I wanna know what it'd be like to find perfection in my pride. [Pv Archibald ♥ + Fini! ]
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Annalisa de Bertolis
Élève de 6ème année
Nombre de messages : 875 Localisation : Quelque part vers le truc de la chose à machin chouette. Classieux n'est-ce pas?. Date d'inscription : 26/05/2011
Feuille de personnage Particularités: J'ai une tête à avoir des particularités sérieux? Toi t'as la particularité de m'en poser d'ces questions à la mort moins le noeud... Bon euh poufsoufflienne et proud to be. Euh, quatrième année, sortant avec un serpentard, euh euh... Demie sœur de la préfète de Serdaigle mais c'est secret donc tu la fermes ou je te fais avaler mon violon. Fais gaffe, ça doit pas être très bon. Ami(e)s: Oui j'ai plein d'amis, j'vous assure! Du genre Chuck Carlton, Ruby, Anthéa, tu vois métissage des maisons eh ouais! Âme soeur: Lui et seulement lui, j'le crierai au monde entier.
Sujet: I wanna know what it'd be like to find perfection in my pride. [Pv Archibald ♥ + Fini! ] Mar 17 Jan - 19:32
« Non, mais qu’est-ce qui te prend ! Tout ça n’est qu’un jeu, un stupide jeu ! Pourquoi tu réagis comme ça ? Pourquoi prendre tout ça au sérieux ? Tu me fais languir depuis un an Anna ! Un an ! J’ai bien le droit de compenser ! »
Il marqua une légère pause. Il me serrait le poignet et m’avait empêché de rentrer dans ma salle commune. Je le regardais dans les yeux. Il était si dur, cela me retourna en un battement de cils humide. Je ne sais pas ce qu’il se passait dans sa tête à cet instant précis. S’il voulait tout simplement me faire énormément de mal, ou alors me montrer à quel point JE lui faisais mal. Il me serrait le poignet assez fort, mais je ne sentais rien. Ce n’était pas là que j’avais mal, mais à l’intérieur. Au cœur. Oui, là dans ma tête je ne pensais plus à ce foutu jeu qui nous avait conduit à nôtre perte parce qu’au fond on était si semblable. Nous détestions perdre, et tout ce que cela encourait. Sauf que je m’étais surestimée, je n’étais pas cette adolescente au cœur de pierre que j’aurais aimé être ce soir. J’étais fatiguée, et mon cœur battait tellement fort dans la poitrine qu’on aurait pu croire qu’il voulait s’en extirper. Mon ventre bourdonnait, comme si un million d’abeilles tueuses venaient me mitrailler, mes mains étaient moites. Mes yeux me brûlaient, je retenais mes larmes. Je ne voulais pas flancher. Je devais continuer à rester debout. Il le fallait, pour mon bien, pour nôtre bien. Même si le paysage commençait à tourner autour de moi, et que tout devenait flou. Même si mes joues me brûlaient, et me faisaient mal à force de me les mordres pour retenir ma langue et ne pas lui dire tout ce que j'avais sur le coeur.. Même si la seule chose dont j’avais envie, c’était de lui bondir au cou, et de poser mes lèvres sur les siennes à qui je résistais depuis presque deux ans. Ses lèvres... Ses yeux, ses joues, ses mains... Je regardais dans le vide, le visage baissé sur le sol. Il ne fallait pas qu'il me voit dans cet état. Je le refusais catégoriquement. Putain, regardez moi! Je suis Annalisa, pas une gamine de treize ans stupide qui tombe amoureuse d'un garçon qu'elle cherche. Je peux pas être ce genre d'adolescente, alors que j'ai lutté pendant plus d'un an contre moi et cette fichue attirance que je ressentais à son égard. Je luttais, me refusais catégoriquement de penser à lui, de me surprendre à le chercher dans la foule, ou encore à me demander comment il allait. Je ne pouvais pas devenir jalouse comme ça. Je ne pouvais pas tomber amoureuse d'Archibald Salisbury. Regardez le, c'est un don juan des bacs à sable, il est beau, puissant et il le sait. Et moi j'suis Annalisa de Bertolis, l'italienne un peu strange qui parle à presque personne, qui passe le plus clair de son temps toute seule avec ses instruments musicaux. Nous sommes les véritables opposés, comme deux aimants. Bien qu'issu tout deux de familles plutôt riches, donc de milieu aisé, nous sommes si différent... Il m’embrassa sur le front légèrement, après avoir coupé son étreinte sur moi. Amèrement, je déglutis en baissant les yeux. Amer, voilà ce qui définissait cet au revoir, d’une soirée qui aurait dû être mémorable.
Il partit, s’enfuit plutôt devrais-je dire, en direction du tableau qui menait à sa salle commune. Sans aucun regard en arrière, juste un pâle « désolé » dit du bout des lèvres. Je le regardais s’éloigner et pénétrer dans le tableau. Après avoir vérifié que j’étais seule, pour m’effondrer au sol. Mes genoux flanchèrent sous mon poids, et je me retrouva adossée contre le mur, fébrile et tremblante. Une main devant la bouche, j’étouffais un hoquet de détresse. Je tentais tant bien que mal de me relever, manquant de retomber au passage. Il fallait que je rentre dans Poufsouffle. Je tituba jusqu’aux dortoirs ou je me jeta dans mon lit, me laissant tomber comme une masse sur le matelas, écrasant ma figure contre mon oreiller pour crier dedans de toute mes forces sans être entendue. Vous le connaissez ce sentiment ? D’avoir perdu la personne qui vous fait sourire, la personne à qui vous pensez presque tout le temps. La personne de que vous cherchez du regard dans un mouvement de foule gigantesque. Ben voilà, moi j’avais perdu Archibald. Je le savais, je le sentais au fond de moi. Ce soir, c’était comme si quelque chose m’avait été retiré de force. Depuis bien longtemps, je n’avais pas été si mal. Tentant de me calmer, je me mis sur le dos, les yeux rivés vers le vide et la pénombre qui régnait dans le dortoir. Je décidais de me lever après une bonne heure comme ça à fixer le vide. Je choisis de me mettre en survêtement, lorsque des cris de joie émanèrent de l’étage du dessus. Il était minuit, joyeux noël.
Peu à peu, la salle commune se remplit peu à peu, les filles de la chambre vinrent se coucher à une heure tardive, tandis que peu à peu, je sombrais dans un sommeil profond, j’avais passé une soirée ignoble, j’étais fatiguée. J’avais juste besoin de m’évader loin de cette réalité qui me crevait les yeux. Qui me crevait le cœur. J’avais besoin de tout oublier pendant quelques heures… Besoin de sombrer dans un sommeil qui me préserverait de toute ces pensées qui fusaient dans ma tête de toute part. Les filles entraient dans la chambre, faisant claquer leurs talons contre le sol gelé. Une amie qui avait vu la scène vint se poster à mes côtés dans mon lit et me demanda ce qu'il c'était passé en me caressant les cheveux. Je ne voulais pas parler, du moins je ne le pouvait pas. Je n'avais pas dit un mot depuis que j'avais jeté la coupe de champagne à la figure du vert et argent qui m'avait servi de cavalier. Elle n'insista pas lorsqu'elle vu mon regard dans le vide, elle comprit que j'allais mal, et me connaissant, qu'il fallait me laisser gérer ça...
