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Attention chien méchant [libre]

 
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 Attention chien méchant [libre]

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Tirya Ocounil


Tirya Ocounil
Elève de 5ème année & Préfète



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Localisation : En train d'essayer tant bien que mal d'éviter Balsey... Elle me fait vraiment peur sans rire.
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Particularités: J'arrive à toucher le bout de mon nez avec ma langue. Belle gosse.
Ami(e)s: Bonne question... Mais qu'est-ce que l'amitié au fond? * lève un sourcil *
Âme soeur: Oulà, on en est pas encore là, calmons-nous...

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MessageSujet: Attention chien méchant [libre]   Attention chien méchant [libre] Icon_minitimeVen 23 Déc - 20:19

Je n'avais pas prévu ça... Je ne l'avais pas, mais alors pas du tout envisagé. Mais depuis environ le début du mois, toute l'école ne parlait que de ça: Le Bal. « Avec qui vas-tu aller au bal? » «Comment vas-tu t'habiller? » « Est-ce qu'on a le droit d'inviter un elfe de maison? » (Oui, on entend d'étranges choses parfois dans les couloirs...).
Tout le monde n'avait plus que ce sujet en tête. D'ailleurs, plus l'échéance se rapprochait, plus les profs avaient du mal à tenir leur classe attentive durant plus de vingt-cinq minutes. Ca gloussait dans les dortoirs jusque tard dans la nuit, et ça se mettait à hurler dès qu'une fille venait d'être invitée par un garçon. Et pire, parfois c'était même le garçon qui exécutait une sorte de danse de la joie et papillonnait en tous sens. Bizarre.
Et toute cette effervescence glissait sur moi comme l'eau glisse sur le rocher immobile. C'est beau non? Je devrais m'entraîner à faire des Haïkus... Ça m'occuperait un peu, et me permettrait de NE PAS me pleurer sur mon sort comme je le faisais depuis des semaines. Depuis que James ne m'adressait plus la parole.


J'en étais malade qu'il m'ignore comme il le faisait. Et cela me rendait malade de me rendre malade pour un garçon. Résultat: je n'allais pas très bien.
Jamais, ô grand jamais, je ne m'étais sentie aussi bizarre. Comme si vous aviez quelque chose de coincé entre les dents, pas de fil dentaire dans votre sac et trop honte pour pouvoir le retirer avec vos ongles.
Eh bien, le truc coincé en moins, c'était à peu près ma situation. James ne m'avait pas adressé la parole, ni écrit, ni même envoyé de signaux de fumée depuis qu'il m'avait dit qu'il avait embrassé cette sale *&é"**$* de Serpentard. Enfin depuis qu'il m'a REPROCHE son attirance pour cette belle *"$^*ù de Serpentard. (Vous l'aurez compris utiliser des signes cabalistiques en guise d'adjectif épithète pour caractériser cette jeune fille qui, après tout, est peut-être fort sympathique, est pour moi un moyen de montrer toute ma colère tout en restant polie.)
Après cette douce altercation, j'avais donc passé quelques jours en hibernation dans ma chambre, à me nourrir uniquement d'herbe et d'insectes de caramels et de Kelly Clarkson, avant de me décider à sortir de ma tanière afin d'aller prendre une douche. Et le retour à la réalité fut bien rude. Mais après quelques doses de savon et quelques jours de réinsertion en milieu hostile, j’avais enfin réussi enfin à reprendre le cours normal de ma monotone et désespérante vie. Dramatique, moi?

Et là nous étions le jour J, l'heure H la minute M. La soirée du bal allait avoir lieu dans moins d'une heure. Donc en fait, quand on y réfléchi, on n'est donc pas tout à fait à la minute M... Quoiqu'il en soit, dans moins de soixante petites minutes, des milliers de petits souliers vernis allaient enflammer la piste de danse et se marcher les uns sur les autres. Dentelle, smoking, tulle, soie, chapeaux et nœud pap' allaient tourbillonner dans les airs au rythme du chef d'orchestre et de sa baguette, enfin du DJ et de ses platines. Dans deux-cent-seize mille secondes, tous les élèves seront en bas, en couples et heureux.
Personnellement, ce ne sera pas mon cas. Etant de nature anticonformiste, j'appelais tous les plus braves à boycotter le bal de fin d'année, et allais de ce pas faire de même en m'enfermant dans mon dortoir et en récitant des incantations païennes visant à maudire tous ces petits êtres joyeux et sociables qui peuplaient la salle de bal.
Sincèrement j'aurai préféré que la haine des évènements mondains et ostentatoires soit la véritable raison de ma non-présence à cette soirée. Mais malheureusement, le hic, c'est que je n'avais personne avec qui y aller, tout d'abord parce que : petit a), j'avais prévu de m'y rendre avec James avant qu'il ne me laisse tomber comme une vieille chaussette qui pue le hibou mouillé ; petit b), une fois que j'ai fini par réaliser que ce n'est pas avec lui que je m'y rendrais tout le monde était déjà par paire ; et petit c) à moins de supplier un elfe de maison ou bien un troll de venir avec moi, ce qui je suis certaine, ferait sensation, j'étais dans l'incapacité de pointer à ce satané bal accompagnée.


