Ruby Standiford - Alex Turner

Ce n’est pas tout à fait ainsi que Ruby avait imaginé son après-midi. Non, lorsqu’ elle s’était levée ce matin, aucune lumière n’avait traversé les carreaux pour lui balayer la joue, la réveillant doucement, et c’était ses camarades de chambre qui l’avait secoué, lui rappelant que si elle ne se levait pas bientôt, elle serait très probablement en retard à pour son interrogation de sortilèges. Quelle magnifique réveil, avait alors songé la Serdaigle. La journée s’annonçait morose, habituelle. Et elle n’avait pas totalement tort, du moins, pour la première partie du jour. Elle avait traîné des pieds dans les couloirs, de cours en cours, sans entrain particulier. Certes, Ruby était chez les Aigles, réputés pour leurs amours du savoir, mais chez elle, cet amour était à demi-teinte. Certains jours, elle pétillait, sa plume courant sur le papier, ses yeux suivant les moindres faits et gestes du professeur, et elle buvait les paroles de ce dernier, tandis qu’elle pouvait, le lendemain même, griffonner de ridicules petits dessins et des fleurs sur les points de ses i, et se cacher le visage pour bailler, rêvant d’être sous sa couette avec un bon livre, la rébellion des gobelins de Saint-Minster de 1756 devenant le cadet de ses soucis.

Les ennuis avaient commencé le midi même. Elle avait mangé en compagnie de quelques Poustouffles avec qui elle partageait le cours de botanique, souriant aux blagues d’une des élèves, et picorant dans son assiette quelques pâtes. Son esprit était ailleurs aujourd’hui, mais elle avait un air tellement absent la plupart des jours, que les autres premières années ne remarquaient pas grand-chose, ou ne s’en souciaient simplement pas, ce qui n’étonnait pas la petite blonde. Elle le savait, elle était une camarade des plus singulières, et les gens finissaient plus par s’habituer à elle qu’à réellement l’apprécier : ces attitudes étaient trop froides, trop imprévisibles. Pourtant, beaucoup avait fait des efforts et, si son humeur s’y prêtait, elle y répondait, tâchant de se comporter de manière agréable avec la personne. Peut-être que si elle avait fait plus d’efforts, elle ne se serait pas retrouvée ici. En sortant de la grande salle, avec pour projet d’aller travailler avant la reprise des cours, Ruby était tombée en montant les escaliers sur un groupe de jeunes Serpentards qu’elle reconnue : ils étaient en classe de potions avec elle.
Celle qui lui parla en premier était une fillette brune, la peau mate, les traits durs. Ses yeux perçants avaient fixé la Serdaigle, l’air perplexe. Ses amies la regardaient avec impatience, comme si toute la scène avait été préparée à l’avance, et ne faisait qu’être enfin jouée. D’une voix légèrement fausse, elle s’était adressée à Ruby.

-J’ai vu que tu étais une bonne élève, et avec les filles, on se demandait si tu pouvais nous filer le devoir sur la potion de force pour demain.

La blondinette regarda son interlocutrice, plus étonnée qu’énervée. Elles ne se connaissaient ni d’Eve ni d’Adam, et elle pensait réellement que la jeune fille allait lui livrer un devoir tout prêt, qui de plus était à rendre ? Le rictus d’exaspération si connu de Ruby naquit sur ses lèvres, et elle avait essayé de ne pas paraître trop désagréable, car elle était tout de même seule face à 5 autres élèves.

-Je ne l’ai pas totalement fini, désolé, avait-elle menti.

-Tant pis, tu peux quand même nous le donner, on te le rendra ce soir, promis, juste une partie ça pourra déjà nous aider, avait répliqué une autre fillette aux cheveux roux foncés.

-Je regrette j’en ai vraiment besoin, vous pouvez bien le faire quand même, tout est dans le livre ! Avait répondit Ruby, un peu trop froidement. De toute évidence, sa réponse ne plût pas aux filles. Celle qui semblait être la leadeuse, la brune, sortit doucement sa baguette, un rictus mauvais sur le visage.

- On a dit, passe le devoir.

-Pas question ! Rugit la fillette.
Mais évidemment, Ruby aurait dû sortir sa baguette, elle aurait pu se défendre, mais son manque d’habitude concernant la sorcellerie lui faisait souvent oublié que désormais, elle pouvait se servir de la magie plutôt que de ses poings. Au lieu de cela, elle avait serré son sac, tentant de s’écarter, mais l’une des filles, la plus costauds de toute, avait été plus rapide, tentant de lui arracher sa besace. Elle avait tenté de se dégager, se cramponnant au sac, mais la rousse avait réagi instinctivement, pointant sa baguette, s’exclamant :

-Lashlabask !

Le sort avait projeté Ruby dans les escaliers et, sa tête se cognant contre les marches, elle perdit conscience, tout en sentant un liquide chaud couler le long de ses cheveux. Le réveil fût plutôt désagréable, son corps semblait être déconnecté, embrumé. Sa vision, au premier abord trouble, s’éclaircit et elle se rendit compte qu’un garçon inconnu allongé dans un lit la regardait.

Okay Ruby, super! Je vois que tu t'es appliquée, c'est vraiment pas mal du tout!
La longueur est bien, largement suffisante pour un forum de rpg! La difficulté, maintenant, est de la conserver tout au long du rp!
Puisque la principale contrainte a bien été respectée, je vais te dire ce qui, à mon sens, pourrait être amélioré au niveau de la syntaxe puis on continue comme prévu.




Ce n’est pas tout à fait ainsi que Ruby avait imaginé son après-midi. (Évite à tout prix de mélanger les temps. Utilise le présent uniquement dans des cas exceptionnels comme quand tu énonces une vérité générale. Ici, ce n'est pas le cas, on préférera "Ce n'était pas") Non, lorsqu’elle s’était levée ce matin, aucune lumière n’avait traversé les carreaux pour lui balayer la joue, la réveillant doucement, et c’était ses camarades de chambre qui l’avait secoué, lui rappelant que si elle ne se levait pas bientôt, elle serait très probablement en retard à pour son interrogation de sortilèges. (Cette phrase est très longue et complexe. À toi de la formuler d'une manière très claire pour rendre ton texte plus fluide! Il aurait mieux valu une tournure comme celle-ci: "Ce matin, une douce lumière aurait dû traverser les carreaux pour lui balayer la joue, la réveillant doucement. Au lieu de ça, c'étaient ses camarades de chambre qui l'avaient secoué, lui rappelant que si elle ne se levait pas bientôt, elle serait très probablement en retard à son interrogation de sortilèges." Dans le cas présent, mieux valait couper la phrase en deux.) Quelle magnifique réveil, avait alors songé la Serdaigle. La journée s’annonçait morose, habituelle. Et elle n’avait pas totalement tort, du moins,pour la première partie du jour (Mal dit: "en ce qui concernait la matinée"). Elle avait traîné des pieds dans les couloirs, de cours en cours, sans entrain particulier. Certes, Ruby était chez les Aigles, réputés pour leurs amours du savoir, mais chez elle, cet amour était à demi-teinte.Certains jours, elle pétillait, sa plume courant sur le papier, ses yeux suivant les moindres faits et gestes du professeur, et elle buvait les paroles de ce dernier, tandis qu’elle pouvait, le lendemain même, griffonner de ridicules petits dessins et des fleurs sur les points de ses i, et se cacher le visage pour bailler, rêvant d’être sous sa couette avec un bon livre, la rébellion des gobelins de Saint-Minster de 1756 devenant le cadet de ses soucis. ( Ruby!!! Tu te rends comptes que tu m'as écrit une phrase d'un paragraphe là? XD Il faut que tu apprennes à sectionner ces longs tronçons! Tu sais, ça ne cassera pas le sens pour autant! Regarde: "Certains jours, elle pétillait, sa plume courant sur le papier, ses yeux suivant les moindres faits et gestes du professeur. Elle buvait littéralement les paroles de ce dernier. Cependant, le lendemain même, elle pouvait se mettre à griffonner de ridicules petits dessins ainsi que des fleurs sur les points de ses i, et se cacher le visage pour bailler en rêvant d’être sous sa couette avec un bon livre. La rébellion des gobelins de Saint-Minster de 1756 devenait alors le cadet de ses soucis.)

