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Mords moi sans hésitation [CLOS]

 
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 Mords moi sans hésitation [CLOS]

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Ulrich Liechtenstein


Ulrich Liechtenstein
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MessageSujet: Mords moi sans hésitation [CLOS]   Mords moi sans hésitation [CLOS] Icon_minitimeSam 11 Mai - 23:36

Naoko Nakamura. Naoko. C’était japonais non ? Pourtant elle n’avait absolument pas la tête d’une asiatique. Etrange. Bizarre. Mais qu’est-ce qui ne l’était pas avec cette femme ? Qu’avait dit Rita sur elle déjà ? Qu’elle couchait avec Doherty ? Peut-être bien. Quelle importance ? En fait c’était juste bizarre de l’imaginer. Coucher avec Nakamura… quel idée ! Elle était quoi ? Du genre dominante, à cheval sur Doherty, un fouet en main et des menottes en acier ? En fait c’était plutôt excitant. Surtout parce que ça incluait le sexe. Etre à ses ordres en dehors de ca l’était beaucoup moins.

Ca l’était même carrément pas quand ce qu’elle demandait c’était de partir sur l’allée des embrumes pour lui rapporter un cœur de botruc. Le botruc étant une créature protégée puisqu’elle veille sur les arbres qui produisent les baguettes magique, il était naturellement impossible d’en trouver. Ulrich ne savait même pas les propriétés magiques que pouvait avoir ce cœur. Mais elle en avait besoin pour sa potion secrète, ou pour une tout autre activité. Ulrich n’avait toujours pas mis de côté l’éventualité qu’elle faisait partie d’une secte religieuse basé sur l’adoration d’un dieu bouc. Et cette éventualité était de plus en plus probable. La drogue, le cœur d’un animal… si ça ne ressemblait pas à un genre de sacrifice, il fallait lui dire ce que c’était ! Peut-être que la poudre de lune n’avait rien à voir, c’est vrai, mais elle aurait tout aussi bien pu lui demander de faire ce genre de truc juste parce que c’était chiant et qu’elle n’avait pas envie de s’en charger.

Un cœur de botruc donc. Nakamura lui avait demandé de se rendre dans l’allée des embrumes. Elle disait que là-bas il trouverait bien quelqu’un qui pourrait lui en fournir étant donné « qu’il n’avait, visiblement pas de problème pour se fournir en substance illégale » sauf que là, ce n’était plus des petites drogues pour s’amuser, mais un cœur d’animal, qui plus est, d’un animal protégé. Super. Ulrich l’avait regardé avec de grands yeux. Ce n’était pas vraiment le genre de chose qu’il faisait tous les jours. Mais comme il fallait s’y attendre, Nakamura n’était pas du genre à confier une responsabilité aussi importante à son élève. Elle lui avait donc donné en même temps, un papier avec le nom de la personne et l’heure du rendez-vous. Elle l’avait déjà commandé. Il ne restait maintenant plus qu’à être à l’heure.

Ulrich avait pris soin de mettre la plus longue cape noir qu’il avait dans ses affaires. Hors de question que son visage soit reconnu. De la discrétion. Pour lui. Pour Nakamura aussi. Ils jouaient à des jeux dangereux. Elle en désirant des objets interdits, lui en étant son complice. Il prenait de gros risques c’est vrai, et c’était lui qui se tapait la sale besoge, mais tout autant qu’il était lui, là, dans les rues sombres et sale, il savait que si il tombait, elle tombait aussi. Parce que les sorciers issu de la brigade de contrôle des ingrédients magique remontait toujours à la source. A moins qu’on ne soit dans la Mafia ou qu’elle nous protège d’une manière ou d’une autre. Mais ce n’était pas leur cas donc…voilà.

Le serpentard se faufila au travers d’une rue extrêmement étroite. Beaucoup de sorciers et sorcières le bousculèrent en essayant de le dévisager tandis qu’il s’enfonçait un peu plus encore dans l’endroit le plus sombre et le plus malfamé qu’il avait pu apercevoir de sa vie.

Ne pas sentir les odeurs devenait d’un coup tellement bénéfique ! Ulrich voyait des fientes d’oiseau qui n’était certainement pas celle de pigeons, il voyait des gens vomir dans leur coin, des ivrognes affalé au sol, recouvert d’alcool et des gens qui n’avaient sans doute pas pris de bain depuis plusieurs mois. Ulrich n’avait rien à faire dans un tel endroit. Ou alors c’était parfaitement le genre d’endroit où il était possible de le trouver. A voir.

Ulrich était issu des quartiers riches, de la haute société, mais dire qu’il était quelqu’un qu’on aurait pu qualifier de bourge, était faux. Ulrich aimait le danger, l’inconscience et l’interdit. Il vivait. Sans penser aux conséquences, aux lendemains, au remord qu’il aura. Ulrich vivait. Profitait. Abusait. Et cet endroit était le dépotoir de tous les dépravés de la vie. Cet endroit était exactement le genre de lieu qu’il aimait, qu’il enviait et qu’il désirait fréquenter. Entre ses rues aux allées sombres et étroites, il flirtait avec le mal, et Ulrich aimait ca : le mal.

Le serpentard sortie de la rue pour en prendre une autre. Ici tout était plus… lumineux ? C’était extrêmement sombre et aucun visage n’était assez plaisant pour le regard plus d’une seconde, mais comparé aux petites rues qu’il venait de franchir, il avait l’impression d’être sur une petite place baigné quelques rayons de soleil. Et là, au centre, il la vit. Que faisait-elle-la ?

Même de dos il l’aurait reconnu entre mille. C’était Sophie après tout. Sophie. Watson. Juliette. Qu’importe le nom qu’il lui donnait, qu’on lui donnait c’était elle. Là. Dans l’allée des embrumes. C’était étonnant et tellement prévisible à la fois. Comme si ce n’était pas évident qu’elle se trouvera là, dans l’endroit le plus dangereusement interdit qu’ils pouvaient trouver tous les deux. Parce qu’elle était son interdit. Parce que Sophie, sa Juliette, était sa dépravation. Elle était celle qui lui faisait franchir la ligne bien tracé qui marquait la différence entre le devoir et le plaisir. Ulrich se surpris à sourire sous sa capuche noir qui le cachait si bien. Comment pouvait-elle seulement être ainsi, si visible ? Décidément elle n’avait peur de rien.

Le serpentard s’avança très doucement vers elle, sans se faire repérer. Qu’est-ce qu’elle regardait ? Elle semblait tellement plongée dans ses pensées…

Ulrich arriva juste derrière elle. On ne l’aurait même pas entendu respirer.

Puis au moment où elle bougea, Ulrich posa sa main sur sa bouche, collant son dos contre son torse pour l’empêcher de bouche et la maintenu tout contre lui afin qu’elle ne puisse pas bouger. Personne ne semblait s’en inquiété autours d’eux. Personne n’en avait rien à faire. Ulrich approcha ses lèvres de son oreille et lui mordilla le pavillon de l’oreille.


-Chuuut.

Ulrich fit glisser la main qu’il avait sur sa bouche le long de son cou puis l’enroula de son bras.

-Ce n’est pas prudent de se balader seule dans un endroit comme celui-là… Juliette.

Et Ulrich la libéra, un sourire amusé sur les lèvres. Même si ils ne pouvaient plus être l’un pour l’autre ce qu’ils avaient été, elle ne restait pas moins cette chère Juliette qu’il avait adoré. Et avec elle, c’était comme oublier pendant une minute ses responsabilités. Avec elle, c’était comme faire une pause dans le temps. C’était s’assoir sur un canapé, boire une vodka et se laisser aller à ses plus bas instincts. Et quoi de mieux pour ça, que de le faire ici ?