Alors à moins de me ramener avec une créature immonde et baveuse qui traîne dans la forêt, je ne voyais pas comment m'y rendre. Parce que venir seule à un bal c'était comme arborer un lourd panneau où est inscrit: "Les mecs me fuient" (ce qui en soi ne serait pas un mensonge), au-dessus de sa tête. Non, non, non et non, venir seule n'étais pas une option.
J'étais donc vautrée sur mon lit, admirant comme à mon habitude le plafond légèrement jauni du dortoir. La soirée allait être longue... Très longue, surtout si je la passais à m'extasier sur la peinture des murs du château. Même s'il y avait matière à débattre là-dessus, comme par exemple les normes sanitaire à Poudlard où le risque d’effondrement, je décidai de prendre un livre qui traînait sur ma table de chevet, et de commencer les premières pages. Au moins, cela ne pouvait être que plus productif que d'être vautrée sur mon lit la bouche ouverte. Oui parce que j'ai souvent la bouche ouverte quand je ne fais rien.
J’étais en train de recommencer pour la troisième fois la lecture de ma première phrase sans m’en rendre compte, quand une camarade de chambre déboula dans le dortoir l'air affolé. Haha, quelques chose de croustillant se passait-il au rez-de-chaussée? Les mangemorts avaient-ils attaqué la salle de bal? Je la regardais avec un air mi- rempli d'espoir, mi- étonné, lorsqu'elle réduisit à néant tout évènement imprévu:


- Tirya, t'aurais pas du mascara?? me demanda-t-elle complètement paniquée.

Je lui fis comprendre par quelques signes qu'elle en trouverait sur le lavabo de la salle de bain, et elle s'y précipita aussitôt. Après quelques minutes pendant lesquelles je n'avais de cesse de fixer bêtement la porte de la salle de bain en attendant qu'elle s'ouvre, la jeune fille sortit de la pièce, l'air victorieux. Elle portait une longue robe rose bouffante sans manche agrémentée d'une broche en forme de papillon. Les cheveux allaient de pair avec la tenue, puisqu'on aurait dit qu'elle s'était battue avec le sèche-cheveux et que celui-ci l'avait remporté.
Mais peu importait la robe kitch et la coiffure démentielle, ma chère camarade de chambre irradiait tant de bonheur que robe et cheveux s'harmonisaient et la rendait splendide:


- Dépêche Tirya, ça commence!

Sa voix se perdit lorsqu'elle dévala les escaliers de la tour pour rejoindre le rez-de-chaussée. Une brusque impression de solitude m'envahit subitement, chose tout à fait normale et scientifiquement prouvable puisque tous les élèves étaient à présent regroupés dans la salle de bal.

Sans vraiment me rendre compte de ce que je faisais, j'ouvris mon placard, fouillai pendant bien cinq bonnes minutes tout en éparpillant les trois-quarts de mes vêtements aux quatre coins du dortoir, et finis par sortir une robe noire courte, suspendue à un cintre. Elle n'était pas vraiment prévue pour l'occasion, mais je l'avais déjà porté pour un mariage et pour un enterrement alors, pour un bal ça devrait passer comme une lettre dans le bec d’un hibou.
Après l'avoir enfilé, et sans prendre le temps de me regarder dans un miroir, après tout si j'avais l'air d'un boudin je n'aurais qu'à rester près du buffet, je retrouvais d'on-ne-sait-où ma boîte à bijoux. J'en sortis une paire de boucles d'oreilles, un collier acheté pour trois dirhams en Egypte ainsi qu’une broche à cheveux bizarre, puis me précipitai dans la salle de bain, manquant de peu de me ramasser contre le sol à cause de ce satané tapis. Une touche de fard à paupière violine et un peu de mascara. J'accrochais ma pince et mon collier, saisissais à la hâte les seuls escarpins dont je disposais dévalais pieds nus, les escaliers de la tour. De toute façon ça valait toujours mieux que de rester dans ma chambre comme une pauvre asociale.


Une fois dans le hall d'entrée, j'entendis quelques éclats de rire s'échapper de la salle de bal, et aperçus les derniers retardataires se précipiter à l'intérieur. Il en émanait une musique entraînante, mélange de Pop et de Soul.
Mon cœur battait la chamade, et c'est en me faisant violence que j'entrais dans la magnifique salle parée des plus belles décorations pour l'occasion : des buffets interminables parcouraient la salle chargés des mets les plus alléchants, et rien que ça suffirait à mon bonheur.
La piste de danse était déjà envahie par une horde de jeune danseurs, les tables étaient pris à l'assaut par les plus gloutons, ou par ceux qui venaient de ce prendre un râteau, et la plupart des élèves bavardaient les uns avec les autres, tous plus élégants dans leur tenues de soirée.
Une brusque envie de m'enfuir surgit en moi, j'enfilais mes chaussures que j'avais gardé à la main lors de ma descente effrénée et c'est à tous petits pas que je rentrais dans la fosse aux lions. Tout d'abord, trouver quelque chose à boire histoire d'avoir l'air de faire un truc hyper intéressant.
Elle avait intérêt à passer vite cette soirée...


Spoiler:


Dernière édition par Tirya Ocounil le Dim 25 Déc - 19:54, édité 1 fois
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Eilyne Damatre


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MessageSujet: Re: Attention chien méchant [libre]   Attention chien méchant [libre] Icon_minitimeSam 24 Déc - 23:38

La Tenue:
Spoiler:

Wazaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ! Hurlais-je en sortant brusquement de la douche, et en évitant les brosses à cheveux, épingles, shampoings, gels douches, robes, chaussettes, collants, mascaras, crayon noirs et tout un tas d’autre chose qui valdinguaient en l’air. Un chausson me frappa brutalement le crâne, et je restai quelques secondes stupéfaite par cette attaque injustifiée et pleine de violence. Puis, je me retournai brusquement vers la malheureuse qui avait eu l’idée d’envoyer sa pantoufle dans ma direction. Elle n’avait visiblement pas vu qu’elle avait commis un crime irréparable et fouillait encore joyeusement dans sa valise qu’elle avait emportée dans la salle de bain, envoyant valser ses affaires à droite, à gauche, en haut et en bas. Une nuisette vola et se planta sur mon visage. Je soufflai, exaspérée, et arrachant le vêtement de mon visage, m’avançai vers la fille, qui ne me voyait pas le moins du monde. Je la poussai et elle tomba la tête la première dans sa malle, ses affaires étouffant le cri de surprise qu’elle avait réussis à pousser. Alors, j’éclatai de rire et partis aussi vite que je pus dans le dortoir que je partageais désormais avec Holly, Carmen et Katie. Je rentrai et secouai mes cheveux mouillés en tous sens, puis les enroulai dans une serviette. Mais alors que je pensais trouver mes compagnes de chambre ici, je fus surprise de voir que… il n’y avait plus personne. Ok. Je jetai un coup d’œil à mon réveil, et là, mon cœur fit un bon de quelque mètre, avant de retomber brusquement dans ma poitrine. J’étais en retard. Carrément, irrémédiablement. Bon, bah, tant pis. De toute façon, je n’avais pas de cavalier, et donc personne ne m’attendrait. Tant mieux, d’ailleurs. Pourquoi je n’avais pas de cavalier ? Parce que je n’avais pas envie. C’était comme une attache, une obligation, un poids, un boulet. Et puis, je n’avais repéré personne qui me plaisait plus que de raison, alors je n’avais pas voulu m’embarrasser d’un garçon. Alors, j’avais décidé d’y aller seule. Pratique. J’avais d’ailleurs prévu de danser seulement quand les musiques me le permettraient. En clair, s’ils mettaient des slows et des valses toute la soirée, j’étais fichue. Mais, j’étais optimiste, et au pire des cas, j’irais me plaindre personnellement au DJ.

Haussant les épaules, je me séchai rapidement, utilisant un sortilège bien pratique, puis, j’attrapai ma robe, mes bijoux et mes chaussures, avant de retourner d’un pas guilleret vers la salle de bain, qui, j’espérais –en vain- serait moins bondée et surtout moins dérangée que tout à l’heure. Mais, quand j’entrai à nouveau dans la pièce, j’avais l’impression que c’était encore pire qu’il y a quelques minutes. Amoncellement de serviette et habits dans un coin de la pièce, les lavabos regorgeaient de trousses à maquillage, et le sol semblait bizarrement glissant. Sur la pointe des pieds, j’avançai prudemment jusqu’au dernier lavabo –celui qui semblait avoir été miraculeusement épargné-, et me postai devant. Je levai ma baguette, et d’un geste devenu quasiment naturel, je fis valser mon poignet au-dessus de mes cheveux de feu, et, se levant brutalement sur mon crâne, ils retombèrent quelques micros secondes plus tard, formant des vagues plutôt jolies. Je retouchai quelques mèches du bout de ma baguette, et, satisfaite, décidai de passer au maquillage. Pour cela, je n’avais jamais l’envie d’utiliser ma baguette. Pour la coiffure, c’était parce que mes cheveux étaient particulièrement longs, hargneux et emmêlés, mais pour le maquillage, je pouvais me débrouiller sans magie. Je m’appliquai donc à me mette du mascara sur les cils, du crayon, et un peu de fard à paupière. Une petite pointe de rouge à lèvre rose, et c’était bon. J’enfilais alors mes grandes boucles d’oreilles en argent qui formaient plusieurs cercles, et une bague en argent. Puis, le clou du spectacle, je mis ma robe. Elle s’arrêtait environ au milieu des cuisses, était blanche, tâchée de quelques motifs noirs un peu étrange mais qui me plaisaient, et tenait par une unique bretelle sur mon épaule droite. Pour affiner un peu ma taille, j’ajoutai une ceinture, et enfilais mes chaussures à talon. C’était elles qui m’avaient coûté le plus d’argent. J’avais économisé un moment avant de les avoir. Elles étaient noires, et les attaches étaient principalement faites de pierres précieuses transparentes. J’étais sûre que ce n’était pas des vrais, mais tant pis, l’effet était pas mal. Je fis quelques pas avec. Bon, ça allais, je tenais, je ne tombais pas, et étrange j’étais plutôt à l’aise. Bon, c’était sûr et certain qu’au bout de quelques heures, j’allais mourir des pieds tant j’aurais mal, mais ça en valait la peine.

Profitant quelques instants du silence qui planait autour de moi, je soupirai, m’observai une dernière fois dans la glace et prit une grande inspiration. Stressée ? Pas vraiment. J’avais juste un peu peur de me ramasser royalement dans les escaliers. J’avais en effet oublié un petit détail en mettant mes chaussures : la salle commune des Serdaigle était la plus haute de toute, et se trouvait tout, tout en haut d’une des tours du château. Soupirant à nouveau, je descendis péniblement jusqu’à la salle commune. Mes talons ne faisaient aucun bruit sur la moquette, mais quand j’atteins la sortie, ils claquèrent fortement sur la pierre. M’appuyant contre le mur, je descendis les trois premières marches sans trop de difficultés. Les autres furent un peu plus difficiles car malheureusement inégales ! Dans mais quelle idée de faire de telles marches aussi ! Les constructeurs de Poudlard n’étaient pas très futés ! Si j’avais pu être là lors de la construction de l’école, je leur aurait conseillé tout un tas de trucs. Il faut dire qu’ils n’avaient pas l’air d’avoir beaucoup réfléchis sur pas mal de choses. Comme l’infirmerie, ils auraient simplement dû en faire plusieurs, parce qu’une seule, au première étage, ce n’était franchement pas malin. Et puis… enfin bref. De toute façon, on ne pouvait refaire l’histoire, mais j’espérais quand même qu’il serait possible de faire des rénovations dans le château. Comme quoi, l’espoir fait vivre !