Les ennuis avaient commencé le midi même. Elle avait mangé en compagnie de quelquesPoustouffles (Ne sous-estimons pas le pouvoir de la relecture! ) avec qui elle partageait le cours de botanique, souriant aux blagues d’une des élèves, et picorant dans son assiette quelques pâtes. Son esprit était ailleurs aujourd’hui. -POINT- (encore une phrase interminable, on va y travailler...) mais Cependant, elle avait un air tellement absent la plupart des jours (Préfère une expression courante comme "la plupart du temps" à "la plupart des jour"), que les autres premières années ne remarquaient pas grand-chose, ou ne s’en souciaient simplement pas, ce qui n’étonnait pas la petite blonde. Elle le savait, elle était une camarade des plus singulières, et les gens finissaient plus par s’habituer à elle qu’à réellement l’apprécier : ces ses attitudes étaient trop froides, trop imprévisibles. (Je vois ce que tu veux dire, mais ça manque de clarté. "Singulière" est un drôle de choix d'adjectif, par exemple. Il ne faut pas que tu écrives pour toi, mais pour tout éventuel lecteur! Tu dois l'amener exactement où tu veux! Il y a moyen de retravailler ce passage intéressant sur la facette à double tranchant de ton personnage! "Ruby se savait particulière, un peu spéciale à sa manière. - POINT- Son comportement était trop changeant et imprévisible. Tantôt enjoué, tantôt froid, cette attitude lunatique poussait les gens à s’habituer à elle plutôt qu’à réellement l’apprécier.") Pourtant, beaucoup avait avaient fait des efforts et, si son humeur s’y prêtait, elle y répondait, tâchant de se comporter de manière agréable avec la personne. Peut-être que si elle avait fait plus d’efforts, elle ne se serait pas retrouvée ici. (Gné?! Cette phrase est de trop, elle sort du néant, on ne la comprends pas. Si tu voulais annoncer la situation dramatique qui allait suivre, il fallait être plus explicite. "Peut-être que si la jeune fille avait su se montrer plus sociable, elle ne se serait pas retrouvé dans une situation aussi inconfortable dans les minutes qui allaient suivre...") En sortant de la grande salle, avec pour projet d’aller travailler avant la reprise des cours, Ruby était tombéeen montant les escaliers (Si tu mets "tombée en montant les escaliers", le lecteur pense que le personnage s'est cassé la figure, pas qu'il vient de croiser des connaissances! XD) sur un groupe de jeunes Serpentards qu’ellereconnue (Erreur de temps. Si tu mets "Ruby était tombée", tu dois utiliser l'imparfait, pas le passé simple. Donc: "qu'elle connaissait") ils étaient en classe de potions avec elle.
Celle qui lui parla en premier était une fillette brune, la peau mate, les traits durs. Ses yeux perçants avaient fixé la Serdaigle, l’air perplexe. Ses amies la regardaient (la regardaient? Mais qui? Une fois de plus, ce n'est pas clair. Tu dois préciser qu'il s'agit de Ruby puisque tu viens juste de décire une autre fille!!! Ça semble donc plus logique au lecteur que ce soit la Serpentarde que tout le monde regarde!) avec impatience, comme si toute la scène avait été préparée à l’avance, (Pour l'amour du ciel Ruby, arrête de me mettre des virgules avant les "et"!!!) et ne faisait qu’être enfin jouée. D’une voix légèrement fausse, elle s’était adressée à Ruby.

-J’ai vu que tu étais une bonne élève, et avec les filles, on se demandait si tu pouvais nous filer le devoir sur la potion de force pour demain.

La blondinette regarda son interlocutrice, plus étonnée qu’énervée. Elles ne se connaissaient ni d’Eve ni d’Adam, et elle pensait réellement que la jeune fille allait lui livrer un devoir tout prêt, qui, de plus, était à rendre? Le rictus d’exaspérationsi connu (mets plutôt "si caractéristique", sinon ça fait comme si toute l'école connaissait ton rictus, bref, c'est un peu pompeux.) de Ruby naquit sur ses lèvres. -POINT- et elle avait essayé de ne pas paraître trop désagréable, car elle était tout de même seule face à 5 autres élèves. (Euh, Ruby? Qu'est ce que c'est que ce plus-que-parfait qui sort de nul part?! XD Si tu réecris "Elle essaya de ne pas paraître", la phrase reprend tout de suite tout son sens!)

-Je ne l’ai pas totalement fini, désolé,avait-elle menti. (NOOOOOOOON!!! Stop avec le plus-que-parfait!!! "Mentit-elle". Si, si! Ça se dit! )

-Tant pis, tu peux quand même nous le donner, on te le rendra ce soir, promis! POINT (d'exclamation mais point quand même!) Juste une partie ça pourra déjà nous aider, avait répliqué une autre fillette aux cheveux roux foncés.

-Je regrette j’en ai vraiment besoin, vous pouvez bien le faire quand même, tout est dans le livre! (Pas d'espace avant un point, quel qu'il soit) Avait répondit ( Sérieusement Ruby??? "Avait répondit???????" Tu veux ma mort! XD Ecoute, je ne vois pas pourquoi tu te prends la tête avec le plus-que-parfait! C'est une action dans le passé donc passé simple: "répondit") Ruby, un peu trop froidement. De toute évidence, sa réponse neplût ("plut". Si tu as un doute sur la conjugaison, je te conseille leconjugueur.com ) pas aux filles.Celle qui semblait être la leadeuse, la brune, (On allège: "La brune, celle qui semblait être la leadeuse") sortit doucement sa baguette, un rictus mauvais sur le visage.

- On a dit, passe le devoir.

-Pas question ! Rugit la fillette.

Mais évidemment, Ruby aurait dû sortir sa baguette, elle aurait pu se défendre, mais son manque d’habitude concernant la sorcellerie lui faisait souvent oublié que désormais, elle pouvait se servir de la magie plutôt que de ses poings. (Gros problème de ponctuation dans cette phrase, assez lourde. Il aurait mieux valu: "Évidemment, Ruby aurait dû sortir sa baguette. POINT!!! (On va y arriver! XD) Elle aurait pu se défendre, mais son manque d'expérience concernant la sorcellerie lui faisait souvent oublier que désormais, elle pouvait se servir de la magie plutôt que de ses poings." Tu vois, ce ne son que des détails, il te manque très peu de choses pour vraiment améliorer on texte!) Au lieu decela ça,elle avait serré son sac, tentant de s’écarter, mais l’une des filles, la plus costauds de toute, avait été plus rapide, tentant de lui arracher sa besace. Elle avait tenté de se dégager, se cramponnant au sac, mais la rousse avait réagi instinctivement, pointant sa baguette, s’exclamant : (Héhéhé! Trois fois le verbe "tenter" d'affilée? Voici une proposition de plus, tant que j'en ai encore la force: "Au lieu de ça, elle s'était contenté de raffermir son étreinte autour de son sac, s'écartant au mieux du groupe de Serpentardes. -POINT- Cependant, la plus costaud de la bande la prit de vitesse et tenta de lui arracher sa besace. Ruby essaya vivement de se dégager, se débatant dans tous les sens, mais la rouquine (à préférer à "la rousse") pointait déjà sa baguette dans sa direction, s'exclamant haut et fort:")

-Lashlabask !

Le sort avait projeté (PROJETA!) Ruby dans les escaliers -POINT! (Je t'assure que si tu mets moins de fois le mot "et" dans tes textes, tu seras moins tentée de faire des phrases aussi longues!) et, Sa tête se cogna contre les marches et elle perdit conscience, tout en sentant un liquide chaud couler le long de ses cheveux. Le réveil fût plutôt désagréable, son corps semblait être déconnecté, embrumé. Sa vision, au premier abord trouble, ("trouble au premier abord", ça sonne mieux.) s’éclaircit et elle se rendit compte qu’un garçon inconnu allongé dans un lit la regardait.

Voilà, j'ai fais de mon mieux mais c'était assez dur, promis je ferai encore mieux à la prochaine réponse! Je n'ai pas voulu rajouter trop de choses, pour m'en garder pour la suite du RP! J'ai modifié quelques petites choses par ci par là, en espérant apaiser ta paix intérieure




Le garçon regarda Ruby un instant. Cette dernière se sentit quelque peu mal à l’aise d’être ainsi fixée par un inconnu. Elle était certaine de ne pas le connaître car elle songea un instant que si elle avait croisé un garçon aussi beau, elle s’en serait souvenue. Cette pensé lui provoqua un pincement au cœur. En effet, la jeune Serdaigle n’avait pas l’habitude de regarder des garçons, ni même de s’avouer qu’ils étaient mignons. Elle savait évidemment que cela venait de son… Problème avec la gente masculine. Ou plutôt avec son père. Elle se souvenait de l’incident de la grange, et de ses conséquences, mais sa mémoire semblait refuser de s’ouvrir lorsque Ruby y pensait.

Les médecins et les psychologues qui s’étaient succédé au fil des années ne cessaient de répéter aux familles d’accueil ou aux juges que le cerveau de la petite fille faisait un déni. Elle se souvenait même avoir surpris une conversation en écoutant à la porte de la chambre de ses premiers parents adoptifs. La femme racontait à son mari ce que le psychologue avait dit le matin même, après la visite. « Elle a subi un tel choc émotionnel que sa mémoire barre la route qui mène au souvenir de l’incident. Cela restera probablement comme ça un long moment, et il lui faudra du temps pour redevenir un enfant normal. » Les mots résonnaient encore dans le crâne de Ruby. Normal ? Qu’est-ce que ce que cela signifie de toute manière ? Premièrement, pensa la fillette, c’est arrêter de fixer le garçon. Il semblait gêné et bredouilla :

-Euh... Salut!

Le son de sa voix fit redescendre Ruby sur terre, et les souvenirs des cinq dernières années s’effacèrent de son esprit. Elle se concentra soudain sur la situation. Elle réalisa alors que ce réveil n’était pas des plus agréables. En effet, sa tête était douloureuse, et son corps semblait lui, être sous anesthésie. Comment avait-elle atterrit ici ? Et puis d’abord, où était-elle ? Un rapide coup d’œil lui confirma ses suppositions : elle était à l’infirmerie. Une longue série de lits en métal s’alignait dans la pièce, et certains étaient occupés par des élèves qui étaient plus ou moins mal en point.

La Serdaigle s’aperçut également que ses longs cheveux blonds et bouclés étaient… Tâchés de sang séché par endroit. Sûrement le sien. Cette idée fît naître une moue dégoûtée sur son visage. Son poignet gauche était entouré par un bandage mais elle ne ressentait rien. La connexion des nerfs de ses membres semblaient être coupée. Elle sentait à peine la couette sur son corps, elle n’avait ni chaud ni froid. Seule sa tête était lourde. Chaque mouvement qu’elle faisait lui procurait un sentiment désagréable.

Elle avait dû s’ouvrir le crâne en tombant des escaliers. Et peut-être plus. De toute évidence, elle s’était blessée au poignet, mais elle sentait aussi que sa lèvre s’était ouverte. Soudain, sa mémoire resurgit. Instinctivement, elle chercha son sac des yeux, et vit qu’il était là, sain et sauf, au pied de son lit. La bande de fillette avait probablement fui en se rendant compte qu’elles venaient de blesser une élève. Tout ça pour un devoir… La blonde se demanda qui l’avait récupéré suite à son évanouissement ? Peut-être le garçon. En effet, il n’avait pas l’air malade, ni blessé, mais simplement fatigué. De grosses cernes soulignaient ses yeux d’un vert peu commun, et contrastaient avec la pâleur de son visage. Réalisant qu’elle fixait le garçon, elle se décida à lui répondre.

