, et quand enfin elle reprit ses esprits et se débarrassa du calamar sur sa tête, les SPLOSH SPLOSH SPLOSH qui accompagnèrent ses mouvements achevèrent mon fou rire.

Je savais pertinemment, en dehors de ça, que c'était un peu risqué de chercher des noises aux Serpentard parce que comme ils étaient méchants, ça pouvait un peu se retourner contre nous. Mais je n'étais pas folle non plus : je n'attaquais pas une bande de Serpentard plus âgés à mains nues non plus, et puis, quoi, je n'avais pas peur ! Après tout, on avait tous le même âge, la même vie, on était dans la même école ; je refusais de me laisser avoir par cette espèce de régime de terreur qu'ils essayaient d'imposer. Et puis, en plus de tout, ils ne savaient tellement pas s'amuser ! A Gryffondor tout le monde s'entendait trop bien, on rigolait, on se soutenait. Je savais qu'à Poufsouffle c'était la même chose, et qu'à Serdaigle, même si c'était plus calme et studieux, il y avait du soutien quand même, et de l'ouverture d'esprit. Les Serpentard me paraissaient les seuls à être si sectaires et renfermés et hostiles, en plus d'être les grands méchants qui effrayaient tout le monde... Qu'on n'aille pas se demander pourquoi j'en venais à leur balancer des vieux calamars dessus !

La seule et vraie question qui me taraudait, c'était : que faisait Alec dans cette maison de sauvages ? Bien sûr qu'on était complètement différents, ça, on le savait très bien, lui, moi, Papa, Maman, Tatie, tout le monde. On était le jour et la nuit, et j'avais un jour essayé de réfléchir qui était le jour et qui était la nuit mais je n'avais pas trouvé, parce que je n'étais pas assez « cérébrale », comme disait Maman, sans doute. Pas comme Alec. Je pensais au début qu'il irait à Serdaigle, et j'avais été un peu surprise de sa répartition, mais au fond de moi, je n'avais pas été si étonnée que ça. Il était bizarre, il était ailleurs, et en fait je crois qu'il était bien plus nulle part que dans un endroit précis... Et peut-être que les gens qui n'avaient pas vraiment de place atterrissaient à Serpentard, parce que comme ça leur écusson inspirait la froideur et les maintenait à l'écart, puisque personne ne les aimait. D'un certain sens, Alec avait la certitude d'être en paix, comme ça. C'était une théorie un peu capillo-tractée, mais c'en était une toute de même.

Quelques splosh-splosh plus tard, la Serpentard était devant moi, au pied de mon perchoir, me fusillant de ses yeux fendus par la colère et froids et coupants comme de la glace :


-NON MAIS JE PEUX SAVOIR C’EST QUOI TON FOUTUS PROBLÈME!!!!!!

Sans mentir : l'odeur était insoutenable. Je pouffai une nouvelle fois de rire et je me pinçai le nez en affichant une grimace ouvertement dégoûtée.

- BEUUUUUH, TU SCHLINGUES ENCORE PIRE Q'UN VIEUX BÉZOARD, répondis-je en criant moi aussi, même si mon fou rire ne me facilitait pas trop la tâche.

Mais elle puait, elle puait le poisson pourri tout gluant, ce n'était pas des blagues, pour le coup ! Alors en une seconde je sautai avec agilité sur mes pieds et atterris à côté d'elle, mais je pris bien garde de m'éloigner de quelques pas, pour tenter d'échapper à l'odeur.


- C'est toi mon problème, ricanai-je, encore plus maintenant alors que tu pues le calamaaaar !!! (c'était dit en chantant, sur l'air de la fameuse chanson évidemment) Quoi, tu vas me faire quoi, tu vas appeler les Mangemorts et m'envoyer à Azkaban ? HouuuUuuUuUuUuuu, hululai-je comme un fantôme-détraqueur en agitant les bras.

Tatie Ellen me reprenait toujours en me grondant un peu quand je disais ce genre de choses ; « On ne rigole pas avec ça, Iso » - mais si j'avais envie de rigoler de tout, c'était mon problème, non ?!


