• Astoria • Aurore •

Un rp test de 3000 caractères minimum.

Sujet : Aurore est en binôme lors d'un cours de potion. Lorsqu'elle aperçoit un jeune homme. Ce jeune homme déclenche en elle un sentiment très fort ( à toi de voir lequelle ; amour, répugnance etc ...).

Methodes : Tu peux faire parler le garçon et le professeur. Tu n'as pas le droit de quitter le cours. Dans ton rp tu dois absolument intégrer le mot clé que je te donne après. Décris du début du cours jusqu'à la fin. Fais de ton mieux. C'est sur ce rp que j'évalue ton niveau.

Autre : Moindre question ? Call me ! ( Si tu fais plus que 3000 je prends ;) )

Mot clé => Guitare.

Post ton rp à la suite et préviens moi.

Enjoy !

Comment on fait pour compter les caractères, déjà? Je pense qu'il y a une autre technique que tous les compter un par un non?

Et bien tu tapes tes textes sur word et après tu copier/coller. Cette technique permet aussi d'enlever les grosses fautes d'orthographes.
Voilà si tu as des questions; par MP

Voila j'ai essayé de faire de mon mieux




Je détestais le cours de potion. Tout d'abord, je trouvais cela absurde. Pourquoi devais-je m'embêter à mélanger des substances douteuses qui pouvaient salir mes belles mains blanches, alors que je pouvais payer un professionnel sans problème de paiement? Ensuite, c'est le cours où j'arrivais presque toujours en retard. Je ne savais pas pourquoi, mais à chaque fois j'avais un empêchement. Alors évidemment, le prof me détestait. Et c'était réciproque. Je ne contais même plus le nombre d'heures de retenue dont j'avais écopé avec lui. A croire que je lui plaisais, finalement.

Aujourd'hui n'était pas une exception, et j'allais encore être en retard de dix minutes. Tout ça à cause de cette espèce de fille de Gryffondor qui m'avait provoquée. Évidemment, la discussion plutôt animée m'avait retardée et j'étais encore allée changer de chaussures avant le début du cours. Je devais aussi me recoiffer ce qui prenait un bon bout de temps. Résultat, je me retrouvais devant la porte des cachots, bien coiffée, bien habillée, les chaussures propres, comme d'habitude belle et parfaite. Sauf que j'étais en retard et que je n'osais pas ouvrir cette fichue porte derrière laquelle une heure de calvaire m'attendais (cinquante minutes maintenant).

Après avoir pris une bonne inspiration et avoir affiché mon habituel air fier, moqueur, souriant et exaspérant, j'ouvris la porte sans frapper, comme d'habitude. Mais une surprise m'attends: au lieu de trouver la salle silencieuse, studieuse et le prof assis derrière son bureau à regarder d'un œil de vautour les élèves, tout le monde est par groupe de deux, parle, remue, et le prof passe entre les rangs en leur donnant des conseils. Apparemment, ils font un travail pratique par deux. Voila qui va nous changer de l'habituelle théorie. Dans ce cas là, arriver en retard est déconseillé, si l'on ne veut pas se retrouver seule. Mais résignée à travailler sans partenaire, je m'installe à une table vide dans le fond, sans que le professeur me voie. Je sors mes affaires quand soudain je sens un souffle chaud dans mon cou. Je me retourne lentement et je vois le prof, avec un sourire que je n'aime pas sur les lèvres. Je l'entends dire:

-Bonjour, miss Mereadda. Je ne vous attendais pas si tôt. Vous viendrez me voir à la fin du cours, s'il vous plaît.

Son ironie m'exaspère. Peut-être parce que j'ai la même. Je lui réponds en faisant un sourire narquois:

-Bonjour, monsieur. Je viendrais vous voir avec plaisir. J'ai très envie de passer plus de temps avec vous.

Il grimaça. En soupirant, il m'indiqua une table près de son bureau, devant, et me dit:

-Vous serez en binôme avec ce jeune homme. Je ne tiens pas à vous laisser seule faire cette potion délicate. Il vous surveillera sérieusement. Je vous demande également de ne pas déranger le cours.

Je soupirai, trop lasse pour répondre. Pendant que je remballais mes affaires, le prof alla voir autre part. Je pris tout mon temps et je me dirigeai lentement vers la table indiquée, où un jeune homme penché sur son chaudron se trouvait, seul. Plus pour longtemps, malheureusement.

Je le rejoignis en trainant des pieds et je m'assis. Le garçon me regarda et là j'eus le plus grand choc de ma vie. Ma respiration se coupa, mon ventre se noua. Le prof devait se tromper. Où bien je faisais un cauchemar. Je n'allais tout de même pas travailler avec… ça! Ça ressemblait à… un elfe de maison! Je détournai les yeux de cette horreur, les frottas et les rouvris. Non je ne rêvais pas, et je comprenais maintenant pourquoi il était seul. Ce garçon, je le trouvais horrible. Il était mon contraire complet. Sa robe de sorcier était toute froissée et pleine de boue, sa cravate mal nouée, ses chaussures ressemblaient à deux barques en peau jaunes et usées. Il avait des cheveux gras, ce que je ne supportais pas, jaunes filasse, mal coupés. Son visage était rouge, plein de gros boutons rouges remplis de pus jaune. Ses sourcils, carbonisés. Son front énorme, ses joues rondes, son menton double. Ses yeux avaient la couleur de la boue, petits, ronds, son long nez avait une forme de guitare, avec deux bosses et un trou au milieu, sa bouche s'ouvrait légèrement sur des dents jaunes et toutes tordues. Il était petit, beaucoup plus petit que moi. Curieux de mon regard, il me parla d'une voix aiguë, désagréable, dans un langage soutenu que je trouvais ridicule dans ce contexte:

- Bien le bonjour, belle demoiselle. Pourrais-je savoir la raison pour laquelle vous me regardez de cette façon?

Je détournai immédiatement les yeux. Je n'osais pas m'asseoir. Je ne pouvais pas rester cinquante minutes à ses côtés! Pourtant le prof me regarda et m'ordonna de m'asseoir. J'obéis en rechignant. J'avais envie de vomir en voyant mon binôme. C'était ma punition pour être arrivée en retard. Je m'assis tout au bout de la table, et je le laissai faire sa potion car il paraissait y arriver très bien sans moi.

Quarante cinq minutes plus tard, j'étais toujours dans la même position, je n'avais pas adressé un mot à mon binôme, de peur qu'il me pollue en me soufflant dessus. La laideur était contagieuse, et je ne tenais pas à la voir gâcher ma beauté naturelle. Mes lèvres ne s'étaient pas desserrées. Quand le prof annonça la fin du TP, le garçon alla rendre sa potion et le prof me regarda et articula un seul mot: zéro. Ma note. Je m'en fichais, ce qui était important maintenant c'était de quitter cette salle de torture. Dès que la cloche sonna, j'attrapai mon sac que je n'avais pas défait et je me dirigeais vers la sortie en courant presque. J'étais la première sortie et je pris la direction: les toilettes. J'avais complètement oublié le rendez-vous que le prof m'avait fixé maintenant.