Pas de rêve cette nuit, juste un sommeil profond de quelques heures. Cependant, je me leva en un sursaut, haletante. A mon réveil, les filles dormaient encore à poings fermés. Ce que je les enviais. Elles étaient là, dans leurs rêves après avoir sûrement passé une soirée merveilleuse qui ne s’était pas terminée par un verre de champagne dans la figure de son cavalier mais sûrement par un long baiser langoureux sous le gui. Je me tirais difficilement hors du lit, laissant les draps glisser sur ma peau blanchâtre. Mes cheveux toujours aussi ondulés que la veille étaient légèrement ébouriffés par cette nuit mouvementée. J’avais une mine déconfite, de grosses cernes, le teint pâle. Mamma me tuerait si elle me voyait vous savez? Elle qui est toujours si jolie, si bien maquillée, coiffée ou encore habillée me pendrait sur le champ. Je flânais lentement dans les couloirs de ma maison, laissant mes mains glisser sur les pierres froides qui couvraient les murs du sous-sol. J’avais besoin de jouer, pour me changer les idées. Filant rapidement sous la douche je profitais un maximum de la sensation de l’eau chaude sur mon corps gelé. Une fois sortie, j’enfilais un marcel noir ainsi que mon survêtement noir/blanc. Mes cheveux étaient attachés en une queue de cheval haute presque bouclée dans ce méli-mélo d’anglaises platine. Je pris mon étui à guitare pour une fois et laissa mon violon pour monter à la tour d’astronomie. Il faisait toujours froid là-bas et à cette heure si matinale personne ne s’y trouverait. Je montais en vitesse, escaladant les escaliers fous de Poudlard en deux—deux. Je n’avais envie de croiser personne, même Megane c’est pour vous dire, car je sais très bien qu’étant Miss Poufsouffle elle serait au courant de ce qui c’était dans la grande salle, et elle me sortirait un de ces « Je t’avais dit de faire attention Anna ! » ou encore un « Quel goujat, il ne te mérite pas du tout ne te bile pas pour un idiot dans son genre. » Et je n’avais aucune envie de me prendre un sermon en pleine figure. Pas le matin de noël, pas la veille de cette soirée désastreuse. Là, j’avais rendez-vous en tête à tête avec ma gratte acoustique que j’avais un peu délaissée pour le violon depuis un petit moment.
La tour d’astronomie était un de mes endroits préférés. Personne n’y venait jamais en fait, ou presque. J’aimais beaucoup jouer ici, justement pour ce calme inégalable, et cette vue imprenable sur le ciel et l’horizon. C’était très inspirant vraiment. Je m’assis près du bord, à quelques centimètres du vide. Le vent froid soufflait sur mes épaules nues, c’était très stimulant. J’ouvris mon étui à Guitare et en tira ma Yamaha noire. Mon petit bijou, après mon violon bleuté bien sûr. Assise en tailleurs, je la plaçais correctement pour pouvoir commencer à gratter confortablement. Je fermais les yeux, bercée par la brise fraîche de ce 25décembre. Puis me mis à chanter, devant pousser un peu sur ma voix presque éteinte.
Spoiler:
I scraped my knees when I was praying And found a demon in my safest haven, seems like It's getting harder to believe in anything You just get lost in all my selfish thoughts
I wanna know what it'd be like To find perfection in my pride To see nothing in the light? Turn it off In all my spite In all my spite
I'll turn it off
And the worst part is Before it gets any better We're heading for a cliff And in the free fall I will realize I'm better of when I hit the bottom.
Ma voix se brisa, et si elle avait pu, l'aurait fait en un milliard de petits morceaux. J'allais mal, et le vide était si impressionnant... Une bourrasque énorme, un élève fou, un mangemort suffirait pour me faire basculer dans le vide. Peut-être me plonger dans un comas profond, ou dans une mort certaine. Je n'en savais rien. Pourtant...
Dernière édition par Annalisa de Bertolis le Ven 4 Mai - 16:44, édité 1 fois
Archibald Salisbury
Élève de 4ème année
Nombre de messages : 485 Localisation : Près d'elle en quasi-permanence. Date d'inscription : 22/05/2011
Feuille de personnage Particularités: Pour moi être fabuleusement beau, excessivement riche, noble et intelligent sont des choses tout à fait normales. Ami(e)s: Je préfère l’appellation suivante : personnes attirées par mon statut. Mais si vous insistez, il y a Skillet, ma tendre cousine. Âme soeur: Elle.
Sujet: Re: I wanna know what it'd be like to find perfection in my pride. [Pv Archibald ♥ + Fini! ] Mer 7 Mar - 1:16
L'eau tiède m'avait permis de sauver ma chemise. Je m'étais également passé de l'eau sur le visage. Je n'arrivais pas à me regarder dans le miroir. Ma fierté aussi fut touchée, lorsque la boisson éclata à mon visage. La porte de la salle de bain desservait mon dortoir. J'avais défait mon noeud papillon et avais retiré ma veste et mon gilet. Tout traînait sur le sol, bizarrement cela ne faisait rien. Je me demandais encore comment j'avais pu penser à sauver ma chemise, après ce que je venais de dire à Annalisa. Je jetais un oeil sur mon lit. Le paquet que m'avait donné Annalisa était la trônant. J'avais du mal à respirer en le regardant. Je ne voulais pas y toucher. Retirant les premiers boutons du morceau de tissu hors de prix recouvrant mes épaules, je quittais mon dortoir. Je n'avais pas sommeil. La salle commune était déserte, je me suis péniblement traîné jusqu'à l'un des fauteuils verts. Ce vert me semblait autrefois si éclatant était terne. Tout était terne ici. Les flammes léchant l'âtre de la cheminée étaient faibles et elles ne me procuraient aucune chaleur. Il faisait froid. Très froid. Trop froid. Je revoyais ses yeux recouvert d'un voile humide. Je l'avais blessé.
Ce n'était pas physique. J'avais blessé son coeur. Coeur. Un mot que j'employais à tort et à travers pour qualifier mes « petites-amies » du jour. Au fond qu'est-ce que je savais au sujet du coeur. Je ne parlais pas de l'organe vital, mais du siège central des sentiments, des émotions... C'est-à-croire que je ne possédais pas ce coeur. Je restais là, affalé dans ce fauteuil que je trouvais trop moelleux et inconfortable. Je regardais le feu dansant sans grand intérêt. Combien de temps je suis resté dans cette position à ne plus penser à rien ? J'entendis le tableau s'ouvrir dans un grincement. Un type que je ne connaissais pas venait d'entrer. Il me remarqua et se posa devant moi. Je ne voulais pas vraiment être dérangé. Avant qu'il ne puisse dire quoi que soit, je me suis levé et balança d'un geste rageur un livre qui traînait par là à travers la pièce. J'entendis les injures de l'autre garçon. Cela ne me fit rien. De retour dans mon dortoir j'avais seulement pris le temps de retirer ma chemise avant de m'emparer du paquet et de m'étendre sur mon matelas.