Les deux premiers étages furent dépassés avec plus ou moins de succès. Mais, dans l’escalier suivant, je me suis à moitié tordue la cheville, et je suis tombée, glissant sur plusieurs mètres, et me rattrapant tant bien que mal à la rampe. C’est à ce moment que j’ai eu une idée. Je me suis assise en amazone sur l’une de ses rampes, justement, et me suis laissée glissée, me stabilisant grâce à ma baguette, que j’avais heureusement emportée. En fait, j’aurais dû y penser bien plus tôt, à ce moyen de descente, car de un, il permettait d’aller bien plus vite, pratique quand vous étiez en retard, mais en plus, il était carrément amusant ! Bon, sauf si vous ne maîtrisiez pas un minimum votre vitesse et que vous n’aviez pas d’équilibre, mais le Quidditch m’avait apparemment bien façonnée car je n’eus pas trop de problème. La dernière rampe passée, je sautais et retombais sur mes pieds, chancelai un moment puis me stabilisais. Un sourire plus que satisfait grandis sur mon visage tandis que je me retournais pour contempler mon parcours héroïque. Personne ne m’avait vu, et c’était tant mieux, car je voyais bien la tête d’un des professeurs s’ils me voyaient faire ça dans Poudlard. Je ne sais pas si les escaliers avaient particulièrement apprécié que je les dévale de cette façon, mais ils ne s’étaient pas rebellés, donc tout allait bien.

Rejetant quelques mèches rousses en arrière, je me mis à avancer vers le hall qui était… complètement bondé. Mais pourquoi les gens restaient-ils plantés en dehors alors que c’était Dedans que tout se passait. Haussant les épaules devant leur bêtise, je slalomai entre eux, me sentant bizarrement de plus en plus à l’aise sur mes talons. Voyant que j’avais toujours ma baguette en main et que ça ne faisait pas très classe, je cherchai un moment comment la faire disparaître, puis optait pour une toute autre solution, je la coinçai dans la bretelle de ma robe, invisible à l’œil nu, mais bien présente sur moi, au cas où j’en aurais besoin. On disait que Poudlard était sûr, mais il s’y était déjà passé quantité de choses que ne trompait personne : on rassurait les parents en disant que c’était parfaitement sûr, mais ça l’était pas du tout. Il y avait toujours un danger bien caché qui nous tombait dessus, et depuis quelques temps, ça avait été les mangemorts. Pendant cette période, personne n’aurait ne serais-ce qu’osé sortir sans prendre sa baguette sur soi. Alors, j’observais encore cette règle ce soir, tout pouvait arriver, même si on fêtait le départ forcé des mages noirs. Moi, méfiante ? Juste un petit peu ! Mais ce soir, je comptais m’amuser, même si c’était seule. De toute façon, danser, que ce soit seule ou accompagnée, c’était pour moi un grand plaisir, et c’était probablement pour cela que j’étais venue au bal, et pour rien d’autre. J’entrai dans la salle de bal, m’extasiant quelques secondes sur la décoration, et m’arrêtai pour observer ce qui se passait. J’avais dû louper la première danse où les Miss et Misters élus avaient dansés ensemble. D’ailleurs, quelle joie ça avait été pour Katie lorsqu’elle avait appris que c’était elle, la Miss Serdaigle ! Légèrement déçue d’avoir manqué à la danse qu’elle avait faite avec Stephen, un type plutôt marrant. D’ailleurs, n’était-ce pas lui, que je voyais là-bas, chanter une chanson romantique. Devant ce tableau ahurissant, je ne pus qu’exploser de rire. Bon, il fallait avouer qu’il chantait bien, mais c’était plutôt bizarre. Secouant la tête, je me dirigeai vers la buvette pour voir ce qu’ils proposaient. Mais avant de l’atteindre, je repérai une silhouette qui me disait quelque chose. Je tournais la tête, sûre de m’être trompée, puis, mes yeux revinrent sur elle. Ah, mais si ! Je me ruai alors sur elle
.

-Hey, Tirya ! Dis-je en souriant de toutes mes dents. Tu vas bien ?
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MessageSujet: Re: Attention chien méchant [libre]   Attention chien méchant [libre] Icon_minitimeDim 25 Déc - 7:21

[HRP]

Bonjour,

Je présente mes excuses par avance à la directrice de ma maison, Meryl Kelsey, relativement aux libertés que j'ai prise dans le RP ci-dessous. Je me suis permis de m'appuyer sur ce que l'on peut attendre de la part d'une personne occupant un tel poste pour justifier ma présence au bal, et pour pimenter un peu le RP.

Dans le cas ou ces libertés ne seraient pas appréciées, je retirerai sur simple demande par MP les mentions concernées.

Joyeux Noël et bonne lecture !

Cordialement,
Tiny.


[/HRP]



Dans la vie, il y a des évènements que les gens ne peuvent oublier... Des évènements dont ils ne peuvent s'empêcher de parler... Il en était ainsi partout, même à Poudlard. Depuis un moment, les élèves ne semblaient avoir qu'un seul mot à la bouche : "bal".

Non pas que ce genre de chose me fasse de l'effet, car, en réalité, tous les évènements dits " sociaux " me laisse immanquablement de marbre. Le simple fait de " célébrer " m'est étranger. Même le départ des mangemorts m'avait laissé indifférent. En effet, ils avaient beau être parti, d'une certaine manière, leur présence avait un avantage... Ils donnaient un visage incarnant le mal, mettaient en évidence le pire et le meilleur chez chacun de nous, révélant à la face du monde qui nous étions tous vraiment au plus profond de nos âmes.

Même si je n'avais guère attendu leur arrivée pour apprendre à lire dans le cœur et l'âme des gens, je dois avouer que leur présence avait illuminé Poudlard, car, nombreux étaient celles et ceux qui avait trouvé en eux la lumière. J'espérais, même si je savait cet espoir utopique, que cette lumière ne retournerai pas se tapir au fond d'eux...