-Salut…

Elle n’avait jamais été bonne pour commencer une conversation, ni pour la tenir, ni même pour tout simplement parler. Elle n’était pas spécialement timide, mais elle était méfiante. Le fait que son interlocuteur soit un garçon n’améliorait pas la situation. Elle le fixa quelques secondes, puis la question qui lui brûlait les lèvres depuis quelques minutes finit par sortir.

-Est-ce que c’est toi qui m’as amené ici ?

---

Le garçon regarda Ruby un instant. Cette dernière se sentit quelque peu mal à l’aise d’être ainsi fixée par un inconnu. Elle était certaine de ne pas le connaître car elle songea un instant (Essaye d'éviter les répétitions dès la première phrase! Au coeur du texte ça passe mais au début le lecteur est plus attentif!) que si elle avait croisé un garçon aussi beau, elle s’en serait souvenue. (Ouuuuh! Merci! XD) Cette pensée lui provoqua un pincement au cœur. En effet, la jeune Serdaigle n’avait pas l’habitude de regarder des garçons, ni même de s’avouer qu’ils étaient mignons. Elle savait évidemment que cela venait de son… Problème avec la gente masculine. Ou plutôt avec son père. Elle se souvenait de l’incident de la grange, et de ses conséquences, mais sa mémoire semblait refuser de s’ouvrir lorsque Ruby y pensait. (Pas mal! Ce passage pourrait être amélioré, fluidifié: "Elle savait que cela venait de son problème avec la gente masculine, ou, plus précisément, avec son père. Elle se souvenait de l'incident de la grange, des conséquences que cela avait eu sur elle! Et malgré tout, sa mémoire restait comme enveloppée dans une brume oppaque, lui interdisant l'accès à ses souvenirs les plus enfouis." Ce n'est qu'un exemple, bien sûr! Toujours est-il qu'une petite métaphore, dans ce cas-ci, permet d'imager le propos!)

Les médecins et les psychologues qui s’étaient succédés au fil des années ne cessaient de répéter aux familles d’accueil ou aux juges que le cerveau de la petite fille faisait un déni. (Trop lourd. "que la petite fille était en plein déni.") Elle se souvenait même avoir surpris une conversation en écoutant à la porte de la chambre de ses premiers parents adoptifs. La femme racontait à son mari ce que le psychologue avait dit le matin même, après la visite. (Cette phrase est un peu brouillon, tu pourrais facilement l'améliorer: "La femme relatait à son mari les propos que le psychologue avait tenu le matin même, après la visite." « Elle a subi un tel choc émotionnel que sa mémoire barre la route qui mène au souvenir de l’incident. Cela restera probablement comme ça un long moment, et (Vade retro, vilain virgule-et!!!) il lui faudra du temps pour redevenir un enfant normal. » (Ruby, c'est un psychologue qui parle! On peut donc s'attendre à ce qu'il emploie des termes médicaux! Pense-y, ça ajoute de la crédibilité à ton texte! Tu peux même inventer n'importe quoi, le tout étant que ça fasse savant: "Elle est en pleine amnésie rétrograde. Comme cela est dû au choc post-traumatique, je ne peux dors et déjà me prononcer sur la durée de son état. Cependant, il est probable que cela persiste jusqu'à l'âge adulte. C'est du moins ce qui se produit dans la plupart des cas..." (Ah, je me voie déjà médecin! XD)) Les mots résonnaient encore dans le crâne de Ruby. Normal ? Qu’est-ce que ce que cela signifie de toute manière ? Premièrement, pensa la fillette, c’est arrêter (Un petit présent au milieu du texte pour se faire plaisir? "il s'agissait d'arrêter de...") de fixer le garçon. Il semblait gêné et bredouilla :

-Euh... Salut!

Le son de sa voix fit redescendre Ruby sur terre, et (Encore un virgule-et? Il va falloir que je te donne des gages pour que tu arrêtes!!! ^^') les souvenirs des cinq dernières années s’effacèrent de son esprit. (Pas très clair comme phrase! On vient de parler de l'amnésie de Ruby et là tu écris que ses souvenirs s'effacent? Je te l'ai déjà dit, tu ne dois pas écrire que pour toi! Préfère une tournure de phrase plus explicite comme "et la jeune fille se retrouva de nouveau immergée dans le présent") Elle se concentra soudain sur la situation. Elle réalisa alors que ce réveil n’était pas des plus agréables. En effet, (Attention! Il ne faut pas abuser de ces petits mots qui finissent par alourdir considérablement le texte s'ils sont trop rapprochés!) sa tête était douloureuse, et (ENCORE UN VIRGULE-ET? Même en les relisant tu ne les vois pas alors que moi ils m'agressent l'oeil???) son corps semblait lui, être sous anesthésie. (Original l'endroit où tu as placé la virgule... Plus sérieusement, on préfèrera "son corps, lui, semblait être sous anesthésie" mais, si je peux me montrer pointilleux, il aurait mieux vallu que tu emploi le terme "engourdi", qui renverra à une impression de pesanteur. Anesthésie, ça laisse juste sous-entendre qu'elle n'a mal nul part!) Comment avait-elle atterrit ici ? Et puis d’abord, où était-elle? Un rapide coup d’œil lui (supprime ce mot et tout devient beaucoup plus fluide!) confirma ses suppositions: elle était à l’infirmerie. Une longue série de lits en métal s’alignait dans la pièce, et (RUBYYYYYYYYYYYY!!!! GRRR) certains étaient (Je supprimerais aussi ça, toujours pour la fluidité.) occupés par des élèves qui étaient plus ou moins mal en point.

La Serdaigle s’aperçut également que ses longs cheveux blonds et bouclés étaient… Tâchés de sang séché par endroit. (Est-ce le sang qui est séché par endroit ou les cheveux qui sont tachés par endroit? Une fois encore, tu ne penses pas assez au lecteur!) Sûrement le sien. Cette idée fît naître une moue dégoûtée sur son visage. Son poignet gauche était entouré par un bandage mais elle ne ressentait rien. La connexion des nerfs de ses membres semblaient être coupée. Elle sentait à peine la couette sur son corps, elle n’avait ni chaud ni froid. Seule sa tête était lourde. Chaque mouvement qu’elle faisait lui procurait un sentiment désagréable.(Elle, elle, elle, elle, elle!!!! Trop de répétition! Il faut varier, couper avec des périphrases comme "la jeune fille")

Elle avait dû s’ouvrir le crâne en tombant des escaliers. Et peut-être plus. De toute évidence, elle s’était blessée au poignet, mais elle sentait aussi que sa lèvre s’était ouverte. Soudain, sa mémoire resurgit. Instinctivement, elle chercha son sac des yeux, et (GRRRRRR!!!) vit qu’il était là, sain et sauf, au pied de son lit. La bande de fillettes avait probablement fui en se rendant compte qu’elles venaient de blesser une élève. Tout ça pour un devoir… La blonde se demanda qui l’avait récupéré suite à son évanouissement? (Pas de point d'interrogation au style indirect! Et puis, je suis sûr que même toi en relisant cette phrase, tu te rends compte qu'elle cloche! "Récupérer"? Sérieusement? XD "La blonde se demanda qui l'avait amené ici après qu'elle eut perdu connaissance", là oui! Mais pas "récupérer", comme s'il s'agissait d'un bouquin! ^^') Peut-être le garçon. En effet, il n’avait pas l’air malade, ni blessé, mais simplement fatigué. De grosses cernes soulignaient ses yeux d’un vert peu commun, et contrastaient avec la pâleur de son visage. Réalisant qu’elle fixait le garçon, (répétition! Préfère: "réalisant qu'elle le fixait" ou même "le jeune homme". ) elle se décida à lui répondre.

-Salut…

Elle n’avait jamais été bonne pour commencer une conversation, ni pour la tenir, ni même pour tout simplement parler. (On dira plutôt: "ni même pour parler, tout simplement." J'aime beaucoup cette phrase, elle est bien tournée et bien placée!) Elle n’était pas spécialement timide, mais elle était méfiante. Le fait que son interlocuteur soit un garçon n’améliorait pas la situation. Elle le fixa quelques secondes (Tu as déjà dit que tu me fixais à la fin du dernier paragraphe. Varie souvent, sinon ton texte va donner une impression de répétition dans l'ensemble! Si tu veux insister sur le fait que tu regardes Alex, tu peux appuyer ton verbe avec des complèments! "Elle le détailla quelques secondes supplémentaires... N'hésite pas à te servir de ce genre de sites! http://www.synonymes.com/index.html), puis la question qui lui brûlait les lèvres depuis quelques minutes finit par sortir.

-Est-ce que c’est toi qui m’as amené ici ?

Voilà, j'ai fais de mon mieux. Mais comme toujours, sois sincère et critique! Normalement, plus de Et, , enfin j'espère!




Le garçon, toujours inconnu, eut un petit sourire désolé. Il s’était assis sur le rebord du lit, pourtant cette position semblait aussi inconfortable que l’ancienne. Il respirait lentement et chaque battement de cils donnait l’impression qu’il allait fermer les yeux pour de bon. Sa voix, lorsqu’il répondit à la jeune fille, était toute aussi fatiguée.

-Non, désolé.