J'avais observé le paquet sous tous ses angles. Mes doigts parcouraient le papier émeraude, l'agrippant parfois. J'hésitais à le déchirer et voir le contenu du cadeau. Elle avait pensé à moi, elle m'avait offert quelque chose et moi... moi je n'ai fait que briser son coeur. Finalement je posais le cadeau sous mon lit. Je ne voulais pas l'ouvrir. Je ne le méritais pas. Je ne la méritais pas. Je n'étais qu'un goujat, un coureur de jupon, un débauché, un dépravé, un abruti fini, un idiot, un imbécile, un crétin, un incapable, un fou... Alors que je pestais contre moi-même et mon comportement de ce soir, les garçons qui partageaient mon dortoir sont entrés fleurant l'alcool à plein nez. Ils ne firent même pas attention à moi et ils tombèrent chacun dans leurs lits respectifs. Bientôt les ronflements s'élevèrent et je devinais, alors que j'avais dû rester un long moment éveillé à me maudire. Je me suis levé et grâce à ma baguette j'éclairais le réveil d'un de mes camarades. Minuit passé. Noël. Je me suis étendu de nouveau sur mon lit et je forçais mes paupières à se clore. Une lutte difficile s'en suit. Les images de la soirée ne cessaient pas de me revenir en tête. Une foule de sentiment m'assaillit et c'est à peine si je trouvais le sommeil à cause de toute cette agitation intérieure. Je détestais les remords et je sentais que cette nuit de Noël allait certainement être la pire de toute ma vie. Je devais me concentrer sur la pénombre et dormir...
J'avais rouvert les yeux après un laps de temps qui me parut tellement court. Je n'avais même pas pris la peine de retirer mes chaussures. Ni même de me glisser entre mes draps. J'enfilais un de mes pulls brodés des armoiries familiales. Il faisait froid et je ne pouvais pas sortir dans le château le torse nu. Inutile de me regarder dans le miroir. Ma peau me tirait et mes traits devaient, sans aucun doute, traduire mon état de fatigue. Je devais prendre l'air, bouger, faire quelque chose, mais si je restais là à ne rien faire, j'allais devenir fou. Avant de sortir de mon dortoir, je pris le paquet entre mes mains. Ce paquet qui m'obsédait tant. Ma curiosité ne cessait pas de grandir depuis qu'elle me l'avait montré. J'avais finalement cédé. Assis sur le bord de mon lit. Je déchirais lentement le paquet afin d'en libérer son contenu. Une écharpe. Je caressais le bout de tissu, pensif, avant de la nouer délicatement autour de mon cou. L'écharpe portait encore un peu de son parfum. Son parfum enivrant. Je suis sorti de mon dortoir puis de la salle commune. Les couloirs étaient glacials. Un frisson me parcourut l'échine. Étrangement cette sensation m'était agréable en cette matinée de Noël.
Errant dans le château désert. Je décidais de gagner la tour d'astronomie. Le panorama qu'offrait le lieu me permettrait de me calmer. Observer la nature ne faisait pas partie de mes activités favorites, mais je n'avais rien trouvé de mieux à faire et la tour m'attirait étrangement ce matin. Escaliers déserts, il en était de même pour les couloirs. Après le bal d'hier et vu l'heure à laquelle les Serpentards s'étaient couchés, il me semblait normal que le château soit aussi calme et vide. Alors que je gagnais la tour j'entendis comme un son de guitare très lointain. Peut-être une voix... Je décidais de monter rapidement l'escalier en colimaçon, qui était assez fou pour jouer de la musique à cette heure-ci ? Un peu essoufflé j'avais atteint le sommet de la tour. La musique s'était arrêtée en chemin et lorsque je la vis de dos, si proche du vide, ma réaction ne se fit pas attendre. Je me suis précipité sur les frêles épaules de la jeune Poufsouffle et la tira vers l'arrière nous faisant, tous les deux, tomber sur le sol. J'avais eu si peur qu'elle tombe. J'étais à bout de souffle et je ne pouvais pas parler.
Annalisa de Bertolis
Élève de 6ème année
Nombre de messages : 875 Localisation : Quelque part vers le truc de la chose à machin chouette. Classieux n'est-ce pas?. Date d'inscription : 26/05/2011
Feuille de personnage Particularités: J'ai une tête à avoir des particularités sérieux? Toi t'as la particularité de m'en poser d'ces questions à la mort moins le noeud... Bon euh poufsoufflienne et proud to be. Euh, quatrième année, sortant avec un serpentard, euh euh... Demie sœur de la préfète de Serdaigle mais c'est secret donc tu la fermes ou je te fais avaler mon violon. Fais gaffe, ça doit pas être très bon. Ami(e)s: Oui j'ai plein d'amis, j'vous assure! Du genre Chuck Carlton, Ruby, Anthéa, tu vois métissage des maisons eh ouais! Âme soeur: Lui et seulement lui, j'le crierai au monde entier.
Sujet: Re: I wanna know what it'd be like to find perfection in my pride. [Pv Archibald ♥ + Fini! ] Mer 7 Mar - 9:37
Si j'avais pu dire quoi que ce soit à Archibald la veille, je pense que je n'aurais pas eu assez de salive pour tout lui débiter d'un coup sans qu'il ne m'interrompe. (Chose qu'il sait faire à la perfection) J'aurais été incendiaire, et je ne l'aurais pas laissé me marcher dessus faisant passer la faute sur moi. Parce que oui, ce n'était pas moi qui était partie au bar pour draguer un quelquonque garçon sans intêrets à mes yeux. Non parce que moi j'avais quand même intense soit peu de respect envers lui, et l'on s'était mit d'accord pour que cette soirée soit à nous deux. Et pas à l'autre garce de rousse qui passe son temps à me mettre en rogne (Et elle en joue). Deux ans de jeu, et encore aucun de nous deux n'avait flanché à aucun moment. Car nous savions très bien que dès qu'un de nous deux franchirait le pas, le jeu serait fini, et nous aussi par la même occasion. Il serait repartie avec ses petites amies plus nombreuses que les doigts de mes deux mains, et moi je serais repartie de mon côté faisant craquer les jeunes garçons de par mon allure de fille mystérieuse comme Archibald savait si bien le dire. Nous passerions à autre chose, oubliant toute ces heures passés ensemble, toutes ces confidences que je lui avais faite, parce qu'il était une des rares personnes à qui je pouvais parler. Oublier ces mots échangés, ces regards avec pleins de tendres sous entendus, fini tout fini. Passer à autre chose, ne plus penser à lui. Ne plus l'observer du coin de l'oeil lorsqu'il passe dans un couloir, ne plus sourire comme une idiote en le regardant du fond de la classe. C'était fini tout ça. Parce que j'avais eu une foutue crise de jalousie, et surtout que je lui avais jeté ma flute de champagne au visage comme une demeurée. Demeurée, ce que j'étais conne bon dieu!