Dernière édition par Ulrich Liechtenstein le Lun 3 Juin - 16:55, édité 1 fois
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Sophie Watson


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MessageSujet: Re: Mords moi sans hésitation [CLOS]   Mords moi sans hésitation [CLOS] Icon_minitimeMar 14 Mai - 9:18

Bon, elle allait mourir, ca, on le savait. On le savait depuis longtemps. D'ailleurs je me demande encore pourquoi est-ce qu'on l'avait garder en vie aussi longtemps. Le jour où j'avais appris la nouvelle, j'étais assez dévastée, et elle n'allait déjà pas bien, mais il a fallut qu'on passe la moitié des coffres des Watson a la laisser souffrir plus longtemps. Y avait pas qu'elle qui souffrait d'ailleurs, il y avait moi aussi. Erika avait une leucémie, un cancer du sang, quoi. Et les cancers, c'est les seules putains de maladies que le monde magique n'arrivait pas encore à curer. Comme quoi, mère nature gardait un certain droit sur ses enfants, et il ne fallait pas trop s'amuser a la défier. On avait réussis quand même à la garder en vie quelques années de plus grâce a la magie, mais cela l'épuisait tout autant que toutes les chimiothérapies moldues et autre.
Vous savez ce qui manque à Poudlard? Des cours d'anatomie. Je sais, je sais, c'est un cours moldu, et c'est d'ailleurs pour ca que je dis ''anatomie'' et non pas ''biologie'', ou ''science de la vie et de la terre'', peut importe comment ils appellent ca. Je veux dire, les sciences, nous sorciers n'en avons rien a faire, étant donner que la simple transplanation désobéît a toutes les principes de la science moldu. Sans parler de tout le coter magique de notre monde qui paraitrait complètement aberrant pour des humains non magiques. Bref. Et la biologie, les cours de botaniques sont la preuve concrète que la photosynthèse et autres métabolismes normaux ne s'appliquent pas a toutes les plantes. Allez dire a des moldus que les jeunes mandragores ressemblent a une bébé horrible en racine, je doute qu'ils soient enchantes par cet révélation. Non, la bio et les conventions du vivant ne m'intéressent aucunement, ce que j'aimerais savoir, connaitre et apprendre, c'est l'anatomie, la composition et le fonctionnement du corps humain. Ainsi, peut-être que je pourrais réparer ma cousine, voir ce qui n'allait pas chez elle et savoir quoi faire. Comment ils font les docteurs a St-Mangouste? Aucune école de magie ne proposait des cours d'anatomie ou quoi que ce soit, ce qui signifiait logiquement qu'une fois leurs BUSES et ASPICS terminés, ils devaient aller prendre des cours de médecine CHEZ LES MOLDUS. C'était dégradant, ignoble, mais a la fois complètement compréhensible. La médecine n'intéressait qu'un faible pourcentage des sorciers, et nous étions bien trop flemmard et habitues a nos baguettes pour lever le pouce et faire quelque chose avec des scalpels et des ciseaux.

N'empêche que moi, ca ne m'avançait pas dans mon histoire.

Erika était en phase terminale de son cancer, la magie avait arrêté de faire son effet et il fallait trouver autre chose. Si seulement il y avait autre chose. Mon incompétence et ignorance dans le domaine de l'humain intérieur étant proche de zéro, je ne pouvais vraiment pas y faire grand chose, ce qui me frustrait encore plus. Je n'avais pas accepté de voir ma cousine souffrir des années de plus en vain, surtout que je souffrais moi aussi de ne jamais savoir si je la reverrais respirer le lendemain en me réveillant. Le pire, c'est qu'au cours de ces derniers mois, depuis mon déplacement à Beaubatons surtout, nous nous étions distancées. Erika désapprouvait mes manières ''trop serpentard'', remarque a laquelle je ne me retenais jamais de répondre méchamment. Mais malgré les conflits, les froids, elle restait ma cousine, ma soeur, celle avec qui j'ai grandis depuis la mort de mes parents.
Et il était tout simplement hors de question que je la laisse partir comme ca, après une bataille aussi longuement et fièrement mené.

Passons. Il y avait chose que je trouvais inexplicablement frustrant et c’était cette chose la qui me mettait le plus la rage au cœur, c’est qu’elle mourrait d’une maladie naturelle. Mes parents ont été tues par des mangemorts et ils y avait toutes sortes de manière et de raison pour lesquelles les Watsons pourraient être tuer. Entre les nombreux ennemis, les voleurs qui voudraient nous piller, des conséquences de la mort de mes parents, elle aurait pu se faire assassiner, kidnappée, torturée, mais non. Il fallait que ce soit une fichue cellule mutante qui refusait d’obéir aux loin de la nature et suivre le cours paisible de sa mitose qui lui prenne sa vie.

Mesdames et messieurs, je vous présente le réel ennemis publique numéro un : le cancer.
Sans oublier que maintenant ma tante recommençait sa paranoïa et nous avait pris, moi et Elena (la petite sœur d’Erika), faire toutes sortes de contrôles et de vaccins dans des putains d’hôpital moldues. Je me suis rarement sentie aussi impure et humiliée, et une fois de plus la paranoïa de ma famille me tapais sur les nerfs et étaient contraire a mes principes. Donc me voilà, 17 ans, 5 ans sans ma virginité, avec le vaccin contre le papillomavirus ou quelque chose dont le nom ressemblait ironiquement trop a « papillon » qui coulait dans mes veines.
Passons encore. Ce ne sont que des détails de ma vie que je ne voulais pas partager plus que cela. Des choses passées auxquelles je ne devais pas attacher plus d’importance pour plutôt me concentrer sur les actions à entreprendre ensuite. Et bien venons en, a ces choses a faire. Si les moldus et St. Mangouste et même la magie légale et courante ne suffisent plus pour poursuivre le combat d’Erika, alors il fallait aller chercher plus loin, plus haut que la normale. L’allée des Embrumes semblait être la réponse a ma question.

Pas que j’étais fan de cet endroit, du tout même, mais vu qu’il fallait y aller, alors autant y aller. Ce matin la – quel jour étions nous, déjà ? Oh, ca n’a plus d’importance – en ce jour qui-n’a-pas-d’importances, je décidais de me rendre sur le chemin de traverse tôt le matin pour ensuite rejoindre mon lieu voulu. Le matin, fameux moment de la journée ou les voleurs et tous autres scélérats arrivaient avec de la marchandise fraiche, les magasins ouvraient et nous étions les premiers clients. Bien. Je passais d’abord a Gringotte prendre de quoi satisfaire les caprices rarement négociables des marchants et me dirigeais vers l’Allée. Je regrettais de ne pas avoir pris ma cape avec capuchon, j’aurais pu me voiler la face et peut-être éviter d’influencer mon achat. Je n’avais qu’une cape de sorcière normale qui recouvrait mon jean, mon sweat shirt et mes converses. Bref, chose faite, pas de retour possible. Les odeurs et les scènes qui passaient sous mes yeux et mon nez n’étaient pas des plus agréables. Je pris soin de garder ma bourse en lieu sur et jetais régulièrement des regards par dessus mon épaule afin d’assurer mes arrières. Je parierais tout ce que vous voudrez qu’au moins une personne se faisait voler, agresser ou même tuer a chaque coins de rue, au moins une fois toutes les… Durée indéfinie ?

A vrai dire, je ne savais pas quoi chercher, ni ou chercher. Je ne fis pas confiance aux dizaines de marchants qui essayaient de me vendre toutes sortes de breloques, grigri et autres conneries dans lesquelles je ne mettrais pas ma foi. Fatiguée par ces odeurs, le manque de lumière et l’oppresivité de l’endroit (il devait etre passé midi et je n’avais toujours pas manger), je commençais a être étourdis et me débrouillais pour me rendre dans ce qui semblait être l’endroit le plus éclairé de l’Allée des embrumes. Hélas, plus éclairée ne voulait pas dire plus sécurisée. J’avais a peine eu le temps de souffler sous un rayon de soleil et laisser mon corps réaliser une sorte de photosynthèse humaine que je sentis quelqu’un se coller a moi et une main se plaquer sur ma bouche. Micro-moment de panique, j’essayais de me dégager avant de serrer mes points, l’un autour de ma baguette, l’autre près a jaillir et décrocher la mâchoire a cet inconnu que mettait ma patience a l’épreuve.


-Chuuut.

Cette voix. Je bougeais encore, écrasant le pied du nouveau venu.

-Ce n’est pas prudent de se balader seule dans un endroit comme celui-là… Juliette.