Tout en parlant, ses yeux examinaient Ruby. Cela la mettait mal à l’aise bien sûr, mais elle ne le montrait pas. Cependant, elle n’osait soutenir son regard, et se contenta de fixer ce qui l’entourait. N’importe quoi, pourvu que ça ne soit pas les yeux du garçon. La jeune fille s’attarda sur les lits aux draps blancs, proprement bordés et prêts à accueillir de nouveaux malades. Elle jeta un coup d’œil à la robe de son interlocuteur sur laquelle l’écusson de la maison Gryffondor était fièrement cousu. La Serdaigle supposa qu’il n’était pas non plus 2ième année, car elle n’avait assisté à aucun cour en sa compagnie. 3ième année, 4ième peut-être. Il n’était pas spécialement grand, mais ses traits lui donnaient un air mature, presque âgé.

Soudain, quelque chose d’inattendu se produisit. Le garçon se pencha vers Ruby. Celle-ci songea un instant à reculer. Cela aurait été son premier réflexe en temps normal, mais la fatigue et la douleur la clouaient au lit. Le Gryffondor saisit délicatement une mèche blonde qui s’étendait sur l’oreiller, l’examinant. Il n’avait pas tiré ses cheveux, pourtant Ruby fut parcouru d’un frisson. Ses joues se colorèrent, mais elle était si pâle suite à l’accident que sa peau reprit simplement une teinte plus vivante. Les pommettes un peu trop rosées peut-être. Mais le visage du garçon était si près, trop près même de la fillette, sa main frôlant presque son visage. Pour un être normalement constitué, cela n’était rien, juste une main, juste des yeux qui vous regarde. Pas pour la Serdaigle.

De plus, elle sentait que ce garçon, cet inconnu, lui portait un certain intérêt. De la pitié peut-être, de la compassion ? Peut-être. Ruby ne savait pas cerner les attitudes des gens, car elle-même réagissait souvent de manière extrême, imprévisible et agaçante. Elle imaginait des scénarios imprévisibles dans sa tête, de sentiments complexes et inavoués. La Serdaigle n’arrivait pas à croire que l’on fasse quelque chose spontanément. Car elle était incapable de le faire, de toute évidence. Dans la situation présente, le Gryffondor aurait pu se rendormir, mettre fin à la conversation, fermer les yeux. Mais non, il était là, à fixer les cheveux ensanglantés de la blessée.

-Qu'est-ce qui t'es arrivé? Demanda-t-il.

Il semblait réellement vouloir savoir. Ruby imprima l’information dans sa tête. Il voulait avoir une réponse, qu’elle lui raconte ce qu’il lui était arrivé. Pourquoi tout cela semblait-il si compliqué dans son esprit ? Etait-elle seulement d’avoir une discussion normale, saine ? Il fallait croire que non. Les garçons l’intriguait, mais dans un sens tant mauvais que bon. Elle n’arrivait pas à se décider, appréciait-elle que le Gryffondor s’intéresse à elle, ou lui en voulait-elle pour s’être approcher si près d’elle ? Elle qui haïssait qu’on la touche, qu’on l’observe, surtout si on était un garçon. Mais malgré toute ses questions, une seule chose restait sure, Ruby était curieuse. Curieuse de comprendre comment les autres fonctionnaient. D’une petite voix, elle répondit, essayant de dissimuler sa nervosité.

-J’ai refusé de donner mon devoir à des filles de ma classe de potions. Elles n’ont pas été très contentes et elles m’ont lancé un sort pour que je lâche mon sac. Lashlabask je crois.

La jeune fille se mordit les lèvres, se maudissant. Dans sa tête, sa réponse s’allongeait, elle se voyait elle-même continuer à parler au garçon. Lui expliquer qu’elle aimait bien aider les autres, mais qu’elle ne voulait pas qu’on s’approprie son travail. Mais qu’elle n’aimait pas une petite prétentieuse qui refusait d’apporter son aide aux autres élèves. Qu’elle avait d’ailleurs mal à la tête, et que la prochaine fois, elle se méfierait des Serpentards. Mais qu’elle n’avait aucuns préjugés envers cette maison. Enfaite si, qui n’en n’avait pas ? Mais qu’elle était née moldue aussi, elle se sentait exclue par eux. Pas tous bien sûr.

Oui, elle aurait voulu dire tout ça, et bien plus encore. Oui, Ruby aurait voulu lui demander ce qu’avait le garçon. Pourquoi avait-il l’air si fatigué ? Physiquement, mais aussi mentalement. Là, dans ta tête, pensa la Serdaigle. Elle ne le connaissait pas, mais elle voyait en lui quelqu’un qui cachait quelque chose. Il ne semblait pas triste, malheureux, dépressif ou quoi que ce soit… Juste fatigué. D’attendre ? De penser ? De ressentir ? Elle n’en savait rien. Les mots, les idées, les suppositions se bousculaient dans sa tête. Mais Ruby restait silencieuse, son regard se promenant sur les alentours. Elle regarda ses pieds, ses mains. Elle remarqua aussi une feuille dans les cheveux du garçon. Son organisation, son côté maniaque presque maladive l’empêcha de détourner les yeux de cette feuille. Comment était-elle arrivée là, bonne question. Ruby se releva de son lit, tendant le doigt vers les mèches dorées de l’inconnu et murmura :

-Tu as une feuille dans les cheveux.

Et dans un geste spontanée, elle attrapa entre ses deux la feuille, la retirant délicatement. Réalisant ce qu’elle venait de faire, elle retomba sur son lit en rougissant et s’excusant. Elle concentra ses yeux sur la feuille. Quelle idiote. Elle frissonna. Elle qui n'était jamais spontanée, il avait fallu qu'elle le touche. Elle ferma les yeux, les reouvrit, chassant de sa tête les dernières minutes.

-Euh… Hum… Et toi, qu’est-ce que tu fais là ? Tu as l’air… Fatigué. Demanda-t-elle sans oser le regarder.
Fatigué dans ta tête, ajouta la jeune fille pour elle-même.

YYYYYYYYYYYYYYYYEEEEEEEEEEEEEESSSSSSSSSSSSSS! Merci c'est grâce à Toi! (Maintenant faut que je tienne la longueur...Aie!)

Le garçon, toujours inconnu, eut un petit sourire désolé. Il s’était assis sur le rebord du lit, pourtant cette position semblait aussi inconfortable que l’ancienne. Il respirait lentement et chaque battement de cils donnait l’impression qu’il allait fermer les yeux pour de bon. Sa voix, lorsqu’il répondit à la jeune fille, était toute aussi fatiguée.

-Non, désolé.

Tout en parlant, ses yeux examinaient Ruby (Mal dit! On préférera: "Tout en parlant, il parcourait Ruby du regard" ou "il la détaillait"). Cela la mettait mal à l’aise bien sûr, mais elle ne le montrait pas (Description à l'imparfait, actions au passé simple donc "elle ne le montra pas"). Cependant, elle n’osait soutenir son regard, et se contenta de fixer ce qui l’entourait. N’importe quoi, pourvu que ça (ce) ne soit pas les yeux du garçon. La jeune fille s’attarda sur les lits aux draps blancs, proprement bordés et prêts à accueillir de nouveaux malades. Elle jeta un coup d’œil à la robe de son interlocuteur sur laquelle l’écusson de la maison Gryffondor était fièrement cousu. La Serdaigle supposa qu’il n’était pas non plus en 2ième année, car elle n’avait assisté à aucun cour en sa compagnie. 3ième année, 4ième peut-être (écris-le en toute lettre, ça fait plus soigné! ). Il n’était pas spécialement grand, mais ses traits lui donnaient un air mature, presque âgé. (Si tu mets "presque âgé", les lecteurs vont penser à une personne âgée, or j'ai encore toutes mes dents, merci Seigneur! Tu aurais pu te passer de ce bout de phrase, mais si tu y tiens, il valait mieux mettre "presque adulte")

Soudain, quelque chose d’inattendu se produisit. Le garçon se pencha vers Ruby et Celle-ci songea un instant à reculer. (Trois phrases courtes à la suite, ça hache le texte. Le "soudain" au début est largement suffisant pour qu'on comprenne que quelque chose d'important est en train de se produire.) Cela (J'ai remarqué que tu utilisais tout le temps "cela" et jamais "ça", or c'est un mot tout à fait toléré dans la langue française et qui alourdit moins le texte!) aurait été son premier réflexe en temps normal, mais la fatigue et la douleur la clouaient au lit. Le Gryffondor saisit délicatement une mèche blonde qui s’étendait sur l’oreiller, l’examinant. ("et l'examina" plutôt) Il n’avait pas tiré ses cheveux, (Inutile! Tu as bien précisé que je les prenais "délicatement"! ) pourtant Ruby fut parcourue d’un frisson. Ses joues se colorèrent, mais elle était si pâle suite à l’accident que sa peau reprit simplement une teinte plus vivante. Les pommettes un peu trop rosées peut-être. (Tu as assez insisté sur tes joues. Ça fait trop si tu dis: "elles se colorèrent, mais ça ne se voyait pas et puis en fait si ça devait un peu se voir...") Mais (Pourquoi un nouveau "mais", c'est dans la continuité de ta phrase précédente! Attention à ne pas abuser des mots de liaison et surtout à employer les bons!) le visage du garçon était si près, trop près même de la fillette, (je suis peut-être pointilleux mais je te déconseille d'utiliser ce terme! Pour moi, "fillette", c'est en dessous de dix ans! Utilise plutôt l'"adolescente") sa main frôlant presque son visage. Pour un être normalement constitué, cela n’était rien, juste une main, juste des yeux qui vous regarde. Pas pour la Serdaigle.