Si j'avais pu ouvrir ma bouche au lieu de regarder le sol comme une enfant entrain de se faire punir je lui aurais dis un truc qui aurait ressemblé à un "Putain mais tu te rends pas compte de ce que tu me fais? C'est TOI qui me fais languir pendant deux ans et c'est TOI qui t'amuses avec tout ce qui bouge. Et après c'est de MA faute? Non désolée c'est trop. Putain Archibald t'es aveugle ou tout simplement idiot? Parce que tu réussis même pas à lire dans mes yeux quand je te regarde. Cette soirée, elle aurait dû être magique. MAGIQUE! Sombre idiot, cette nuit on avait promit qu'elle ne serait qu'à nous. Pas à l'autre catin qui te suis partout où tu vas comme un vulgaire toutou. Parce que oui elle est vulgaire c'est affreux. D'ailleurs il faudrais peut être que je lui donne l'adresse de quelques bons magasins parce que ses vêtements datent de l'avant-guerre. Mais revenons en à nous. Regarde nous, on va passer en troisième année, on est plus des enfants pas vrai? Alors au lieu de se lancer des pics comme des idiots il faudrait peut être que nous admettions la vérité et que nous ravalions la fierté qui nous gonfle. J'ai tort? Oui. Comme d'habitude de toute façon, pas vrai? J'avais tort de croire en toi Archibald Salisbury. J'ai eu tort de croire que tu étais quelque chose d'autre qu'un sombre idiot coureur de jupons. Mais malgré tout je vais te remercier pour tout ce que tu m'as fais vivre parce que grâce à toi j'ai changé. J'ai appris à m'ouvrir aux autres et à arrêter de me plaindre sur mon petit passé merdique. Mais comme tu l'as dis, à tes yeux tout ça n'était qu'un jeu idiot. Mais pas pour moi. Parce que moi, tu compte triple andouille." et là, c'était moi qui l'aurait embrassé sur le front et serais partie sans me retourner. Or, ce n'est pas ce qui est arrivé. J'ai joué à la petite fille, le laissant me sermonner.
Le vent soufflait de plus en plus fort, et de magnifiques flocons blanc commençaient à tomber. J'avais fini mon morceau et posa ma Yamaha un peu plus loin pour qu'elle ne risque pas de faire un saut dans le vide. Parce que je serais du genre à sauter pour lui éviter de se briser. Oui je tiens à mes instruments plus qu'à moi. C'est drôle et à la fois pathétique quand on y pense. Je me releva lentement, époustant mon pantalon de survêtement. Oui, le noir c'est salissant, et ma mère me tuerait si elle savait que je m'étais assise sur le sol avec. Vous voyez ma tête? Ben elle serait devenu un véritable ballon de foot, de basket et de rugby. Oui oui, tout ça à la fois. On appelle ça du Sadisme non? Passons. Je me posa contre un mur à côté de l'endroit où j'étais assise quelques minutes avant, les yeux plongés dans le vide toujours aussi attirant. Une chanson passé la veille me revenait en tête, un chanteur américain ou quelque chose du genre. Une superbe chanson qu'il faudra que j'essaie de jouer d'ailleurs. Chanson qui m'avait fait pensé à moi et à lui. Chanson que dorénavant j'aurais beaucoup de mal à écouter. " The best thing about tonight's that we're not fighting , Could it be that we have been this way before. I know you don't think that I am trying, I know you're wearing thin down to the core. But hold your breathe, Because tonight will be the night. That I will fall for you, Over again, Don't make me change my mind. Or I won't live to see another day, I swear it's true. Because a girl like you is impossible to find, You're impossible to find. "
Je sentais mes yeux piquer, et les larmes monter. Pourquoi est-ce que j'étais affectée par tout ça? Ne me dites pas que c'est les sentiments, les amourettes de jeunesses parce que sinon c'est vôtre tête qui va finir par devenir un ballon dans lequel je me ferais un plaisir immense de taper dedans, compris? Essayant de ravaler mes larmes, le reste se passa très vite et tout devint flou. Je me retrouva attirée en arrière avec violence, et valdingua sur le sol ou non en faite. Bien sur quelqu'un. Quelqu'un m'avait tiré en arrière. Je me sentit bouillonner en un quart de seconde, préparant une remarque bien cinglante à sortir. Mais c'était quoi son problème au Superman du jour hein?! Je retrouva le vue quelques secondes après; mais je n'eu pas besoin de regarder qui m'avait tiré en arrière pour savoir de qui il s'agissait. Cette odeur j'aurais pu la reconnaître entre mille. Celle d'Archibald. Non mais sérieusement c'est un abruti? Je me relève d'un bond, époustant une seconde fois mon survêtement dans lequel je flotte. Mamma aurait une crise cardiaque en me voyant. Je me relève donc dans un saut et lui jette un regard assassin. Et mon coeur eu un râté phénoménal lorsque je vis ce qu'il portait autour du cou... Mon écharpe.
"Que... Tu fais quoi là?"
Archibald Salisbury
Élève de 4ème année
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Feuille de personnage Particularités: Pour moi être fabuleusement beau, excessivement riche, noble et intelligent sont des choses tout à fait normales. Ami(e)s: Je préfère l’appellation suivante : personnes attirées par mon statut. Mais si vous insistez, il y a Skillet, ma tendre cousine. Âme soeur: Elle.
Sujet: Re: I wanna know what it'd be like to find perfection in my pride. [Pv Archibald ♥ + Fini! ] Mar 24 Avr - 12:54
You dit not think when you sent me to the brink You desired my attention but denied my affections
Pourquoi je lui faisais mal ? Mon égo passait avant tout. J'avais besoin de reporter ma faute sur elle. Je préférais la blesser elle plutôt que de me blesser moi. Je n'étais peut-être pas aussi insensible que je le laissais croire. J'arrivais peut-être à éprouver pour elle des sentiments. Peut-être que j'avais perdu le jeu depuis le début. Si j'avais besoin de plaire, si j'avais cette envie irrépressible de me sentir aduler et beau, c'était peut-être parce qu'il y a toujours eu en moi ce vide. Peut-être que cela venait des disputes de mes parents. Peut-être que je prenais exemple sur mon père. Peut-être que ce que disait ma grand-mère était vrai.
Mon père n'était surement pas un Mangemort. Il était trop précieux pour ça et la Reine elle-même est une Moldue, s'il était un vrai Mangemort, il détesterait converser avec elle or ce n'est pas le cas, donc mon père avait des maîtresses, je ne voyais plus que ça. Si ma vieille peau de grand-mère avait raison, cela ne ferait qu'amplifier la haine que j'éprouve à son égard. C'est à cause d'elle, à cause d'eux, que je suis devenue comme ça. Je ne me souviens plus du Archibald qui jouait innocemment avec ses frères à l'âge de cinq ans. Je n'étais plus qu'un sale gosse, un prétentieux qui s'amusait avec une fille tellement différente des autres dans le but de la faire souffrir. Comme mon père faisait souffrir ma mère en la trompant, ma mère qui est tellement différente des autres. On dit que les enfants reproduisent les schémas parentaux. C'est vrai.
Le pire dans tout ça c'était qu'apparemment mon père et moi avions les mêmes goûts. Mère est blonde, Annalisa est blonde. Un jour j'avais surpris mon père discutant avec une rousse - à l'époque je pensais qu'elle était Mangemort à cause de sa longue cape noire - Yvana - la fille avec qui je jouais pour énerver la Poufsouffle - est rousse. Cela ne pouvait pas être une simple coïncidence. Je ne croyais pas aux coïncidences. D'ailleurs je ne voulais même plus croire à ces histoires d'adultères. J'étais fier d'être un Salisbury. Il n'y a pas plus grand honneur dans toute l'Angleterre que d'avoir grandi dans cette famille. Ma famille était parfaite. Parfaite. Je n'avais pas le droit à l'erreur et je n'avais pas le droit de laisser Annalisa gagné. Au risque de la perdre pour de bon.