C’était lui.
Il voulait jouer les pervers maintenant ? Quoi, me prendre par surprise et quoi encore ? Me plaquer contre le mur, m’embrasser et me violer ? Pas que j’avais quelque chose contre cela, mais pas ici, pas en ce moment, pas quand j’avais autre chose en tête, et pas avec Lui. Pas après notre dernière rencontre dont je suis ressortie humiliée et dégoutée et haineuse. Il se jouait de moi. J’avais beau être amoureuse, mais je ne supportais pas qu’on me manque de respect. La seule personne qui pouvait se permettre d’agir ainsi était moi même. MOI seule JE étais (avec la faute de grammaire volontaire) la SEULE et UNIQUE personne qui pouvait me manquer de respect. Finalement, il me libera et j’en profitais pour donner un coup d’épaule de sorte a ce qu’il prenne du recul.

-Ne me touche pas.

Je ne voulais pas le voir. Je ne voulais pas me prendre la tête avec des histoires de cœur et je lui en voulais (comme toujours, il fallait toujours que je lui en veuille pour quelque chose) a cause de notre dernière rencontre. M’embrasser comme ca, pour me dire, en gros, de ma la fermer ? Mais il mériterait que Katie lui mange ses bijoux de famille et qu’elle s’étouffe dessus ! Et puis c’était quoi cet coïncidence, de se retrouver a l’Allée des Embrumes ? C’est pas comme si je me trouvais dans le café le plus fréquenté, j’étais limite dans le trou du cul du monde, merde ! A croire qu’il m’espionnait et me suivait et surgissait de nul part quand il jugeait qu’il ne fallait pas que je reste seule. Si c’était le cas, il se prenait ET mon coup de point, ET un maléfice.

-Tu as toujours ce don de sortir de nul part quand je ne veux absolument pas te voir.

Je me retournais et continuer a marcher.
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Ulrich Liechtenstein


Ulrich Liechtenstein
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MessageSujet: Re: Mords moi sans hésitation [CLOS]   Mords moi sans hésitation [CLOS] Icon_minitimeSam 18 Mai - 23:40

C’était drôle. Pervers, psychopathe et détraqué mais drôle. La regarder essayer de se débattre dans ses bras, la voir s’affoler légèrement, puis de plus en plus quand il la serrait un peu plus fort contre lui, et la détente, en entendant sa voix. C’était drôle. Et agréable. De prendre le pouvoir sur elle. De la dominer. Elle. Juste elle. Pour les autres, il pouvait faire toute les concessions du monde, il s’en fichait. Il ne cherchait pas à dominer son monde. Mais elle, c’était différent. C’était toujours différent quand il s’agissait de Sophie. C’était soit tout noir, soit tout blanc. C’était une infinité de moment où chacun d’eux était soit le loup, soit l’agneau. Ulrich aimait bien qu’on le domine. C’était amusant, c’était… paisible. Quand on lui disait quoi faire, comment, ou et pourquoi. Il aimait qu’on l’envoi chier, qu’on l’engueule et qu’on le déteste, parce que ça le rendait vivant, présent, et unique. Chez lui il avait tout ce qu’il voulait en claquant des doigts, à poudlard, c’était une tout autre paire de manche. Ulrich aimait être différent à poudlard. Ulrich aimait prendre ce rôle de gentil garçon patient et calme. Ulrich avait déjà opté ce rôle avec Sophie. Plusieurs fois même. Mais ça avait été inutile. Sophie n’était pas le genre de femme fragile et douce qu’il faut prendre avec des pincettes. Elle était forte, fière, piquante. Il prenait bien plus de plaisir à la mettre en rogne qu’à la voir sourire. Qu’elle montre les crocs, qu’elle le morde sans hésitation, parce que c’était exactement ce qu’il attendait, ce qu’il voulait, et ce qu’il recherchait.

Ulrich desserra sa prise et elle en profita pour s’échapper de son étreinte forcée en lui donnant un coup d’épaule. Ulrich fit un pas de recul un léger rire aux lèvres. Oulala ! Elle jouait les méchantes maintenant ? Pas avec lui ! Ulrich était bien placé pour savoir qu’elle était vorace et insatiable, cruelle et sans pitié, mais pas avec lui. Jamais avec lui. Tout comme elle était une part d’ombre de son passé, il l’était pour elle. Et il la détestait autant qu’il l’adorait, et une fois de plus, c’était réciproque. Ulrich et Sophie savaient qu’ils devaient juste s’ignorer, mais ils n’y arrivaient pas. Ils savaient qu’ils n’auraient toujours pour l’autre qu’un amour malsain et physique mais ils gachaient la vie privée de l’autre pour qu’ils ne trouvent pas le bonheur. Ulrich aimait Katie. Il l’aimait à un point qu’il n’imaginait pas possible avant. Elle était tout pour lui. Il ne voulait pas la perdre. Jamais. Il en mourrait. Mais Sophie… mais Sophie quoi ! Il savait qu’en étant ici, près d’elle, si Katie le savait, elle en souffrirait, pour rien certes, mais elle en souffrirait. Et il l’aimait et pour ça, il voulait partir, mais plus il était proche de Sophie et plus il lui était difficile de faire marche arrière.

Sophie était une dose d’héroïne. C’est ça. Ulrich en était juste drogué. Quand elle était partit, ça avait été difficile pour lui. Il l’avait cherché. Mais au bout d’un certain moment, il s’en était remis. Puis elle était revenue, et une fois de plus, il avait été accroc. Pour enfin partit pour Beauxbaton. En tombant amoureux de Katie, il avait pu faire un trait sur sa dépendance mais maintenant qu’elle était à nouveau là... il avait envie d’elle tout autant qu’il voulait résister, tout autant qu’il ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle repartirait bientôt. Sophie était un mystère. Elle avait une vie qu’il enviait. Du moins, la vie qu’il lui imaginait l’enviait. Elle partait ou elle voulait, elle ne rendait pas de compte, elle vivait, s’amusait, puis partait, et revenait. Ulrich aurait adoré être aussi libre. Faire ce qu’il voulait, quand il voulait, avec qui il le souhaitait. Rien que sa présence ici était une obligation. Il n’avait le choix de rien. Sauf de s’imposer à elle, de lui résister, ou de lui céder suivant ses envies. Ca la blessait ? Et alors ? De toute façon, elle partirait. Comme toujours. Autant s’amuser avec elle tant qu’il le pouvait.


-Ne me touche pas.

Vraiment ? Elle ne voulait pas qu’il la touche ? Ulrich la regarda en souriant. Comme si il allait l’écouter…

Ulrich approcha sa main de son visage et caressa doucement sa joue un sourire sadique aux lèvres.

-Sinon quoi ?

Ulrich retira sa main en pinçant légèrement son menton au passage.


-Tu as toujours ce don de sortir de nulle part quand je ne veux absolument pas te voir.


Ulrich ne pouvait que sourire à sa remarque. A vrai dire il se disait la même chose. Mais de manière beaucoup moins cruelle que la sienne. Il se demandait comment il était possible qu’il croise Sophie dans un endroit comme celui-là, hors vacances scolaire et surtout, aussi enfoncé dans l’allée des embrumes. Ce n’était pas vraiment l’adresse de prédilection pour les rencontres amicales. Mais puisque Sophie n’était absolument pas amicale en cette merveilleuse journée, alors peut-être que c’était bien le bon endroit pour tomber sur elle.

-Merci.

Oui, Ulrich avait volontairement évité mis de côté le fait, que c’était un moyen de lui faire comprendre qu’elle voulait qu’il parte pour le détourner en compliment.

Ulrich regarda autours d’eux en essayant de comprendre ce qu’elle pouvait bien faire ici. En dehors du fait qu’il était raaaaaaavis de la voir, il était également curieux. Sérieux, pourquoi mettre les pieds ici ? Ulrich aimait les lieux dangereux et extrêmement louche, mais Sophie non. Du moins pas à ce point-là. Ils partageaient un gout commun pour la taverne du sanglier, pour plusieurs raisons évidentes telle que l’alcool pas cher, de mauvais gout, et l’ambiance lourde mais aussi pour les souvenirs communs qu’ils y avaient. Ulrich aimait bien aller au bar avec elle. Ivre, Sophie était quelqu’un de très sympa ! C’était toujours une tigresse indomptable, mais elle ne mordait plus pour les même raisons…

Sophie lui tourna le dos et s’en alla. C’est bon ! Il plaisantait ! Ulrich lui attrapa le poignet et l’attira vers lui.


-Allez ! Ça va je te taquinais.