Le bal était une tradition humaine remontant à bien des siècles, c'était l'occasion pour tous de faire la fête, et de rencontrer des gens vivant autour de nous mais dont nous ignorions tout. Pour un orphelin comme moi, ce concept était une aberration. Je ne voyais pas ce que j'allais y faire. Je savais danser, enfin, certaines danses, puisque la danse faisait partie des choses que l'on m'avait enseigné à l'orphelinat, mais les jeunes ne dansaient plus ces danses que j'avais appris à danser... Encore une fois, les enseignements étaient en retard sur leur temps... Il y avait belles lurettes que plus personne ne dansait la valse, et même le rock tendait à disparaitre, du moins sous sa forme classique. Il ne restait plus que le rock acrobatique, chasse gardée des élites... De nos jours les musiques barbares avaient envahi les pistes de danse, la danse consistait de plus en plus à bouger son corps, sans même se préoccuper du rythme, afin de se faire remarquer par des membres de la gente opposée... Une sorte de drague en quelque sorte.

Oui, je le reconnais volontiers, je suis assez vieux jeu, mais, ou est passée la vraie musique ? Ou sont passé les violons ? Ou sont passé les danses de couples ? Ou est passée cette science du rythme et de l'élégance ? Est-elle devenue l'apanage d'une minorité ? Pourquoi appelle-t-on désormais ces danses des danses " de salon " ? Il y a de cela quelques dizaines d'années à peine, elles était boycotté des classes aisées, elles appartenaient alors aux classes populaires... Pourquoi cela avait-il changé ?

Je ne me complais pas dans le passé, enfin, peut-être un peu, mais je n'aime pas danser ses danses " modernes " qui n'ont plus rien d'artistique. Et puis, tout cela fait de la notion de Cavalier une chose archaïque. Ou, plus exactement, cela en dévoie le sens profond. A quoi rime-t-il de se présenter à un bal avec une cavalière ou un cavalier, si c'est pour danser une seule fois une vraie danse avant d'aller sauter et s'agiter de manière la plus désordonnées possible sur une cacophonie de sons hétéroclites ?

La seule chose que les gens conservent, c'est cette idée que toute personne ne trouvant pas de cavalier ou de cavalière doit être la risée de tous : pathétique.

Je me faisais une joie de ne pas assister à cet évènement. J'allais pouvoir éviter tout le monde et m'adonner à mon passe-temps favoris, l'exploration du château...

C'était sans compter sur la vigilance et la " bienveillance " de la directrice de notre maison... Meryl Kelsey. En effet, cette dernière veillait sur le bien-être de ses élèves, et, à mon grand dam, sa conception du bien être n'était pas vraiment en adéquation avec la mienne, la plupart du temps. Je la soupçonnais d'être au courant de mes nombreuses escapades nocturnes, et peut-être même de ce que je faisais de tout mon temps libre, mais sur ce point, elle ne semblait pas vouloir s'interposer... la plupart du temps.

Il n'en était pas ainsi aujourd'hui. A la fin de son cours ce matin, elle m'avait demandé de venir la oir à son bureau, et, une fois seuls, elle avait énoncé de manière on ne peut plus clair son " désir " de me voir participer au bal... Et par participer, elle entendait non seulement que je me devais d'être présent, mais aussi qu'elle s'attendait à me voir sur la piste de danse, et pas dans un recoin obscur de la salle, un livre de magie à la main...

Quelle poisse ! Elle m'avait gâché la soirée. Je sais qu'elle estimé le faire pour mon bien, mais elle se trompait. Je détestais cordialement les bains de foule, moi, une ombre de la nuit. La connaissant, il n'était pas question de m'éclipser ou d'échapper à cette invitation...

Le pire dans tout cela, c'est que je n'avais pas de cavalière, ni même de tenue appropriée. Tout ce que j'avais était une tenue moldue, mes " habits du dimanche " comme on dit chez les moldus. Certes, j'avais l'air d'un gentleman quand je les portais, mais à un bal des sorciers, j'allais détonner...

Et pourquoi pas après tout ? Ce serait ma petite vengeance contre la directrice qui me forçait à m'y présenter.

C'est ainsi que je suis arrivé au bal, dans mon costume du dimanche. J'étais chaussé d'une paire de chaussures de ville impeccablement cirées, que surmontait mon pantalon noir. Une ceinture noir mat le tenait à la taille, et je portais une chemise blanc impeccablement repassée, sans le moindre pli, qui était fermée au col, d’où un nœud papillon faisait son apparition. Une veste noire, de la même teinte et de la même texture que le pantalon achevait de mettre en valeur la chemise.

Spoiler:

En soit, tout cela était la partie facile... S'habiller en pingouin, descendre des escaliers, et entrer dans une salle... De la tarte !

A ma grande surprise, je n'étais pas le seul à être habillé de la sort, ce qui me fit pester intérieurement, puisque du coup, cela n'aurait aucun effet sur Meryl Kelsey... Tant pis. Après tout, maintenant qu'on était là, autant essayer de prendre un peu de plaisir avant que les musiques barbares n'envahissent la salle...

Demeurait cependant un ultime, mais non moins problématique, soucis... Je n'avais pas de cavalière. Pour bon nombre de garçon, ce n'était pas un problème d'aller inviter une inconnue pour une danse, particulièrement si cette dernière était jolie... Mais, en ce qui me concernait, j'avais une sainte horreur des inconnus. Et, je ne me voyais en aucun cas aller inviter une fille à danser. Ce qui me faisait revenir à mon point de départ... Quelle poisse (bis) !