D'ailleurs le fait que l'éloigne du rebord de la sorte ne lui avait pas vraiment plu. Je pouvais l'entendre à sa respiration saccadée. La surprise ne lui avait pas plus, mais je n'avais pas non plus réfléchi. Je préférais qu'elle se couvre de poussière plutôt que de la voir tomber de la tour. Quand je disais la perdre pour de bon, je ne voulais pas dire qu'elle meurt. Il ne fallait pas partir dans les extrêmes. Je la vis se relever et taper sur son jogging afin de faire partir la poussière. Moi je restais là allonger le sol tentant de calmer ma respiration. Ses yeux exprimaient tant de colère. J'avais envie qu'un nuage de poussières m'engloutisse et me fasse disparaître de sa vue.
- Que... Tu fais quoi là ?
Impertinence encore et toujours. N'avais-je pas le droit d'avoir peur pour elle malgré tout. J'étais humain bordel. Cette fille me faisait perdre tous mes moyens.
- Je me... je..., et puis non je n'allais pas me laisser faire, je me suis péniblement relevé et je soutenais son regard assassin.Merde Annalisa ! Tu m'emmerdes ! Quand est-ce que tu vas arrêter de faire la gueule comme ça ? Ce n'est pas comme si tu ne savais pas comment je suis. Alors, certes j'ai gâché ta soirée hier et je m'en excuse, ce n'était pas très subtil de ma part.
Je ne prenais même pas la peine de m'épousseter à mon tour. Je n'en avais rien à faire pour le moment. Tout ce que je voulais c'était d'enfin avoir une véritable discussion à coeur ouvert avec elle. J'en avais marre de jouer.
- Putain, Anna, il est temps qu'on grandisse un peu, non ? J'en ai marre de jouer et de fuir ? Alors, soit on essaye de discuter comme les adultes, soit je me casse.
Elle m'avait énervé à réagir comme ça. Toutes mes bonnes manières, je les avais balayées de ma tête. Elle voulait le véritable Archibald, elle l'avait et que cela lui plaise ou non. Une discussion à coeur ouvert, c'est tout ce que je demandais.
Annalisa de Bertolis
Élève de 6ème année
Nombre de messages : 875 Localisation : Quelque part vers le truc de la chose à machin chouette. Classieux n'est-ce pas?. Date d'inscription : 26/05/2011
Feuille de personnage Particularités: J'ai une tête à avoir des particularités sérieux? Toi t'as la particularité de m'en poser d'ces questions à la mort moins le noeud... Bon euh poufsoufflienne et proud to be. Euh, quatrième année, sortant avec un serpentard, euh euh... Demie sœur de la préfète de Serdaigle mais c'est secret donc tu la fermes ou je te fais avaler mon violon. Fais gaffe, ça doit pas être très bon. Ami(e)s: Oui j'ai plein d'amis, j'vous assure! Du genre Chuck Carlton, Ruby, Anthéa, tu vois métissage des maisons eh ouais! Âme soeur: Lui et seulement lui, j'le crierai au monde entier.
Sujet: Re: I wanna know what it'd be like to find perfection in my pride. [Pv Archibald ♥ + Fini! ] Mar 24 Avr - 20:25
It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now Said I wouldn't call but I lost all control and I need you now And I don't know how I can do without I just need you now
On aime souvent les cons, ceux qui nous font mal, je sais pas pourquoi, à croire qu'on est connes aussi nous les filles. Faudra m'expliquer un jour pourquoi d'ailleurs, faudra m'expliquer pourquoi on s'entiche toujours des hommes qui nous font le plus mal. Ceux qui vont nous torturer jusqu'à la moelle, ceux qui nous maltraitent, ceux qui nous font la gueule, jouent avec tout ce qui bouge. Je veux comprendre pourquoi il à fallut que mon premier amour soit Salisbury. Non, parce que je veux vraiment comprendre. N'ai-je pas assez souffert comme ça pendant mon enfance? Ai-je un chakra si pourri que ça? Non parce qu'il semble que le destin s'acharne sur moi quand même. Vous ne trouvez pas? Parce qu'il a fallut qu'Archibald Salisbury me tombe dessus. Un des plus gros Casanova de tout Poudlard (Bon d'accord il y a de la concurrence mais son tableau de chasse on aurait pas assez de nos deux mains pour les compter.) Je dois être maudite ou encore quelque chose qui doit y ressembler je pense. Peut-être ma bonne étoile à exposer en route ou que ma marraine la bonne fée s'est faite trucidée. Un truc du genre, vous voyez quoi.
- Je me... je...Ah, tiens intéressant Monsieur Salisbury se met à bégayer. Sûrement désarçonné par les mots glacials que je venais de lui jeter lui qui était habitué à me voir comme une douce et innocente Poufsouffle commence enfin à me connaître réellement. Tu m'emmerdes ! Quand est-ce que tu vas arrêter de faire la gueule comme ça ? Ce n'est pas comme si tu ne savais pas comment je suis. Alors, certes j'ai gâché ta soirée hier et je m'en excuse, ce n'était pas très subtil de ma part.
Là c'était le mot de trop. Parce que pour lui, ma fierté en avait prit un coup juste parce qu'il avait gâché ma soirée? C'était la meilleure. Il se forçait pour être con comme ça ou bien? Mon regard se fit encore plus dur, quel idiot. Je suis le seule à le connaître par coeur. A connaître chacun de ses rires, chacune de ses intonations de voix. A savoir s'il ment ou non. Après tout ce temps passé ensemble comment peut-il aussi être si stupide? Mon petit poing blanc se crispait un peu plus chaque seconde sans que je m'en rende compte. Archibald est doué, très très doué pour me mettre en rogne d'une seconde à l'autre. La preuve, je suis passé de l'étonnement, à la colère pour finir par l'exaspération en quelque minutes. Il est super fort pour me mettre dans tout mes états, un peu comme hier soir lorsque ma flûte de champagne lui a attéri sur le visage. Vraiment impressionnant je l'avoue.
- Je t'emmerde? Ah ben c'est génial. Vraiment Archi. Tu veux comprendre pourquoi je fais la gueule? Y'a pas ta connasse de rousse dans le coin? Non parce que là c'est elle que je vais défigurer si ça continue.
Vous avez déjà eu cette impression de bouillonner intérieurement au point de ressembler à un volcan en fusion? Parce que ma rage envers cette fille est si énorme que je pourrais lui sauter à la gorge. J'allai continuer sur une longue tirade vantant ses mérites hier soir qu'il me coupa aussitôt, pour ne pas me répéter, comme à son habitude.
- Putain, Anna, il est temps qu'on grandisse un peu, non ? J'en ai marre de jouer et de fuir ? Alors, soit on essaye de discuter comme les adultes, soit je me casse.