Ulrich tenta de percer son regard pour décrypter ce qu’elle pouvait penser. Sans résultat. Sophie était aussi impénétrable que froide aujourd’hui.

-Qu’est-ce qui ce passe ? D’habitude tu n’es pas aussi rigide. Quelque chose ne va pas?
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Sophie Watson


Sophie Watson
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MessageSujet: Re: Mords moi sans hésitation [CLOS]   Mords moi sans hésitation [CLOS] Icon_minitimeMar 21 Mai - 15:24

Ce matin je m’étais levée avec l’intention de passer chez Gringotte avant de descendre dans l’Allée des Embrumes pour trouver de quoi potentiellement sauver ma cousine de son cancer. Tout aurait du se dérouler d’après le plan, mais il fallait que je tombe sur cet personne que j’essayais d’éviter ? En plus ca allait encore attirer des soupçons : que faisait-je ici en dehors des vacances scolaires ? Nous étions peut-être le week end, mais il ne devait pas savoir que j’étais dehors. En vérité, j’ai du rentrer au manoir vendredi sur demande de mon oncle, et lundi je serais de nouveau entrain d’assister au cours. Bien sur, Ulrich n’était au courant de rien de tout cela, et si je le lui disais il risquait encore de croire que je quittais Poudlard sans prévenir pendant une durée indéfinie. Ou pas. En fait, je ne sais pas, je ne voulais pas savoir. Tout ce qui semble claire dans mon esprit pour le moment c’est que mes sentiments envers lui n’étaient pas réciproques ou mutuel, que pour lui notre relation devait s’arrêter au stade de jouet dangereux et sexuel, sans plus. J’aurais rien eu contre, si je n’étais pas putain d’amoureuse. Bref, tout ca pour dire que pour le moment, je devais commencer a trouver un moyen de me détacher de ce garçon (peut-être en trouver un autre, je ne sais pas), afin d’arrêter de me torturer l’esprit et me faire du mal. Ulrich c’était l’interdit, la tentation, le mal auquel je n’étais plus si sur de pouvoir/devoir y céder.

C’est dommage, j’aimais bien notre jeu de cache cache du loup que nous jouions dans le temps. Ma foi, les gens grandissent, les choses changent, les temps ne sont plus pareil et je devais accepter cela. Pour le moment Erika était ma priorité et ce n’était ni les beaux yeux de Mister Serpentard, ni mon cœur trop compliqué qui devait me détourner de mon but. Quoi que c’était compliquer, surtout quand l’adversaire n’avait pas compris que ce n’était plus un jeu, que c’était devenue une bataille et qu’il l’avait gagnée. Enfin techniquement, j’avais levé le drapeau blanc, abandonner temporairement, en attendant que les choses se remettent un peu en place. Si ca se trouve, d’ici quelques semaines tout allait changer et je reprendrais la partie, cette fois-ci en prenant la place de la Dame et non pas du Fou sur ce terrain d’Echec géant. Sauf que tout ca, je ne pouvais pas le lui dire, pas clairement. Il devait le comprendre lui même, que s’il voulait sa Katie, qu’il y allait j’allais essayer de lui foutre la paix, qu’il fasse ce qu’il veut de sa vie je ferrais genre de ne plus m’y intéresser. Il pouvait sortir comme ca de mon monde mais je lui demandais juste de fermer la porte et d’arrêter de toujours venir taper contre le carreau comme il le faisait maintenant. C’était typiquement Ulrich : me caresser le visage quand je lui demandais de ne pas me toucher. J’eu aussi le reflexe le plus stupide qui avait bien du l’amuser : essayer de mordre ces doigts qui se promenaient trop aisément sur ma peau. Je n’en voulais plus, qu’il me laisse tranquille.


-Sinon je mords.

Je n’allais pas m’étaler sur mes mots, je n’avais pas le temps et je savais très bien que son cerveau risquait d’interpréter ca comme une connotation salace ou autre chose de ce genre. Ulrich, laisse moi. Ulrich, prend moi. Ulrich je suis égoïste et je t’aime et je veux que tu plaques tout pour être a moi. Ulrich je t’ai fais du mal et toi aussi maintenant arrêtons en ici et séparons nous. Ulrich, tu aimes Katie. Ulrich, tu devrais m’aimer. Ulrich plaque moi contre ce mur, la, derrière toi, et baise moi. Ulrich, prend une capote et va mettre Katie enceinte. Fais lui du mal, brise lui le cœur, soit méchant et reviens vers moi, parce que le loup ne doit pas rester avec les hommes, le loup devait rester avec sa meute et je lui laissais la place du male alpha. C’était ca mon esprit, la torture mental des dilemmes, de ne pas savoir quoi penser ou quoi vouloir. Au final il faudrait qu’on aille se poser à quelque part et qu’on en discute, qu’on arrête d’être si mystérieux et de se retrouver dans les coins les plus insolites et qu’on mette les choses au claire. J’étais sur que c’était possible, mais je n’étais pas sur de vouloir. J’avais peur de devoir mettre une étiquette à notre relation étrange, je ne voulais pas finir comme son « amie » ou son « ennemis ». Je voulais rester Juliette, parce que dans « amis », il y avait quelque chose qui sonnait faux. L’amitié entre Ulrich et moi ne devait pas exister, elle ne POUVAIT pas exister ou alors elle briserait tout ce charme malsain de notre relation si ambiguë. A « amis », il manquait quelque chose. Il manquait « petite » devant « amie », comme « petite amie », comme l’amante, l’amoureuse, celle que je voudrais etre. Ou alors il manquait quelque chose après, comme « avec bénéfices ». Sex friends, quoi. Ou carrément ennemis. Mais pas « amis ».
Très honnêtement, je ne me voyais pas envoyer un hibou a Ulrich en disant simplement « hey j’ai de la beu sur moi, tu viens ? On va se retrouver autour d’une bière au beurre aux trois balais et discuter de notre vie ». Mon dieu non, jamais.


-Prend ca pour un compliment si tu veux, marmonnais-je en m’éloignant. Qu’il m’entende ou pas, je m’en fou, je voulais qu’il me foute la paix ou au moins qu’il arrête de complexifier encore plus mes émotions. -Allez ! Ça va je te taquinais. Immédiatement, je dégageais mon poignet de ses doigts qui l’avaient attrapé. Mes poignets étaient mes points sensibles, un endroit que je ne supportais pas qu’on touché trop brusquement et fermement comme maintenant. Mes poignets avaient toute une histoire: fracture lors d’un accident, maintes et maintes entorse, et surtout j’y avait marquer ma peine et mes pleures avec la pointe d’un couteau ou d’une lame, et certaines cicatrices étaient encore fraiche. Et de penser que celui qui venait de prendre mon poignet était la cause de toute ces traces qui allaient problèmes me rester a vie, j’explosai. - Oui ben ce n’est PAS le moment, putain! Ma baguette était de nouveau dans ma main. Arrête Sophie, arête tout de suite, calme toi. Visiblement la dépression m’avait vraiment rendue impulsive. Je ne veux pas te voir, Romeo – je m’étais l’emphase sur Romeo, qu’il voit bien que même si je le repoussais, je le voulais a mes cotes plus que tout – d’ailleurs qu’est-ce que tu fous ici? Va retrouver Katie, va voir Ambre, n’importe quoi, mais laisse moi. Pause. S’il te plait. Encore une pause. Heureusement que l’Allée des Embrumes avait ete le théâtre de plusieurs drames et que les gens avaient l’habitude, car si nous nous étions trouver au milieu de Londres, toutes les têtes désagréables des passants trop curieux se seraient tourner vers nous et nous aurions eu l’air très mal placés. Bref, je petais un plomb sur mon tortionnaire.