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MessageSujet: Re: L'effet calamar (Maddison)   L'effet calamar (Maddison) Icon_minitimeVen 12 Juin - 21:12

Maddison n’avait jamais été le genre de fille très sentimentale. Que se soit la peine la colère, la peine ou la joie, elle exprimait rarement ses émotions de façon claire et visible. Après tout, elle n’avait presque jamais pleurée de sa vie et ne s’était jamais mise dans une colère noire, se contentant généralement d’un regard méprisant et d’un  roulement d’yeux bien placé.  Elle devait tenir ça de son éducation stricte et aristocratique. « Ne laisse pas les autres voir tes faiblesses et tes émotions, tu ne leur donne que plus de pouvoir de cette façon. Assure d’être toujours celle en contrôle de la situation». Combien de fois est-ce que ses parents lui avaient répétés ces mots durant son enfance. Mais Maddison n’avait que 11 ans et il n’est pas évident à cet âge de maitriser totalement ses émotions. C’est pourquoi, alors qu’elle ne s’était jamais mise en colère de sa vie, la rage qu’elle ressentait présentement lui faisait un peu peur au fond d’elle-même. Elle sentait ce sentiment de rage circulé dans ses veines et enflammés son cœur et à regarder cette idiote de Gryffondor se foutre de sa gueule, Maddison n’était pas loin d’avoir des envies de meurtres.

- BEUUUUUH, TU SCHLINGUES ENCORE PIRE Q'UN VIEUX BÉZOARD, s’écriant soudain la fille avec une moue dégoutée.

Il en coutait à Maddison de l’admettre, mais il était vrai que l’odeur qui l’entourait était particulièrement infecte. Elle lui rappelait les barils de poisson gluants laissés au soleil qui la dégoutait tant lorsqu’elle était allée au marché avec sa mère. Et dire que maintenant cette odeur était partout sur elle, merci à cette « chère » Gryffondor. Alors que ses yeux en devenait presque juste une fente, elle dit, en murmurant presque, d’un ton menaçant :

- Ah oui? Et à qui la faute hein?

Alors que la fille sauta devant elle, avec se même sourire insupportable, Maddison ne put s’empêcher de la détaillée.  Elle était de taille moyenne, cheveux brun et un style vestimentaire, disons acceptable. Mais ce qui énervait le plus Maddison c’était son attitude déplorable d’enfant. Cet air moqueur et toujours amusé, avec ses commentaires enfantins. Franchement qui pourrait supporter une telle personne. Elle représentait tous ce que Maddison ne pouvait supporter c’est les gens, et cela n’aidait pas à calmer sa rage grandissante. La Gryffondor se mit soudain à s'éloigner légèrement d’elle tout en continuant de la narguer :


-  C'est toi mon problème, encore plus maintenant alors que tu pues le calamaaaar !!!

Encore cette maudite chanson! Maddison n’en pouvait vraiment plus, et elle s’apprêtait à répliquer, lorsque la Gryffondor se remit à parler :

- Quoi, tu vas me faire quoi, tu vas appeler les Mangemorts et m'envoyer à Azkaban ? HouuuUuuUuUuUuuu, ajout-elle tout en agitant ses bras comme un fantôme.

Maddison la regarda un instant sans comprendre. Mais de quoi diable voulait-elle parler? Mangemorts? Azkaban? Maddison tenta de chercher dans sa mémoire à quoi ses mots pouvaient bien référer. Après tout,  elle avait bien du lire à ce sujet à la bibliothèque. Elle se rappela alors qu’Azkaban était la grande prison sorcière où avait-été enfermés les plus grand criminels sorcier et que les Mangemorts étaient les serviteurs du Seigneur des Ténèbres (apparemment peu osait prononcer son nom). Mais quel lien est-ce que tout ça pouvait avoir avec elle. Maddison n’était pas une criminelle ou une servante de quelque seigneur maléfique, aux dernières nouvelles?

