Lilian et Aurore

Voilà, comme promis, je ~~vais t'en faire baver~~ vais t'aider à t'améliorer dans tes rps. On va commencer par un rp d'environ 3500 caractères (ou plus si tu es inspirée ;) )

La situation : Aurore sort de l'école pour aller dans le parc et se retrouve, quelques minutes plus tard, devant la Forêt Interdite. C'est là qu'elle y rencontre un autre élève.

Je veux que tu me décrives l'état-d'âme d'Aurore pendant sa marche, ses impressions quand elle se trouve devant la forêt et ce que lui inspire l'élève seul.

Good luck Lilian et Aurore 983975

Si tu as un problème, n'hésite pas à m'envoyer un mp.

J'allais tous les tuer. Tous ceux qui s'improvisaient profs, alors qu'ils ne servaient qu'à enfoncer leurs élèves. Tous ces élèves qui jouaient les hypocrites, alors que ce trait de caractère ne leur allait pas du tout. Je venais de me faire coller pour une raison totalement absurde, que je préférais oublier. Ce n'était pas la première fois, pourtant j'étais toujours dans le même état d'esprit à chaque coup. Colère, agressivité, rage. Mais surtout, ce que je ne laissais pas passer à travers mon visage, frustration. Oui, j'étais vexée mais je ne le montrais pas, par simple fierté. J'avais pris l'habitude de ne pas montrer d'autre sentiment que la colère. Et encore.

J'étais donc dans le couloir, entre deux cours, avec dans la tête la ferme intention de me calmer en fuyant si possible toute personne susceptible de subir mes foudres. Et puis je savais pertinemment que je pouvais tomber sur plus enragé que moi, alors là j'aurais vraiment eu une journée gâchée. Je ne tenais pas particulièrement à me faire brutaliser par plus vieux que moi, je n'étais pas non plus d'humeur à brutaliser qui que ce soit. Il y avait des jours avec, et des jours sans. En l'occurrence, aujourd'hui était un jour sans.

Mes pas m'emmenèrent donc vers un endroit qui, normalement, devait être plus ou moins désert à cette heure-là, le parc. Il ne faisait pas particulièrement chaud, le soleil ne brillait pas mais après tout, on s'en fichait du temps, tout ce qui comptait était d'aller prendre l'air. Pourquoi pas me rafraichir les idées. La bruine glacée, si habituelle dans cette région, ne me faisait pour une fois pas fuir. Au contraire, une fois n'est pas coutume, son contact me paraissait indispensable. À chaque pas, je sentais le vent qui me giflait le visage en bourrasques irrégulières, les gouttelettes s'écrasant sur ma peau blanche. La météo était aussi déchainée que mon humeur. Je frissonnais, de froid et de colère, le fin duvet sur mes bras se hérissait. Le vent jouait avec mes cheveux, ruinant assurément ma coiffure. Je jouais avec le vent, j'essayais de lui échapper bêtement, je me faufilais entre les bourrasques comme une enfant espiègle refusant de se montrer après une partie de cache-cache particulièrement étreignant.

Je faisais carrément du grand n'importe quoi, ça m'arrivait parfois, quand j'étais sur le point d'éclater. Je pouvais paraître puérile, j'en avais conscience. Et j'essayais de le montrer le moins possible, ou même pas du tout. Car je n'étais pas n'importe qui, et je n'étais pas à l'abri des ragots débiles lancée par certains élèves encore plus débiles qui voulaient se rendre intéressants. Encore ces élèves. Chaque problème, petit ou grand, était en rapport avec un élève de Poudlard. Vous me direz, c'est normal : on est dans une école. Mais il y avait vraiment des cas. On se demandait pourquoi ces cas-là avaient des amis, de la famille qui ne les avaient encore pas reniés. Si ça ne tenait qu'à moi, je les expulserais bien vite de cette école. On pouvait également les appeler autrement, les nés-moldus pour être polis. À chaque fois que j'étais en colère, j'en avais après eux. Je n'y pouvais rien, j'avais été élevée comme ça et je ne changerais pas. C'était une de mes caractéristiques, rester la même quoi qu'il arrive.

Certains allaient appeler cela un défaut, je n'étais pas d'accord. Je n'étais pas parfaite et je le savais, comme tout le monde. Mais de chaque défaut pouvait naitre une qualité, et vice-versa. J'avais des défauts mais aussi des qualités, je ne les citerais pas, ça risque de durer longtemps. Bref, revenons à nos moutons. Soit dit en passant, je trouvais cette expression idiote, il n'y avait pas de mouton à Poudlard.

Je commençais à avoir vraiment froid, sans dire que j'étais trempée. Ma colère était presque entièrement retombée et faisait place à une sensation de vide teinté d'ironie. Je n'avais plus qu'une envie, m'abriter sous un arbre au feuillage épais, attendre cinq minutes le temps que la météo se calme un peu, et repartir vers le château pour me changer. Pourquoi cinq minutes? Parce que dans ce pays si apathique par son ciel gris, le climat évoluait très souvent. Si par hasard il y avait une éclaircie, ce serais le temps de retourner au château car je m'étais bien éloignée. Effectivement, je n'avais pas choisi le couvert des arbres pour rien. J'étais quasiment arrivée à la lisière de la forêt, où je voyais à travers mes cheveux les habituels arbres, le brouillard qui tombait tranquillement, annonçant la fin de l'averse, et une fille.

Une fille?! Qu'est-ce qu'elle faisait là? Merde. Ma colère s'était envolée, mais mon envie de rester seule persistait tout de même. Cette élève venait de gâcher ma journée pour de bon, simplement pas sa présence. Je ne cherchai même pas à savoir ce qu'elle faisait, agenouillée au-dessus des racines d'un conifère, le dos tourné. Elle ne m'avait pas vue, et c'était tant mieux. Une espèce d'abattement me frappa, comme une gifle. Nulle part je ne pouvais être seule, pas même dans les coins les plus reculés. Avec un soupir, je me résignai à faire demi-tour dans le brouillard pour enfin me changer. Espérons que cette fois, personne ne viendrait contrarier mes projets.

[Désolée, pas beaucoup d'inspiration pour ce topic --' J'espère que ça ira quand même. ]

Bon, déjà, un bon point, c'est que tu ne fais pas ou très peu de fautes d'orthographe. Et personnellement, je trouve que tu te débrouilles plutôt bien. Il y a juste une phrase qui me pose problème :

Citation :: Je jouais avec le vent, j'essayais de lui échapper bêtement, je me faufilais entre les bourrasques comme une enfant espiègle refusant de se montrer après une partie de cache-cache particulièrement étreignant.

Je ne comprends pas vraiment ce que tu veux dire. Peut-être souhaitais-tu dire une partie de cache-cache éreintant ? De plus, j'ai trouvé ça plutôt intéressant que tu joues sur le fait qu'Aurore préférait éviter la présence de n'importe quel élève au lieu de prendre le premier venu pour évacuer sa colère.

Bon, je vais te donner un nouvel exercice. Oui attends, tu ne vas pas t'en tirer si facilement ! Lilian et Aurore 47351

La situation : Aurore se retrouve face à face avec elle-même. Elle s'observer simplement dans un miroir. A toi de décrire Aurore physiquement et moralement pour qu'on puisse mieux la cerner. Bonne chance Lilian et Aurore 983975

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