-Qu’est-ce qui ce passe ? D’habitude tu n’es pas aussi rigide. Quelque chose ne va pas? Sur le coup, j’ai cru que j’allais rire. Pas aussi rigide, d’habitude ? Puis je me retins. C’est vrai, avec lui, c’était diffèrent. C’était toujours diffèrent, il ne me voyait pas toujours rigide, a vrai dire il ne me voyait jamais rigide. Avec lui j’étais différente, je n’étais pas moi même, ou alors je l’étais mais je ne voulais pas l’admettre et je prétendais porter un masque le reste du temps. Romeo, oh Romeo, rien ne va. Rien ne va depuis quatre ans, rien ne va encore plus depuis que tu es avec Katie, depuis que je t’ai fais mal, depuis que tu m’as fait mal en retour. Mais ca tu ne le sais pas, tu crois toujours que je joue un jeu, que tous les coups sont autorises, mais je ne suis plus si sur que ce soit le cas, pas maintenant quand Erika va mourir. Romeo, oh Romeo, oui, d’habitude je suis toujours aussi rigide, je suis désolée que tu ne me saches pas comme ca, mais en même temps, c’est pour le mieux, je ne veux pas te dégouter encore plus, tu risque de me rejeter plus que ce n’est déjà le cas.

Et puis soudain, tout me revenait en tête. Il y a quatre ans, dans l’infirmerie, ce n’était pas lui qui m’avait dit qu’il était mon ami ? Que notre relation ne s’arrêtait pas au stade d’amant mais que quelque chose de plus fort pouvait avoir lieu, que la confiance pouvait s’installer. Au début je n’avais pas compris, mais a l’époque tout allait bien. Maintenant c’est diffèrent. Maintenant je déprime, je me fais du mal, physiquement aussi bien que moralement. Maintenant j’étais en manque de lui, de ma drogue, et mon énergie vitale et la vie allait encore m’enlever une autre personne qui m’était chère. Je pensais avoir compris que de toute manière les choses prenaient toujours une tournure de plus en plus sombre, mais j’étais encore assez sotte pour pouvoir espérer que j’aurais le droit a une exception. Et si Erika ne mourrait pas ? Et si je n’étais pas partie en France ? Et si je lui avais écrit ? Et si ce soir je couchais encore avec lui ? Et c’est la que je réalisais, une fois de plus, a quel point il me manquait vraiment. Je sentais son regard plongé dans le miens, et je cru un instant y lire une onde d’inquiétude, puis je me disais que c’était absurde, mais pas tant que ca. Ulrich me manquait. Sa présence physique, sa peau contre la mienne, ses lèvres contre les miennes me manquaient. Ulrich et son regard et son obsession pour moi me manquait, et pourtant il était la, devant moi. Depuis que j’étais revenue, on n’avait cessé de jouer à chat et chien et je n’avais pas encore pu pleinement profiter de lui. Je voulais Ulrich comme on pouvait vouloir la chose qui nous était le plus chère, de toutes les manières qui puisse exister.
Et en ce moment, ca n’allait pas bien, j’avais besoin de quelqu’un. Maintenant je pense comprendre la définition et l’utilité d’un ami, mais comme je disais plus tot, l’amitié ne devait pas exister entre lui et moi. D’ailleurs une des règles du Satanisme disait de ne jamais embêter quelqu’un avec ses problèmes a moins qu’on soit sur qu’il accepte d’écouter, je n’allais donc pas dire a Ulrich ce qui n’allait pas. De toute manière, sa question n’était pas « qu’est-ce qui ne va pas » mais il demandait tout simplement si quelque chose n’allait pas. Alors je pris une légère inspiration, oubliai tout ce que je pouvais penser avant sur mes relations avec Ulrich et pris le risque, une fois de plus, de me faire rejeter.

-Peut-être, mais tu as raison, ca ne va pas fort. Excuse moi. Mon ton s’était adoucis, et je me rapprochais doucement de lui jusqu'à lui prendre le bras. Après une légère hésitation, je me blottie un petit peu plus contre lui, me cachant sous sa cape. - Viens, on va se poser dans un bar. J’ai de quoi fumer sur moi. Bien sur, je ne parlais pas que des clopes, et je l’entrainais vers le bar le plus proche, fermant les yeux pour ne pas voir la grosse rejetée que je risquais de me prendre.
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Ulrich Liechtenstein


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MessageSujet: Re: Mords moi sans hésitation [CLOS]   Mords moi sans hésitation [CLOS] Icon_minitimeSam 25 Mai - 15:43

-Sinon je mords.

Mais qu’elle morde. Qu’elle le plaque contre le mur, là, juste derrière, qu’elle le torture, l’envoi à l’infirmerie, qu’elle lui fasse mal, encore et encore, elle ne savait faire que ça. Et il n’aimait que ça. Ulrich et Sophie se détestaient autant qu’ils s’aimaient. Leur « couple » si il avait déjà été, était voué à l’échec. Dès qu’un aimait l’autre, il se faisait jeter. C’était une perpétuelle vengeance qu’aucun d’eux n’arrêtait. C’était comme ça. Ulrich le savait. Il se disait qu’il acceptait de juste la pardonner, tout s’arrêterait. Mais il ne pouvait pas. Il si acceptait de se plier devant elle, de faire preuve d’une légère faiblesse, elle le mangerait tout cru. Elle le dévorerait. Sophie était un démon, et il était son alter égo. Ils s’aimaient, se détestaient, s’amusaient, se torturaient, se réconfortaient, se blessaient, puis arrêtaient tout, pour recommencer. Comme des enfants, ils savaient qu’ils se faisaient du mal, mais ça ne les empêchaient pas de se voir, s’aborder, s’adorer avant de se détester. C’était comme ça. Une pulsion indomptable. Un jeu malsain qu’ils gagnaient chacun leur tour. Et cette fois-ci, ce serais Ulrich.

-Et bien vas-y… mords moi. N’hésite pas.

Ulrich lui lança un large sourire provoquant puis la lâcha. Sophie était d’une humeur de chien. Il se demandait bien pourquoi. Ce qui était drôle quand il la provoquait c’était qu’elle répondait toujours. A quoi bon jouer à un jeu s’il était seul ?

Heureusement, la Sophie qu’il connaissait n’était pas entièrement morte. Alors comme ça il arrivait toujours au moment où elle n’avait pas envie de le voir ? Ulrich eu un léger fou rire. Étrange… il avait un très bon souvenir de plusieurs fois ou elle était plus que ravis de le voir débarquer de nulle part. Époque de pure inconscience. Pas qu’il se soit assagit depuis c’est vrai. C’était peut-être même pire. Ulrich était qu’un gamin inexpérimenté à l’époque, Sophie aussi d’ailleurs. La réelle différence entre cette époque où ils couchaient ensemble sans même savoir le nom de l’autre, juste pour le plaisir et maintenant, ou, il le savait, elle aurait tout donné pour l’avoir à nouveau pour elle, c’était qu’ils avaient connu bien d’autres choses et qu’au final, rien n’avait été meilleur que de vivre uniquement pour son propre plaisir. Et ensemble, ils avaient été égoïstes et animal, se laissant uniquement guidé par leurs désirs primaires. Ça avait été enivrant et exaltant mais… Ulrich avait changé. Il avait appris à faire des concessions. Elle non. Ils étaient tous deux tombé amoureux, mais elle n’avait pas choisie la bonne personne. Tout ce qu’il pouvait être, c’était son Roméo passé. Son adversaire de jeu. Mais le jeu ne se terminerait jamais. Son ami. Voilà tout. Mais lui-même, pouvait-il la voir comme une amie ? Une fois il y avait songé, il y a longtemps. Mais il n’était plus certain de bien savoir ce que sa signifiait. Sophie lui avait demandé ce qu’était un ami pour lui. Il ne se souvenait plus ce qu’il lui avait dit, mais aujourd’hui, il n’avait plus de réelle définition. Tout ce qu’il savait, c’était qu’elle, au contraire de Katie, accepterait toujours qu’il lui cache des choses, ou du moins, elle ne prendrait pas peur, en apprenant la vérité.


-Prend ca pour un compliment si tu veux.

Bon, d’accord, elle n’était mais alors, vraiment pas de bonne humeur ! Ulrich changea instantanément de façon d’agir. Elle ne voulait pas jouer, ok. Il ne rentrait donc plus dans son rôle de Roméo mais dans celui d’Ulrich. Parce qu’il avait beau se comporter comme le premier des salaut avec elle pour s’amuser, elle n’en restait pas moins quelqu’un qui comptait pour lui. Et il serait toujours là pour elle. Le jeu avait des limites. Et la présence de Sophie dans un endroit comme celui-là en était peut-être une.

- Oui ben ce n’est PAS le moment, putain! D’ailleurs qu’est-ce que tu fous ici? Va retrouver Katie, va voir Ambre, n’importe quoi, mais laisse-moi. S’il te plait.