Soudain le déclic se fit dans sa tête et sa rage décupla d’un cran automatique. Mais bien sur, pourquoi n’y avait-elle pensée plus tôt. On en revenait aux stupides rumeurs qui circulaient comme quoi tous les Serpentard étaient des êtres maléfiques et méchants dont il fallait se méfier en permanence. Parce que bien sur, un simple écusson suffisait pour déterminer la qualité de l’âme d’une personne. D’accord, Elle devait admettre que les gens de sa maison était rarement des enfants de cœur prêt à aider à tous moment, et que certains avait des idées très arrêtées. Mais de la à les catégorisé comme hostile et méchant, c’était franchement ridicule. Maddison devait admettre qu’elle avait aussi tendance à juger les gens un peu rapidement, sans trop les connaitre, et par conséquent, elle était capable de vivre avec le fait que bien des gens ne l’approchait pas parce qu’il se méfiait de sa maison. De plus cela lui permettais de rester tranquille dans son coin sans que les gens viennent l’emmerder. Mais que quelqu’un en vienne à humilier une autre personne innocente simplement parce qu’elle avait un Serpent sur écusson au lieu d’un Lion, un Aigle ou un Blaireau alors ça, ça la dégoutait. Elle regard la Gryffondor avec un air méprisant et répliqua :


- Mais bien sur, parce que tous le monde sait que tous les Serpentards sont des vilains sorcier maléfiques en puissances et des futurs Mangemorts. Aucune exception possible. D’ailleurs savait-tu que lorsque nous somme répartis à Serpentard, on nous remet en même temps notre future carte d’adhésion au club des Mangemorts ainsi qu’un laissez-passer pour Azkaban. Pratique non?

Maddison ne pouvait retenir le flot de paroles qui sortait de sa bouche et les laissait déferler comme une vague. Elle en profitait pour se rapprocher de la Gryffondor afin d’empuantir son air un peu plus. Juste retour des choses, non? Elle continuait sa tirade :

- Et à l’inverse, tout le monde sait bien que les Gryffondors sont tous des futurs héros avec un bon cœur. Après tout c’est vous les gentils, non? Vous qui êtes justes et courageux avec la médaille de l’honneur presque déjà dans votre poche.

Maddison était maintenant juste en face d’Isobel et ne se gêna pas pour la regarder de haut en bas avec mépris et dégout, avant d’ajouter :

- Alors, pourquoi est-ce que quand je te regarde je ne vois rien qui indique un gentil héros?

Serrant sa baguette dans sa main avec une force intense, Maddison devait se retenir de ne pas envoyer un sortilège au visage de cette Gryffondor et se contenta de la regarder avec un air de défi.
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Isobel Huxley


Isobel Huxley
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MessageSujet: Re: L'effet calamar (Maddison)   L'effet calamar (Maddison) Icon_minitimeJeu 18 Juin - 17:30

En tout cas, elle collait parfaitement à l'image qu'on se faisait tous des Serpentard, donc qu'ils n'aillent pas se demander pourquoi on ne les aimait pas : elle avait le regard clair et froid, les yeux plissés comme des fentes et comme si elle voulait me tuer avec ou bien se transformer en serpent et me planter ses crocs dans la face, elle puait la bourgeoisie, avec ses bonnes manières, sa tenue irréprochable, ses habits bien mis. Pouah !! C'était vraiment horrible, tout ça, mes parents ne m'avaient pas menti sur le sujet. Tatie Ellen disait toujours qu'il fallait faire attention à ne pas forcément écouter les préjugés des gens ou les avis un peu extrêmes, et qu'il ne fallait pas juger. Mais autant je lui faisais confiance pour beaucoup de choses, autant je trouvais qu'elle était trop gentille, et que ça, c'en était l'exemple. Mes parents avaient raison, et ils n'étaient pas les seuls à le penser ! Ce n'était pas une coincidence qu'on soit répartis différemment dès notre entrée à Poudlard, et encore moins que Serpentard regroupe toutes les bourges de la planète.