De plus, elle sentait que ce garçon (tu répètes trop "garçon" tout au long du texte! Tu n'as jamais changé! Tu pourrais dire "le gryffondor" ou "le jeune homme" ou "l'élève présent", que sais-je! ), cet inconnu, lui portait un certain intérêt. De la pitié(?) peut-être, de la compassion ? Peut-être. (Pas la peine de répéter "peut-être" deux fois.) Ruby ne savait pas cerner les attitudes des gens, car elle-même réagissait souvent de manière extrême, imprévisible et agaçante. Elle imaginait des scénarios imprévisibles (répétition avec la phrase d'avant! Préfère "improbable"!) dans sa tête, de sentiments complexes et inavoués. (Cette partie ne va pas avec le début de la phrase!!! Il doit manquer un mot...) La Serdaigle n’arrivait pas à croire que l’on fasse quelque chose spontanément. Car elle était incapable de le faire, de toute évidence. (pas besoin de point entre ces deux phrases!) Dans la situation présente, le Gryffondor aurait pu se rendormir, mettre fin à la conversation, fermer les yeux. Mais non, il était là, à fixer les cheveux ensanglantés de la blessée.

-Qu'est-ce qui t'est arrivé? Demanda-t-il.

Il semblait réellement vouloir savoir. Ruby imprima l’information dans sa tête. Il voulait avoir une réponse, qu’elle lui raconte ce qu’il qui lui était arrivé. Pourquoi tout cela semblait-il si compliqué dans son esprit ? Était-elle seulement d’avoir une discussion normale, saine ? (Il manque un mot. Je vais parier sur "capable"?) Il fallait croire que non. Les garçons l’intriguaient, mais dans un sens tant mauvais que bon. Elle n’arrivait pas à se décider; appréciait-elle que le Gryffondor s’intéresse à elle, ou lui en voulait-elle pour s’être approché si près d’elle? (Beaucoup trop de "elle" dans cette phrase! Voilà comment tu aurais pu la tourner: "La jeune fille n'arrivait pas à se décider; appréciait-elle que le gryffondor lui porte un tel intérêt ou lui en voulait-elle de pénétrer ainsi dans son espace vital?") Elle qui haïssait qu’on la touche, qu’on l’observe, surtout si on était un garçon ("surtout s'il s'agissait d'un garçon"). Mais malgré toutes ses questions, une seule chose restait sure, Ruby était curieuse. Curieuse de comprendre comment les autres fonctionnaient. D’une petite voix, elle répondit, essayant de dissimuler sa nervosité:

-J’ai refusé de donner mon devoir à des filles de ma classe de potions. Elles n’ont pas été très contentes et elles m’ont lancé un sort pour que je lâche mon sac. Lashlabask je crois.

La jeune fille se mordit les lèvres, se maudissant. Dans sa tête, sa réponse s’allongeait, elle se voyait elle-même continuer à parler au garçon. Lui expliquer qu’elle aimait bien aider les autres, mais qu’elle ne voulait pas qu’on s’approprie son travail. Mais qu’elle n’aimait pas une petite prétentieuse qui refusait d’apporter son aide aux autres élèves. Qu’elle avait d’ailleurs mal à la tête, et que la prochaine fois, elle se méfierait des Serpentards. Mais qu’elle n'avait aucuns préjugés envers cette maison. Enfaite (En fait) si, qui n’en n’avait pas ? Mais qu’elle était née moldue aussi, elle se sentait exclue par eux. Pas tous bien sûr.

(L'idée de départ est bonne mais le résultat final manque de fluidité! Voici comment j'aurais tourné ça: "La jeune fille se mordit les lèvres, se maudissant. Mentalement (plus élégant que le "dans sa tête" que tu ne cesses de répéter! XD) sa réponse s'allongeait et elle s'imaginait en train de continuer à parler au garçon. Lui expliquer, par exemple, qu'elle aimait bien aider les autres, mais qu'elle ne voulait pas qu'on s'approprie son travail. Qu'elle n'aimait pas les petites prétentieuses qui refusaient d'apporter leur aide aux autres élèves et que, d'ailleurs, elle avait très mal à la tête. La prochaine fois, du coup, elle se méfierait des Serpentards, bien qu'elle n'ait aucun préjugé envers cette maison. Et puis, en réalité, si, qui n'en avait pas? Elle aurait aussi ajouté qu'elle était née moldue et qu'elle avait tendance à se sentir exclue par eux, bien qu'il persiste tout de même quelques exceptions."
Il faut garder l'idée de ce flot de parole continu qui coule dans la tête de Ruby, mais en supprimant toutes ces répétitions de "mais" et de "qu'elle". On comprend bien de quoi il s'agit grâce à l'utilisation du conditionnel.)

Oui, elle aurait voulu dire tout ça, et bien plus encore. Oui, (répétition inutile) Ruby aurait voulu lui demander ce qu’avait le garçon. (cette phrase ne veut rien dire!!! "Ruby aurait voulu demander au garçon ce qu'il avait.") Pourquoi avait-il l’air si fatigué ? Physiquement, mais aussi mentalement. Là, dans ta tête, pensa la Serdaigle. (Cette phrase est bizarre et puis elle casse la suite de questions que Ruby se pose, c'est dommage) Elle ne le connaissait pas, mais elle voyait en lui quelqu’un qui cachait quelque chose. Il ne semblait pas triste, malheureux, dépressif ou quoi que ce soit… Juste fatigué. D’attendre ? De penser ? De ressentir ? Elle n’en savait rien. Les mots, les idées, les suppositions se bousculaient dans sa tête. Mais Ruby restait silencieuse, son regard se promenant sur les alentours. Elle regarda ses pieds, ses mains. Elle remarqua aussi une feuille dans les cheveux du garçon. Son organisation, son côté maniaque presque maladif l’empêcha de détourner les yeux de cette feuille. Comment était-elle arrivée là, bonne question. Ruby se releva de son lit, tendant le doigt vers les mèches dorées de l’inconnu et murmura :

-Tu as une feuille dans les cheveux.

Et (là pour une fois, tu aurais pu mettre la virgule car c'est en début de phrase!) dans un geste spontanée, elle attrapa entre ses deux la feuille, la retirant délicatement (Il manque encore un mot!). Réalisant ce qu’elle venait de faire, elle retomba sur son lit en rougissant et en s’excusant. Elle concentra ses yeux sur la feuille. Quelle idiote. Elle frissonna. (Trop de phrases courtes d'un coup!) Elle qui n'était jamais spontanée, (répétition!!! Dans ce cas, il aurait mieux valu un geste "vif") il avait fallu qu'elle le touche. Dans un frisson, elle ferma les yeux, les reouvrit, chassant de sa tête les dernières minutes. (Maladroit. "Essayant d'oublier ce qui venait de se passer")

-Euh… Hum… Et toi, qu’est-ce que tu fais là ? Tu as l’air… Fatigué. Demanda-t-elle sans oser le regarder.
Fatigué dans ta tête, ajouta la jeune fille pour elle-même. (C'est la deuxième fois que tu mets cette phrase dans le texte et je ne suis toujours pas sûr d'avoir compris ce que tu cherchais à dire! Si c'est bien ce que je pense, on préfèrera "épuisé mentalement" que "fatigué dans ta tête" )

Ce RP, mais HAHAHAHA Alex avec des hallu, j'ai trop rigolé! Bon, voilà petite Ruby qui répond. J'ai fais de mon mieux! Merci en tout cas pour tout tes conseils!



Le garçon semblait de plus en plus étrange. Au début il avait juste eu l’air fatigué mais à présent, il balayait du regard la pièce avec des yeux ronds et étonnés, presque paniqué. Lorsqu’il s’autorisait du coin de l’œil à examiner Ruby, le visage du Gryffondor prenait une expression entre la peur et l’étonnement. Additionné à ses cernes et son air endormi, le tout donnait un résultat légèrement effrayant : on aurait dit qu’il était à demi fou et en proie à des hallucinations. Il ne cessait de cligner des yeux, ses paupières restant closes à chaque fois quelques secondes de plus. C’était comme si le jeune homme allait s’endormir d’un instant à l’autre. L’épisode de la feuille dans les cheveux avait laissé Ruby gênée, mais elle était encore plus surprise de la réaction de son interlocuteur. Ses yeux s’étaient agrandis, et il fixait avec insistance les cheveux de la Serdaigle. Finalement, il brisa le silence et articula d’une voix lointaine et lente.

-Et toi tu as une araignée sur la tête.

Surprise, la blonde plaqua par reflexe ses mains sur sa chevelure. La jeune fille fut encore plus étonnée de ne réaliser qu’il n’y avait rien, strictement rien. Du sang séché, d’accord, mais aucune trace d’araignée ou même d’insecte. Cela rassura la fillette. Elle n’avait pas peur des insectes, mais ne les aimait pas spécialement. La seule chose qu’elle ne supportait pas était les limaces et les escargots. Ce côté baveux, gluant et mou dégoutait Ruby qui ne supportait pas ces bestioles. A côté, les araignées semblaient bien pâles, mais elle se serait bien passée quand même d’une petite bête velue se promenant sur son crâne. Cela lui rappela un épisode assez dramatique de son enfance : un garçon du voisinage, persuadé que les insectes étaient des créatures amusantes, avait mis un vers de terre sur la tête de Ruby. Elle se souvenait encore du cri qu’elle avait poussé et des sanglots qui l’avait secoué. « Enlève-moi cette horrible chose ! Enlève ! » A ce souvenir, elle eut un frisson et palpa de nouveau ses cheveux. Non, la jeune fille était sure d’elle, le garçon avait dû rêver.