Elle se dégagea de son emprise avec une rage contrôlé et sortis sa baguette dans la seconde qui suivit. Ok. Calme. Qu’est-ce qui pouvait bien se passer d’aussi difficile ? Ulrich s’approcha d’elle doucement, sans jamais la quitter des yeux. Sophie n’allait pas bien. VRAIMENT pas bien. Ce n’était plus le moment de rire ou de la torturer.

Sans faire un seul mouvement brusque il la prit dans ses bras doucement. S’il te plaît ? Elle ne lui avait jamais demandé quelque chose aussi poliment. Sophie Watson demander quelque chose aussi gentiment ? En dehors du fait qu’il s’en faisait vraiment pour elle, il se disait aussi que c’était un moment à marquer d’une pierre rouge. Elle semblait si vulnérable. Il voulait qu’elle se confit, qu’elle lui parle mais… mais c’était Sophie. Et Sophie était têtu, froide, détachée, elle se mettait au-dessus de tout ce qui pouvait l’affaiblir. Elle avait un cœur dur et déterminé. Ulrich avait entendu une fois une conversation entre Claire et Ambre. Il savait que Sophie avait voulu intégré les purgateur. Elle avait confié à Claire que ses parents étaient morts, tués par des mangemort. Mais ça ne l’empêchait pas de rejoindre leur cause. Ulrich ne savait pas à l’époque si il devait la regarder choqué ou avec admiration. Aujourd’hui il savait que ça ne changeait rien. Mangemort, auror, elle n’était ses parents, elle vivait sa propre vie, suivait ses propres idées. Et pour cela, il l’admirait. Sophie ne se laissait pas affaiblir. Sauf devant lui. Un privilège dont il abusait devant elle, mais dont il appréciait chaque minute en dehors. Tout le monde avait besoin de quelqu’un sur qui se poser, quelqu’un face à qui on peut être la pire des personnes ou la plus douce, quelqu’un qui jamais nous lâcherait malgré nos défauts. Et Ulrich était son quelqu’un.

Ulrich s’écarta pour lui laisser un peu d’oxygène. Il fallait qu’il sache. Le serpentard prit un ton doux pour lui demander ce qui la rendait si froide, si rigide face à lui. Elle ne l’était jamais. Et ce n’était pas grave. Seulement triste.


-Peut-être, mais tu as raison, ça ne va pas fort. Excuse-moi.

Elle se rapprocha à nouveau de lui. Lui prenant le bras. Puis petit à petit s’approcha de lui jusqu’à se blottir contre son torse. Ulrich l’entoura de ses bras et de sa cape.

- Viens, on va se poser dans un bar. J’ai de quoi fumer sur moi.

Ulrich posa son visage dans ses cheveux en souriant.

-Je ne fume jamais en dehors des soirées. Mais si tu veux planer je connais un dealer qui se fournit près d’ici. On peut peut-être le croiser.

Sophie s’écarta de son étreinte et lui pris la main pour l’entrainer avec lui vers le bar sur le côté. Le bat était encore plus miteux que la tête de sanglier, c’était presque incroyable. Une fois qu’ils mirent les pieds une tête coupée les fusilla du regard. C’était une sorte de barrière magique pour les mineurs. Mais puisque Ulrich comme Sophie l’étaient, elle les laissa passer. Ulrich se dirigea vers une table vide et lâcha la main de la serpentard avant de se diriger vers le bar commandé deux verres de vodka. Verre sale, vieille vodka, banquette du bar troué et pleines de mites… parfait pour passer un moment loin des yeux intrigués de poudlard. Ulrich la rejoignit, les deux verres en main et en posa un devant elle avant de prendre place à son côté.

-A nos souvenirs communs.

Ulrich leva son verre et bu une grande gorgé de la vodka. Vodka, canapé, coin sombre et malfamé. C’étaient eux. Leur relation tordu et inexplicable. C’était ce qu’ils étaient et ce qui ne changerait jamais entre eux. C’était malsain et agréable. C’était leur Roméo et Juliette.

-Et à toi Juliette. A ce qui te tracasse et te rend triste.

Ulrich se tourna vers elle, et plongea ses yeux dans les siens. Ils étaient si triste et déterminé à la fois. Qu’avait-elle ? Que pouvait-il donc bien se passer ?

-Je t’adore. Tu le sais n’est-ce pas ?
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Sophie Watson


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MessageSujet: Re: Mords moi sans hésitation [CLOS]   Mords moi sans hésitation [CLOS] Icon_minitimeJeu 30 Mai - 14:15

J'ignorais tous ses touchés et chaque fois qu'il me provoquait où qu'il me prenait contre lui. Je devais l'ignorer, sinon j'allais encore céder. A quoi exactement? Je ne saurais le dire vraiment, parce que c'était indéfinissable, ce mal dans lequel je succombais toujours avec Ulrich. Et il fallait plus que je cède. Je devais lui dire, a mon Romeo, que le jeu était finis, qu’il n’y avait plus de Romeo et de Juliette, et peut-être même qu’il n’y en a jamais eu. Un homme et une femme ayant jadis été amant ne peuvent rester amis, a moins qu’ils soient toujours amoureux l’un de l’autre, ou qu’il ne l’ont jamais été. Et cette triste vérité me laissais perplexe un instant, me laissant dans l’effroi : Ulrich m’avait-il une fois aimer, et j’ai été suffisamment borgne et obstinée pour laisser passer ma chance, ou ne l’a-t-il jamais été, ne me voyant comme rien d’autre comme l’objet de satisfaction personnel ? Et c’est alors que je réalisais que je n’avais aucun droit sur lui, que je n’en avais peut-être jamais eu, que je ne pouvais pas, jamais, pu me permettre de le déclarer a moi, d’être jalouse. Ulrich était la chose que je considérais comme une possession personnel la plus proche et la plus intime et pourtant il était aussi la personne la plus libre et indépendante de moi que je connaissais. Lui et moi n’étions pas Romeo et Juliette dans le sens ou notre destin n’était pas lié, dans le sens ou il semblait pouvoir vivre sans moi alors que je me laissais lentement dégrader en m’enivrant de son absence. Puis en réfléchissant un peu plus, je me demandais s’il savait que je l’aimais. Et en réfléchissant encore plus, je me dis que non, il ne savait pas. Aux dernières nouvelles, j’étais juste son amante trop obsessive (parce que je sais qu’il y avait une période ou j’étais la seule chose a occuper son esprit) et obsessante, pas une fille complètement dingue amoureuse qui était prête a se jeter du haut de la tour d’astronomie pour lui. J’étais juste, comme il me l’avait si bien fait comprendre, sa partenaire, sa coéquipière, un jouet, un autre pion (même pas une dame) sur ce plateau de jeu qui me tuait a petit feu. Ca n’allait pas plus loin et il ne s’intéressait pas plus a moi que cela. Je devais doucement me mettre, LE mettre face a la réalité, je n’étais plus en mesure de poursuivre la partie, j’étais devenue trop faible et lui seule pouvais le savoir, lui seul DEVAIT le savoir que : mon amour, c’était finis. Les étoiles appartiennent peut-être au ciel, les planètes à l’univers, mais je ne saurais dire à qui son cœur appartient. Les histoires du prince charmant, c’était finis, j’y ai petite cru un jour en regardant pensivement par la fenêtre, mais ca remontait a loin, très très loin, et je doutais même qu’une fois, la Sophie que la terre connaissait de nos jour ait cru a de tels futilités. Non, Ulrich devait savoir, je devais lui dire, qu’il avait gagné. Lui et Katie, je respectais. Et si ce n’était pas Katie, je savais que je ne l’aurais jamais, il était hors de ma portée, quelqu’un que je n’aurais jamais, une dose mortelle de drogue dont l’abstinence allait me tuer. Je devais lui dire, mais comment ? C’était tellement difficile, et je n’avais pas envie. C’était tellement compliquer pour moi d’avouer ma défaite, ou plutôt mon abandon quand j’était accrochée a son bras comme ca, alors je devais jouer les durs, parce que c’était le seul moyen de protéger mon cœur qui ne pouvait malheureusement plus se permettre la moindre fissure.