- Mais bien sur, parce que tous le monde sait que tous les Serpentards sont des vilains sorcier maléfiques en puissances et des futurs Mangemorts, se mit-elle à hurler tandis que je me marrais comme une baleine. Aucune exception possible. D’ailleurs savait-tu que lorsque nous somme répartis à Serpentard, on nous remet en même temps notre future carte d’adhésion au club des Mangemorts ainsi qu’un laissez-passer pour Azkaban. Pratique non?

Pour tout dire, je fus un peu étonnée de sa répartie et de l'énergie avec laquelle elle se défendit. Wow ! Je pensais qu'elle allait se draper dans son silence, ou bien être trop timide, ou bien partir, ou je ne savais pas trop quoi d'autre. Mais pas ça. Je continuai à rigoler en me tenant le ventre, mais au fond de moi j'étais bien contente d'avoir un fou rire parce que ça me permettait de réfléchir un peu à quoi répondre sans avoir l'air de perdre ma contenance, ou d'être surprise, bref : sans perdre la face.

- Ah bon, c'est pas ta famille qui te la donne au berceau, ta carte d'adhésion ? Pourquoi tu fais ta choquée, tu l'as voulue cette maison, fais pas genre, ricanai-je alors, moqueuse.

Et puis, je n'étais pas dupe. On pouvait choisir Poufsouffle pour sa loyauté, on pouvait choisir Gryffondor pour son courage, son énergie, on pouvait choisir Serdaigle parce qu'on était très intelligent et passionné de plein de choses. Mais honnêtement, pourquoi choisir Serpentard ? La ruse ?... L'ambition ?... C'était des qualités que je trouvais à double tranchants, et un peu trop vicieuses par rapport aux autres. Alors, qu'ils ne soient pas surpris de leur réputation !...


- Et à l’inverse, tout le monde sait bien que les Gryffondors sont tous des futurs héros avec un bon cœur. Après tout c’est vous les gentils, non? Vous qui êtes justes et courageux avec la médaille de l’honneur presque déjà dans votre poche.

Elle s'avançait en même temps et son odeur pestilentielle m'envahissait les narines, que je me pinçai entre les doigts, mais je fis attention de ne pas reculer : pas question de lui montrer que j'avais peur.

- Alors, pourquoi est-ce que quand je te regarde je ne vois rien qui indique un gentil héros?

- Parce que tu as des calamars dans les yeux,
lui répondis-je, donc tu devrais peut-être réfléchir avant de parler.

Moi aussi je pouvais être menaçante comme elle, et je me rendis compte qu'il y avait eu un glissement léger mais sensible dans l'atmosphère. Je riais encore et je cherchais la provocation mais je sentais qu'une tension avait surgi, que quelques choses tendaient mes muscles, et que je n'avais jamais ressenti ça. J'avais envie de tout sauf de reculer, de baisser les bras... J'avais envie d'être... méchante ? Et je ne me rendis pas compte sur le coup que ma plaisanterie était devenue tout autre chose. Maddison Williams serrait sa baguette dans sa main, m'aperçus-je alors. Un petit courant traversa mon corps. Attention ! Je n'avais pas envie de me faire transformer en un tas de bouse de dragon ; je sortis la mienne de ma poche à mon tour et la dévisageai sans bouger.

- Vas-y, attaque-moi, dis-je, sarcastique. On verra qui sera le héros après qu'une Serpentard ait une énième fois agressée à coups de sortilèges une petite Gryffondor dans les couloirs...

Je me demandai si elle connaissait Alec, qui devait être dans son année, si elle avait tilté que c'était mon frère, et si ça lui faisait quelque chose. Je me demandais aussi si elle avait peur, parce qu'au fond je me rendais compte que je n'étais pas rassurée mais à la fois quelque chose faisait battre mon coeur et était plus fort que tout, et me donnait envie de pousser le jeu un peu plus loin.

