Maddy Serana

Jolie blonde aux yeux bleus clairs, ses cheveux tombe en une belle cascade dorée jusqu’au fesses. Elle déteste avoir à les couper et est très fière de sa chevelure. Ses amis l’appellent boucles-d’or quand elle se frise les cheveux. Elle est très fière de ce surnom. Pas très grande, pour ne pas dire petite. Mais elle n’a pas complexée, au contraire, elle adore porter des escarpins, même du haut de ses 11 ans et demi. Elle se maquille déjà comme une adulte et peut paraître avoir 14-15 ans sans aucune difficulté, ce qui l’amuse beaucoup. Et puis, tout ce qui est petit est mignon. Maddy aime plaire, et elle sait que c’est le cas. Elle fait tout pour se mettre en valeur et y arrive sans aucune difficulté. Les garçons l’aiment. Beaucoup. Et même si ce n’est qu’une gamine de onze ans, elle plaît beaucoup…

Maddy n’a jamais connu ses grands-parents, n’a jamais connu sa famille paternelle en fait et en a beaucoup souffert. Alors que tous ses amis allaient passer leurs vacances chez leurs grands-parents, leurs oncles et tantes, Maddy était seule dans le manoir familial, seule dans son jardin, seule dans sa piscine, seule devant la télé, seule. Sa mère passait ses journées dans sa chambre à lire ou bien dehors à faire les boutiques avec ses amies, sans proposer à Maddy de l’accompagner. Son père, quant à lui, passait ses journées au bureau à travailler ou bien dans sa chambre avec ses maîtresses sans daigner passer voir Maddy pour passer un peu de temps avec elle. Si il passait la voir, c’était pour lui offrir un nouveau jouet, des poupées, une console de jeu, une télé, un home cinéma, un sac de grande marque mais jamais pour passer un peu de temps ensemble alors que pour Maddy, ç’aurait été le plus beau cadeau qu’il aurait pu lui faire.

Une fois, Maddy demanda à son père de lui offrir un petit chien pour passer le temps. Mais il refusa – et ce fut la seule chose qui ne lui céda pas -, prétextant que ces bêtes-là faisaient trop de bruit et trop de saletés alors qu’ils avaient des tonnes de domestiques à leur service. En réalité une de ses maîtresses, celle que l’on aurait pu appeler sa favorite puisqu’elle avait son propre appartement dans le manoir, était allergique et détestait les animaux. Maddy détesta cette femme depuis ce jour, même si elle détestait toutes les femmes que son père ramenait à la maison en réalité, elle détesta cette Maud Reynolds encore plus que les autres et lui fit les quatre-cents coups. Elle mit un vers de terre dans une tarte qui lui était destinée, un rat dans une théière, elle fit tout, tout, tout. Celle qu’elle appelait « La précieuse ridicule » exigeât de son amant qu’il punisse sa fille pour ce qu’elle faisait subir à sa fille mais il refusa d’abord, puis pour ne pas envenimer encore plus les relations entre sa fille et sa maîtresse de toujours demanda à sa fille de se calmer en échange d’un plus grand appartement… Ce que Maddy accepta. En réalité, si son père lui avait donné un plus grand appartement, c’était pour accueillir le fils de sa maîtresse. Ce dernier en fit voir de toutes les couleurs à Maddy. Ils se détestaient mutuellement. Lorsque Maddy développa ses pouvoirs, elle fit pousser des oreilles de lapin et des dents de castor au petit intriguant et le père de Maddy fut obligé de renvoyer sa maîtresse et son fils chez eux, arrêtant de les voir, leur ayant effacé leur souvenirs d’eux. Sloane fut malheureux. Maddy s’en rendit compte et essaya tant bien que mal de redonner le sourire à son père. Durant les conversations vidéo que son père avait avec son frère qui habitait en France et en Italie, Maddy se faufilait dans son bureau et le poussait à appeler Ambre, sa cousine qu’elle adorait. La solitude les avait rapprochées. Mais les deux frères se sont assez vite brouillés à cause d’une affaire que Sloane avait volée à son frère. Et Maddy n’a plus jamais revu sa cousine.

Quelques années plus tard, Maddy reçut l’invitation qu’elle attendait tant, celle qui lui disait qu’elle était acceptée à l’école de sorcellerie Poudlard. Elle allait revoir sa cousine ! Celle à qui elle n’avait pas parlé depuis des années.