-Je ne fume jamais en dehors des soirées. Mais si tu veux planer je connais un dealer qui se fournit près d’ici. On peut peut-être le croiser.
Comme je disais, c’était dur de dire quelque chose de cassant et méchant quand: 1. Mon bras était autour du sien. 2. Il posait sa tête contre la mienne. 3. Je sentais sa respiration sur ma peau 4. Je suis amoureuse 5. Revoir numéro 1,2,3 et 4. Et puis après avoir laisser passer un sourire que je réussis a bien dissimulé sous une mèche de cheveux, je lui répondis sèchement. – Je t’ai dit que j’avais de quoi fumer. Puis je réalisais ce qu’il venait de dire. Comment ca il ne fumait qu’en soirée? Ah, mon Roméo n’était donc pas si dépravé que je le pensais. Mais comment ca “que ce en soirée?”. Qu’est-ce qu’il y avait en soirée qui rendait l’occasion si spéciale? De la bonne compagnie? Des jolies filles? De l’alcool? Tout cela, il l’avait avec moi, et puis le simple fait que nous étions la tous les deux, dans l’endroit le plus maudit du monde publique sorcier, pendant une semaine d’école, était une occasion spéciale en elle même, et je me vexais un peu. Et l’alcool ce n’est pas comme s’il n’y en avait pas, nous venions d’entrer dans un bar et dans quelques minutes voir secondes nous aurons un verre d’une boisson alcoolisée quelconque devant nous. Il m’accompagna à la table et me laissa pour aller chercher quelque chose au bar. Nous connaissant bien, je savais qu’il reviendrait avec de la vodka. Je dus épousseter la chaise de la table avant de m’asseoir. Ce bar était l’image parfaite d’un bar de l’Allée des Embrumes, miteux, sale, sombre et glauque. Je ne serais pas venue seul ici, honnêtement, cet endroit avait de quoi me foutre les jetons et me laisser au taquet pendant tout le temps qu’il me faudrait pour finir mon verre.

Sauf que je n’étais pas seule. La dernière fois que j’étais dans un bar avec Ulrich, nous avions finis par faire l’amour, et même si ces circonstances se reproduisaient ici, je n’aurais rien contre, bien que je doute que ce soit le cas. Je détachais mon regard du dos de mon Roméo et sortis de mon sac une boite dans laquelle se trouvais tout le matériel a rouler. Je finissais de préparer la substance fumable et (pas si) illicite, mélangeant l’herbe et le tabac, quand Ulrich revint a table pour poser un verre de (oh, surprise !) vodka devant moi. Sans lever les yeux de mon roulage, je le remerciais. Je me rappelais les premières fois que j’avais appris a rouler moi même : c’était la grosse galère, les mains qui moite, le vent qui soufflait… Finalement j’avais finis par enrouler le papier autour de ma baguette, coller, puis remplir en rembourrant le petit tube. J’avais triché en gros, mais aujourd’hui, tout venait et se faisait de manière tellement simple et naturelle. Que ce soit la procuration du produit, le dealer à contacter, le tabac à avoir… Un papier, ce qu’il devait contenir, quelques tours entre les doigts et c’était joué. Je voulais « planer » comme disait Ulrich. Dans ce genre de situation, c’était la seule chose a faire, planer dans quelque soit le sens du terme, planer physiquement sur un balais et sentir le vent nous fouetter le visage, sentir le vide sous ses pieds, ou planer tout en étant sur terre mais en aillant l’esprit tellement high qu’on finissait par se retrouver sur Jupiter, il fallait planer pour oublier. La vie est un beau mensonge mais la mort est une triste vérité, c’est pour cela que l’Homme passe son temps à le nier et a penser a autre chose. Sauf que parfois, quand on est beaucoup trop proche de la vérité pour pouvoir continuer de l’ignorer, on n’a aucun autre choix que de faire face au destin, mais l’Homme est toujours trop couard pour oser et s’oblige a penser a autre chose, à échapper à la réalité et aux soucis par la consommation de divers substances. J’aurais aimer dire que je ne faisais pas partie de cette classe de gens, que j’étais plus forte que ca et que j’aller rester la rage au cœur et le point lever face a la mort prochaine d’Erika, comme je l’ai toujours fait pour mes parents et les autres, mais je ne voulais pas mentir au monde et surtout pas a moi même. Finalement, je scellais le joint d’un coup de langue et le posa sur la table avant de prendre le verre et trinquer avec mon camarade.

-A nos souvenirs communs. Je le regardais lever son verre et en boire, toujours aussi avide ce cher Ulrich. Je souris et portais également mon propre verre à mes lèvres seulement pour y tremper le gout, je ne voulais pas encore mêler alcool et drogue. Et puis la vodka n’était même pas si bonne. L’Allée des Embrumes n’était définitivement pas l’endroit dans lequel je voudrais me sentir mal, perdre conscience ou quoi que ce soit. Je n’étais peut-être pas une fille chochotte, mais je préférais prendre mes précautions, même si je savais que s’il m’arrivait quoi que ce soit, Ulrich assurerait surement mes arrières. – Communs et passés, rajoutais-je. Je sous entendais discrètement que communs ne voulaient pas dire qu’ils allaient persister, malheureusement pour moi. Nous avions de bons souvenir, très bon même, et c’était des plus grands dommages qu’ils se faisaient peu nombreux et étaient ternis par une séparation un peu …brutale. Je souhaitais tellement ne pas avoir a dire ce que je venais de dire, je voulais tout revivre avec Ulrich, les rencontres a l’improviste (même si nos rencontres se faisaient TOUJOURS a l’improviste), une BONNE vodka, et un désir physique. Avec potentiellement plus d’affinités. -Et à toi Juliette. A ce qui te tracasse et te rend triste. A ses mots j’eu un rire triste. – A toi, en gros. Vrai et faux. Ce qui me tracasse n’était pas Ulrich, ce qui me rendait triste n’était pas QUE Ulrich, mais je n’allais pas le lui dire, parce que ca ne le regardais pas, et j’avais appris avec le temps a cesser de dépendre des autres pour me sortir de mes angoisses, j’allais donc rester seule et affronter ca. Comme une grande. « Comme une grande ». Ca sonnait à la fois faux, prématuré et pourtant si réel. Je jouais les grandes mais en étais-je vraiment une ? Me voilà avec un joint que j’étais entrain d’allumer avec le bout de ma baguette, avec un taux d’alcoolémie sanguine qui allait très rapidement monter, avec ma virginité qui a fait sa valise il y a des pompes, avec une mentalité et un caractère d’une femme qui se voulait indépendante. L’image que je donnais, et j’en avais conscience, était celle d’une majeure de 17 ans prête a quitter l’école si ses années le lui permettait mais qui ne pouvait pas. Après, a voir si au fond je n’étais pas aussi fragile et perdue qu’un enfant, c’était autre chose… Mais bref, je ne pouvais pas me permettre de penser comme ca.

-Je t’adore. Tu le sais n’est-ce pas ? Je recrachais la fumée de la latte que je venais d’aspirer, lentement, essayant d’assimiler l’information qui venait de parvenir à mes oreilles. – Ce n’est pas assez, Roméo. Je repondais sur un ton plus doux, touchée par ses mots. Légèrement décontractée, je m’appuyais sur le dossier de ma banquette et repris une latte. Je regrettais presque aussitôt d’avoir répondu de cette manière. Il m’adorait. Certes, c’est vrai que je voulais plus, mais il m’adorait, et c’était déjà ca. Au moins je devais être un peu plus qu’un simple jouet comme je le pensais. Ca ne devait pas être si facile pour lui d’avoir dit ces petits mots. Je ne pense pas qu’Ulrich soit le genre de gars a dire qu’il adorait quelqu’un au premier venu, et peut-être que je méritais ses paroles, peut-être pas, en tous cas, je devrais surement lui montrer un peu de reconnaissance. Sauf que je n’avais pas de place ni dans mon esprit, ni dans mon cœur pour les sentiments et émotions amoureux pour le moment. Je fumai encore un peu, recrachant lentement la fumée sous formes de petits ronds avant d’expirer profondément.