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Maddison Williams


Maddison Williams
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MessageSujet: Re: L'effet calamar (Maddison)   L'effet calamar (Maddison) Icon_minitimeLun 7 Sep - 10:26

Maddison était maintenant très proche de la Gryffondor et envahissait complètement son espace, la forçant à respirer l’odeur pestilentielle. Grand bien lui en fasse, c’était à cause d’elle que Maddison sentait le poisson pourri alors elle n’avait qu’à endurer les conséquences des ses actions. Maddison profitait de cette proximité pour observer la Gryffondor. Tout en elle semblait rappeler à la Serpentarde les pimbêches de son ancienne école. Son regard provocant, son sourire moqueur et son attitude je-m’en-foutisme. Dieu que Maddison haïssait ce genre de personnes. Celle qui prenait la vie comme leur grand terrain de jeu et qui se fichait bien des conséquences tant qu’elle parvenait à justifier leurs actions d’une manière ou d’une autre. Ces personnes pour qui la seule réponse possible à un argument était de vous descendre davantage. Semblant vouloir donner raison à Maddison, la jeune lionne s’empressa de répondre :

- Ah bon, c'est pas ta famille qui te la donne au berceau, ta carte d'adhésion ?

Celle-là fit mal. Mais vraiment mal. Maddison se sentit revenir en arrière lors de son enfance. Elle repensa à ses parents et à l’éducation qu’il lui avait donnée. Elle avait certes été éduquée d’une façon très aristocrate et bourgeoise, mais elle n’avait jamais été élevée à être méchante. On lui avait appris à être instruite, ingénieuse, vive et en contrôle. On ne lui avait jamais enseigné à tuer, torturer et a prendre plaisir aux malheurs des autres, contrairement à ce que faisait les Mangemorts. Elle repensa en particulier à sa mère. Cette dernière avait été une Serpentarde également et après avoir vécu dans le monde magique jusqu'à la fin de sa scolarité elle avait apparemment décidée d’en sortir pour fonder sa famille dans le Londres moldu. Maddison s’était toujours demander pourquoi.  Au vu de la situation dans laquelle elle se trouvait, Maddison se questionnait à savoir si cela était peut-être la raison de la fuite de sa mère. Avait-elle fait face à tant de haine et d’attaques sur ce que les gens supposaient qu’elle était qu’elle avait finalement décidée de fuir? C’était une possibilité valable, non?


Perdu dans son train de pensée, Maddison se rendit soudain compte qu’Isobel avait continué à parler, mais qu’elle n’avait pas vraiment écouté. Il lui avait semblée reconnaitre les mots « choisis » et « maison ». Mais ça ne faisait pas de sens, après tout c’était le Choixpeau Magique qui choisissait les maisons, pas les élèves. Elle ne se rappelait pas avoir eu à décider quoique soit lors de la répartition, elle avait seulement pensé à sa mère et espéré que tout irait bien. Quoiqu’il en soit Maddison ne regrettait en rien sa répartition et s’empressa de répondre la Gryffondor :

- Non je n’ai pas choisis ma maison si c’est ce que tu impliques, mais je ne regrette pas d’en faire partie car j’aime ce qu’elle représente. Et si tu avais porté attention au discours du Choixpeau tu aurais peut-être  remarqué que les qualités des Serpentards n’étaient pas la méchanceté et la cruauté, contrairement à ce que tu semble penser.

Maddison eut à peine terminée sa réplique que la Gryffondor lui revint avec un commentaire encore plus puéril que le dernier. Une réponse stupide comme de quoi elle avait des calamars dans les yeux et qu’elle devrait réfléchir avant de parler. Maddison ne put s’empêcher de rouler des yeux face à l’idiotie du commentaire.  Malgré tout elle embarqua dans le jeu de la Gryffondor et lui répondit d’un ton sec :

- Et toi tu devrais peut-être songer à ôter les œillères que tes parents t’on installée à la naissance et prendre le temps de voir les choses autour de toi. Et «agir avant de penser» ce n’est pas plutôt la devise de TA maison?