Je parcourais la salle du regard, à la recherche d'un visage familier... Peut-être trouverais-je une fille que je connaissais et qui, par bonté, accepterait de m'accorder une danse... On peut toujours rêver, non ?

Bon nombre de mes camarades étaient déjà arrivés, se promenant en couples... Fichtre ! Comment inviter une fille à danser si elle était toujours au bras de son cavalier ?

Je me retrouvais donc à rechercher des filles seules que je connaisse assez pour aller les inviter à danser... étais-je en droit d'appeler ça un rêve ? Je pense que oui...

Je scrutais donc la salle, cherchant à ce que mon regard, bien qu'inquisiteur, demeure le plus discret possible, lorsque je vis apparaitre dans l'embrasure de la salle de bal une jeune fille qui semblait correspondre à mes critères de recherche du moment...

Tyria venait de faire son apparition... Et, il n'y avait personne à ses côtés. Elle semblait nerveuse... Comme si quelque chose la dérangeait. Je la suivais du regard tandis qu'elle se rapprochait du buffet. Elle ne semblait pas pressée de danser, mais bel et bien de s'occuper.

Lui avait-on à elle aussi forcé la main ? Etait-elle là contre sa volonté, tout comme moi ? Sans même m'en rendre compte, je venais, en l'espace de quelques secondes, de transformer le bal en chasse au mystère... J'étais désormais dans mon élément, ma nature avait pris le dessus sur la situation...

Depuis le départ des Mangemorts, je n'avais pas eu l'occasion de discuter avec Tirya, ni avec aucun des autres membres de notre cellule de résistance... Je me doutais que nos contacts allaient devenir de plus en plus espacés, voir même complètement cesser, mais, si je pouvais rendre service à l'une de mes amies de la résistance, ce serait toujours avec plaisir, fusse dans vingt ans.. Il est des choses que le temps ne saurait changer...

Je pris donc la route du buffet, à mon tour, afin d'aller m'enquérir auprès de Tirya de ce qu'elle devenait depuis la fin de la résistance, et, qui sait, peut-être allais-je être en mesure, au détour de la conversation, de lever le voile sur le mystère qui l'entourait aujourd'hui...


Hey Tyria ! Tu vas bien ?

Flute ! Je m'étais fait coiffer au poteau par une jeune fille de Serdaigle, probablement une quatrième année, et dont je ne connaissais pas le nom. Je prenais donc le parti de trainer dans le coin, sans pour autant m'imposer... Il serait toujours temps de me manifester par la suite... Et puis, en écoutant discrètement, je pourrais peut-être apprendre des choses que les filles ne se disent qu'entre elles... Cet évènement inattendu était néanmoins de bon augure pour la suite de la soirée...

Afin de rester le plus discret possible, et de justifier ma présence à cet endroit, je faisais mine de regarder ce qui s'offrait à moi, et je feignais l'indécision...

Les deux jeune filles étaient à moins d'un mètre de moi, et, en tendant l'oreille, je devais pouvoir être en mesure de ne rien manquer...
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Tirya Ocounil


Tirya Ocounil
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MessageSujet: Re: Attention chien méchant [libre]   Attention chien méchant [libre] Icon_minitimeJeu 12 Jan - 15:59

J'allais vraiment faire un malaise. Ou vomir. Ou une attaque. Peut-être même les trois à la fois, ce qui ne me laisserait guère de chance de survie. Tous ces gens qui tournoyaient au milieu de la piste de danse me donnaient des hauts-le-coeur, au sens propre. J'avais l'impression que tous le monde m'observait sournoisement du coin de l'oeil, en ricanant. On se croirait dans un de mes cauchemars récurents. Sauf que là, personne ne me jetait des tomates dessus. Du moins pas encore.
Je m'étais donc ruée comme une pauvre folle au bar, dans l'espoir que tenir un verre de cocktail non alcoolisé mais très surcé me donnerait une contenance. Servaient-ils seulement de l'alcool? Cela m'étonnerait beaucoup. Non pas que j'ai coutume de boire, au contraire, à part ma marquante expérience avec Traice Swily dans les cuisines il y a de cela deux ans, je n'avais pas vraiment eut l'occasion de boire. Pour être honnête, être saoule signifiait pour moi voir apparaître différentes formes et couleurs encore inconnues, et de me sentir incroyablement détendue. Un peu comme quand on prend du LSD... Mais ça c'est une autre histoire.
Pour l'instant je devais me battre avec la liste interminable des boissons servies ce soir. Une main sous mon menton, je feignait un interêt considérable pour ces noms de cocktails, qui, entre nous avaient l'air vraiment dégueus:
Spoiler:


Est-ce moi ou bien, les trois quarts des boissons proposées avaient l'air bizarres? Non sérieusement, "Pus de Bubobulb"? Je sais bien que les sorciers sont réputés pour être un peu chelous mais quand même...
Toujours postée depuis cinq minutes devant cette longue liste de boissons que nous offre gentilment le corps enseignant, la bouche ouverte je m'exclamai finalement:


- Un cocktail de fruits de la passion s'il vous plaît.