-Je ne vais pas te demander ce que tu fais ici pendant une semaine d’école, ca ne me regarde pas. Je lui tendis mon joint, au cas ou il changerait d’avis sur sa politique de « je ne fume qu’en soirée », et pris mon verre pour y boire quelques gorgées. Grimace. Elle n’était vraiment pas bonne, cette vodka. – A moins que tu étais entrain de me suivre, dans ce cas la je serais obligée de te demander : pourquoi ? Ironisais-je.
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Âme soeur: Katie Bell, mais ça ne change rien au fait que je vais en épouser une autre.

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MessageSujet: Re: Mords moi sans hésitation [CLOS]   Mords moi sans hésitation [CLOS] Icon_minitimeDim 2 Juin - 17:09

– A toi, en gros.

Il ne savait plus quoi lui dire. C’est vrai quoi… Ulrich était conscient qu’elle n’arrivait pas à faire un trait sur le passé, mais qu’elle le veuille ou non, c’était ainsi. Et elle ne lui facilitait pas la tâche à être aussi fermé à toute possibilité. Si seulement elle oubliait, si seulement elle pouvait passer à autre chose. Qu’elle se trouve un nouveau mec ! A l’époque Sophie était du genre à « sortir » avec plusieurs types à la fois sans aucun problème de moralité. Mais aujourd’hui, c’était comme si elle se forçait à apprendre à respirer sous l’eau. Ulrich pouvait lui tendre la main, pour qu’elle en émerge, mais il ne pouvait pas la rejoindre et lui donner son air. Elle ne devait plus compter de cette manière sur lui. Ulrich avait depuis longtemps émergé, et il n’avait pas envie de replonger, même si c’était avec elle.

Ulrich et Sophie jouaient au chat et à la souris. C’était un plaisir malsain que de faire souffrir l’autre. Il aimait la faire souffrir, c’est vrai, mais elle, c’est presque comme si elle aimait ca encore plus que lui. Rien que le fait de souligner qu’il était la cause de son mal le faisait souffrir. Ce n’était pas ce qu’il avait cherché à faire, bien qu’à présent, tout en le sachant, il ne changeait rien à cela. Ulrich méritait d’être heureux, au moins une fois. Après tout ce qu’il avait traversé, après tout ce qu’il avait enduré, pourquoi ne le laissait-elle pas souffler un peu ? Ulrich la voulait comme amie. Il voulait que ce soit simple entre eux. Du genre boire un verre dans un bar malfamé, parler de tout et rien, sans contrainte ni retenu. Un peu comme avant. Le sexe en moins. Parce que ça ne pouvait pas être QUE ça entre eux. Ulrich ne la voyait pas comme un objet sexuel dont il se servait pour passer le temps. Ou peut-être que si… il ne savait même plus. Peut-être que c’est l’impression qu’elle avait de lui. Peut-être qu’elle se disait qu’il ne l’avait jamais vu autrement. Dans ce cas, comment ne pas être blesser si la personne qui nous vois comme une chose, nous fais comprendre qu’on n’existe plus pour lui ?

Pourtant il avait essayé de lui dire. Autrefois. Elle avait été à l’infirmerie pour une raison qu’il avait oubliée. Et il lui avait dit qu’il était son ami. Il lui avait fait comprendre qu’elle n’était pas JUSTE une amante à ses yeux. Mais c’était comme si elle ne prenait que ce qui lui plaisait. A cette époque elle ne voulait pas d’ami, elle voulait son amant, elle voulait l’exclusivité sans être elle-même liée à quoi que ce soit. Une enfant capricieuse qui semblait ne pas avoir évoluée. Lui si.


– Ce n’est pas assez, Roméo.


Ulrich soupira. Ce n’était jamais assez pour elle, mais il ne pouvait rien donner de plus. Si elle ne voulait pas ce qu’il lui offrait, alors ils n’avaient rien à faire ensemble. Il n’allait pas se débattre pendant encore longtemps pour conserver une histoire qui visiblement, allait dans le mur.

Dans le fond, c’était un peu comme avec Katie. Il savait qu’il y avait un monde, un univers entre eux deux. Mais Ulrich masquait cette vérité comme si ça ne représentait rien, puisque de toute manières ils s’aimaient. Mais le fait est que, malgré les sentiments, le gouffre entre eux était toujours là ! et plus le temps passait, plus il grandissait. Ulrich donnait tout ce qu’il avait, du moins, il faisait de son mieux pour que ça marche mais… Katie en voulait plus. Elle aussi. A croire que le monde entier lui faisait comprendre qu’il n’était pas au niveau de ce qu’il espérait.

Sophie avait peut-être prit un ton doux et calme, mais ça restait une reproche. Et il en avait marre qu’on lui reproche des choses sur lesquels il n’avait aucun contrôle. Sophie semblait détendu, mais ailleurs. Elle fumait son joint tranquillement, son poids sur la banquette, tout en le regardant dans les yeux. Ils étaient à des années lumières de ce qu’ils avaient été et pourtant, si ils faisaient le compte d’heures qu’ils avaient passé ensemble depuis qu’elle était revenue, ils étaient plus proche que jamais. Le problème c’était lui. Surement. Les problèmes entre lui et Katie étaient dû à son comportement et avec Sophie, le problème c’était qu’il la voulait elle, mais pas ce qu’elle était. Tout comme il ne pouvait plus être ce qu’elle voulait de lui, elle n’était pas ce qu’il attendait d’elle. Et pourtant, ils s’acharnaient à se voir, à se faire souffrir et à en désirer encore plus.


-Et pourtant, il faudra t’en contenter.


Ulrich était sec, froid, distant. Il se demandait encore si ce n’était pas faire une grosse connerie que de rester avec elle, ici. Que voulait-il dans le fond ? La première réponse qu’il lui venait à l’esprit était Katie, inévitablement. Mais si il la choisissait, il devrait renoncer à beaucoup de choses, chose qu’il n’était pas encore prêt à abandonner. S’il choisissait Sophie, il fallait qu’il renonce à celle qu’il aimait plus que tout. Et si il n’en choisissait aucune des deux… et bien… ce serais encore pire.

Ulrich avait toujours évité les choix. Depuis qu’il était à poudlard, il se contentait de laisser faire les choses, et de voir ce que ça donnerait au final. Juste être neutre, passif, ne pas jouer les leaders, ne pas prendre de décision qu’il ne pourrait modifier plus tard. Ulrich était comme ça : un suiveur. Pas qu’il n’avait pas l’assurance ni la carrure d’un chef, seulement il ne voulait pas choisir pour les autres. Il ne voulait être responsable que de lui-même. Il préférait de loin suivre les indications d’un autre, plutôt que de donner des ordres. Et c’était d’ailleurs la raison qui l’avait mené ici. Si il avait été plus… exigeant, peut-être aurait-il pu tenir tête à Nakamura dès le début, peut-être qu’il aurait pu négocier avec elle au lieu de devenir son « assistant » qui tenait plus du larbin qu’autre chose.


-Je ne vais pas te demander ce que tu fais ici pendant une semaine d’école, ça ne me regarde pas. A moins que tu étais en train de me suivre, dans ce cas-là je serais obligée de te demander : pourquoi?


Ulrich reste de marbre. Il but une gorgé de son verre, en prenant tout son temps. Sa présence ici devait rester secrète, tout comme ses activités. Et Sophie pouvait-être une véritable fouine quand elle le voulait.

-Ca ne te regarde pas en effet. Et pour la gouverne sache que j’ai une vie en dehors de toi, moi.

Ulrich bu cul sec le reste de son verre.

-D’ailleurs, ma vie m’appelle…

Le serpentard se leva de sa banquette et se déplaça pour retourner dans l’allée. Il fixa cette jeune fille, qui quelques minutes étaient en face de lui et se disait que dans le fond, ce n’était pas lui le problème, bien que ça l’arrangeait. Sophie était un esprit libre et indomptable. Mais parfois, il avalait mieux juste abandonner. La voir fumer, boire, comme si ça la rendait forte le rendait triste. Il aimait ca et ne pouvait que comprendre que c’était un bon moyen de décompresser. Mais tant qu’elle n’attraperait pas sa main pour sortir de l’eau, elle continuerait à se noyer.

-Fait attention à toi Juliette.

Que lui dire de plus ? De toute manière, ça ne serais pas suffisant. Ulrich jeta quelques pièces sur la table pour payer les consommations et les prochaines, si jamais elle voulait encore un verre puis s’en alla, sans même se retourner.




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