Alors qu’elle terminait sa phrase, Maddison remarqua soudain un mouvement subtil chez la Gryffondor. Elle observa cette dernière avant de réaliser qu’Isobel avait sortit sa baguette et la tenait tendue, visiblement prête à l’utiliser. Maddison souleva un sourcil d’interrogation avant de retourner son regard vers celui de la Gryffondor et remarqua une étincelle  nouvelle dans le regard de cette dernière. Alors que Maddison s’apprêtait à questionner  le changement, la Gryffondor rétorqua avec une attitude de défi et un ton de sarcasme dans sa voix :

- Vas-y, attaque-moi. On verra qui sera le héros après qu'une Serpentard ait une énième fois agressée à coups de sortilèges une petite Gryffondor dans les couloirs...

Maddison resta silencieuse un instant, complètement incrédule, avant d’éclater d’un rire froid et méprisant. Non, mais ce devait être une blague.  Maddison ne pouvait pas croire que cette fille soit vraiment sérieuse. La Gryffondor l’avait humilié à coup de calamars la première et elle osait parler d’attaque de la part de Maddison!  Alors qu’une rage intense l’envahissait, Maddison se surprit à maudire cette peste de Gryffondor qui semblait avoir le pouvoir de lui faire perdre sa contenance.  Elle répliqua d’un ton sec et froid :

-Je te signale que tu es celle qui m’a attaquer la première alors on repassera pour l’innocence dans ton cas.  Je ne t’ai jamais rien fais alors je ne vois vraiment pas pourquoi tu t’en prends à moi!

Maddison tenta de reprendre son calme et de reprendre son masque de froideur. Elle ne perdait jamais le contrôle de ses émotions habituellement et trouvait très dérangeant d’avoir trouvé en quelques jours, une Serdaigle qui la faisait sourire et une Gryffondor qui l’enrageait et la faisait sortir de ses gonds. Elle était certaine que venir à Poudlard lui apporterais de nouvelles expériences, mais ce n’étais pas vraiment ce qu’elle avait en tête lorsqu’elle avait accepté d’embarquer dans le Poudlard Express. Maddison fixa son regard dans celui de la Gryffondor et tenta d’ignorer toutes les émotions qui semblaient rager en elle. Elle se contenta de répliquer :

- Si tu prenais seulement le temps de regarder tu verrais que ce n’est pas MOI la méchante de l’histoire.

Maddison espérait vraiment que la Gryffondor finirait par comprendre et la laisser tranquille mais ce n’était probablement qu’un vain espoir.
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Isobel Huxley


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MessageSujet: Re: L'effet calamar (Maddison)   L'effet calamar (Maddison) Icon_minitimeDim 27 Sep - 17:14

- Non je n’ai pas choisis ma maison si c’est ce que tu impliques, mais je ne regrette pas d’en faire partie car j’aime ce qu’elle représente. Et si tu avais porté attention au discours du Choixpeau tu aurais peut-être remarqué que les qualités des Serpentards n’étaient pas la méchanceté et la cruauté, contrairement à ce que tu semble penser.

Je crus que j'allais m'étouffer (en plus de l'odeur) : non mais, aimer ce qu'elle représentait !! Elle était dingue ! Décidément, ils avaient tous des problèmes dans cette maison... Et puis je n'étais pas stupide, bien sûr qu'ils ne se revendiquaient pas ouvertement méchant, mais tout le monde savait très bien ce qu'il en était. Ca faisait partie de ces choses que Tata Ellen appelait « les non-dits », et c'était un mot qui m'avait toujours beaucoup plus parce qu'il se prononçait exactement comme ce qu'il voulait dire (si vous me suivez). Donc, personne n'avait besoin d'entendre de la bouche du Choixpeau que les Serpentard étaient mauvais, tout le monde le savait, un point c'est tout ! Ce n'était pas pour rien que Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom sortait de là, et que tous ses copains aussi. Il devait y avoir un truc avec la malice et l'ambition qui faisait un sacré mauvais mélange, pour qu'ils deviennent tous fans de magie noire et de persécution, quand même. Du coup, je lâchais un rire moqueur (mais stressé quand même, parce que la tension était toujours là) ; non mais, c'était quoi leurs qualités alors ?! Riches et méprisants en plus de tout, sans doute !