D'accord là c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Monsieur en a marre de jouer et de fuir la réalité qui crève les yeux de tous. On est pire que de gamins de six ans à nous deux réunis. Mais on se détruit, c'est comme ça. On est comme ça. Je sais pas pourquoi cette destruction mutuelle est si plaisante. Hier soir tout ce dont j'espérais était pouvoir justement arrêter ce jeu. J'avais une soirée pour lui montrer à quel point je crevais de folie pour lui. Une soirée pour arriver ces trois petits mots imprononçables dans un jeu comme le nôtre. Tout était prévu, le cadeau, le slow, le baiser sous le gui. Je voulais vraiment lui montrer que pour moi ce n'était pas un simple jeu. Parce que oui, j'aime Archibald. J'aime quand il me prend dans ses bras. Je l'aime quand on parle de nos familles de bourges respectives. Je l'aime quand je l'entend me promettre monde et merveilles. Je l'aime aussi lorsqu'il m'embrasse la joue, ou qu'il m'emmène balader. J'aime Salisbury lorsqu'il me rend vivante. Et je le déteste tout autant. Je le déteste de me regarder avec un sourire sournois lorsqu'il est en cours de potion avec des pimbêches verte et argent. Je le déteste lorsqu'il passe à côté de moi sans me décocher ne serait-ce qu'un seul mot. Je le déteste quand je le vois au bras d'une autre fille. Je le déteste parce qu'il me brise.
Cependant Archibald à raison. Il faut qu'on parle à coeur ouvert. Il faut que je lui dise tout ça au risque de le perdre définitivement. Parce que je ne veux pas qu'on se quitte sans que je lui dise tout e que je peux ressentir pour lui. C'est impossible. Alors il va falloir que je mette ma fierté de côté, et que je prenne des risques pour une fois. Il va vraiment falloir ue je lui parle. On a encore cinq ans à passer dans le même château alors autant tout se dire maintenant. On est jeunes au pire tout cela ira sur les bêtises d'enfances. Même si je sais qu'on est bien plus que ça. On est pas seulement deux gamins qui passent du temps ensemble, et qui jouent à un jeu malsain. Je veux pas le croire de toute façon. Je m'approcha de lui, essayant de ravaler toute mes émotions pour faire place à la sincérité la plus complète.
- Tu veux vraiment que je te dise ce que je ressens? D'accord. Quand je t'ai rencontré je me suis dis que t'étais un de ces sales con légèrement ventard et beau parleur. J'me disais que tu ne serais jamais rien pour moi et que j'étais totalement immunisée contre toi. Et puis j'ai joué ce morceau de violon tu te souviens sur le chemin de traverse? Et t'as déclaré le jeu ouvert. Et là on à signé nôtre arrêt de mort. Je le savais, ça finit tout le temps comme ça. Et on s'est revu des centaines de fois. En cours, dans les couloirs. On a passé des après midi ensemble géniaux. J'ai fini par m'attacher comme une idiote. Tu les as remarqué tout ces moments où je t'épiais du regard pendant nos cours communs? T'as su les lire tout ces coups d'oeils accrocheur que je t'ai jeté dans la grande salle? Non. Parce que t'étais trop occupé avec l'autre garce. J'ai perdu Archibald. Et je t'ai perdu dès que j'ai choisis de jouer.
Pendant que je parlais, et parlais, je m'étais rapprochée d'Archibald et avait prit ses mains dans les miennes. Je le regardais comme quelqu'un en train de se noyer cherche du regard une personne qui est la plus près de la bouée de sauvetage. Je tremble comme une feuille. Mes mains sont moites et mon coeur bat la chamade. Je ne veux pas le voir quitter ma vie. Je ne veux pas faire semblant d'aller bien sans lui, parce qu'ici tout ce que j'ai connu c'est nous. Je ne veux pas croire qu'en ce matin froid de noël la dernière page de nôtre histoire va se tourner. Je baisse le regard pour regarder mes vieilles tennis salies par la poussière. Je ne veux plus affronter son regard. Je peux plus...
-J'aimerais avoir les mots pour tout t'expliquer Archibald. Au fond, je le savais depuis le début, toi et moi, c'était tout juste impossible. C'est peut-être ce qui a détruit le semblant d'histoire qui nous restait, mais la différence entre toi et moi est sans doute que je t'accordais beaucoup trop d'importance. Pour moi, chacun de tes signes comptaient alors que tu voyais en moi qu'un simple amusement, tu cherchais juste tes limites. Mais le pire dans tout ça, c'est sans doute que la seule personne à qui j'en veux, c'est moi-même. Je m'en veux de me poser toutes ces limites, de trop penser, de trop chercher la bête là où elle n'ait pas. Je m'en veux alors que dans l'histoire, le joueur c'était bien toi. Mais j'ai compris, j'ai compris que si tu n'as jamais remarqué que tu me plaisais, c'est sans doute parce que tu n'avais pas envie de le voir. S'il te plaît, je deviens folle. Dis quelque chose... Faisons quelque chose de fou.
Je marqua une légère pause et regarda son visage. Mes yeux se sont remplis de larmes.
- Embrasse moi.
Archibald Salisbury
Élève de 4ème année
Nombre de messages : 485 Localisation : Près d'elle en quasi-permanence. Date d'inscription : 22/05/2011
Feuille de personnage Particularités: Pour moi être fabuleusement beau, excessivement riche, noble et intelligent sont des choses tout à fait normales. Ami(e)s: Je préfère l’appellation suivante : personnes attirées par mon statut. Mais si vous insistez, il y a Skillet, ma tendre cousine. Âme soeur: Elle.
Sujet: Re: I wanna know what it'd be like to find perfection in my pride. [Pv Archibald ♥ + Fini! ] Lun 30 Avr - 22:01
- Je t'emmerde? Ah ben c'est génial. Vraiment Archi. Tu veux comprendre pourquoi je fais la gueule? Y'a pas ta connasse de rousse dans le coin? Non parce que là c'est elle que je vais défigurer si ça continue.
Je ne voulais pas m’énerver contre elle, mais elle me poussait à bout. Elle me poussait toujours à bout. Depuis le début, elle me résistait et j’avais cette impression que plus j’allais vers elle, plus elle me faisait languir et plus elle jouait avec mon âme. C’était normal de la provoquer. Normal de lui faire comprendre que cela ne m’atteignait pas. Cela m’atteignait. Je ne le comprenais que maintenant, j’étais au bord du gouffre. Je risquais de la perdre immédiatement, mais au lieu d’arranger les choses, au lieu d’attraper son visage entre mes mains, au lieu d’unir ses lèvres aux miennes, au lieu de tout ça je m’enfonçais un peu plus dans le sable mouvant qu’était devenu notre jeu.
- Ne la mêle pas à ça…
Elle n'en valait pas la peine de toute manière. Je savais qu'elle jouait de la situation pour faire enrager Annalisa. Je ne disais rien, j'ai toujours pensé que l'utiliser de la sorte m'aiderait à faire craquer Annalisa, m'aiderait à gagner la partie. Je ne voyais pas le revers de la médaille. Je la perdais chaque minute un peu plus et je m'enfonçais. Je ne pouvais pas m'en empêcher. Je ne suis qu'un gosse. Un gosse de treize ans. J'avais le droit de faire des erreurs. J'avais le droit de me tromper et elle aussi avait le droit. Elle avait le droit de me détester, de me gifler de toutes ses forces, de me hurler dessus, de déverser son poison sur moi, de s'accrocher à mon cou et de m'enlacer comme si c'était la première fois qu'elle prenait quelqu'un dans ses bras. Elle avait le droit. Tous les droits. Je ne voulais pas croire que je pouvais perdre Annalisa, je ne pourrais pas me le pardonner. Je ne pourrais pas vivre sans ses sourires, sans son regard, son parfum et toutes ses petites manies comme celle de me taper l'arrière de la tête quand je regardais une autre fille passer, alors que j'étais en sa compagnie. Tout en elle me plaisait. Elle était faite pour moi. Elle était tout mon contraire et c'était ça qui m'avait plu en elle. Le fait que je sois forcé de lutter contre sa force de répulsion. Elle était tellement belle quand elle s'emportait...