En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, le barman, jeune surveillant à l'air terriblement fatigué, me tendit un verre évasé, contenant un liquide doré dans lequel flottait une ou deux baies rouge vif. Le tout faisait plutôt classe, un peu comme un véritable cocktail ctel que l'aurait commandé James Bond. Sauf que lui l'aurait certainement exigé avec plus de classe, dans un smoking luisant, accoudé au bar, avec un de ses habituels regards charmeur. Le seul problème, était que le bar était bien trop haut pour que je m'y appuie sans passer pour une imbécile essayant d'agripper son verre avec ses coudes.
J'avais donc mon breuvage à la main, et me contentais de faire tournoyer le liquide jaune en rythme avec la musique. Allais-je passer ma soirée ainsi? Ca promettait, trois heures postée près du bar, réclamant toutes les trois minute un nouveau verre de jus de fruit, pour finir par tester le Pus de Bulbobulb risquait de s'afficher à la suite d'une longue liste de mes déboires.
La salle de bal était à présent bondée de petits couples et de groupes d'amis qui bavardait gaiement assis à des tables. Tous semblaient avoir oublié les récentes difficultés que l'école avait dû affronter à cause des mangemorts, et c'était bien mieux ainsi. Passive, je me contentais d'observer cette foule vivante et heureuse, danser et rire.
Soudain, deux personnes attirèrent mon regard. Deux jeune filles étaient en train de se disputer une danse avec un garçon tout de costar-cravate vêtu. Je reconnus Lizlor Wayland, en quatrième année à Gryffondor, et fille de la directrice, la vis empoigner une pauvre autre jeune fille à la robe majestueusement bouffante par les cheveux , et la tirer hors de la piste de danse, sous le regard impuissant de son pauvre rendez-vous galant.
Haha, peut-être la soirée allait-elle devenir intéressante à observer finalement! Je suivais donc les deux ennemies du regard, l'une ayant apparement largement l'avantage sur l'autre, quand tout à coup on me tira de ma contemplation:


- Hey, Tirya ! Tu vas bien ?

Ca alors Eilyne Damatre! Je ne l'avais pas revu depuis notre escapade dans Pré-Au-Lard, sortie au cours laquelle je m'étais offert une nouvelle coupe de cheveux. J'avais fait ça sur un coup de tête, comme la plupart des fois où je pétais les plombs, une sorte de coup de folie, d'envie incompréhensible et inexplicable.
Je dévisageais mon amie de la tête aux pieds. Elle était vraiment ravissante dans sa robe blanche aux motifs noirs et rosés, qui me faisait vraiment penser à ceux d'une aquarelle. Elle avait également chaussé des talons cloutés d'au moins quinze centimètres qui lui permettaient de me dépasser largement d'une tête. Cette tenue lui donnait vraiment un côté rock, mais élégant, et mettait en valeur sa chevelure rousse flamboyante.
Rassurée d'avoir enfin quelqu'un à qui parler, je laissais de côté Lizlor et sa victime pour me consacrer à Eyline:


- Salut Eyline, c'est sympa de te voir!

Bon Ok cela ne concordait pas totalement avec sa question, mais cette phrase faisait partie des formules de politesse d'usage obligatoire.
Ma curiosité maladive ne pu m'empêcher de jeter un coup d'oeil derrière son épaule. Personne, apparement, elle aussi avait décidé de venir non accompagnée. Un soulagement me parcourut, et me remonta le moral. Je n'étais donc pas la seule du monde entier et de toute la galaxie à n'avoir personne à mon bras pour cette évènement interplanétaire. Je vidai mon verre d'un trait en réalisant cela, et sourit à la jeune fille:


- Alors, que penses-tu de cette soirée?

Soudain la musique passa de la valse à de la pop endiablée. Le DJ avait dû céder à toute les jeunes filles qui lui hurlaient depuis dix minutes pour qu'il mette enfin de la BONNE musique.
Sans trop réfléchir je posais mon verre sur une table environnante, attrapai Eyline par le bras et me dirigeai vers la piste de danse. Je croisai au passage le regard de Tiny Fordignorf, un garçon de deuxième année que j'avais connu grâce à La Résistance. Je lui adressai un sourire amical et poursuivis mon chemin vers la piste, Eyline dont je ne lâchais pas le bras sur mes talons.


Après tout accompagnées ou toutes seules, rien ne nous empêchait de nous amuser ce soir!


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MessageSujet: Re: Attention chien méchant [libre]   Attention chien méchant [libre] Icon_minitimeJeu 26 Jan - 17:58

Wouahou ! Quelle ambiance ! Tous les élèves se balançaient en rythme… ou pas, sur le son endiablé que la bande du moment jouait dans un coin de la salle de bal. Autant dire que ça envoyait pas mal ! Pire, c’était carrément génial, et presque malgré moi, je sentis mon corps entier vibrer en même temps que la musique. Ah, les professeurs avaient eu une si bonne idée de faire un bal pareil ! Après toutes ces horribles émotions nous étions tous à fleur de peau, et pour tout arranger, rien de mieux qu’un peu de boisson alcoolisée, de la musique à fond, et de super mouvements de danse débiles. Restait plus qu’à mettre à fond la fameuse chanson moldu : tomber la chemise, et j’étais pratiquement sûre que tout le monde y mettrait tout son cœur à réaliser ce dont la chanson parler. Mouaif. En clair, l’ambiance était complètement déchaîné, et j’avais déjà du mal à entrevoir ne serais-ce qu’une personne non bourrée ou pompette sur la piste. A vrai dire, l’alcool ne m’attirait pas vraiment, et puis, nous n’avions absolument pas le droit, nous les petits mineurs, de boire de telle boisson, alors au moins, j’aurais une bonne excuse pour refuser. Quoi que, un petit champagne de m’aurais probablement pas fait de mal, énervée comme j’étais. Ces dernières semaines avaient été totalement horrible. Je m’étais énervée sur tout le monde. Mes compagnes de chambre, les élèves de ma classe, un peu sur mon père, à ma plus grand honte, et même sur Clémence qui avait pali sous mes attaques verbales. Voyant que cela l’affectait plus que de raison, j’avais arrêté instantanément et m’était platement excusée, et remarquant des larmes dans ses yeux, je me serais giflée. Seulement, elle aurait été parfaitement choquée de me voir me frapper moi-même et j’avais préféré éviter cela étant donné qu’elle aussi était à fleur de peau en ce moment, comme tout le monde, au final.

