[Sondage] Nicolaï VS Aure

Peu de personnes le savent, mais tout au fond de la bibliothèque de Poudlard réside un casier magique, dans ce casier apparaissent des manuscrits écrits par des sorciers et, des fois, par des moldus. Généralement ce sont des vestiges de textes dans lequel l’auteur s’était consacré corps et âme, mais qui ont étés détruits. Personne n’a encore compris comment le casier restituait le texte, et pourquoi il ne le restituait pas intégralement, ni qui l’avais mis ici, néanmoins voici un exemple de texte qui était apparu dans ce casier :


Troisième jour du mois de mars de l’an de grâce 1894

Cela fait maintenant trois mois que je suis en Finlande, tout ça car la mission prioritaire m’ayant été confiée par la reine d’Angleterre m’a envoyé aux confins du monde connus, à part quelques tribus de barbares, il n’y a que de la neige et de la glace. Heureusement aujourd’hui se termine mon calvaire, on rentre à la maison !

Cinquième jour du mois d’avril de l’an de grâce 1894

Nous sommes enfin de retours au pays, marre du froid. Pour la prochaine exploration j’attendrais le temps qu’il faudra, mais hors de question de retourner au nord.

Sixième jour du mois d’avril de l’an de grâce 1894

Mes prières ont étés entendues. La reine monte une expédition au cœur de l’Afrique, en pleine Terra incognita.

Vingtième jour du mois d’avril de l’an de grâce 1894

Le Vaillance vient de nous déposer sur les côtes africaines, il nous faut maintenant partir vers le centre du continent.

Premier jour du mois de mai de l’an de grâce 1894

Notre expédition continue d’avancer sans rencontrer quoi que ce soit de particulier, seul problème à signaler : un rhinocéros qui à détruit une partie de notre matériel dans la matinée.

Deuxième jour du mois de mai de l’an de grâce 1894

Nous sommes enfin tombés sur une tribu indigène, ils nous ont très bien reçu, apparemment les colifichets de perle sont pour eux comme de l’or pour nous, quel peuple barbare peut considérer un misérable colifichet plus important que les émeraudes qu’ils nous ont donnés en échange ? Néanmoins pour la première fois depuis une semaine nous dormons au sec et à l’abri des moustiques.

Troisième jour du mois de mai de l’an de grâce 1894

Durant la nuit Robert a disparu, étant le seul qui comprenais à peu près le langage de ces sauvages, nous n’avons même pas pu leur demander où il était allé. Le plus bizarre étant qu’il avait laissé tout son matériel dans la hutte. Néanmoins même si les indigènes sont arriérer, ils savent faire la cuisine, le ragout qu’il nous on servit à midi était succulent. Nous nous sommes remis en route juste après le repas.

Quatrième jour du mois de mai de l’an de grâce 1894

Aujourd’hui la moitié des membres de l’expédition, dont moi-même, sont tombés malade, je suis peut-être celui qui s’en tire le mieux parmi les malades. Alors que d’autres vomissent tripes et boyaux dans notre camp de fortune, je n’ai qu’une simple fièvre.

Quatrième jour du mois de mai de l’an de grâce 1894 (le soir)

Je m’étais trompé sur le compte de ses sauvages, ils nous avaient empoisonné pour venir nous chercher avec leurs lances, sur les vingt membres restant de l’expédition seuls trois on réussit à leur échapper, mais pour combien de temps ? Je crains le pire pour ma vie, ils nous ont jetés pêle-mêle dans une espèce de fosse, la lune éclaire suffisamment pour que je puisse écrire ces lignes, en espérant que ce ne seront pas les dernières que j’écrirais…

Nous voici au cœur de l’Afrique équatoriale sur les traces du grand aventurier Karl Fruntz, célèbre notamment pour avoir découvert le language papatawet. Aujourd’hui ce fameux explorateur est en expédition au milieu de la jungle africaine et chaque jours apporte son lot d’aventures. Un de ses collaborateurs prétends même avoir vu un lion mais Karl n’y croit pas : tout le monde sait que les lions vivent dan la savane… Décrivons un peu plus attentivement cet aventurier : Grand d’une allure princière il porte une barbe hirsute et des yeux légèrement fous. Fruntz s’enorgueillit de savoir parler dix langues et trente deux patois, voyez-vous il à fait quatre ans à l’Université. Pour être tout à fait honnête Karl Fruntz parle seulement l’anglais, l’allemand, le français et l’italien et quelques patois africain. Son projet en cet an 1905 est de trouver une nouvelle peuplade africaine. C’est pour ça que depuis des mois il vadrouille dans la jungle. Voyez vous c’est que cette découverte est très importante pour sa carrière car cela lui permettrait de parachever sa renommée et surtout d’acquérir une fortune qui lui permettrait de prendre une retraite qu’il trouve bien méritée.

Aujourd’hui nous sommes le 31 mars et il ne s’en doute pas mais Karl Fruntz est sur le point de faire une grande découverte. Effectivement il ne le sait pas encore mais il se trouve à moins de deux kilomètres de cette fameuse tribu qu’il recherche tant. Et c’est à cet instant précis, celui où Fruntz fait ses calculs sur sa carte pour estimer la distance qu’un de ses coéquipiers arrive en émoi et annonce à son patron qu’il y a de la fumée blanche qui est visible à quelques kilomètre. Soudain c’est le grand chambardement et le voici qui se lève et accourt vers la fumée. Il tombe alors au milieu d’une clairière où des dizaines de personnes noirs comme l’ébène les attendent avec un sourire blanc comme la neige.

C’est la consécration pour Fruntz et le voilà qui se lance dans un grand discours, à grand renfort de mouvement de bras:

- Bonjour peuple d’indigène, moi être Karl Fruntz et venir en paix.

C’est alors que la tribu d’Afrique se met à éclater de rire et dans un anglais impeccable répond en ces termes le chef :

- Soit le bienvenue cher étranger. Tu n’es pas le seul à nous avoir rendue visite, vois-tu cela fait des années que cet homme - il désigne un blanc que Fruntz n’avait pas remarqué- nous enseigne son langage.

Déconfit Fruntz n’écouta pas un mot de plus à ce que lui dit le chef et décampa. L’on ne réentendit plus jamais parler de Karl Fruntz mais certains disent qu’il finit ses jours au fin fond des montagnes Autrichienne à se lamenter sur cet épisode qui lui avait porté déshonneur et honte.