- Tu veux vraiment que je te dise ce que je ressens? D'accord. Quand je t'ai rencontré je me suis dit que t'étais un de ces sales cons légèrement vantard et beau parleur. J'me disais que tu ne serais jamais rien pour moi et que j'étais totalement immunisée contre toi. Et puis j'ai joué ce morceau de violon tu te souviens sur le chemin de traverse? Et t'as déclaré le jeu ouvert. Et là on a signé nôtre arrêt de mort. Je le savais, ça finit tout le temps comme ça.
- Arrête Anna…elle ne m’entendait pas.
- Et on s'est revu des centaines de fois. En cours, dans les couloirs. On a passé des après-midi ensemble géniaux. J'ai fini par m'attacher comme une idiote. Tu les as remarqués tous ces moments où je t'épiais du regard pendant nos cours communs? T'as su les lire tous ces coups d'œil accrocheur que je t'ai jeté dans la grande salle?
- Si, mais…
- Non. Parce que t'étais trop occupé avec l'autre garce. J'ai perdu Archibald. Et je t'ai perdu dès que j'ai choisis de jouer.
Je n’osais même plus lui répondre. Je n’avais même pas remarqué qu’elle avait glissé ses mains dans les miennes. Le contact de sa peau sur la mienne me fit pourtant frissonner. Je sentais la froideur de son corps. Son regard me touchait au plus profond de mon être. Je ne voulais pas qu’elle parte. Je voulais rester auprès d’elle pour le reste de ma vie. Je ne voulais qu’elle perde ce jeu, car je ne voulais pas arrêter ce jeu. Ce jeu me permettait de rester avec elle. Il me permettait de la voir presque tous les jours. Il me permettait de respirer, même s’il nous détruisait.
- J'aimerais avoir les mots pour tout t'expliquer Archibald. Au fond, je le savais depuis le début, toi et moi, c'était tout juste impossible.
Non, cela pouvait marcher, il suffisait de le vouloir, de faire un effort. Je pouvais faire un effort, j’en avais la force. Je pouvais laisser tomber les autres. Je ne voulais qu’elle. Seulement elle. Uniquement elle. Elle me rendait fou, mais elle continuait de parler, de m’ouvrir enfin son cœur et ça me faisait mal.
- C'est peut-être ce qui a détruit le semblant d'histoire qui nous restait, mais la différence entre toi et moi est sans doute que je t'accordais beaucoup trop d'importance. Pour moi, chacun de tes signes comptaient alors que tu voyais en moi qu'un simple amusement, tu cherchais juste tes limites.
-Non, lâchais-je du bout des lèvres, alors que mon corps tout entier devenait tremblant.
- Mais le pire dans tout ça, c'est sans doute que la seule personne à qui j'en veux, c'est moi-même. Je m'en veux de me poser toutes ces limites, de trop penser, de trop chercher la bête là où elle n'ait pas. Je m'en veux alors que dans l'histoire, le joueur c'était bien toi. Mais j'ai compris, j'ai compris que si tu n'as jamais remarqué que tu me plaisais, c'est sans doute parce que tu n'avais pas envie de le voir.
Ma fierté m'empêcher de me l'avouer. Archibald Salisbury premier du nom était tombé amoureux, ça ne collait pas. Lui qui courrait les jupons à l'âge de huit ans. Lui qui était le premier à passer des heures à s'extasier sur la beauté de toutes les filles qu'il croisait. Lui qui pensait n'aimer que son propre reflet dans le miroir tel Narcisse. Lui tomberait amoureux du petite italienne qui pensait pouvoir le battre au jeu de la séduction ? C'était impensable, jusqu'à aujourd'hui.
- S'il te plaît, je deviens folle (et moi je devenais fou). Dis quelque chose... Faisons quelque chose de fou.
Des larmes perlaient aux coins de ses yeux. Toutes se pressaient espérant pouvoir rouler sur les joues pâles de la Poufsouffle. Lorsqu’elle cligna des yeux, deux sillons se creusèrent et toute l’émotion qu’elle avait jusque-là retenue se déversait face à moi. Elle pleurait à cause de moi et je n’arrivais pas à le supporter.
- Embrasse-moi.
Une demande qui sonnait pour moi comme une délivrance, moi qui avait mainte fois essayé de poser mes lèvres sur les siennes. À chaque fois elle avait refusé avec un sourire mesquin aux lèvres. Elle savait qu'elle me torturait quand elle faisait ça, mais là c'est elle qui demandait. Sa demande n'avait rien d'une blague. Elle avait besoin de ce baiser autant que moi j'en avais besoin. Je savais que ce que j'allais ressentir serait différent de tout ce que j'ai pu connaitre. Ce n'était pas un baiser juste comme ça. Je ne voulais pas gâcher ce moment. Ce moment que nous aurions dû partager hier soir si je n'avais pas fait l'idiot. Je ne voulais pas qu'elle pleure. Je voulais qu'elle soit belle pour ce moment unique. Je retirais délicatement mes mains des siennes et dénouais mon écharpe avant de lui mettre autour de ses frêles épaules. Je pris l'un des pans entre mes doigts et j'essuyais chaque trace de ses larmes.
- Je ne veux que tu pleures. Je ne veux pas…
Ma voix tremblait, mes mains parcouraient son visage, mes doigts effleurant ses joues. Sa peau bien que froide était d’une telle douceur… Je posais mon front contre le sien tout doucement, je ne voulais pas la brusquer, je ne voulais pas faire ça comme un voleur. Je voulais que ce baiser soit unique. Je retirais sans difficulté l’élastique qui nouait ses cheveux, les laissant ainsi libre et je glissais mes mains dans sa chevelure. Elle était si belle, elle se laissait faire, je pouvais sentir son souffle chaud et saccadé. Au contact libérateur de ses lèvres sur les miennes, un frisson parcouru mon corps. Je n’arrivais plus à quitter ses lèvres. J’y mettais toute la fougue et la passion que je ressentais pour elle. Je l’aimais. J’aimais Annalisa Drina de Bertolis.
Annalisa de Bertolis
Élève de 6ème année
Nombre de messages : 875 Localisation : Quelque part vers le truc de la chose à machin chouette. Classieux n'est-ce pas?. Date d'inscription : 26/05/2011
Feuille de personnage Particularités: J'ai une tête à avoir des particularités sérieux? Toi t'as la particularité de m'en poser d'ces questions à la mort moins le noeud... Bon euh poufsoufflienne et proud to be. Euh, quatrième année, sortant avec un serpentard, euh euh... Demie sœur de la préfète de Serdaigle mais c'est secret donc tu la fermes ou je te fais avaler mon violon. Fais gaffe, ça doit pas être très bon. Ami(e)s: Oui j'ai plein d'amis, j'vous assure! Du genre Chuck Carlton, Ruby, Anthéa, tu vois métissage des maisons eh ouais! Âme soeur: Lui et seulement lui, j'le crierai au monde entier.