Donc, j’étais près de la piste de danse, et en face de moi se tenait Tirya, et bien que joliment habillée, je devinais sens mal qu’elle n’était pas réellement dans son assiette, et qu’elle n’avait pas vraiment voulu venir. Autrement, elle se serait habillé autrement. Comment ? Aucune idée, mais c’était mon petit doigt… ou mon instinct féminin qui me le disait. D’ailleurs, peut-être qu’il se trompait complètement, mais j’en étais quasiment certaine. Hé ! Mais au fait ! Je venais de remarquer – Honte à moi-, qu’elle s’était coupé les cheveux ! Enfin, peut-être l’avais-je déjà vu dans les couloirs, mais pas assez fait attention pour que cela me marque. De toute façon, maintenant je l’avais vu et il fallait dire que ça lui allais plutôt bien ! Ça lui faisait un autre visage, peut-être plus mature ? En tout cas, je la trouvais beaucoup plus jolie ainsi, elle semblait s’être comme émancipée ces derniers mois. J’avais entendu courir la rumeur comme quoi Tirya n’était plus avec James, un des joueurs de mon équipe de Quidditch. Je n’avais pas voulu écouter, cette fois-ci, et avait préféré qu’elle me le dise elle-même si l’occasion s’en présentait… c’est-à-dire, maintenant. Cependant, je comprenais totalement si elle refusait de dire quoi que ce soit ce soir puisque c’était une nuit, de fête, et qu’il ne fallait pas briser l’amusement par une mauvaise nouvelle aussi futile –enfin, cette mauvaise nouvelle avait déjà brisé d’autre vie, mais, en ce moment même je m’en fichais un peu, une seule chose comptait : s’amuser !-, et puis autant profiter de tout ce qui se trouvait autour de nous
!

- Salut Eilyne, c'est sympa de te voir! Dit-elle alors, me souriant.

Puis, elle jeta un regard par-dessus mon épaule, et si sur le coup je ne compris pas le moins du monde sa manœuvre, je me mis à sourire lorsque ma logique très faillible se mit en routeet que mon cerveau compris enfin pourquoi elle faisait ça.

-Salut ! Non, ne t’inquiète pas, je suis seule. Lui répondis-je. Au fait, super ta nouvelle coiffure ! Ajoutai-je en pointant un doigt sur ses cheveux qui avaient l’air magnifiquement soyeux, tout le contraire des miens, quoi.

Je la regardai un moment en me disant que j’aurais bien voulu être aussi jolie qu’elle : aussi bronzée, les cheveux aussi lisses, les yeux en amande comme les siens. Mais avant qu’une profonde vague de déprime ne me réduise le cœur au nant, je me repris en passant une main dans mes longs et lourds cheveux roux, et que malgré tous les nœuds qu’ils produisaient exprès pour m’embêter chaque nuit, j’aimais profondément. Je fronçai un sourcil quand je vis mon… ouais, mon amie boire d’un seul coup tout le contenu de son verre qui au passage me semblait plus que douteux. Jetant un coup d’œil à ce que servait le bar, je compris un peu mieux la couleur du liquide. Yerk !

- Alors, que penses-tu de cette soirée?
-Bah… Tentai-je.

Mais avant même que je ne puisse continuer, j’entendis distinctement la musique changer brusquement, et quelques secondes plus tard, je volais littéralement derrière Tirya qui me tirais par le bras avec une force phénoménale. Wow, elle n’était pas sans force la petite Tirya ! Elle ne me lâcha le bras que lorsque nous fûmes au milieu de la piste ou des centaines de filles déchaînées sautaient de partout en braillant des trucs incompréhensibles, et même si cela m’évoquait plus un troupeau de dindons piaillant, ça me donnait envie. Alors, malgré la chaleur qui tourbillonnait autour de moi et les pensées qui tournaient dans ma tête, je me mis à bouger au rythme de la musique, me déhanchant de temps en temps, tout en sautillant à moitié sur mes talons vertigineux qui ne me faisaient pour l’instant aucun mal. Je regardai Tirya qui dansait également et éclatai de rire devant les mouvements absolument ridicules que nous faisions. Me rapprochant d’elle en faisant attention de ne pas lui écraser les pieds, je lui tirai la langue avant de lui montrer un couple au milieu de la piste, qui essayait vainement de s’embrasser tout en sautillant au rythme de la musique. Autant dire que le résultat était totalement hilarant et que j’avais mal au ventre tant je riais. Les musiques suivantes furent aussi rythmées et entraînantes que la première sur laquelle nous avions dansé, et je ne m’arrêtai pas, enivrée par l’atmosphère qui s’enroulait autour de moi, l’esprit chauffé à bloc par la musique extra-forte et par les corps que je sentais bouger tout autour de moi, et qui me bousculait parfois. Mais alors que j’aurais dû m’énerver sur eux, j’éclatai de rire sans discontinuer, ce qui était plutôt surprenant venant de moi. Puis, une musique du genre Raeggeton, ou une espèce de Zouk hard commença et l’ambiance devint des plus électriques, si bien que j’eus l’impression que mes cheveux se dressaient sur ma tête, ce qui aurait fait un charmant tableau étant donné qu’ils étaient particulièrement longs ! M’imaginant ainsi, j’éclatai à nouveau de rire, grisée par le climat de la pièce. Me jetant corps et âmes dans les accords de la musique, je commençai à me déhancher au rythme des percussions, et à tourner sur moi-même un énorme sourire accroché aux lèvres. Me retrouvant à nouveau devant Tirya, je lui adressai un autre regard, voyant si elle savait bouger sur ce genre de musique, et surtout, si ses origines lui permettait de se déhancher aussi bien que les stars dans les films de Bollywood.

[Désolé de mon retard, à moi aussi!]
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