Ruby fixa le garçon, les sourcils froncés. Celui-ci continuait de regarder la pièce, un petit sourire les lèvres : c’était comme si il n’avait aucune idée de ce qui se déroulait autour de lui. De temps à autre, le Gryffondor plissait ses yeux, penchait la tête, comme si il se concentrait sur quelque chose devant lui. La jeune fille pourtant ne voyait rien : l’infirmerie était égale à elle-même. Grande, propre, blanche et lumineuse. Personne ne se faisait de bruit. Mais cela n’enlevait pas cet air hagard du visage du garçon. Il reposa son regard sur Ruby, une expression effarée naissant dans ses yeux verts. Que se passait-il dans sa tête ? La jolie blonde commença à s’inquiéter de l’état de santé mental et physique de son interlocuteur. De toute évidence, il était déconnecté de la réalité, incapable de parler, de réfléchir. A tout instant, il pouvait avoir une réaction inattendue, qui sait peut-être, dangereuse ?! Bon, le Gryffondor n’avait pas l’air méchant, et vu son état, un sort aurait suffi pour le neutraliser. Le temps qu’il sorte sa propre baguette, Ruby était persuadé qu’elle aurait le temps de lancer au moins 3 sorts. Prudemment, la fillette se leva, s’approchant de lui.

-Tu es sûr que ça va ? demanda-t-elle, en vain.

Soudain, le Gryffondor s’allongea. Son cerveau avait dû lâcher et ne contrôlait plus son corps. Il ferma les yeux, et sans un mot de plus, il plongea dans un profond sommeil. Pendant un instant, Ruby n’osa pas bouger. Elle regardait de ses prunelles bleutées le garçon, paralysé par l’étrangeté de ces dernières minutes. Tout à coup, ce jeune homme paraissait si doux, si heureux, les paupières fermés et la respiration calme. La fatigue ne se lisait même plus dans ses traits, le jeune homme était redevenu comme un enfant, il avait l’air soudainement si jeune, presque fragile. A quoi rêvait-il ? A aventure délirante, ou à tous ses problèmes qui se mélangeait dans son esprit embrumé ? Les deux peut-être. Les rêves sont parfois d’une telle complexité, beaux et terrifiants à la fois. Ruby n’aimait pas beaucoup cela, rêver, pour la simple et bonne raison que ses songes tournaient toujours autour de souvenir désagréable. La limite entre le rêve et le cauchemar était floue.

Elle soupira et d’un pas lent et mal assuré, elle partit chercher l’infirmière. Sa tête était lourde, et la jeune fille voyait des flashs blancs aveuglants jaillirent dans son champs de vision. De toute évidence, elle n’était pas encore au meilleur de sa forme. Ses jambes étaient aussi lentes, comme déconnectées du reste du corps. La Serdaigle avait la nausée, et elle s’appuya contre un lit vide, respirant de grande bouffé d’air. Elle appela faiblement l’infirmière, et cette dernière apparut une seconde plus tard. Elle fut surprise de voir Ruby hors de son lit, et ça ne lui plut pas vraiment. Elle se planta devant l’élève, les poings sur les hanches, et lança d’une voix autoritaire.

-Que faites-vous hors de votre lit, jeune fille ? Vous avez vu dans quel état vous êtes ? Retournez-vous coucher immédiatement !
-Le garçon à côté de moi, le blond… Il n’a pas l’air bien. Articula Ruby faiblement.
-Alex ?! Qu’est-ce que…

La femme fronça les sourcils et se dirigea vers le lit de l’élève, suivi par la fillette qui ne rêvait plus que d’une chose, retrouver son lit. Elle avait envie de dormir elle aussi, d’oublier ses aventures de la journée. Les filles, les devoirs, l’école. Tout ça. Elle ne dormait que peu de temps par nuit, soit car elle lisait jusqu’à tard soit à cause de ses insomnies chroniques. Ces dernières se produisaient de temps à autre, et il n’y avait rien de plus désagréable à cela. La Serdaigle restait des heures, les yeux ouverts à fixer le plafond de son dortoir. Si lorsqu’elle rêvait, ses pensées n’étaient pas toujours agréables, la nuit rien n’était pire. Elle remuait son esprit, ses problèmes, ses souvenirs. Elle analysait chaque détail, chaque moment. Quitte à penser au pire. Evidemment, les matins suivants, Ruby était et fatiguée, et déprimée. Un mélange des plus bénéfiques, n’est-ce pas ? Rien que d’y penser, la jeune fille bailla. Arrivée à hauteur du garçon, l’infirmière l’examina un instant, puis l’air soulagée mais mécontente, elle se tourna vers Ruby.

-Il dort, pas de quoi s’inquiéter. Il avait juste besoin de sommeil. Tout comme vous ! Couchez-vous maintenant !

N’osant répliquer, la Serdaigle s’installa docilement sous la couverture. Tandis que le claquement des talons de la femme qui s’éloignait résonnaient au loin, la jeune fille fixa librement le visage du garçon. Alex. Elle se demanda pourquoi il n’avait lui, pas dormi ou du moins pas assez pour être dans ces états. Les paupières de Ruby se firent de plus en plus en lourd, et elle se sentit partir, le visage du jeune homme toujours imprimé dans son esprit.

Le garçon semblait de plus en plus étrange. Au début il avait juste eu l’air fatigué mais à présent, il balayait du regard la pièce avec des yeux ronds et étonnés, presque paniqué. Lorsqu’il s’autorisait du coin de l’œil à examiner Ruby, le visage du Gryffondor prenait une expression entre la peur et l’étonnement. Additionné à ses cernes et son air endormi, le tout donnait un résultat légèrement effrayant : on aurait dit qu’il était à demi fou et en proie à des hallucinations. Il ne cessait de cligner des yeux, ses paupières restant closes à chaque fois quelques secondes de plus. C’était comme si le jeune homme allait s’endormir d’un instant à l’autre. L’épisode de la feuille dans les cheveux avait laissé Ruby gênée, mais elle était encore plus surprise de la réaction de son interlocuteur. Ses yeux s’étaient agrandis, et il fixait avec insistance les cheveux de la Serdaigle. (J'ai du mal à percevoir le lien entre ces deux phrases! Tu aurais peut-être dû préférer ça: "L'épisode de la feuille dans les cheveux avait laissé Ruby gênée, mais le visage que son interlocuteur arborait en cette minute la mettait bien plus mal-à-l'aise! En effet, ses yeux s'étaient agrandis et il fixait avec insistance les cheveux de la Serdaigle.") Finalement, il brisa le silence et articula d’une voix lointaine et lente.

-Et toi tu as une araignée sur la tête.

Surprise, la blonde plaqua par réflexe ses mains sur sa chevelure. La jeune fille fut encore plus étonnée de ne réaliser qu’il n’y avait rien, strictement rien. Du sang séché, d’accord, mais aucune trace d’araignée ou même d’insecte. Cela rassura la fillette. (Périphrase inappropriée, je te l'ai dit! XD Et puis là ça en fait trois en quatre phrase, c'est un peu trop...) Elle n’avait pas peur des insectes, mais ne les aimait pas spécialement. Les seules choses qu’elle ne supportait pas étaient les limaces et les escargots. Ce côté baveux, gluant et mou dégoutait Ruby qui ne supportait pas ces bestioles. A côté, les araignées semblaient bien pâles, mais elle (Là par contre, il y a confusion avec les araignées du début de ta phrase!!!) se serait bien passée quand même d’une petite bête velue se promenant sur son crâne. Cela lui rappela un épisode assez dramatique de son enfance : un garçon du voisinage, persuadé que les insectes étaient des créatures amusantes, avait mis un vers de terre sur la tête de Ruby. Elle se souvenait (Plutôt "rappelait", sinon ça fait répétition avec le "souvenir" de la phrase suivante.) encore du cri qu’elle avait poussé et des sanglots qui l’avaient secoué. « Enlève-moi cette horrible chose ! Enlève ! » A ce souvenir, elle eut un frisson et palpa de nouveau ses cheveux. Non, la jeune fille était sure d’elle, le garçon avait dû rêver.

Ruby fixa le garçon, (Comme je te l'ai déjà dit, je trouve que tu utilises beaucoup ce terme! Tu devrais essayer de varier avec "le jeune homme" ou "le gryffondor"...) les sourcils froncés. Celui-ci continuait de regarder la pièce, un petit sourire les aux lèvres : c’était comme si il n’avait aucune idée de ce qui se déroulait autour de lui. De temps à autre, le Gryffondor (Yessssss!) plissait ses yeux, penchait la tête, comme si il se concentrait sur quelque chose devant lui. La jeune fille pourtant ne voyait rien. L’infirmerie était égale à elle-même; grande, propre, blanche et lumineuse. Personne ne se faisait de bruit. Mais cela n’enlevait pas cet air hagard du visage du garçon. (Cette phrase est déconnectée de la précédente!!! Et à vrai dire, je ne vois même pas comment on pourrait les relier entre elles! XD) Il reposa son regard sur Ruby, une expression effarée naissant dans ses yeux verts. (Ta description fait étrangement écho à celle du premier paragraphe! Avec les mêmes mots: regarder la pièce, expression d'étonnement, examiner Ruby... Dommage! Ne te répète pas pour rajouter des lignes, le lecteur aura une impression de déjà vu très désagréable!)

Que se passait-il dans sa tête ? La jolie blonde commença à s’inquiéter de l’état de santé mental et physique de son interlocuteur. De toute évidence, il était déconnecté de la réalité, incapable de parler, de réfléchir. A tout instant, il pouvait avoir une réaction inattendue, qui sait peut-être, dangereuse ?! (Mal dit, c'est une phrase qui s'emploierait plutôt à l'oral!!! Il aurait mieux valu: "À tout instant, il pouvait avoir une réaction inattendue, voire même dangereuse!) Bon, le Gryffondor n’avait pas l’air méchant, et (PAS DE VIRGULES AVANT LE "ET" S'IL N'EST PAS EN DÉBUT DE PHRASE!!!!! ) vu son état, un sort aurait suffi pour le neutraliser. Le temps qu’il sorte sa propre baguette, Ruby était persuadée (Tu oublies très souvent de faire cet accord, c'est particulièrement gênant quand tu écris "Je suis désolée" sans le dernier "e"!) qu’elle aurait le temps de lancer au moins 3 sorts. ("Sortilèges" pour éviter la répétition, mais si tu ne veut pas être trop redondante avec le verbe sortir, tu peux trouver autre chose.) Prudemment, la fillette ("jeune fille") se leva, s’approchant de lui. (Utilise plutôt "et s'approcha de lui". Le gérondif c'est quand tu fais deux choses en même temps, or là, tu ne peux pas te lever et t'approcher en même temps, tu fais l'un après l'autre! Donc, passé simple.)