Sujet: Re: I wanna know what it'd be like to find perfection in my pride. [Pv Archibald ♥ + Fini! ] Ven 4 Mai - 11:48
Je suis une folle furieuse dont les mots sont afûtés comme une lame de poignard, je suis en colère et terriblement blessée. Je sens mon coeur battre dans ma poitrine, il risque sûrement de bientôt s'en extirper pour aller faire quelques ricochets sur le sol avant de se jeter du haut de la tour d'astronomie. Je suis tantôt suppliante, et tantôt aggressive. Les mots sortent tout seul si bien que je n'arrive à en retenir aucun, pourtant je sais très bien que je le regretterais prochainement. Je m'imagine déjà à me morfondre sur le fait d'avoir perdu le garçon le plus cher à mes yeux. Je me vois dans mon lit les yeux rivés sur le plafond à sentir les larmes couler sur mes joues. Quelle idiote je fais. Nous n'avons que treize ans, nous sommes pitoyable. A cet âge, les moldus jouent encore à la marelle, apprennent je ne sais quel théorème de mathématique compliqué à en donner la migraine. Et nous, jeunes sorciers en herbe, ne trouvont que la destruction comme passe-temps. J'aimerais comprendre pourquoi on ne peut pas être tout simplement normaux, pourquon on peut pas apprendre à grandir normalement, avec le temps qui passe. Peut-être que c'est cela que l'on appelle "Erreures de jeunesse" . Mais je me refuse à croire qu'Archibald Salisbury est une erreure. Qu'il est juste une tache d'encre noire indélébile et simplement juste une tache. Parce que je le sens au fond de moi, ce pouls qui s'accélére quand je le frôle dans un couloir. Je ressens cette châleure qui m'envahis lorsque ma peau touche la sienne. Je les ressens ces abeilles tueuses lorsqu'il se veut impitoyable avec moi et qu'il me torture. Mais j'aime ça, parce que cela vaut bien mieux que son indifférence des mauvais jours. Est-ce que l'amour est égal à la haine?
- Embrasse moi.
Les mots encore une fois sortent tout seul. Je plante mon regard bleu d'hiver dans ses iris bruns. Je frissone malgré que je n'ai aucunement froid. Je peux ressentir l'électricité de nos deux corps qui s'appellent depuis bien trop longtemps et qui supplient nos consciences d'agiter le drapeau blanc et de se jeter l'un sur l'autre comme deux âmes promises depuis bien trop longtemps. Deux ans, deux longues années que j'attends ce fameux moment. Je me sens fébrile, j'ai l'impression que mes genoux vont se dérober encore une fois. Je suis faible, et les larmes ne cessent de couler en silence. Cette phrase prononcée aurait pu sonner faux au plein milieu d'une sublime dispute comme nous avions l'habitude d'avoir. Mais celle-ci me laissait un goût amer dans la bouche. Il est stoïque, et je sens ce je ne sais quoi dans son regard qui semble s'allumer. Un éclat que je n'ai jamais eu la chance de voir avant, et pourtant si j'en avais eu l'opportunitée, tout cela aurait été bien simple, bien plus simple que cette guerre à armes perverses. Puis il se décide à bouger, nôtre délivrance sonne. Il est l'heure de mettre un terme à tout cela. Archibald s'avance vers moi. et rompt le contact de ma main de la sienne pour venir libérer mes longs cheveux blonds. En quelques secondes, il me tombent sur les épaules. Sa main passe dans mes cheveux pour arriver jusqu'à ma nuque et enfin le moment libérateur arrive, c'est dans une étreinte parfaite que ses lèvres lentement contre les miennes.
Et à cet instant précis, c'est comme si plus rien ne comptait. Comme si il n'y avait jamais eu de bal de noël catastrophique, plus d'école, plus d'Yvana, plus personne. Justes Archibald Salisbury, et moi. J'ai l'impression de flotter, d'être dans une autre dimension cosmique. Je sens des picotements dans le bout de mes doigts, et sans m'en rendre compte mes bras se sont noués autour d'Archibald. Je suis sur la pointe des pieds et j'ai le vertige. Je pense que même si à cet instant précis le château s'écroulais, je resterais collée à ses lèvres. Embrasse moi, ces mots résonnent dans ma tête sans que je ne puisse rien y comprendrendre. Je me sensvivante, plus que je ne l'ai jamais été. Une châleur inconnue à remplie mon corps froid, et je sens mes joues se rosir. Pourtant quelque chose vient m'enlever toute la magie de ce moment tant attendu. Est-ce la peur? Ou la raison? Je n'en sais rien. Une chose est sûre, c'est que l'on ne change pas les gens en les aimant. Parce que oui, à croire que je suis amoureuse d'Archibald. Du moins, je le pense. Mais tout ce que l'on a connu, c'est une relation chaotique mêlée entre la haine et le jeux. Tout ce que l'on à connu c'est l'indifférence et les piques narquoises. Cependant, lorsqu'il n'est pas là je le sais qu'il me manque quelque chose. Je sais que je suis incomplète dorénavant sans lui. Pourtant tout ce que ma tête me hurle de faire maintenant, c'est de fuir.
Cette fois ci, c'est moi qui rompt le contact infiniment de ce baiser. Je me recule légèrement, chancelante. Je ne sais pas ce qu'il m'arrive, j'ai la tête qui tourne. Mes mains se détachent de l'étau que j'avais formé autour du cou du serpentard. Pour venir caresser sa joue tiède. Mon coeur palpite, bat la chamade. Je sais que c'est impossible pour nous de s'aimer vraiment. De se ballader dans les couloirs, amoureux se tenant la main. Se chuchotant des mots doux comme des "Je t'aime", "Ma puce" ou encore "Mon amour" . Il est Archibald Salisbury. Je suis Annalisa de Bertolis. Nous appartenons au même monde, et nous sommes pourtant bien différent. Je me détache de lui, et pose un dernier baiser bien plus bref que le précédant. Je baisse les yeux, et murmure:
"Pardonne moi..."
Je pars, sans me retourner. Prend ma guitare et me met à courir dans les couloirs laissant le garçon que j'aime derrière moi sans aucune explications. Sans savoir pourquoi, ni comment, je suis tombée. Je me suis écorchée les genoux, je me suis griffée la paume des mains et mon cœur s'est serré dans ma poitrine. J'ai cligné des paupières plusieurs fois, essayant de me remémorer comment j'en étais arrivée là. Je n'ai pas tout de suite réalisé ce qui m'arrivait, j'ai seulement essayé de me relever. Puis j'ai compris pourquoi on appelait ça tomber amoureuse, parce que tomber, ça fait mal. C'est comme courir des kilomètres et ne plus êtrenapte à respirer. C'est comme avoir la gueule de bois après avoir bu de la vodka toute la soirée. C'est comme le goût de la cigarette qui vous brûle la gorge après en avoir grillé une de trop. C'est comme si vous aviez une crampe à l'estomac et que vous n'étiez plus capable de faire un pas. C'est encore bien pire que de se cogner l'orteil contre un meuble, se prendre une porte ou tomber des escaliers. C'était un mélange de toutes ses douleurs réunis, celles de mes mains et genoux erraflés. Est-ce donc ça l'amour?
FIN.
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Sujet: Re: I wanna know what it'd be like to find perfection in my pride. [Pv Archibald ♥ + Fini! ]
I wanna know what it'd be like to find perfection in my pride. [Pv Archibald ♥ + Fini! ]