- Et toi tu devrais peut-être songer à ôter les œillères que tes parents t’on installée à la naissance et prendre le temps de voir les choses autour de toi. Et «agir avant de penser» ce n’est pas plutôt la devise de TA maison?

- Ha ha, dis-je alors, plutôt fâchée qu'elle mentionne mes parents, parce qu'elle ne savait pas que c'était une histoire compliquée et qu'elle pouvait bien se ravaler ce qu'elle pensait à ce sujet, merci. J'en déduisis qu'elle ne devait pas connaître Alec plus que ça, sinon elle aurait su - mais après je me dis que c'était stupide parce qu'Alec ne disait jamais rien. Et ensuite, je me sentis encore plus contrariée. Est-ce qu'Alec pensait ça aussi de « MA maison » ?... Non, je crois que tu confonds la stupidité avec le courage, c'est bien la preuve que tu n'as pas compris grand chose aux bonnes valeurs.

Et toc. Non mais, moi aussi je pouvais être vicieuse s'il le fallait ! Mais cette question sans réponse me dérangeait, encore plus quand je me trouvais dans une telle situation - sans précédent - et que je me sentais vulnérable. Avec nos baguettes dans la main, nos positions face à face, le regard mauvais de la Serpentard et le sang qui bouillonnait dans mes veines, ça ressemblait presque à une bagarre. Je m'étais déjà battue quand j'étais petite évidemment, quand au square les autres enfants m'embêtaient, mais ça se résumer à pousser dans le sable et tirer les cheveux - pas comme maintenant. On était armées, on était grandes, et je sentais qu'on pouvait risquer autre chose que mal aux cheveux.

-Je te signale que tu es celle qui m’a attaquer la première alors on repassera pour l’innocence dans ton cas.  Je ne t’ai jamais rien fais alors je ne vois vraiment pas pourquoi tu t’en prends à moi! ... Elle ne voyait vraiment pas ? Mais elle était aveugle, ou quoi ? Tous les Gryffondor et tous les Serpentard étaient en guerre ! Si tu prenais seulement le temps de regarder tu verrais que ce n’est pas MOI la méchante de l’histoire.

Je n'y comprenais presque plus rien. Cette fille, en plus de ne pas être drôle, étant en train de chercher une raison bien trop poussée pour mon attaque. Je sentais que mes muscles se crispaient et que l'adrénaline montait, me faisant un tout petit peu trembler. Je n'étais pas satisfaite : j'avais réussi ma blague, ma blague géniale, et elle aurait du faire mouche et embêter sa victime, mais voilà que celle-ci montait sur ses grands chevaux et rendait la chose beaucoup, beaucoup moins fun. Je la regardai droit dans les yeux ; nous j'étais un petit peu plus grande qu'elle, mais j'avais toujours été au-dessus de la taille de mon âge. Et quoi, maintenant ? Je ne voulais pas perdre, pas baisser les bras. J'avais une rancoeur étrange en pensant à Alec. Qu'est-ce qu'il ferait, s'il tombait là, sur nous deux en chien de fusil ? J'avais envie d'aller plus loin, et je savais très bien que c'était jouer avec le feu.

Deux choix s'offraient à moi : lui rire au nez et partir parce que ça ne devenait plus intéressant du tout, ou bien continuer, tenter, lui rentrer dedans un peu plus... Mes doigts fourmillaient étrangement, et je serrais encore plus ma baguette.

Je finis par faire un pas en avant - nous étions déjà proches, mais cette fois, j'étais à quelque centimètre d'elle. J'hésitai une seconde, mais après un regard clairement méchant, je fis mon choix ; je levai mon poing qui ne tenait pas ma baguette et lui cognai l'épaule, pas de toutes mes forces, mais assez pour la faire chanceler et reculer. Assez pour la provoquer. J'eus l'impression que mes oreilles sifflaient pendant une seconde, que tout s'était figé ; tous mes sens étaient en alerte et se trouvaient prêts à réagir.
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