-Tu es sûr que ça va ? demanda-t-elle, en vain.

Soudain, le Gryffondor s’allongea. Son cerveau avait dû lâcher et ne contrôlait plus son corps. Il ferma les yeux, et sans un mot de plus, il plongea dans un profond sommeil. Pendant un instant, Ruby n’osa pas bouger. Elle regardait de ses prunelles bleutées le garçon, paralysée (Tu vois, si tu n'accordes pas on croit que c'est moi qui suis paralysé!!! XD) par l’étrangeté de ces dernières minutes. Tout à coup, ce jeune homme paraissait si doux, si heureux, les paupières fermées et la respiration calme. La fatigue ne se lisait même plus dans (sur) ses traits, le jeune homme était redevenu comme un enfant, il avait l’air soudainement si jeune, presque fragile. A quoi rêvait-il ? A une aventure délirante, ou à tous ses problèmes qui se mélangeaient dans son esprit embrumé ? Les deux peut-être. Les rêves sont parfois d’une telle complexité, beaux et terrifiants à la fois. Ruby n’aimait pas beaucoup cela, rêver, pour la simple et bonne raison que ses songes tournaient toujours autour de souvenirs désagréables. (Forcément au pluriel dans ce contexte.) La limite entre le rêve et le cauchemar était floue.

Elle soupira et d’un pas lent et mal assuré, elle partit chercher l’infirmière. Sa tête était lourde, et la jeune fille voyait des flashs blancs aveuglants jaillirent dans son champs de vision. (Beaucoup d'erreur d’inattention d'un coup! Dommage, ça gène dans la lecture et tu aurais pu les éviter facilement!) De toute évidence, elle n’était pas encore au meilleur de sa forme. Ses jambes étaient aussi lentes, comme déconnectées du reste du corps. (Gnéh? "Aussi" n'a rien à faire dans cette phrase!!! Soit elles étaient "aussi lentes que quelque chose", soit elles étaient "si lentes"... Bref.) La Serdaigle avait la nausée, et (GRRRRRRRRR!!! *Mode lou-garou off* ^^') elle s’appuya contre un lit vide, respirant de grandes bouffées d’air. Elle appela faiblement l’infirmière, et ( ) cette dernière apparut une seconde plus tard. Elle fut surprise de voir Ruby hors de son lit, et ( ) ça ne lui plut pas vraiment. Elle se planta devant l’élève, les poings sur les hanches, et (Tu le fais pour m'embêter? T.T) lança d’une voix autoritaire.

-Que faites-vous hors de votre lit, jeune fille ? (Répétition avec la phrase "Elle fut surprise de voir Ruby hors de son lit"! Soit tu le dis au style direct, soit au style indirect mais inutile de le répéter!) Vous avez vu dans quel état vous êtes ? Retournez-vous (Noooooop!!! "Retournez vous"! Si tu mets le tiret c'est dans le sens pronominal du verbe, tu vois? Comme si elle te demandais de TE retourner! ^^') coucher immédiatement !
-Le garçon à côté de moi, le blond… Il n’a pas l’air bien. Articula Ruby faiblement.
-Alex ?! Qu’est-ce que… (Hum hum... Peu crédible! Ça m'étonnerait que l'infirmière m'appelle Alex! Elle aurait dit "Turner?!" ou, si tu veux te servir de ça pour connaître le prénom du personnage, plutôt "Alex Turner?!", mais pas Alex tout seul! ^^')

La femme fronça les sourcils et se dirigea vers le lit de l’élève, suivi par la fillette (Ça me choque toujours autant qu'au début du texte...) qui ne rêvait plus que d’une chose, retrouver son lit. Elle avait envie de dormir elle aussi, d’oublier ses aventures de la journée. Les filles, les devoirs, l’école. Tout ça. Elle ne dormait que peu de temps par nuit, soit car elle lisait jusqu’à tard soit à cause de ses insomnies chroniques. Ces dernières se produisaient de temps à autre, et (Je perds espoir... ) il n’y avait rien de plus désagréable à (que) cela. La Serdaigle restait des heures, les yeux ouverts à fixer le plafond de son dortoir. (La virgule n'était pas nécessaire.) Si lorsqu’elle rêvait, ses pensées n’étaient pas toujours agréables, la nuit rien n’était pire. (Que... je... ne... quoi?!!! Cette phrase ne veut strictement rien dire!!! XD Bon, je ne suis pas sûr d'avoir moi-même compris mais je pense que tu voulais dire quelque chose de ce genre? "Lorsqu'elle rêvassait pendant la journée, ses pensées n'étaient pas toujours agréables, mais cela n'avait rien de comparable avec les cauchemars qu'elle faisait quand elle venait à s'endormir." Tu dois être plus claire.) Elle remuait son esprit, ses problèmes, ses souvenirs. Elle analysait chaque détail, chaque moment. Quitte à penser au pire. Évidemment, les matins suivants, Ruby était et fatiguée, et déprimée. Un mélange des plus bénéfiques, n’est-ce pas ? Rien que d’y penser, la jeune fille bailla. Arrivée à hauteur du garçon, l’infirmière l’examina un instant, puis l’air soulagée mais mécontente, elle se tourna vers Ruby.

-Il dort, pas de quoi s’inquiéter. Il avait juste besoin de sommeil. Tout comme vous ! Couchez-vous maintenant !

N’osant répliquer, la Serdaigle s’installa docilement sous la couverture. Tandis que le claquement des talons de la femme qui s’éloignait résonnaient au loin, la jeune fille fixa librement le visage du garçon. Alex. Elle se demanda pourquoi il n’avait lui, pas dormi ou du moins pas assez pour être dans ces états. Les paupières de Ruby se firent de plus en plus en lourdes, et (Scregneugneugneugneuh!!!! ) elle se sentit partir, le visage du jeune homme toujours imprimé dans son esprit.






Okaaaaaaaaaaaay! Donc, ici s'achève notre rp!!!
Alors, deux-trois petites remarques avant de passer à la suite...
D'une part, un grand, que dis-je? Un immense FÉLICITATIONS!!!!! Je crois que tu as largement atteint le but que tu t'étais fixé, à savoir réussir à écrire des post plus longs! Mais bon, je n'y suis pas pour grand chose en fait! Il n'y a que l'entrainement qui paie, donc je dirais que si tu as réussi, c'est grâce à ta volonté, ta motivation et tous les rp que tu as fait entre temps et qui t'ont servi à t’exercer!
Cependant, tu ne dois pas oublier l'essentiel! L'important ce n'est pas combien on écrit mais comment on écrit! Tu m'as déjà prouvé que si tu t'appliquais, tu pouvais faire des merveilles! Alors fais moi plaisir! Prends bien le temps de te relire, arrête avec les fautes inattention, les ", et", les répétitions faciles à éviter, les fautes d'accord, quitte à te relire deux fois et à mettre plus de temps! Il ne faut pas poster pour poster, se dire que comme ça ce sera plié et qu'on sera à jour dans nos rp! Un Rp n'est pas quelque chose dont on se débarrasse! Ce qui serait parfait, c'est qu'à chaque fois que tu postes quelque chose, tu sois vraiment fière de ce que tu as écrit. Un Rp c'est un bébé. C'est dommage de le bâcler ou de le rendre ennuyeux. (dixit le type qui avait accumulé un retard monstrueux dans ses réponses!!! Aaaah, je meurs!!! T.T)

Voilààà, je posterai notre deuxième exercice très bientôt!

Et voilà, parée pour un nouvel exercice???

Donc, maintenant que tu arrives à écrire de loooongs textes et que ton expression s'améliore de jour en jour, on s'accorde pour dire que le seul détail qui cloche encore, ce sont les réactions que Ruby peut avoir et qui ne sont pas toujours en rapport avec son histoire ou son caractère. Rien que dans notre rp, par exemple, tu précises que Ruby ne se reconnait pas, qu'elle n'a pas l'habitude de se laisser toucher, etc... Il faut que tu sois plus en accord avec ton personnage! Si Ruby ne veut pas se laisser faire, qu'elle réagisse!

Bref, pour être plus conforme à la description de ton perso, rien de mieux qu'une fiche de personnage bien précise!
Voici ta fiche de personnage:

Citation :

Nom:
Standiford

Prénoms:
Ruby Natasha Gabrielle

Date de naissance:
Le 08 janvier à 6 heures du soir

Année:
2ème année à Serdaigle.

Baguette:
Baguette magique est en bois d'acajou. Elle mesure 28 cm et contient un poil de licorne.


Physique:
Le physique est ce qui caractérise le plus Ruby. En effet, il est difficile de ne pas remarquer sa beauté que l'on pourrait qualifier d'incroyable. Sa peau est lisse, plutôt pâle mais sans trop, et ses joues légèrement rosée. Son visage a les traits plutôt marqués, presque à la limite entre rond et carré. Ses yeux sont d'un vert gris peu commun, et soulignés par une rangée de long cils noirs. Ses cheveux, légèrement ondulés, sont chatains, mais tire franchement vers le blond. La jeune fille les coiffe souvent car ils ont cette capacité, disons magique, à partir dans tout les sens, donnant un côté sauvage à Ruby. Sa bouche quant à elle est rosé nacré, et s'étire souvent en une moue entre le sourire et l'exaspération. Passons à son corps. Ayant onze ans, on ne peut dire qu'elle est grande, mince, avec une poitrine et des fesses de rêve... Mais presque. Sa taille est plutôt banale, mais s'accorde à merveille avec son poids. Ses longues jambes ne sont pas minces, mais simplement musclées et fermes, de même pour ses fesses. Ruby pourrait passer pour ce genre de fille qui mange ce qu'elle veut mais pas du tout. En effet, elle est très sportive et fait attention à son apparence.

Caractère:
Ruby est une fille très paradoxale. En effet, au premier abord, elle parait très terre-à-terre voir froide, mais aussi calme, appliquée, très adroite, intelligente, douée même. Pourtant, derrière ce masque se cache une jeune fille créative, très imaginative, qui s'enfuit dans son monde pour ne pas affronter la réalité qu'elle prétend comprendre et dominer. Elle est même drôle et téméraire. Mais la vie lui a joué de nombreux tours, et c'est pour cela qu'elle se cache derrière sa beauté, son intelligence, quitte à paraître supérieure, et est très rancunière, sa confiance, elle l'accorde par goutte, et elle se perd en litres. Son côté honnête peut lui jouer des tours, et elle a beaucoup de mal à dissimuler à garder son sang-froid dans certaines situations

Famille:
Sujet plutôt compliqué, mais surtout tabou. Père mort par sa faute, mère morte suicidée, et rejetter par le reste de sa famille. Suite à cela, une tonne de familles d'accueils.

Histoire:
Ruby est née un mardi 8 janvier, dans une petite ville calme aux alentours de Londres. Une mère normale, un père normal. Pas de frères ou de sœurs. Des grands-parents aimants, des voisins agréables. Un bon niveau scolaire, de bons amis. Au départ, tout semble parfait, n’est-ce pas ? Sauf que évidemment, il a fallu que cela soit gâcher. Par la beauté de Ruby, et son père. En effet, lorsque Ruby eut 6 ans, l’homme en qui elle avait le plus confiance, l’homme qu’elle aimait, son père, la viola dans la grange de la ferme de ses grands-parents. Sous le choc, la jeune fille accomplit son premier acte magique. Il est mort. Une faucille plantée dans le crâne.. Bien sûr, personne autour d’elle ne savait pour la magie. L'enquête a été ouverte, mais aucune empreinte ne résidait sur le manche. De plus, les outils étaient trop loin pour qu’elle ait pu les attrapés. Mais qui d'autre aurait pu le faire? L'affaire était déjà assez scandaleuse, et elle ne fût pas poussée. Mais la honte s'abattit sur sa mère, la femme au mari pédophile, fou, pervers. Elle ne le supportait plus. Et un jour, trois mois après l'incident, elle s'est suicidée. Une balle dans le crâne. C'était fini. Personne ne voulait de Ruby. Alors elle déménagea dans un orphelinat. Puis les familles se sont succédé. Tantôt à Londres, tantôt dans des villes perdues. Elle était qualifiée d’enfants à problèmes partout où elle allait, refusant de parler de son enfance, insultant les gens, se bagarrant. Elle devenait folle, portant en elle un terrible mystère. Comment la faucille avait-elle bougée ? Evidemment, une fois un représentant de Poudlard expliquant tout, tout fût compris. La jeune Serdaigle a depuis une relation très particulière à la magie, entre effrayée, dégoûtée et fascinée.

Je l'ai lu et pour ma part, je pense qu'elle peut être très facilement améliorée. Pour commencer, avant que je ne fasse le moindre commentaire, que changerais-tu? Si tu as envie de modifier ou de rajouter des choses, fais-le à la suite de ce post! Si tu trouves qu'elle est parfaite, je te donnerais alors un avis plus précis!

Bon courage!

Ruby est une jeune fille qui possède un caractère plutôt compliqué qui a évolué au fil des années. Lorsqu’elle était enfant, elle était extrêmement sociable, passant son temps à rire et à partir à l’aventure dans son jardin à la recherche de nouvelles choses à faire. On la qualifiait d’intrépide et lorsqu’elle (plutôt "quand elle", tu as déjà utilisé "lorsqu'" dans la phrase d'avant!) ouvrait la bouche, elle se transformait en véritable moulin à parole. Ruby aimait être au centre de l’attention et savait comment se faire aimer des autres. (/!\ répétitions) Pourtant, lorsque l’incident se produisit, et les complications qui s’en suivirent également, quelque chose se brisa en elle. (Étrange tournure... Qui plus est, c'est LA phrase choc du texte! Il faut que le lecteur comprenne direct, donc j'aurais plutôt dit: "Pourtant, lorsque l'incident se produisit, entrainant avec lui une montagne de complications, quelque chose se brisa en elle et les choses ne furent plus jamais les mêmes.") La petite fille ne comprenait plus qui elle était, consciente que quelque chose ne tournait pas rond. Mais la jolie blonde et son entourage n’avait connaissance de la magie, ce qui l’empêcha de mettre pendant de longues années le doigt sur ce qui était différent chez elle. Entre temps, elle était devenue une enfant solitaire, froide et souvent violente qui ne savait pas comment se comporter avec les autres. Au fond d’elle, elle avait étouffée la vraie Ruby, celle qui était un rayon de soleil avant que tout n’arrive.

Lorsque la Serdaigle arriva enfin à Poudlard, elle se cacha derrière le masque de la fille hautaine et froide qui préférait lancer des regards noirs plutôt que de chercher à s’intégrer, de peur de devoir répondre aux questions des autres. Elle voulait se faire oublier et devenir enfin (/!\ répétitions) l’enfant normale qu’elle n’avait jamais été, mais elle réalisa bien vite que cette attitude n’était pas la mieux adaptée. Elle commença donc peu à peu à redevenir celle qu’elle était avant, ouverte et souriante. (Ruby! Cette phrase ne veut strictement rien dire!!! XD D'abord elle se montre froide parce qu'elle redoute le contact avec les autres, puis elle veut se faire oublier? Illogique, elle ne serait pas agressive si elle voulait se faire oublier! Qui plus est, quand tu écris "l’enfant normale qu’elle n’avait jamais été" tu veux dire sans pouvoir magique? Ce n'est pas clair, on dirait que tu parles de la période d'avant l'accident!!! Et pour finir, elle redevient gentille? Elle n'a plus peur des autres finalement? C'est un peu confus tout ça... ) Ruby a (Tu décrivais au passé, tu ne peux pas repasser au présent! ) d’ailleurs troquée son habit de jeune fille silencieuse contre celui d’une élève souriante et agréable. (Plutôt "son apparence", non? ^^) Cependant, il ne faut (No present! ) pas se leurrer : elle a toujours de nombreux problèmes avec elle-même et son passé, et il arrive qu’elle ait du mal à le cacher. Dans ce genre de situation, elle préfère s’isoler plutôt que de dévoiler ce qu’elle ressent. En compagnie des autres, la Serdaigle sait faire preuve de beaucoup de sincérité et de diplomatie lorsqu’elle le désire. Elle sait d’ailleurs garder son calme dans la plupart des situations (/!\ répétitions), y compris lorsqu’elle est énervée : Ruby sait cacher ses sentiments. (Tu l'as déjà dit!) Elle a tendance à vouloir tout expliquer et contrôler, et c’est en parti pourquoi elle étudie énormément : extrêmement mature et réaliste, elle aime pouvoir comprendre ce qui l’entoure d’un point de vue scientifique. Bien qu’elle ne soit pas très courageuse, elle apprécie explorer son environnement pour être sûre de le saisir pleinement, (???) mais en toute sécurité de préférence.
Ruby est également très adroite et perfectionniste, ce qui la pousse parfois à être dure envers elle-même. Ce perfectionnisme est un trait de caractère très poussé chez elle, la jeune fille étant maniaque à un point parfois inquiétant : elle a l’habitude de tout classer, ranger, et noter dans des petits carnets bleus chaque chose importante. Mais Poudlard et ses évènements inattendues poussent la Serdaigle à peu à peu devenir plus spontanée et moins rigide dans sa réflexion tout comme dans ses relations. Elle a d’ailleurs fait des rencontres qui lui permettront de sentir plus à l’aise avec elle-même et à refaire apparaitre la Ruby de son enfance : celle avec le grand sourire et les yeux qui pétillent. Une seule chose reste cependant inchangée : la jolie blonde déteste attirer l’attention sur elle et préfère faire profil bas. Elle reste d’ailleurs quelqu’un de très méfiant qui se confie peu et n’accorde que rarement sa confiance à des inconnus.




Aaaaalors!!! L'ensemble est bien, mais il y a quelques petits problèmes de cohérence dans ton texte, et ça se ressent au niveau des temps! ^^
Tu vois, tu as commencé ta description à l'imparfait comme si tu racontais une histoire. OR, tu n'as pas raconté ce qui c'était passé avec ton père vu que ça va dans la case "histoire"! Sauf que... Tu ne peux pas faire ta description au présent, à moins que tu ne l'aies commencé au présent, bien sûr!

Voilà ce que je te propose... Étant donné que ça n'a pas de sens pour le lecteur de faire le parallèle entre la Ruby enfant et la Ruby ado si tu fais une grande ellipse au milieu du texte en nous privant de ce qui s'est passé entre temps, je te propose d'enlever toute la première partie de ton texte, celle que j'ai isolée. On la mettra dans histoire, ce sera plus logique.

Le fait que tu ne parles pas de l'enfance de Ruby au début de ta description ne t'empêchera pas d'y faire des références à la fin du texte!!! Tu peux très bien écrire "Elle a d’ailleurs fait des rencontres
qui lui permettront de sentir plus à l’aise avec elle-même et à refaire
apparaitre la Ruby de son enfance : celle avec le grand sourire et les
yeux qui pétillent.", même sans le flash back du début! Le lecteur comprendra en lisant la partie "histoire"!


Alors on s'y met??? Si tu n'es pas d'accord avec l'un de mes commentaires, bien sûr, on peut en discuter!!!!